Troisfontaines, le sixième homme idéal pour Ostende

En sortie de banc, Olivier Troisfontaines fut impeccable pour permettre à Ostende de s’offrir un succès aisé à Mons-Hainaut.

Si les Montois veulent se poser en candidats crédibles pour destituer les Côtiers de leur trône, il leur faudra mieux jouer que ce samedi à la Mons Arena. Rapidement, les locaux allaient être dépassés. Après dix minutes, Gillet (11 points, 3 rebonds, 3 assists et 2 steals) et les nonuples champions en titre menaient déjà 17-26. Le second quart permettait à Olivier Troisfontaines (14 points et 3 rebonds) et aux Ostendais de tuer tout suspens pour regagner les vestiaires avec une avance conséquente, 30-47.

A la reprise, Mwema (23 points et 11 rebonds) et ses partenaires enfonçaient le clou pour filer à 45-69 à la demi-heure et finalement, et logiquement, s’imposer très largement, 63-88.

Crédit photo: BC Ostende

« Un choix naturel »

Comme Pepinster, l’Etoile Jupille mise sur la continuité et la stabilité.

En fin de saison dernière, l’Etoile Jupille tournait une glorieuse page de son histoire pour entamer un nouveau chapitre de celle-ci avec un effectif qui avait totalement – excepté Marc Jacot – fait peau neuve. Les pensionnaires de la salle Toussaint Lejear avait très tôt démarré leur préparation et semblaient avoir rapidement trouvé leurs marques et une vraie cohésion offensive et défensive. Malheureusement, la seconde vague du Covid-19 était venue stopper les étoilés dans leur élan et ceux-ci devaient remiser leurs espoirs au placard.

Il semblait donc tout à fait logique que le club cher à Michel Nihon décide de reconduire tout l’effectif et le staff pour la saison à venir. Ainsi, hormis Marc Jacot, tous les joueurs ont décidé de poursuivre l’aventure à l’ombre des Argilières. Romain Bruls et Maxime Pluys se chargeront de la distribution, Boris Blanchy, Tom Bass, Clément de Liamchine s’assureront du scoring depuis les ailes tandis qu’Aln Mvita, Julien Halleux, Karim Belah et Jérôme Niedziolka garniront les ailes.

« Pour être tout à fait franc, prolonger était un choix naturel » nous assure le Rodman jupillois. « A l’Etoile, tout est mis en oeuvre afin que nous puissions nous épanouir sur et en dehors du terrain. Je ne me suis donc même pas posé la question d’aller voir ailleurs. De plus, le club, le coach, le staff et l’équipe demeurent inchangés, ce qui me convient très bien. »

Avec une telle stabilité et une telle continuité, les Etoilés pourront aborder le prochain championnat avec une base de travail saine et de vraies ambitions. D’autant plus qu’une dernière arrivée n’est pas à exclure…

« Faire les choses à moitié ne colle pas avec ma mentalité »

Steve Lenglois a décidé de raccrocher (pour un temps ?) ses sneakers et de quitter la TDM2 pour se consacrer à d’autres défis. Entretien.

Steve, tu as décidé de quitter la TDM2 de Sprimont et même de carrément arrêter le basket, un sport pour lequel tu es pourtant indéniablement doué. Pourquoi ?

Oui, j’ai décidé d’arrêter le basket. Je me suis rendu compte que le basket ne me manquait pas spécialement. De plus, je viens d’ouvrir mon cabinet de kiné – au Centre « Objectif Santé » à Pepinster et Battice – et j’y fais d’assez gros horaires. Si on ajoute à cela mon boulot de préparateur physique, c’est compliqué d’arriver à 100% au basket. Et faire les choses à moitié ne correspond pas à ma mentalité, surtout dans un sport d’équipe comme le basket.

Tu es devenu le préparateur physique d’Oussama Lonneux, un athlète. Comment est-ce arrivé ?

En effet, j’ai la chance d’être le préparateur physique d’Oussama Lonneux, un coureur de 1500 mètres qui s’est qualifié pour le championnat d’Europe. C’est une grosse opportunité pour moi et j’ai envie de pouvoir m’investir à 100% dans ce challenge. J’ai reçu cette occasion via mon collègue Benjamin Vieillevoye qui était son kiné. Oussama cherchait un préparateur physique et, de fil en aiguille, Benjamin lui a parlé de moi.

Il s’agit là d’une toute autre type de préparation que pour un sport de ballon comme le basket. Sur quoi axes-tu ton travail avec lui ?

En effet, c’est complètement différent au niveau du type d’efforts fournis. Je m’occupe de sa préparation physique et de son renforcement musculaire notamment. A côté de cela, Oussama a un entraineur pour ses sessions de courses et d’athlétisme.

