Objectif Top 5 pour Theux

 

Avec un nouveau coach et un effectif largement remanié, Theux démarrera la saison avec quelques incertitudes mais pas moins d’ambitions. Objectif Top 5 pour les Franchimontois.

 

Theux a été versé dans la série A de deuxième provinciale pour la saison à venir. « Une série très relevée qui va offrir de beaux duels tout au long de la saison » prédit Laurent Caubergh. « Connaissant la plupart des équipes, je sais qu’elles peuvent créer la surprise à n’importe quel match. »

Justement, les connaissances du poste 3/4 du matricule 2061 lui permettent de se positionner sur le déroulement du futur exercice. « Welkenraedt et Bellaire seront, à nouveau favoris » avance-t-il. « Il y aura ensuite beaucoup d’oustsiders parmi lesquels Pepinster, la Vaillante, Ensival, LAAJ et nous qui pouvons revendiquer quelque chose. »

Theux se montre, à nouveau, ambitieux. « Refaire un Top 5 comme cette année serait l’idéal » continue Laurent. « Mais nous prendrons match après match, comme nous l’avons fait cette saison. »

Les Theuxtois partent un peu dans l’inconnue avec un nouveau coach aux manettes et un noyau remanié. « Nous perdons cinq très bons éléments, nous verrons au fil du temps si c’est une force de repartir avec un effectif différents » nous précise-t-il. « Pour autant, cette saison, nous ne savions pas non plus à quoi nous attendre et nous avons finalement livré un très beau championnat. Cette fois, l’acclimatation des nouveaux venus sera plus facile car ils ont déjà tous joué à Theux ou jouent avec la P3 du club. Nous nous connaissons donc pas mal et le coach les connait bien aussi, c’est un avantage. » Et de conclure: « Du coup, wait and see…« 

Des regrets mais du positif

 

Les Belgian Lions Wheelchair n’ont pas atteint, comme espéré, la finale de l’Euro B organisé à Jumet. De quoi laisser quelques regrets mais, aussi, du positif.

 

Après la défaite face à la Russie, synonyme de fin de parcours pour les Lions Jacques Wilmus, le sélectionneur fédéral, se confiait à l’AWBB. « Il n’y a rien à redire : nous sommes battus par beaucoup plus fort que nous et la Russie mérite sa qualification. D’autre part, il faut bien admettre que nous avons été lamentales sur ce coup-là. Grâce à cet Euro, on n’a jamais tant parlé de basket en chaise roulante que ces derniers jours. Les médias commençaient à s’y intéresser et je suis persuadé que, si nous avions accédé à la finale, on aurait joué devant une salle comble » résumait-il.

Les Diables Rouges « chez moi »

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »…

 

En plein Mondial, impossible de ne pas revenir sur certains souvenirs footballistiques. Car, outre mon activité incessante en basket, je me suis farci, pendant de nombreuses années, mon petit match de foot du dimanche. Avec pas mal de plaisir, d’ailleurs.

Et, parfois, deux fois plutôt qu’une : nous sommes un dimanche de fin octobre et La Meuse Verviers me demande de suivre une rencontre à Weywertz tandis que La Meuse Liège m’envoie à un duel se disputant à Aywaille. Je décide d’assister à la 1ère mi-temps dans l’Eifel (coup d’envoi à 14 h 30) puis de foncer sur les rives de l’Amblève (toss à 15 h). Or, je dois envoyer, par SMS, l’évolution du score à Aywaille. Je demande dès lors à un collège de m’appeler en cas de goal(s) au pied de la Redoute. Repos à Weywertz et pas de coup de téléphone, j’image donc que c’est toujours 0-0 à Aywaille qui est quand même distant d’une soixantaine de bornes. J’y arrive comme un avion en début de seconde période et m’empresse de retrouver mon présumé correspondant. Qui, me voyant, pique un fard et m’avoue: « Sorry, mais j’ai complètement oublié et, ici, c’est 3-3. » Je n’ai d’autre solution que d’expédier un but une minute après l’autre. C’est alors que je découvre que Vivacité est branché sur le site de La Meuse en communiquant ces fameuses évolution du score. Commentaire du présentateur en studio : « Décidément, le match s’enflamme à Aywaille. » Et pour cause.

Un, en revanche, qui n’était pas du style « silence radio » c’était Paul Platéus, l’ancien secrétaire du RFC Seraing. Club de D1 à l’époque que je couvrais pour la DH. En effet, le dirigeant des bords de Meuse était du genre bavard. La preuve : un jour, il me téléphone à la maison peu avant midi. Connaissant l’apôtre, je branche le diffuseur du combiné et vaque à d’autres occupations. Vers 12 h 15, mon épouse rentre et prépare le dîner. Pendant ce temps, j’adresse de vagues « ah bon« , ou autre, « c’est ça« , au notaire sérésien pendant que nous mangeons. 13 h 10, ma femme repart au boulot et j’ai toujours le comitard du Pairay au bout du fil…

Je l’ai déjà expliqué, j’ai été employé de banque dans une autre vie. C’était au Crédit Communal de Spa où nous habitions à l’étage. Or, cet organisme financier possédait le Golf Hôtel, à Balmoral, et était le principal sponsor des Diables Rouges. En 82, les internationaux de Guy Thys viennent préparer le Mondial dans la « Perle des Ardennes » et logent bien évidemment dans cet établissement. C’est alors que le service marketing de la banque met sur pied une séance de dédicaces dans la cour de l’agence spadoise. Voilà comment les Gerets, Pfaff, Renquin, Ceulemans, Van Moer et autre Coeck sont venus « chez moi ».

