Surprises en vue ?

Vendredi chargé en D1 belge avec le choc entre Alost et Anvers, la réception du Spirou par le Brussels et celle d’Anvers par Malines et le déplacement des Renards chez les Bears.

Sans doute grisés par leur victoire in extremis contre Louvain, les Malinois accueilleront des Giants dont la stabilité fut mise à rude épreuve ces derniers temps entre départs de joueurs cadres et nouvelles arrivées. Si Loubry et Deroover performent comme contre les Louvanistes, les Kangourous pourraient bien signer la perf’ de la soirée.

Battu d’un fifrelin par les Kangourous, les Bears tenteront de se racheter contre des Renards qui semblent avoir retrouvé des couleurs. Une rencontre qui sera placée sous le signe de la défense.

La défense, cela reste le péché mignon du Brussels qui doit se reprendre face à la jeune escouade du Spirou. Faciles vainqueurs à Liège et ayant montré de belles choses contre Ostende, les Carolos ont le vent en poupe mais devront se méfier de Bruxellois capables du meilleur… comme du pire !

Enfin, Alost recevra Ostende. Les Côtiers auront vraisemblablement concocté un plan anti-Mihailovic et démontrent à chaque sortie leur solidité et leur efficacité.

Dimanche, les Ostendais enchaineront avec la réception de Liège. Ce sera là l’occasion pour Gillet et Troisfontaines d’affronter leur ancien club.

Dimanche toujours, les Bears se rendront à Anvers pour clore un week-end ardu tandis le Spirou recevra Malines.

Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.

« Tchantchès » à Namur

Il y eut une époque où la Ville de Namur avait fait le maximum pour présenter une équipe de D1 masculine sur son territoire. Vous en avez l’illustration ci-dessus. Quant à l’actualité du jour, elle est suisse et anversoise avec notamment des Helvètes qui ont des fourmis dans les baskets. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est qui ? » : aujourd’hui, l’Avenir Namur

Les plus jeunes l’ignorent peut-être, mais Namur (photo) a possédé une équipe en D1 masculine. C’était dans les années ’90 sous la conduite, entre autres, d’André Smets. Comme vous allez sans doute l’observer, la phalange du hall Octave Henry de St-Servais recelait en son sein pas mal d’éléments liégeois. Même s’il n’apparait pas sur le cliché, cette saison-là marquait aussi les grands débuts au plus haut niveau d’un certain Mickaël « Mike » Dekeyser. Il avait… 18 ans à l’époque (lire ici l’article de Liège & Basketball dans lequel Mike se remémore ses débuts en D1 avec Namur). Souvenir, souvenir ! Mais, qui étaient donc ses coéquipiers ?

Suisse : une Helvète chez les Panthers, un Helvète recruté par « Big Dan »

C’est le groupe Sudpresse qui donne l’information : Lin Schwarz (18 a, 1,83 m) évoluera à Liège dès la prochaine reprise. Cette internationale chez les jeunes était passée de Fribourg à Namur Capitale aux prémices de l’actuel exercice. « En attendant, on va essayer d’aller titiller Braine », confie Pierre Cornia à l’aube du toujours périlleux déplacement dans le Brabant wallon. Quant à Daniel Goethals, il avait l’opportunité d’enrôler à Antibes un pigiste médical jusqu’au 5 mai. Il a opté pour Axel Louissaint (25 a, 1,97 m) qui arrive en provenance de Lugano. Et croyez-nous, le championnat suisse n’a plus de secret pour notre compatriote…

Anvers complète ses cadres avec l’apport d’un second renfort étranger

Désirant ne pas se laisser distancer par son éternel rival ostendais, Anvers passe la vitesse supérieure, via le recrutement d’un second renfort étranger. Après l’arrivée du puissant Américain, Phil Coffer (24 a, 2,03 m), les Métropolitains ont attrapé dans leurs filets l’impressionnant Anglais, Kavell Bigby-Williams (25 a, 2,11 m, 115 kg) qui excellerait aux rebonds. A noter que le garçon avait entamé la campagne pour le compte de Cantu (D1 ita). Quarantaine oblige, tant Coffer que Bigby-Williams n’auront pas le droit de jouer, ce soir, avec les troupes de Christophe Beghin au Winketkaai, l’antre des Kangoeroes Malinois.