Vas-tu poursuivre une activité sportive en parallèle ?

Oui, j’ai encore envie de faire du sport sans être soumis à des horaires, pouvoir le faire quand j’en ai envie et, surtout, quand j’en ai l’énergie (rires). Pour l’instant, je pratique la course à pied et j’envisage de me remettre au tennis. On verra avec le temps si le basket me manque. Mais je continuerai à aller encourager mes amis et boire l’un ou l’autre verre… si le situation le permet sanitaire le permet, bien sûr !

« Je mets le basket entre parenthèses »

Thibaut Remacle a décidé de ne pas repartir avec la R2 d’Aubel et de faire un break. Interview.

Thib, tu as décidé d’arrêter le basket. Pourquoi ?

Je n’ai plus du tout d’envie et de motivation. Le basket ne me manque pas du tout. De plus, je vais commencer un master en cours du soir, avec la possibilité d’avoir des cours le mardi et le jeudi, il me serait donc impossible d’aller aux entrainements. Dans ce cas, je préfère ne pas recommencer en août et ne prendre aucun engagement vis-à-vis d’un club. En s’entrainant une ou deux fois semaine, c’est compliqué de revendiquer du temps de jeu ou des responsabilités.

Est-ce un adieu ou un au revoir ?

Je mets juste le basket entre parenthèses pour le recommencer plus tard. En octobre ? Dans deux ans ? Jamais ? Pour l’instant, je n’en sais fichtre rien et cela dépendra notamment de mes futurs cours.

Si jamais tu reviens sur les parquets, ce sera à Aubel ?

Si je reprends, c’est à un niveau plus bas. Soit à Aubel, soit ailleurs…

Michel Lejeune, un Président en or !

Tous ceux passés par Visé sont unanimes: le matricule 1245 a beaucoup de chance d’avoir un « Prési » tel que Michel Lejeune.

Michel Lejeune est indubitablement la figure emblématique de Visé ! Présent et actif pour le matricule 1245 depuis de très nombreuses années, le nouveau parlementaire y effectue un excellent boulot pour offrir au club de la Cité de l’Oie un savoureux mélange de bons résultats sportifs, d’ambiance chaleureuse et familiale et de convivialité. Un peu à l’image de son Président, apprécié partout et par tous. « Cela fait un bail (ndlr: que Michel préside Visé) ! Une vingtaine d’années. J’ai joué à Visé en jeunes et en seniors et je suis affilié au club depuis plus de quarante ans » nous avait-il confié lors d’une de nos premières interviews. « Un club, c’est un tout, c’est un ensemble composé de toutes ses équipes. C’est la mentalité à Visé. »

Une vision et une personnalité qui séduisent ceux qui portent ou ont porté les couleurs du club. « J’ai découvert un super groupe, une super bonne ambiance. Je remercie d’ailleurs le Président Michel Lejeune et le coach Christophe Grégoire de m’avoir donné ma chance. La décision de scratcher la R2 nous a marqué, avec tous les efforts consentis par le Président, je trouve cela dommage pour le club. Mais notre victoire contre Aubel juste après l’annonce restera un des meilleurs moments de cette saison » nous confiait ainsi Victor Letihon après la saison passée à Visé. « Je tiens également à remercier Michel Lejeune de m’avoir fait confiance pendant dix ans et sans qui rien n’aurait été et ne serait pareil » soulignait Julien Moray au moment de prendre congé des Visétois pour prendre en main la destinée des Grenouilles.

Alexandre Pierre avait aussi un des mots gentils à l’égard de Visé et de son Président au moment de prendre la direction de Cointe. « Un dernier bon souvenir est lié à Visé, un club familial où règne une excellente ambiance et qui peut se targuer d’avoir un Président, Michel Lejeune, et un comité très investis » se souvenait, lui, Romain Pirson en évoquant les grands moments de sa carrière.

