« L’équipe la plus fidèle et solidaire jamais vue »

     

Impossible d’évoquer Belleflamme et le basket liégeois sans mentionner Thomas Bodson. Au four et au moulin pour son club, omniprésent sur les réseaux sociaux, ce passionné de la balle orange se confie à Liège & Basketball. Aujourd’hui, dans la première partie de cet entretien fleuve, Thomas évoque son parcours basket, son job de statisticien, Belleflamme et son équipe de TDM2.

     

Thomas, peux-tu te présenter pour nos lecteurs?

J’ai trente-sept ans, j’ai été indépendant dans le domaine numinastique pendant neuf ans et je travaille depuis le premier août pour Skechers, une firme américaine de chaussures de sport.

Quel a été ton parcours basket?

J’ai débuté le basket à l’âge de sept ans à Grivegnée, où je suis resté jusqu’en cadets. Je suis ensuite allé à Prayon puis au Jésyl, pour ma dernière année juniors, où nous avons remporté la Coupe de Belgique. J’ai ensuite évolué en senior à Trooz, à Chênée et puis au Jésyl où je suis revenu par facilité, habitant à proximité à l’époque. Malheureusement, durant l’été 2012, je me suis lourdement blessé au tendon d’Achille lors d’un séjour aux Iles Canaries et, depuis, je ne joue plus.

Comment es-tu devenu le statisticien de la TDM2 de Belleflamme?

N’arrivant pas à concevoir la vie sans la balle orange, j’ai circulé de salle en salle, weekend après weekend, comme spectateur neutre d’abord puis avec l’envie d’occuper une fonction plus participative. Lors de la septième journée de championnat de la saison 2017-2018, je me suis, à Belleflamme, prêté au jeu du scouting. J’ai directement accroché avec ce groupe jeune et dynamique que j’avais déjà vu évolué en pupilles, à Belleflamme toujours, à l’époque lorsque j’y étais entraineur. A l’issue de cette rencontre, je suis allé transmettre le scouting à Vincent Clavier, que je connaissais déjà. Ce dernier m’a directement invité à poursuivre cette mission aux côtés de sa formation.

        

« Les stats peuvent aider le coach dans ses choix »

   

Qu’est ce qui te plait dans cette fonction?

Le fait d’être intégré dans le groupe me rappelle ô combien j’aime les sports collectifs. Cela me fait, en quelque sorte, oublier ma blessure et me rassure dans l’apport d’une fonction qui peut aider le coach dans ses choix tactiques.

En quoi les stats sont-elles utiles pour le coach et l’équipe?

Les chiffres aident beaucoup à mesurer l’état de forme d’un joueur. La force des Haricots est qu’à tous moments, n’importe quel joueur peut briller. Avec cette équipe, l’entraineur n’a pas le choix -aisé- de mettre d’office sur le terrain un gars qui doit planter vingt-cinq points. Mais je tiens à insister sur le fait que le scouting permet également de mesurer l’impact capital du travail de l’ombre que peut réaliser un joueur avec ses interceptions, ses passes décisives ou ses rebonds!

Comment décrirais-tu le club de Belleflamme?

Il se décrit aisément en coupant en deux son nom. Belle/Flamme, qui, chaque weekend, m’apporte cette chaleur humaine et cette simplicité qui sont à la base d’échanges solides entre individus.

Et comment décrirais-tu plus particulièrement l’équipe de TDM2?

C’est sans doute l’équipe la plus fidèle et la plus solidaire jamais vue, du moins à mes yeux. Qui peut, en effet, prétendre avoir gardé dans ses rangs, après autant d’années, des gars ayant grimpés les échelons de cette façon, saisons après saisons, avec le même entraineur et faisant preuve d’un tel respect? C’est tout simplement remarquable!

     

Retrouvez la suite de l’interview dès jeudi sur www.liege-and-basketball.be