La télé crève l’écran

Vendredi : Vitoria – Munich (18 h 45, VOOsport World 3), Malines – Anvers (20 h 20, VOOsport World 4) ; samedi : Nuggets – Grizzlies (2 h, Eleven Sport 2), Dijon – Boulogne (17 h, Sport en France), Knicks – Thunderball (20 h, Eleven Sport 2) ; dimanche : Jazz – Warriors (21 h, Eleven Sport 2), Spurs – 76ers (23 h 30, Eleven Sport 2).

Michel Christiane

Crédit photo : Playoffs

Première victoire pour Chris Finch !

Grâce à une belle remontada, les Wolves se sont imposés à la Nouvelle Orléans et ont offert à Chris Finch sa première victoire comme head coach. A l’inverse, pour Stephen Silas, c’est toujours la soupe à la grimace.

A l’inverse de Stan Van Gundy, particulièrement remonté après la piteuse prestation des Pelicans, Chris Finch avait le sourire cette nuit après avoir décroché son premier succès comme head coach.

Pourtant menés au score, les Wolves, dans le sillage d’Edwards (27 points) allaient réussir à inverser la tendance pour s’imposer 105-135.

A l’inverse, pour Stephen Silas, c’est toujours la soupe à la grimace. Les Rockets continuent leur série noire en enregistrant une quatorzième défaite de rang, cette fois contre Fox (30 points et 9 passes) et les Kings, 130-105.

TD pour Giannis, carton pour Booker et Warriors giflés

Dans la lignée de sa performance au ASG, Giannis a détruit les Knicks. Booker était lui absent du All-Star Game et, bien reposé, a réalisé un carton pour permettre aux Suns de consolider leur deuxième place à l’Ouest. Chez les Clippers, les Warriors furent giflés très sévèrement.

En forme lors du All-Star Week-end, Curry (14 points à 6 sur 16) étaient moins en réussite dans la Cité des Anges mais ce sont bien tous les Warriors qui étaient à côté de la plaque et qui comptaient plus de trente points de retard avant le dernier quart. De quoi permettre à Léonard (28 points et 9 rebonds) de s’imposer très aisément, 130-104.

https://www.youtube.com/watch?v=mF2XNPUOA7U

Giannis aussi était en forme lors du ASG et a continué sur sa lancée contre les Knicks avec un joli triple-double: 24 points, 10 rebonds et autant de passes. Avec sept joueurs à 11 points ou plus, les Bucks n’ont fait qu’une bouchée des Knicks, 134-101.

https://www.youtube.com/watch?v=ls4htpOWYg8

Privé du ASG, Booker était bien reposé cette nuit. Avec 35 points et 8 passes, Booker fut décisif pour aider les Suns à vaincre les Blazers de Lillard (30 points et 8 passes), 121-127. Phoenix consolide ainsi sa deuxième place à l’Ouest.

https://www.youtube.com/watch?v=9CL_3XMBpnA

Game winner pour Snell, « Scary Terry » et SGA sont clutchs !

C’est grâce à un triple « on the buzzer » de Tony Snell que les Hawks se sont imposés chez les Raptors. Les Hornets ont terrassé les Pistons grâce à un Terry Rozier hyper clutch, même scénario pour le Thunder contre les Mavs grâce à un décisif SGA.

Powell (33 pions), Boucher (29 points et 9 rebonds) et les Raptors pensaient tenir leur victoire contre Atlanta. C’était sans compter sur Tony Snell qui, bien servi par Trae Young (37 points et 7 assists), plantait un game winner from downtown pour faire 120-121.

