Les Kangourous renversent une situation compromise

Dans le sillage d’un excellent Loubry, les Kangourous ont renversé une situation compromise et se qualifient pour la finale de la Coupe de Belgique !

Avec une victoire 70-79 au Winketkaai, les Bears pensaient avoir fait le plus dur et pouvoir rejoindre la finale de la Coupe de Belgique. C’était sans compter la réaction d’orgueil des Kangourous, emmenés par un excellent Loubry (18 points et 9 passes).

Dans la cité louvaniste, les Malinois prenaient dix minutes pour se rôder (12-15) avant d’empêcher toutes les tentatives locales dans un second quart résolument défensif. A la pause, les visiteurs étaient virtuellement qualifiés, 20-31.

Au lieu de réagir, les Bears allaient malencontreusement ouvrir grand les vannes, laissant les superbes attaquants de Malines se régaler. L’écart grandissait et les troupes d’Eddy Casteels disaient adieu à la finale de la Coupe. Score final: 54-83.

Les Kangourous défieront Ostende, qui termina à égalité, 84 partout à Alost, et peuvent savourer cette qualification synonyme de saison réussie.

Et, déjà ce mercredi, Malines se rendra à la côte belge pour un match de championnat qui permettra sans doute aux deux prochains finalistes de se jauger.

D-Rose va débarquer à New-York

L’arrivée de D-Rose chez les Knicks serait pratiquement actée !

Selon Shams Charania, le retour de Derrick Rose a Big Apple ne serait plus qu’une question d’heures. En échange de l’ancien plus jeune MVP de l’histoire de la NBA, New-York enverrait Dennis Smith Jr et des choix de draft aux Pistons.

Riga, Sauveur et Thiry débarquent chez les Buffalos

Grâce-Hollogne continue son recrutement clinquant en annonçant les arrivées de Johan Riga, Jérôme Sauveur et Joachim Thiry.

« En plus de Benoît Blanchy (P1 Hannut) et Laurent Bollaers(P1 Hannut), Jérôme Sauveur (P2 LAAJ) et Johan Riga (R2 Aubel) viennent également renforcer notre équipe P3 pour la saison prochaine !Quatre excellents renforts pour notre P3 » communique Grâce-Hollogne sur sa page Facebook. Le lendemain, Julien Wéry nous informait du dernier gros coup de son club: la signature de Joachim Thiry. « C’est l’effet de regroupement » souriait Julien. « Cela fait désormais sept anciens de l’Athénée Jupille. »

Trois nouvelles arrivées qui consolident un roster qui aura fière allure et habitué ces dernières saisons à jouer les premiers rôles en troisième provinciale. Les Buffalos auront une cible dans le dos et tout autre résultat qu’une montée serait sans doute perçu comme un échec. Reste cependant à ne pas tomber dans la même série que Flémalle, équipe considérablement renforcée elle aussi par l’arrivée des ex-Neuvillois de la R1 de Huy.

Pour tous les fans de basket, le retour aux affaires de Johan Riga devrait être particulièrement savoureux. Le pivot aux « moves touchy » est un régal pour les puristes. Vivement septembre prochain !

Crédit photo: BC Aubel

« Frustrant mais nécessaire »

Sans Max De Zeeuw, encore préservé, Hapoël Holon s’est imposé à Eliat. Le grand Max sera de retour ce jeudi contre le Maccabi Tel-Aviv pour la manche aller de la demi-finale de la Coupe d’Israël.

Grâce à un excellent premier quart-temps remporté 13 à 23, Holon s’est mis sur du velours à Eilat. Les coéquipiers de Max De Zeeuw, qui n’a pas foulé le parquet, en remettaient une couche dans le troisième quart avant de voir leur avance quelque peu fondre dans la dernière ligne droite. Au final, Holon s’imposait 77-83.

L’intérieur belge était toujours préservé en vue des échéances importantes de sa formation, notamment les demi-finales de la Coupe d’Israël qui se joueront en deux matchs, ce jeudi et ce dimanche. « Je vais bien et je jouerai jeudi » nous informe Max. « Evidemment que c’est frustrant d’être stoppé dans mon élan mais c’était nécessaire de ne pas prendre de risque. »

Crédit photo: Hapoël Holon

« Hâte de commencer ce nouveau défi »

Les Templiers enregistrent l’arrivée d’un renfort de choix: Yourik Szabo.