Visé, la rampe de lancement de plusieurs talents

Impossible aussi d’évoquer Michel Lejeune sans parler de Pierrick Van den Brule qui a véritablement pris une autre dimension lors de son passage dans la Cité de l’oie. « Visé est, humainement, un club extraordinaire. Le travail accompli par les bénévoles est énorme. Sans parler de mes coéquipiers, tant en P1 qu’en R2, que j’apprécie vraiment. Je m’entends d’ailleurs très bien avec toutes les personnes du club. Par exemple, le jeudi, nous restons après l’entrainement pour boire un verre, parfois jusqu’à « pas d’heure ». L’ambiance sur et en dehors du terrain est excellente dans la Cité de l’Oie. La décision de partir fut donc particulièrement compliquée à prendre. Mais tous mes coéquipiers et les membres du club ont compris mon choix. Tous m’ont félicité pour ce nouveau challenge. Cela m’a profondément touché et m’a prouvé, encore une fois, que Visé est un club extraordinaire et extrêmement ‘classe' » confiait l’actuel pivot de Spa. « C’est un très chouette gars, à tous les niveaux. Je ne peux que le remercier pour les quatre belles saisons qu’il a réalisées à Visé et je lui souhaite le meilleur dans cette nouvelle aventure. C’est le bon moment pour lui de relever un nouveau challenge, après les nombreuses sollicitations dont il a fait preuve ces dernières années. C’est aussi une fierté pour le club, tant pour Pierrick que pour Quentin, d’avoir pu les amener à ce niveau. Je sais que ça décision ne fut pas facile et notre porte lui sera toujours ouverte » déclarait avec élégance le « boss » de Visé.

Forcément, le géant spadois ne tarissait pas d’éloges lorsque nous l’avons recontacté ce week-end. « Je souhaite un joyeux anniversaire à Michel Lejeune. C’est le meilleur Président pour qui j’ai joué mais surtout un grand homme avec qui j’adore discuter et partager un verre » nous assure-t-il. « Les trajets dans la camionnette de Visé et les apéros du jeudi resteront à jamais gravé dans ma mémoire. Et je peux affirmer que pendant mes quatre années passées à Visé, ceux qu’il a raté se compte sur les doigts d’une main ! » Et d’ajouter: « Encore bon anniversaire « Prési » et à très vite. Et comme dirait un ami commun: ‘ça te fait combien ?' »

Des choix judicieux et des décisions importantes

Michel Lejeune, c’est aussi celui qui a su convaincre la légende vivante Frans De Boeck de venir coacher, avec succès, la jeune et talentueuse génération visétoise. « Il a beau avoir 72 ans, il prône un basket moderne et tout le monde au sein du club ouvre grand les yeux quand il donne ses entraînements » nous avait dit le Président visétois. « C’est un grand monsieur du basket belge. Il s’est notamment occupé de l’AJax Team à Ostende. »

Mais aussi celui qui a su prendre des décisions qui s’imposaient, comme celle de quitter (provisoirement ?) la régionale. « C’est avec regret mais sans amertume que le RBC Visé a décidé de ne plus s’aligner en Régional 2 dès la saison prochaine. Devant l’impossibilité de constituer une équipe compétitive pour la saison 2020-2021, le RBC Visé a décidé de jeter le gant. Les tractations avec les joueurs démarrant de plus en plus tôt, ce que nous avons toujours déploré, nous ne voulons pas envoyer certains de nos jeunes au casse-pipe. La R2 semble, c’est du moins le ressenti que nous avons après les multiples contacts que nous avons eus, ne pas intéresser beaucoup de joueurs alors que le niveau a bien augmenté durant les 7 années que nous avons fréquenté cette division. Si l’on pouvait dire, au début de la constitution des séries R2, que c’était du niveau P1 haut, force est de constater que c’est souvent bien plus fort que la P1, que les équipes rencontrées sont d’un très bon niveau et qu’il n’est pas aisé de s’en extraire. Les mentalités et les aspirations de bon nombre de joueurs ont changé et nous avons difficile de nous y retrouver sans parler de l’argent qui recommence à circuler et peut, dans certains cas, faire tourner les têtes. En outre, dans notre Province de Liège, il y a de très nombreuses équipes évoluant en R2, R1 ou TDM2 mais pas assez de joueurs pour composer avantageusement ces équipes et leur permettre de jouer un rôle en vue dans leurs séries respectives. Nos 7 saisons en R2 nous ont permis de voir évoluer chez nous de très bons joueurs mais surtout de magnifiques personnes, à chaque fois dirigés par des coaches compétents et motivés. Nous aurons, aussi, été une rampe de lancement et de révélation pour plusieurs joueurs qui font, aujourd’hui, le bonheur d’équipes évoluant à des niveaux supérieurs et de cela nous en sommes fiers. Le RBC Visé va se recentrer sur ses équipes provinciales, niveau qui est aussi sûrement le sien s’il veut garder son âme… » avait alors expliqué Michel Lejeune au travers d’un texte empreint de vérité et de sincérité.

Ce 14 février, jour de Saint Valentin, Michel entre dans la soixantaine et Liège & Basketball souhaite un très joyeux anniversaire à celui qui a toujours œuvré dans l’intérêt de son club et du basket liégeois en général.

« On ne peut s’amuser qu’en gagnant »

Denis Schwall a décidé de quitter Waremme pour Braives en vue de la prochaine saison. Interview.