Pas de game winner pour Terry Rozier (17 pions) mais une séquence ultra-clutch avec 12 points dans les trois dernières minutes pour faire basculer la rencontre. Score final: 105-102.

Clutchitude aussi pour SGA (32 points et 6 passes) contre les Mavs privés de Doncic et Porzingis. Avec 10 points dans les deux dernières minutes, le jeune leader du Thunder a offert la victoire à sa franchise, 116-108.

« A la fin, c’est l’Allemagne qui gagne »

A domicile et malgré un excellent Bako, l’ASVEL a loupé sa seconde période et laissé l’Alba Berlin repartir avec la victoire, 89-95.

« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne. » Cette phrase célèbre fut prononcée par le mythique attaquant anglais Gary Lineker. En basket, la réalité est différente – déjà parce que cela se joue à cinq contre cinq – mais les Lyonnais pouvaient presque prononcer cet adage après le revers subi à domicile contre l’Alba Berlin.

Face à des Germains dont le championnat ne cesse de progresser, les Lyonnais pouvaient compter sur un excellent Bako (12 points et 5 rebonds) pour prendre un très bon départ. De 30-23 après dix minutes à 52-43 à la pause, l’ASVEL semblait bien parti pour empocher un nouveau succès sur la scène continentale et effacer le revers concédé contre la JDA d’Hans Vanwijn quelques jours plus tôt. Hélas pour le club cher à Tony Parker, la seconde période n’était pas du même acabit. Au retour des vestiaires, les Berlinois refaisaient leur retard et recollaient à 73-70 à la demi-heure avant de profiter de la dernière ligne droite pour arracher la victoire, 89-95.

TJ Parker en avait gros sur la patate après le revers de sa formation. « Je n’ai pas envie de mettre ce résultat sur le compte de la fatigue. Sur 95 points encaissés, on en prend 43 sur des un contre un. Désormais, on va faire jouer ceux qui veulent défendre. On a l’impression qu’un seul joueur manquait et que tous les autres avaient oubliés ce qu’il fallait faire. David Lighty donne tout, tout le temps, il est cramé à tous les matchs. Concernant Paul Lacombe, je suis content de son match. On a souvent dit quand ce n’était pas bon, il faut dire quand c’est satisfaisant. On a construit cette équipe pour pouvoir faire tourner, il faut que les joueurs appelés soient prêts » a déclaré le coach lyonnais en conférence de presse.

La vengeance est un plat qui se mange froid

Avec 40 points et la victoire, Kyrie Irving a pris une petite revanche sur son ancienne franchise, les Boston Celtics.

Avec 40 points (à 15 sur 23 aux tirs) et 8 rebonds, Kyrie Irving fut le grand artisan de la victoire des Nets sur les Celtics, 121-109. Tatum (31 points) a bien tenté de rivaliser mais Brooklyn pouvait aussi compter sur Harden (22 points, 10 rebonds et 8 passes) et Shamet (18 pions) en attendant le retour de Kevin Durant et de pouvoir aligner Blake Griffin.

Une nouvelle victoire des Nets qui confirment qu’ils seront de sacrés clients en Playoffs.

https://www.youtube.com/watch?v=mmcTdgBX0Ik

Lara Gaspar quitte la D1 belge

Après Laura Henket, une autre figure emblématique quittera la D1 belge la saison prochaine.

En effet, la Spadoise Lara Gaspar a annoncé qu’elle quittera Courtrai et la TDW1 à l’issue de cette saison. « C’est le cœur serré et avec beaucoup de larmes aux yeux que je dirai au revoir à Kortrijk Spurs et TDW1 basketball. Tous les livres ont des chapitres et il est temps de fermer celui-ci » écrit-elle sur les réseaux sociaux.

