« J’oublie tout quand je suis sur un terrain de basket »

Jeune meneur de vingt-deux ans qui étudie à HEC, James Potier est en progression constante avec la D1 de Liège Basket. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce Verviétois bourré de talent.

James, ton parcours basket est particulièrement linéaire.

Il n’est pas très compliqué à retracer, en effet (rires). J’ai joué à SFX-Saint-Michel à Verviers jusqu’à mes quinze ans. Ensuite, je suis venu à Liège où l’on m’a donné ma chance.

Qu’est-ce qui te plait tant dans le basket-ball ?

Il n’y a pas une chose qui me plaît plus particulièrement. J’adore simplement le basket-ball, j’oublie tout quand je suis sur un terrain.

Quels sont tes caractéristiques comme joueur ?

Tout d’abord, j’adore le « un contre un » et je pense aussi être un créateur en attaque et capable également de scorer. Mais j’adore aussi la défense, faire des stops et partir en contre-attaque.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Ce sont simplement les années passées quand je suis arrivé à Liège car j’ai vraiment joué avec toute une bande de potes qui, en même temps, travaillaient dur pour s’améliorer. Nous nous amusions super bien « on and off the court » !

Qu’apprécies-tu dans la vie de basketteur pro ?

Ce que j’aime bien, c’est cette rigueur. Je veux dire, nous bouffons du basket tous les jours ! Comment ne pas s’améliorer dans ces conditions ?

Et à Liège ?

A Liège, le plus gros point fort est que nous possédons un groupe soudé. Nous rigolons toujours bien ensemble même s’il y a de la compétition une fois sur le terrain.

Explosif et spectaculaire !

Qu’est-ce qui te frappe dans le basket pratiqué en EuroMillions Basketball League ?

Oufti, la plus grosse différence par rapport aux autres divisions, c’est la vitesse d’exécution et le rythme. Le physique aussi est différent. Il faut clairement passer un « step » à tous ces niveaux-là.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Je trouve qu’il n’est pas si mauvais que ça. Certes, nous ne comptons pas beaucoup de victoires mais cela ne reflète pas notre manière de jouer. Nous nous améliorons de jour en jour et je pense que nous serions capables de faire tomber n’importe quelle équipe de ce championnant.

Comment analyses-tu vos trois derniers matchs contre Alost ?

Je pense que ces trois matchs nous ont beaucoup appris. Après avoir gagné le premier en n’encaissant pas beaucoup de paniers, nous nous sommes pris une lourde défaite lors du deuxième match. Mais ce revers a eu un effet positif sur l’équipe, nous étions encore plus motivés et avions compris le rôle essentiel de la défense si nous voulons gagner davantage de matchs. Nous avons certes perdu la troisième manche mais ce fut une partie totalement différente du deuxième match. Et cela montre que nous nous améliorons sans cesse.

Vendredi, vous irez à Louvain défier des Bears qui semblent monter en puissance. Comment allez-vous aborder cette rencontre et que devrez-vous faire pour ramener les trois points ?

Nous allons aborder ce match comme tous les autres, en commençant par suivre les tactiques et conseils du coach. Ensuite, le reste dépendra de nous.

Vous enchainerez par la réception de Malines dimanche. N’est-ce pas trop difficile d’enchainer les matchs à cette cadence ?

Honnêtement, si, c’est dur de jouer à cette cadence. Mais nous avons la chance d’être bien encadrés et d’avoir de bons stretchings, notamment, qui aident à rester en forme.

Impossible de ne pas te poser la question vu l’évolution de tes performances depuis la reprise: quelles sont tes aspirations et envies pour la suite de ta carrière ?

J’aimerais juste devenir la meilleure version de moi-même et voir jusqu’où je peux aller.

Crédit photos: Philippe Collin