« Je le déteste quand il lève la jambe pour choper la faute »

Fred Perin aka « l’homme aux soixante-deux points » revient sur les adversaires, les coéquipiers et les coachs qui l’ont marqué ainsi que sur les installations dans lesquelles il s’est forgé de mémorables souvenirs. Entretien.

Fred, parmi tous les adversaires dont tu as croisé la route, lequel t’a fait la plus forte impression ?

Il m’est difficile d’en citer un en particulier. Il y a beaucoup de joueurs contre qui j’ai joué en P1 et P2 qui ont évolué plus haut auparavant et qui ont continué de montrer leurs talents en provinciale(s), d’autres qui ont rejoints des divisions supérieures. Comme pivots, je pense à Fred Roosen, Greg Dossin ou encore Barry Mitchell. A l’aile, Chris Francot, dans ses grands jours, était « unstoppable » derrière l’arc. Je le déteste quand il lève la jambe pour choper la faute (rires). Benja Vieillevoye et Amaury Guillaume sont aussi de solides références. A la « mène », je peux citer Said El Hajjaji, Tom Durante et François Genet. Tous ces gars ont un talent fou à leur poste.

Lequel de tes coéquipiers t’a le plus impressionné ?

Pour leurs grands talents aussi, il y a eu Jérémy Delsemme à la distribution, Thibaut « Puce » Remacle à l’aile et Martin Wintgens comme pivot.

Et lequel était le plus drôle ?

Dans le désordre, je pense à Adrien Bastin, Robin Burton, Jeff Deblond, Thib Julémont. Je ne vais pas citer ceux d’Aubel pour ne pas faire de jaloux (rires). Il y en a bien d’autres mais impossible de tous les mentionner. En général, au basket, tu te marres bien avec tout le monde !

Quels coachs ont eu la plus grande influence sur toi ?

Quatre coach m’ont marqué durant mon apprentissage en jeunes: Christian Lemaire, Jeannot Dethier, Pascal Mossay et mon père Patrick Perin qui m’a tout de même coaché pendant cinq saisons !

Quelle est ta salle préférée ?

Comment ne pas citer Saint-Vith pour mon record (rires) ! Mais, pour les trois superbes salles dans lesquelles j’étais affilié, dans l’ordre: Spa pour la qualité de ses infrastructures, Pepinster car j’y ai forgé dix ans de souvenirs, et Aubel car rentrer dans cette salle me fait me sentir à la maison.

Quel est le déplacement que tu redoutais ou que tu redoutes le plus ?

Sans hésitation, c’est Jupille et Bellaire. Désolé pour eux (rires).

Quels souhaits veux-tu formuler pour le basket liégeois ?

J’espère que que tout ce que vivons pour le moment s’arrêtera au plus vite car le basket est une grande famille et j’ai hâte de retrouver tous ces gens merveilleux.