Mi-janvier, Yourik Szabo annonçait dans Liège & Basketball sa décision de quitter la R1 de Tilff. Ce polyvalent jeune talent, capable de jouer à tous les postes et que Quentin Pincemail, avec sa vision d’un « basket total », utilisait comme « point forward », avait l’envie de redescendre d’un ou plusieurs niveaux.

Finalement, Yourik ne descendra que d’un échelon puisqu’il a décidé de rejoindre la R2 des Templiers. « J’ai opté pour Haneffe après avoir discuté avec le coach Renaud Leclercqs. Sa vision du basket et du jeu m’a poussé à me lancer dans ce nouveau projet » nous explique-t-il. « J’aspire à m’intégrer au plus vite, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, à ce nouveau groupe et espère pouvoir vivre une saison « normale ». J’ai en tout cas hâte de commencer ce nouveau défi ! »

Capable de scorer mais aussi, et surtout, de créer du jeu, Yourik Szabo devrait être un véritable facilitateur pour les Templiers et rendre les Mika Berger et autre Benoit Tassin encore plus performants offensivement.

« Un joueur complet, polyvalent, malin et performant »

La saison prochaine, Sprimont alignera un effectif pratiquement similaire à celui qui devait peut-être devenir la bonne surprise cette année en TDM2. Les Carriers pourront compter sur un renfort de choix avec l’arrivée de Romain Fassotte, routinier des divisions nationales.

Comme Comblain, Sprimont mise sur la stabilité après une exercice annulé suite à la pandémie mondiale. « Nous espérions conserver le noyau tel quel mais Steve Lenglois ne pourra malheureusement pas continuer à jouer car son projet professionnel prend de l’ampleur et Charles Perrier attend une réponse pour un éventuel Erasmus. En dehors de cela, tout le monde reste et nous enregistrons l’arrivée de Romain Fassotte » nous informe Jérôme Jacquemin.

L’ailier ninanais sera un renfort de choix pour des Carriers dont l’effectif semble bien balancé. « Romain est un joueur complet, polyvalent, malin et performant des deux côtés du terrain » souligne le coach sprimontois. « De plus, il pourra mettre son fighting spirit, son expérience et son leadership au service du groupe. »

Chat échaudé craint l’eau froide, Jérôme Jacquemin ne se projette toutefois guère vers un futur encore incertain. « Il me parait difficile d’identifier de futurs défis alors que nous nageons encore dans l’inconnu quant aux dates et aux conditions de reprise » conclut l’entrainer des Carriers.

Crédit photo: BC Sprimont

Notre « baskè », il y a… 70 ans

Les Carnets du basketteur saison 4 ! Dans cette chronique, radiographie savoureuse du basket liégeois il y a septante ans.

Par le plus pur (et chouette) des hasards, j’ai remis la main, vendredi, sur un article de Paul Rambeaux (ex-JS Grivegnée) dans un « Liège Basket Magazine » de 1985. Pour l’occasion, l’« Oncle Paul » dressait la situation du basket principautaire à l’aube de la saison 50/51. Il y a donc une septantaine d’années…

Au niveau masculin, le championnat national se composait de 4 divisions. Avec, tout en haut de l’affiche, l’Excellence où l’on retrouvait deux représentants provinciaux : Ougrée, emmené par l’international Yvan Delsarte (photo, le n°3), jouant à la plaine communale de la rue des Etangs avec vestiaires au café Lang ainsi que Bressoux évoluant dans la cour de l’école de la rue Général de Gaulle (avant la Cour Jacquet), mais rétrogradant au terme de la compétition. En Honneur (D2), on recensait un trio mosan : St-Louis (photo avec Jean Maréchal, n°9, et Jean Lourtie, n°82), émanation du collège de la rue Vilette alors que le secrétaire des « Rouge et Blanc » (déjà) était Louis Gheur ; le Sporting Club de Liège qui, en hiver, disposait de deux terrains couverts (un vrai luxe pour l’époque) : aux Boulonneries ou au Palais des Sports de Coronmeuse ; et, le Réveil dans son antre de l’Oasis, au pied de la côte de Robermont, mais qui ne pouvait éviter la descente. Bref, la côte dans le mauvais sens…

En Division 1 (ex-D3), place au RSC Liégeois qui allait devenir le Standard. Et pour cause puisque le chaudron des « Rouches » se situait à… Sclessin. Pas loin de là, on avait le JESSA (rue Solvay) qui plaçait Seraing sur la carte du basket domestique tandis qu’à l’autre extrémité du bassin sidérurgique, l’Union Herstal (en rouge et noir) trouvait refuge Voie de Liège. Les « Bleu et Blanc » de l’Union Nautique, eux, étaient déjà les résidents permanents du parc de la Boverie, avec balcon sur Meuse. Sans oublier la présence d’un BC Verviétois recevant ses rivaux à la coquette plaine Peltzer, à l’arrière de l’Harmonie et près des gares de Verviers Central et Ouest.