Lara Gaspar n’arrêtera pas le basket pour autant puisqu’elle s’est engagée avec Ganshoren qui milite à l’échelon inférieure, en R1. « Nous avons le plaisir d’accueillir Lara Gaspar, encore active en D1 à Courtrai cette saison poste 4 et 5. Celle-ci va nous amener toute son expérience pour continuer à être très ambitieux au GDB » annonce le club bruxellois sur Facebook.

Crédit photo: Eddy Lippens

« Peut-être bon que l’hégémonie soit rompue »

Ce vendredi, Ostende se rendra à Alost. Ce duel entre Côtiers et Okapis n’a plus la même saveur qu’auparavant tant les Ostendais semblent à des années lumières de leurs concurrents.

S’il y a bien un Belge qui a réussi sa carrière de joueur et son après-carrière, c’est plus que vraisemblablement Thomas Van Den Spiegel. L’ancien pivot des Belgian Lions est passé par des clubs mythiques comme le Real Madrid, la Fortitudo Bologne, le CSK Moscou, la Virtus Roma ou encore Milan. Dans sa besace, deux Euroligue et des titres aussi bien en Russie qu’en Belgique, avec Ostende. Désormais CEO de Flanders Classic, le grand Thomas s’illustre aussi bien dans sa deuxième carrière que dans la première et a récemment été réélu à la présidence de l’ULEB, qu’il occupe depuis 2016. « Je me réjouis de les représenter tous à nouveau au cours des quatre prochaines années. Il est important que nous maintenions l’élan actuel et le sentiment d’unité entre tous les membres que nous avons créé au cours de mon premier mandat. Cela a conduit, entre autres, à la plainte que nous avons récemment déposée fin septembre auprès de la Commission européenne contre l’Euroligue. En plus de protéger le modèle sportif européen, il est essentiel que nous, en tant que ligues nationales, nous défendions et protégions le basketball national. En outre, je veux continuer à m’appuyer sur l’amélioration des relations internationales qui a permis à l’ULEB de participer plus activement aux discussions à différents niveaux » avait remercié l’ancien Joueur belge de l’année dans un communiqué peu après sa réélection.

Ayant réussi le défi d’organiser un passionnant Tour des Flandres malgré le contexte sanitaire, Thomas Van Den Spiegel demeure un spectateur attentif du basket belge. A Sporza, l’ancien Côtier s’est livré à une analyse intéressante de son ancien club. Pour Van Den Spiegel, le succès d’Ostende est indissociable de Dario Gjergja, un « entraineur incroyablement bon » qui offre « un rôle très spécifique » à chacun de ses joueurs. Grâce au sélectionneur des Belgian Lions et à des résultats probants, les Ostendais se sont bâtis une réputation en Europe et cela leur permet d’attirer de bons joueurs. Ceux-ci « savent qu’une année à Ostende ne peut pas leur faire de mal » ajoute le géant belge qui met également la stabilité du club en avant avec la présence, notamment, de Djordjevic, Gillet et Mwema.

Cette saison, les Côtiers sont en course pour décrocher la « Decima », soit un dixième titre consécutif ! Une domination domestique qui peut lasser, comme le reconnait Van Den Spiegel. « Pour le basket belge, il serait peut-être bon que l’hégémonie soit rompue » reconnait le double vainqueur de l’Euroleague. Les quatre revers consécutifs des Giants contre Ostende ne signifient pas que le titre est déjà acquis pour les Ostendais mais, à coup sûr, ceux-ci ne seront pas faciles à déloger de leur trône.

Crédit photo: BC Ostende

« Jouer les Playoffs et monter »

C’est avec de vraies ambitions qu’Hasan Ceylan a décidé de rejoindre Aubel. Interview.

Hasan, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Aubel ?

Aubel est une équipe avec de l’expérience et qui a le projet de monter en R1.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison ?

Ils sont simples: jouer les Playoffs et monter. Bien entendu, cela passe aussi par gagner des matchs, prendre de l’expérience et reprendre du plaisir.