Le DPOY se joue autant sur le terrain que dans les médias

Alors que Ben Simmons assure être un meilleur défenseur que Rudy Gobert, le Français promet l’inverse. Visiblement, la course au trophée du DPOY se jouera autant sur le terrain que dans les médias.

Récemment Ben Simmons assurait être le meilleur défenseur de la ligue et expliquait pourquoi. « Sans manquer de respect à Rudy, c’est un super contreur et un super défenseur, mais il ne défend pas sur les postes 1 à 5. Il défend sur les pivots et sans doute sur les ailiers-forts. C’est un super défenseur mais je ne pense pas qu’il soit capable sur les postes 1 à 5. On ne peut pas lui demander de défendre sur Kawhi (Leonard) ou Paul (George), ou sur un meneur de jeu. Il ne le fait pas régulièrement » détaillait-il pour le Philadelphia Inquirer.

Forcément, Rudy Gobert, qui avait vu l’Australien lui coller 42 points, 12 passes et 9 rebonds il y a un mois, ne pouvait que réagir.  « Pour moi, tout est une question d’impact. Il s’agit de l’impact que vous pouvez avoir sur le terrain et sur vos coéquipiers. Au bout du compte, quel impact vous pouvez avoir sur votre équipe et sur l’équipe adverse. Il ne s’agit pas d’être flamboyant ou plaisant. Il ne s’agit pas des récits médiatiques. Il ne s’agit pas de réussir un gros match. Il s’agit de venir sur le terrain chaque soir, de se battre défensivement et d’avoir un impact sur le jeu » assurait ainsi le pivot tricolore au Salt Lake City Tribune.  « Quand les gens commencent à faire des campagnes pour eux-mêmes, c’est très bien. Personnellement, je me soucie juste de mon équipe, de ce que je peux faire pour elle tous les soirs et comment on peut progresser ensemble. Lorsque la saison prendra fin, le meilleur défenseur sera simplement sacré. »

La course au DPOY est lancée et semble se jouer autant sur le terrain que dans les médias.

Crédit photo: Philippe Collin