Il reste deux rencontres à l’Etoile Jupille pour aller chercher un titre de champion en deuxième provinciale que désire ardemment tout un club. A l’aube d’un déplacement délicat à Waremme, nous sommes allés à la rencontre d’Adrien Bastin, le feu follet des Noir et Jaune. Entretien.
Adrien, vous êtes prêts pour ce weekend?
Personnellement, je suis bouillant. En ce qui concerne l’équipe, nous avons fait un excellent entrainement, au complet, mercredi, et nous avons hâte d’en découdre.
Waremme est l’équipe en forme du moment, quelles seront les clés pour vous imposer?
Les Wawas ont enchaîné des résultats complètement fous ces dernières semaines. Ils sont parvenus à tenir Sainte Walburge toute la partie le weekend dernier, c’est une preuve supplémentaire que nous devons nous méfier de cet adversaire. La difficulté réside dans l’incapacité de se baser sur le match aller où nous l’avions emporté de trente points. C’est une toute autre équipe que nous aurons en face de nous ce samedi. La clé pour remporter la victoire se trouve, indubitablement, dans notre défense. Nous ne pourrons pas nous permettre de connaitre un passage à vide de ce côté là. Notre coach a bien insisté sur ce point à l’entrainement et le message est bien passé.
« Nous sommes impatients »
Sentez-vous une forme de pression pour les deux matchs qu’il vous reste à jouer?
La pression est là, inutile de nous mentir, mais elle l’a été tout au long de la saison. Lorsque que tu joues le titre, tu es obligé de gagner à chacune de tes sorties et chaque faux-pas peut se payer cash et t’éloigner de ton objectif. Nous abordons ces deux dernières rencontres comme nous avons abordé toutes celles qui précédaient: avec une mentalité de guerrier et, surtout, sans se « pisser » dessus.
La salle de Waremme vous avait bien réussi en Coupe. Cela vous offre-t-il un adjuvant moral ?
Ahahah! C’est vrai que nous gardons un fameux souvenir de cette salle. Nous ne débarquons pas en terre inconnue mais, pour moi, c’est plus rassurant que stimulant. De manière générale, tout le monde est impatient. A nous, maintenant, de terminer le boulot correctement afin de ne pas gâcher tout le travail fourni ces neuf derniers mois.
« J’ai toujours voulu gagner la Coupe »
Nous évoquions la Coupe. Qu’est ce que cela représente pour toi d’avoir remporté ce trophée?
Depuis que je joue au basket, je veux gagner cette Coupe! Dans cette compétition, chaque match est crucial et ce genre d’enjeu m’excitent. Nous avons indéniablement réalisé un parcours parfait. Nous ne pouvions pas rêver d’un meilleur finish, à Aubel, devant autant de monde. C’était incroyable comme sensations pour des joueurs de notre niveau. Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement tous les supporters de Jupille qui avaient fait le déplacement en masse ainsi que mes potes. Ils nous ont vraiment offert une ambiance de feu.
Cette Coupe, le club la voulait depuis longtemps aussi. En quoi l’Etoile Jupille est-elle si spéciale?
L’Etoile est unique. Quand tu débarques dans ce club, c’est comme si tu étais parachuté dans une famille. Le comité est constamment aux petits soins pour nous. De plus, avec nos supporters, nous ne nous sentons jamais seuls à l’Etoile. La finale de la Coupe en est, d’ailleurs, une excellente preuve.
Vainqueurs de la Coupe, premiers de votre série en deuxième provinciale, c’est une saison faste pour vous et cela montre les qualités de votre effectif. Quelles sont d’ailleurs les forces de votre équipe?
Nous sommes, avant tout, un groupe soudé. Nous sommes tous capables de nous tuer sur le terrain pour sauver un de nos équipiers. De plus, notre niveau est uniforme, le groupe est homogène. Quand des remplacements s’opèrent, cela ne se ressent pas sur le terrain.