« Le sport a un aspect social »

Malgré les soucis financiers que certains clubs italiens rencontrent, la majorité d’entre eux est prête à poursuivre le championnat, même à huis clos. En Belgique, un compromis a heureusement pu être trouvé même si plusieurs clubs – dont Liège Basket particulièrement – souffrent de la situation.

L’Italie n’échappe pas à la règle et doit aussi suivre des mesures drastiques afin d’endiguer la seconde vague de Covid-19 qui frappe l’Europe. Comme ailleurs, les spectateurs ne sont actuellement plus les bienvenus dans les enceintes sportives. Mais de nombreux clubs souhaitent poursuivre le championnat pour honorer leurs contrats avec leurs partenaires et garder un lien avec le public. « Le sport a un aspect social que nous ne voulons pas négliger. Les sponsors et les entreprises qui soutiennent les différentes entreprises sont encore assez confiantes. Chacun espère plus ou moins qu’après cette période difficile, nous pourrons revenir à une normalité sportive qui donne de la visibilité à leur marque » soutenait Graziella Bragaglio, présidente de Germani Brescia, dans une interview au Corriere della Sera.

En Belgique, le championnat débutera le 06 novembre, sans public. Au menu du week-end: un Brussels – Anvers et un classico entre Ostende et le Spirou. Les clubs ont toutefois le droit de décider de reporter ou pas leurs rencontre à domicile jusque fin décembre. « A huis clos, nous perdons des milliers d’euros » nous confiait récemment Christophe Muytjens« Ce n’est tenable pour personne sauf les rares clubs qui ont peu ou pas de VIP ou ceux qui ont reçu un subside spécifique pour passer la crise du Covid. »

Toutefois, comme le rapporte la RTBF, Liège Basket pourrait déposer le bilan si la situation venait à perdurer, le club principautaire ayant au minimum besoin de pouvoir accueillir ses 200 abonnés et ses 150 repas VIP pour pouvoir survivre. Comme le détaille la RTBF, une suspension du championnat permettrait à Liège Basket de mettre ses joueurs au chômage temporaire et de réduire ainsi ses plus grosses dépenses.

Dans une situation financière compliquée depuis plusieurs années et actuellement en PRJ, Liège souffre sans doute encore davantage que les autres clubs belges – même si du côté du Spirou, la situation actuelle (sans public) est aussi jugée intenable. Il serait toutefois particulièrement triste pour le basket liégeois, les jeunes talents qui composent l’effectif et les supporters locaux que cette institution disparaisse.