La Promotion, enfin, était composée de 4 séries. Onze formations du cru constituaient le gros des troupes d’une d’entre elles. Plusieurs allaient perdurer comme le BC Esneux St-Michel, à l’Alfa et à côté du mini-golf ; Prayon ayant élu domicile à la (très industrielle) Cour Maréchal des bords de Vesdre (pas loin de Fonds-de-Foret); le Mosa dont les « châtelains » angleurois accueillaient leurs hôtes au Château Nagelmackers ; ou encore, le Rouheid, sur les hauteurs de Heusy, à la plaine de jeux Deru. Soit, à l’ombre de l’église St-Hubert. En Cité ardente, on avait droit au BC Liégeois, fier représentant d’Outremeuse (proche de la place de l’Yser) ainsi que l’Etoile Liège qui, à l’entame du championnat, ne savait toujours pas où… il allait dribbler. On faisait aussi dans de l’ « exotisme », via le BC Salamandre, aux Biens Communaux sérésiens ; l’Espérance dont l’aire jeu se trouvait au début de la rue En Bois (Glain/Burenville) ; Tilleur qui évoluait sur un train d’enfer aux environs immédiats de la gare du village ; les Coccinelles de la rue Jean Dejardin (quartier de Cornillon) ; et, le Mary BC, dont le siège était à la plaine du même nom à Andrimont/Dison et qui, denrée rare, avait une secrétaire : Lucienne Pirnay.

On peut s’en douter, notre « baskè » était nettement moins peuplé du côté féminin. Deux divisions étaient en compétition. Dans la plus basse, on découvrait un trio principautaire avec Bressoux, le Standard et, à nouveau, les Coccinelles. Preuve irréfutable que ça ne date pas d’hier : je n’étais même pas né…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Collège St-Louis Basket

« Un manque de respect »

Les Lakers ont souffert face aux Pistons et il a fallu une double prolongation et un super LeBron James pour que les Angelinos se dépatouillent d’une situation compliquée.

58 minutes de jeu entre Lakers et Pistons mais victoire finale 135-129 pour la bande de LeBron James (33 points, 11 passes), déterminant en over-time.

https://www.youtube.com/watch?v=U4d36Un8T3E

A défaut de marquer des paniers, Jared Dudley a sorti un bouquin retraçant la dernière épopée des Lakers. Dans l’ouvrage, Dudley revient sur les sources de motivation des Angelinos et, notamment, sur la rivalité entre les deux franchises de la Cité des Anges.

« On a entendu certains gars dire qu’ils étaient les joueurs à battre à Los Angeles. Si c’est Kawhi qui le dit, ça va. Il est le champion en titre. On ne va pas craquer si c’est Patrick Beverley qui parle mal, c’est comme ça qu’il nourrit sa famille » explique à ESPN Jared Dudley, la cheerleader de luxe des Lakers. « Mais pour nous, c’était un manque de respect de la part de Paul George, qui n’a rien gagné, de se mettre au même niveau que LeBron James et Anthony Davis. »

Comme disait Jacques Chirac, les déclarations de Dudley ont « touché l’une sans faire bouger l’autre » de Paul George. Ty Lue, lui, a moins goûté les déclaration du vétéran.

« Personne qui pouvait le stopper »

Embiid fut encore dominateur pour guider les Sixers à la victoire face à des Nets privés de Durant et Irving.

En l’absence de KD (quarantaine) et Irving, James Harden (26 points, 8 rebonds et 10 passes) avait revêtu le costume du patron mais le barbu était trop seul pour lutter efficacement contre Joel Embiid (33 points et 8 rebonds) et les Sixers qui se sont imposés 124-108.

« Il est tout simplement dominant. Je n’ai vu personne qui pouvait le stopper » assurait Ben Simmons (16 points, 12 rebonds et 8 passes) au site des Sixers concernant son coéquipier camerounais.