« Coacher me manque un peu plus que jouer »

Aussi bien comme joueur que comme coach, le basket manque à Laurent Caubergh qui relativise et en profite pour mater pas mal de matchs et de documentaires sur la balle orange. Interview.

Laurent, comment vis-tu ce second confinement ?

Je le vis comme le premier car comme je travaille dans un magasin de bricolage, je n’ai pas arrêté de travailler depuis avril. Mes journées sont donc bien occupées et la tête n’est pas axée que sur l’arrêt du sport. Cela fait juste un peu « vide » des fois les week-ends mais j’en profite pour me reposer car certaines semaines sont chargées au boulot. Je me balade beaucoup à la découverte de nos paysages cachés et la lecture occupe aussi mes soirées, tout comme un peu de Netflix et de console, bien sûr, quand j’ai un peu de temps libre.

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est à l’arrêt ?

C’est d’abord de me retrouver avec mes coéquipiers pour jouer, prendre du plaisir sur le terrain et après l’entrainement aussi (rires). Ensuite, je dois bien avouer que coacher me manque légèrement plus que de jouer. Les jeunes que j’ai en U18 et en P4 ont faim de basket et soif d’apprendre, ce sont deux équipes d’amis, deux groupes soudés et pouvoir leur transmettre mes acquis, voir leur progression et l’adrénaline que procurent les matchs me manquent.

Suite à cet arrêt forcé, consommes-tu davantage de basket à la télévision ou sur internet ?

Je consomme autant de basket qu’avant sur internet. Je regarde déjà très souvent les résumés des matchs des Belges à l’étranger, de l’Euroleague et, dès que j’en ai l’occasion, je regarde en direct les matchs de l’EuroMillions Basketball League. J’ai aussi regardé pas mal de séries et documentaires Netflix concernant le basket: The Laste Dance qui est arrivé au bon moment, The Last Shoot sur Tony Parker, The Carter Effect, Secrets de coachs, Basketball or nothing, etc.

Qu’espères-tu pour l’avenir ?

J’espère tout d’abord que la situation sanitaire pourra revenir à la normale car il faut que tout soit safe avant de pouvoir rejouer. Bien évidemment, j’espère pouvoir rejouer et coacher mais je ne suis pas pressé, je ne veux prendre aucun risque supplémentaire pour qui que ce soit. J’espère tout simplement pouvoir aussi aller jouer avec les amis sur un terrain extérieur, pendant des heures, comme nous aimons le faire.