 

Michel CHRISTIANE

« Squatter le Top 3… Come on Comblain! »

 

Avec un effectif pléthorique, Comblain aborde la future saison avec de réelles ambitions. Steve Fontaine, le capitaine comblinois, fait le point pour Liège & Basketball. Entretien.

 

Steve, que penses-tu de votre série, la B, de deuxième provinciale, pour la prochaine saison et comment l’appréhendes-tu?

Je viens de la découvrir et je ne connais personne. Néanmoins, au vu des équipes présentes l’année passée à cet échelon, nous pouvons nous rendre compte que c’est au niveau de l’intensité physique que nous avons été dépassés. Il va donc falloir se retrousser les manches, s’entrainer une fois de plus par semaine et tâcher d’endiguer le mode diesel qui nous colle à la peau.

Quid de votre futur effectif qui enregistre, notamment, l’arrivée des frères Constant?

Indéniablement, les deux Constant vont nous amener énormément, tant au niveau physique que technique et au scoring. Leurs qualités sont connues de tous et ils ont fait leurs preuves au niveau supérieur. Nous récupérons aussi Tom Durante, blessé quasi toute l’année passée. Lui, quand il est concerné, il n’y a pas grand monde, au niveau provincial, qui peut faire jeu égal.

Quels seront vos objectif la saison prochaine?

Tout d’abord, notre volonté est de bien intégrer nos recrues au sein de notre effectif aussi pléthorique que festif, de nous amuser et de prendre du bon temps tous ensemble. En terme de résultats, nous avons clairement envie de squatter le Top 3 et l’idée d’accrocher une montée doit sûrement trotter dans la tête de chacun d’entre-nous et des gens du club. Pour cela, nous savons que nous devons vaincre nos vieux démons et nous montrer concernés, tant en semaine que le weekend. C’est tout un programme ça, parole de capitaine. Come on Comblain!

 

Un espoir belge à Barcelone

 

Haris Bratanovic, le grand -par la taille et le talent- espoir belge a été recruté par Barcelone.

 

C’est l’AWBB qui s’en fait l’écho sur son site: Bratanovic rejoint la péninsule ibérique.

Voici peu, Eddy Casteeels créait la surprise en reprenant le jeune (17 ans), Haris Bratanovic, au sein du noyau élargi de Lions qui ont entamé leur préparation à Spa. Manifestement, il n’est pas le seul à avoir remarqué les qualités du Gantois. En effet, le sociétaire du Falco (TDM2) a été recruté par le Barça. Dans un premier temps, notre compatriote évoluera en U21 et avec Barcelone B.

 

Michel CHRISTIANE

« Une montée serait magnifique pour les 75 ans du club »

 

Reléguée en P2, la Vaillante Jupille a pu conserver la majorité de son noyau pour la prochaine saison. Pour les septante-cinq années d’existence du matricule 88, Olivier Henry, le nouvel entraineur de l’équipe fanion jupilloise, se veut ambitieux mais mesuré. Entretien.

 

Qu’est-ce que tu penses de votre série de P2 pour la saison prochaine?

Nous n’avons pas été gâtés lors du tirage. La série A est la plus forte de P2, c’est très costaud.

Qui vois-tu comme favoris?

Evidemment, je pointe Bellaire et Welkenraedt comme favoris au vu de leur classement respectif lors de la dernière saison. Mais il n’y a pas une seule équipe qu’il faudra sous-estimer compte-tenu des solides noyaux de chacune.

Quels seront vos objectifs?

Ils sont simples: gagner! Nous devrons prendre match après match car, en sport, il n’y a pas de science exacte et cela ne sert à rien de se mettre trop de pression d’entrée. D’ailleurs, la pression, on la boit (rires)! Les comptes se feront à la fin du championnat.

L’équipe descend, comment appréhender cela?

En effet, je reprends l’équipe après une descente et ce ne sera pas évident car nous savons que faire l’ascenseur de suite pour remonter est très compliqué. Toutefois, nous ferons tout ce qui est possible pour retrouver l’élite provinciale le plus rapidement possible. Le club et son comité s’investissent tellement que cela serait une magnifique récompense, d’autant plus l’année des septante-cinq ans d’existence du matricule.

Satisfait de garder une grosse partie du noyau?

Oui, je suis pleinement satisfait d’être parvenu à conserver la majorité du noyau de la précédente saison auquel nous avons ajouté quatre joueurs. A moi, désormais, de tout faire pour intégrer le mieux possible nos nouvelles recrues et de faire en sorte que la sauce et le collectif prennent rapidement afin de vivre une saison remplie de victoires.