Denis, tu as décidé de quitter Waremme pour la P3 de Braives. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Je vais commencer à travailler et je ne vais pas pouvoir être aussi disponible que je le souhaite et donc pas assez présent aux entrainements pour suivre le rythme de la P1. Or, pour moi, le temps de jeu va de pair avec l’implication et la présence à l’entrainement. Je risquais donc de passer plus de temps que prévu sur le banc et cela m’aurait frustré.

Tu n’évolueras donc qu’en P3 ?

Oui car le projet de Romain Pirlet est très intéressant et Braives est un club familial dans lequel je suis certain de vivre une bonne saison dans une bonne ambiance – mais moins bonne qu’en P1 avec les Wawas ces deux dernières années, c’est sûr (rires).

Le titre sera-t-il un objectif pour les Giants et toi la saison prochaine ?

Le but sera de gagner un maximum de matchs. Je déteste perdre, je me donnerai donc à 100% pour gagner chaque match. On ne peut s’amuser qu’en gagnant, j’espère donc beaucoup m’amuser la saison prochaine !

Le chef d’œuvre de Iaro !

Avec 28 points, 11 rebonds, 3 assists et 3 steals pour 43 (!) d’évaluation, Ioann Iarochevitch fut magistral contre Louvain !

Très efficace depuis le début de saison, Iaro fut tout simplement magistral ce vendredi au Country Hall contre Louvain. Ses highlights sont à admirer ici.

« Le parquet, c’est sa scène »

Après la superbe prestation de Doncic contre Curry, les comparaisons avec Reggie Miller et Larry Bird ont fleuri.

Voici quelques jours, Stephen Curry et Luka Doncic se sont livrés un formidable duel. Le meneur des Warriors a terminé la soirée avec 57 points tandis que le Slovène égalait son record de points (42) – avant de l’exploser cette nuit – et réussissait son sixième match à au moins 40 points et 10 passes. « Le parquet, c’est sa scène. Les gars comme lui – et j’ai côtoy Bird, Reggie Miller – quand il y a un gars dans l’équipe d’en face qui élève son niveau de jeu comme Curry l’a fait, ils ressentent une obligation de faire de même. J’ai vu Bird le faire, j’ai vu Miller le faire, c’est ce genre de joueur. Tu vas chercher plus profond encore, tu trouves un moyen de te mettre à son niveau. Et c’est exactement ce qu’il a fait » assurait sur ESPN Rick Carlisle au sujet de son protégé.

La pépite des Mavs a impressionné son opposant direct. « Son jeu est vraiment bien poli. Il le montre depuis sa saison rookie, il a progressé et qui sait jusqu’où il peut aller ? », s’interrogeait Curry.

Quel duel entre Lambrecht et Fall-Faye !

Tim Lambrecht et Ibrahima Fall-Faye se sont tirés la bourre au Dôme et les Giants l’ont emporté, 65-78.

A l’issue du premier quart, Fall-Faye (32 points à 12 sur 15 aux tirs pour 32 d’évaluation) et Anvers menaient 15-24 à Charleroi. Mais Lambrecht (27 points, 8 rebonds et 5 steals) et le Spirou profitaient du second quart pour inverser la tendance et recoller au score, 41-42 à la pause.

A la peine au retour des vestiaires, les Carolos voyaient les troupes de Christophe Beghin creuser l’écart. C’était 51-61 à la demi-heure. Le Spirou poussait pour revenir dans la dernière ligne droite mais n’y parvenait pas, les visiteurs se montrant très sérieux. La victoire revenaient aux Anversois, 65-78.

Un bon Ajay Mitchell et Limburg dominent Alost

Si Mihailovic fut éblouissant à Limburg, la victoire est revenue à un bon Ajay Mitchell – auteur d’un panier spectaculaire – et à ses coéquipiers.

Nous l’avions écrit, cette double confrontation entre Limburg et Alost serait l’occasion pour Ajay Mitchell de se jauger face à l’un des meilleurs attaquants du pays. Et si Mihailovic (27 points, 8 rebonds et 6 passes) a fait honneur à sa réputation, le fiston de Barry n’a pas à rougir de sa prestation. Avec 10 points (à 50%), 3 passes et 2 steals en seulement 15 minutes, Ajay a fait le taf (avec un panier spectaculaire à voir ici), tout comme sa formation qui prenait l’avantage dès le début pour mener 20-18 après dix minutes et 49-44 à la pause.

Le troisième quart, bien plus pauvre en paniers, allait permettre aux Okapis de refaire leur retard et de passer devant, 58-59. Mais les troupes de Sacha Massot réagissaient parfaitement pour s’imposer finalement 81-76. Le match retour aura lieu dimanche dans un Forum malheureusement toujours privé de son public.

Crédit photo: Limburg United