Nico Gerads restera-t-il à Bilzen ?

Ayant repris les rênes de Bilzen cette saison, Nicolas Gerads hésite encore à poursuivre sa mission dans le Limbourg.

« En ce qui me concerne en tant qu’entraîneur, je pense encore à ce que je vais faire. Avec mes différentes équipes, je dois choisir ce qui est le mieux pour ma famille » a ainsi déclaré à Basket360 celui qui coache aussi la P1 de Waremme.

N’ayant pu, cette année, profiter de beau noyau à consonnance liégeoise – Nathan Servais, Christophe Delahaye, Sebo Lussadisso, Benjamin Thelen – bâti par Bilzen, le mentor des Wawas se tâte encore.

Rappelons que c’est à Bilzen que Nico, passé par l’Ajax Team d’Ostende, Esneux, Comblain et Sprimont, a terminé sa belle et prolifique carrière de joueur. C’était aussi là-bas que Nico avait entamé sa reconversion en tant que coach seniors – même s’il avait déjà coaché en P3 à Comblain et Awans parallèlement à sa carrière de joueur – en succédant à mi-saison à une légende pepine. « C’était Zecevic qui était notre entraineur mais il a été viré à mi-saison. Peut-être était-il trop « pro » pour cette équipe. Nous étions derniers en R2. Les joueurs ont pensé à moi pour le remplacer et le club me l’a proposé. J’ai accepté. Cela s’est bien passé mais nous sommes descendus en P1 » nous avait-il expliqué alors en février 2018.

Depuis lors, Nico a enregistré d’excellents résultats avec Waremme qu’il a fait monter de P2 en P1 tout en disputant une demi-finale de Coupe contre l’équipe 1 des Wawas pour une soirée qui restera gravée dans les annales du matricule 709.

Gerads, c’est aussi – et surtout – une figure emblématique du basket liégeois, ayant enquillé les bombes avec Esneux et Comblain. « Lors de mon premier passage, je suis sans doute venu trop tôt, le changement avec Ostende était un peu brutal. Lors de ma deuxième aventure comblinoise, nous avions une ambiance incroyable avec Lemoine, Bosard, Hazée » nous avait-il confié au sujet de ses aventures au Mailleux avant d’évoquer son passage à l’AlfArena. « C’était très bien. Nous ne parlions pas d’argent, le club était familial. On apprécie ou pas Didier Longueville mais il se donne à fond pour son club et cherche toujours des moyens pour contrer l’adversaire. Nous étions parvenus à monter malgré notre jeunesse. »

Excellent joueur, coach réputé – notamment pour ses scoutings très complets, nous pouvons en témoigner – et apprécié, l’ancien scoreur de génie avait été à bon école à l’Ajax Team d’Ostende où il recevait des assists de Laurent Lhôte. « Frans De Boeck avait une énorme connaissance basket et une grande motivation. C’est un truc à vivre quand tu es passionné. Nous avions trois entrainements par jour, dont le premier à 6h30 avant d’aller à l’école. C’était vraiment d’excellentes conditions pour progresser » se remémorait-il avec le sourire.