Un tandem Delalieux/D’Espallier cinq étoiles domine Liège

En l’absence de Ryan Kriener avec la rapide sortie de Malcolm Bernard, Liège – qui fêtait le retour de Boxus – avait un beau coup à jouer contre Louvain mais les Principautaires sont tombés sur plus forts, dominés par de magnifiques Jonas Delalieux et Seppe D’Espallier.

Début de match catastrophique des Liégeois – qui savaient pourtant la nécessité de bien débuter la rencontre – qui encaissaient un 2-12 en trois minutes, incapables de contenir les offensives des Louvanistes qui jouaient très juste en l’absence de leur fer de lance Ryan Kriener. Bojovic (19 points et 7 rebonds mais 7 sir 19 aux tirs) stoppait l’hémorragie derrière l’arc, imité par Lemaire, et les locaux recollaient rapidement à 12 partout sur une pénétration de James Potier (2 points et autant de passes et de rebonds). Sur un tear-drop, Bojovic faisait passer les Principautaires devant et Eddy Casteels craquait un temps-mort pour arrêter la série (12-0) des locaux. Une passe derrière le dos de Lambermont permettait à Romain Bruwier (6 points, 2 rebonds et 1 passe) de claquer un beau tip-in avant de reconvertir un autre rebond offensif, 20-15. Et c’est sur un triple de Lhoest (11 points, 8 rebonds, 3 passes et 2 steals pour 16 d’évaluation, la meilleure parmi les joueurs liégeois) que se concluait ce premier quart-temps complètement fou durant lequel, après un départ catastrophique, les locaux signaient un 21-3 en sept minutes !

Le début de second quart ressemblait étrangement au début de match, les Bears en profitaient pour recoller à 23-20 en deux minutes. Une collision entre Bojovic et Bernard (11 points et 3 rebonds en seulement 12 minutes) laissait l’Américain au sol pendant de longues secondes. Les locaux aussi semblaient groggys, il fallait attendre plus de quatre minutes pour que Liège ne marque ses premiers points via un triple de Lhoest, 26-22. Petite surprise, Romain Boxus (8 points) montait alors au jeu pour remplacer « Franky ». D’une bombe, D’Espallier (25 points, 8 rebonds et 5 passes, 32 d’évaluation !) remettait Louvain aux commandes, 28-29, puis 28-31 sur transition par Kotrulja (5 points, 3 rebonds et autant de passes). Les Liégeois, toujours incapables d’alimenter le marquoir, buvaient la calice jusqu’à lie dans ce second quart qui se concluait sur le score de 28-35.

Sitlmant (4 points) puis Bojovic permettaient aux Liégeois de revenir à 32-36 au retour des vestiaires. Mais, sur transition, les Bears trouvaient leur rythme pour faire 32-40, entrainant la colère de Lionel Bosco, obligé de prendre un temps-mort rapide. Bojovic trouvait enfin la cible derrière l’arc 35-42, mais D’Espallier lui répondait de la même distance, 35-45 avant que l’expérimenté ailier liégeois ne score plus près du cercle, 37-45 et ne récolte ensuite une faute technique. De quoi le fâcher et le pousser à inscrire un nouveau panier mais les Principautaires ne parvenaient pas à limiter les Bears, 39-50. Le passage en zone 1-3-1 des locaux ne s’avérait guère probant, 39-58. Romain Boxus mettait fin au mutisme des Sang et Marine d’une bombe du parking avant que Bruwier ne claque un dunk en transition, 44-59.

Les Liégeois via Boxus – remonté comme un coucou – et Lhoest reprenaient idéalement ce dernier quart, affichant une combativité retrouvée pour revenir à 52-61, forçant l’ancien sélectionneur national – qui avait alors Lhoest et Bosco sous ses ordres – à craquer un temps-mort après moins de deux minutes. Si Lhoest marquait ensuite en pénétration, Lemaire forçait un peu tandis que dans le camp d’en face, le tandem Delalieux/D’Espallier continuait son festival, 56-72 à l’entrée du money time. Heath (8 points, 4 rebonds et 8 passes) – impressionnant balle en main et en pénétration – se jouait aisément du press local et Eddy Casteels ouvrait son banc, lançant de nouveaux jeunes belges sur le parquets. Cette fin de partie anecdotique était toutefois éclairée par un superbe dunk de D’Espallier et un lay-back à l’aveugle de Delalieux (31 points et 8 rebonds, 38 d’évaluation !) et la rencontre se terminait sur le score de 61-88 , confirmant que les Bears seront de sacrés clients en Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin