« Nous ne jouons pas comme d’habitude »

Benoit Blanchy se confie sur le début de saison des Buffalos.

Benoit, tu as loupé les retrouvailles avec Hannut.

Ce sont les circonstances malheureuses du calendrier, ce match tombait pile le jour de mon départ en Espagne. J’aurais bien voulu être présent car c’est un club que je porte dans mon coeur. De plus, malchance pour l’équipe, Laurent Bollaers (ndlr : lui aussi un ancien d’Hannut) avait un empêchement familial et Stéphane Mossay est toujours blessé.

Malgré tout, les Buffalos ont renoué avec la victoire.

Oui, l’équipe a trouvé les ressources nécessaires pour aller chercher la victoire. Même si, d’après les copains, le résultat est plus proche du hold-up. Mais cela fait une victoire de plus qui fait du bien au moral de la troupe car depuis le début de saison, nous ne jouons pas comme d’habitude.

C’est-à-dire ?

Il y a un manque de fluidité, d’intensité et, surtout, de précision aux shoots. C’est certainement dû à plusieurs facteurs comme la préparation du mois d’août sans jamais être au complet, les blessés à cause des vieux corps de certains (rires), les absences pour des raisons personnelles… Et surtout le fait d’être désormais en P1 et d’affronter régulièrement des équipes plus jeunes qui, en règle générale, se préparent deux fois par semaine pour manger du Buffalo (rires).

Justement, quel regard portes-tu sur votre arrivée dans la division ?

Nos prestations de début de saison en demi-teinte nous ont apporté énormément de frustration sur le terrain ce qui a entraîné nos deux dernières défaites consécutives. Cette victoire, sans Laurent, Moss’ et moi fait un bien fou au moral. Cela va contribuer à libérer l’esprit du groupe afin de retrouver notre jeu naturel qui part simplement de « prendre du plaisir ensemble » et non du résultat final du match.