« Pas envie d’abandonner l’équipe après une descente »

 

Pepinster se sera battu jusqu’au bout mais n’a pu éviter la relégation en deuxième provinciale à l’issue de l’ultime journée de championnat. Nicolas Rossinfosse, toujours aussi lucide, se confie sur la saison à venir.

 

Nicolas, continueras-tu à évoluer avec l’équipe bis de Pepinster?

Bien sûr. La P2 reste mon équipe de base, je ne suis pas encore prêt pour m’imposer en régionale. Je ferai donc partie des groupes avec priorité à la P2. De toute manière, je me voyais mal abandonner la team après une descente.

Que penses-tu de votre future série?

Je n’ai pas encore regardé sa composition et je ne connais que très peu d’équipes à cet échelon, difficile pour moi de savoir qui proposera tel ou tel niveau de jeu.

Quelles sont tes envies?

Peu importe la série finalement, mon désir est d’aborder au mieux la saison de « transition » pour préparer une possible montée dans les années à venir.

Vous vous êtes fixés un objectif?

Notre équipe sera très jeune. L’objectif est donc d’intégrer les jeunes joueurs. Enfin, les plus jeunes que moi, les minimes et cadets, dans la catégorie hommes. Je ne me considère pas encore comme un ancêtre (rires). Je pense que nous allons tenter d’accrocher le milieu de classement, voir un petit peu plus haut.

« Quelques changements dans l’effectif »

 

Quatrième cette saison, le 4A Aywaille sera à nouveau un sacré client lors de la prochaine saison, avec un effectif un peu remanié, comme nous l’explique Yorick Godin.

 

Yorick, que penses-tu de votre série de deuxième provinciale?

Elle est assez bien équilibrée. Je suis plutôt content de tomber avec nos amis de Comblain ainsi que Sprimont et Esneux. Ce sont toujours des confrontations assez sympathiques.

Qui vois-tu comme favoris? Vous?

Je n’aime pas trop donner de favoris. Je préfère laisser les choses se décanter et puis, seulement, en parler (rires).

Votre effectif reste-t-il semblable pour la saison?

Non, nous ne repartons pas tout à fait avec la même équipe. Notre bon vieux David Sottiaux et Martin Thines en ont terminé, quelques jeunes vont venir nous renforcer. Nous verrons si cette deuxième année avec notre coach sera la bonne, ou non.

« J’espère pouvoir jouer le top 5 »

 

Sauvé lors de l’ultime journée de championnat, le RBC Wanze et Thibaut Gustin se veulent ambitieux pour la future saison.

 

Thib, quel bilan tires-tu de la saison passée?

Nous nous sommes sauvés au dernier match, du coup sportivement ce ne fut pas la saison la plus facile. Mais il y a pas mal d’enseignements à tirer de cela. Nous avons des qualités basket, nous n’étions pas à notre place la saison passée. Nous devons cependant nous améliorer et être beaucoup plus appliqués à chaque match. La saison prochaine, nous devrons montrer plus d’envie et être plus forts mentalement.

Qu’est-ce que tu penses de votre série de P2 pour la saison prochaine?

C’est très homogène! Il m’est difficile de donner un favori. Il faudra que nous soyons constants pour pouvoir revendiquer quelque chose car tous les matchs seront à prendre. De notre côté, nous avons une fois de plus pas mal de derbies, ce qui rajoute encore de la compétition à cette série.

Quels seront vos objectifs?

Faire mieux que la saison passée. Nous conservons la même structure en rajoutant des profils expérimentés à ce niveau et dont nous avions besoin. Sur papier, notre équipe est mieux balancée. Nous avons également une année revécu collectif, ce qui va faciliter les automatismes. Avec l’arrivée de Marc Marnette au coaching, nous garderons la même philosophie de jeu et sa connaissance du basket sera un atout pour le groupe.
Tout est donc réuni pour vivre une saison positive, j’espère pouvoir jouer le Top 5.

« Chaque année, il y a des surprises »

 

Après une première saison à la tête de la P2 de Tilff, Yannis Bouvier « switche » d’équipe avec Patrick Maquinay et se projette sur la saison à venir.

 

Yannis, comment juges-tu ta série de deuxième provinciale, la B?

C’est une série qui me semble assez équilibrée. Esneux, avec ses joueurs de D3, Modave, avec l’arrivée de François Bens au coaching, et Aywaille, qui était déjà costaud la saison dernière, seront les favoris. Mais, chaque année, il y a des surprises positives et négatives.

Quels sont tes objectifs pour la saison à venir?

Ce sera ma première année avec cette équipe et je vais essayer de poursuivre le travail entamé par Patrick Maquinay, tout en sachant que nous perdons deux pions importants, Kenny Boers et André Yon. L’équipe va devoir s’adapter et trouver ses marques. L’objectif poursuivi est plus un objectif de jeu que de résultats. Nous souhaitons mettre en place des interactions de plus en plus fortes avec la R2 de Quentin Pincemail. Nous ferons le point après le premier tour pour nous situer en ce qui concerne nos ambitions en terme de classement.