« Les jeunes ont répondu présents »

En l’absence de Gorgemans et Basic, la marche était sans doute trop haute pour Liège à Limburg mais les Liégeois se sont très bien défendus.

C’est dernières semaines, Liège semblait avoir trouvé son rythme de croisière et enchainait les succès. Des résultats positifs auxquels n’étaient pas étrangers Amaury Gorgemans et Lovre Basic même si c’était le collectif – comme cela a sauté aux yeux au Brussels la semaine dernière – qui expliquait grandement la réussite liégeoise. « Il y a une alchimie, nous le sentons. La balle bouge très bien, ne reste pas statique, tout le monde a des tirs, tout le monde se passe la balle. C’est vraiment cela qui fait la différence » nous confirmait récemment Ioann Iarochevitch, véritable MVP des Principautaires depuis le début de saison.

Fort de bonnes statistiques et prestations, Amaury Gorgemans a tapé dans l’oeil de Denain (ProB française) avec qui il s’est engagé pour la fin de saison en tant que joker médical. Un beau défi pour le pivot formé au CFWB mais forcément une lourde perte pour Liège. « Le départ d’Amaury risque de nos faire très mal, aussi pour les rotations. C’est un super point d’ancrage à l’intérieur et ce sera compliqué sans lui » reconnaissait Iaro. « C’est bien pour lui (ndlr: le contrat de Denain) mais pour l’équipe, c’est un coup très dur. Il apportait beaucoup: des points, des rebonds, de la défense. Nous avions trouvé un système de jeu qui fonctionnait bien et depuis plusieurs matchs, notre entente et notre complémentarité était super sur le terrain. »

Un constat identique à celui que fait Christophe Muytjens qui notait l’excellente complémentarité des joueurs liégeois. « Amaury avait un profil qui convenait bien à notre équipe. Et puis le triangle Iaro, Amaury, Lovre tournait bien et laissait de l’espace à Milos,Romain et Brieuc » souligne le DG de Liège. Mais comme d’autres clubs belges – dont particulièrement Anvers cette saison -, Liège se devait d’offrir son bon de sortie à son pivot.

Une absence qui pèsera sans doute lourd dans une fin de saison qui s’annonce excitante. D’autant plus qu’à Limburg vendredi, Liège était également privé de Basic, blessé. Sans son pivot et son chef d’orchestre et avec une réussite à distance qui les fuyait, les Liégeois n’ont pas réussi à décrocher une nouvelle victoire même si le score final ne reflète guère la physionomie d’une rencontre dans laquelle les visiteurs ont jeté toutes leurs forces. « Les jeunes ont répondu présents et jusqu’à la fin de la saison ce sera cela le plus important ainsi que la préparation de la suivante » conclut Christophe Muytjens qui sait sans doute que cette saison – où Liège a retrouvé le chemin du succès tout en faisant trembler quelques cadors alors que de nombreux observateurs vouaient cette équipe aux gémonies – est réussie et constitue un pas de plus vers une franche réhabilitation sportive.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un honneur de jouer en D1 à mon âge »

Pour Liège & Basketball, Romain Bruwier est revenu sur son apprentissage de la D1, le match de Liège à Limburg et l’évolution du jeu des Principautaires. Entretien.

Romain, vendredi à Limburg vous vous êtes sacrément bien battus mais vous avez fini par vous incliner. Que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?

Si nous n’avons pas gagné vendredi soir, c’est sûrement parce que, comme en début de saison, nous avons « retrouvé » ces petits moments d’inattention qui nous coûtent si cher. En première mi-temps, par exemple, lorsque nous avons eu l’occasion de revenir à cinq longueurs des locaux à deux minutes de la fin et que nous rentrons finalement au vestiaire avec douze points de retard. Ce fut la même chose en fin de match. Toutefois, le score est très sévère et ne reflète pas notre prestation.

En l’absence de Gorgemans et de Basic, quels ajustement avez-vous du faire ?

C’est vrai que ce vendredi, nous avons senti une grosse différence avec les absences de Lovre et Amaury, même si nous avions travaillé durant la semaine pour compenser ces absences. James et Brieuc (ndlr: Potier et Lemaire) ont bien remplacé Lovre, Iaro a été costaud et a fait un gros travail dans la raquette. Et je pense qu’avec l’absence de Nelson dans les rangs de Limburg, nous avions vraiment notre carte à jouer là-bas malgré la défection de deux membres de notre cinq de base.

Gorgemans parti à Denain en ProB française, allez-vous devoir modifier votre manière de jouer ?

Ce qui sera en tout cas très important, ce sera l’impact de notre banc et donc des jeunes en particulier. Nous devons vraiment apporter quelque chose à l’équipe et ne pas juste laisser se reposer les cadres.

A titre personnel, comment se passe ta saison ?

Tout se passe pour un mieux. Je n’ai aucun signe de blessure malgré l’enchainement des entrainements (ndlr: Liège s’était encore entrainé samedi matin) et des examens et je m’améliore chaque semaine. Mon temps de jeu est en légère augmentation avec le départ d’Amaury et la blessure de Lovre, c’est le moment ou jamais d’apprendre encore davantage !

Quels enseignements peux-tu déjà tirer de cette première expérience dans l’univers du basket pro ?

Même si la saison n’est pas encore terminée et que nous avons encore des matchs à gagner, je peux déjà affirmer que c’est un honneur de jouer à ce niveau à mon âge alors que je n’étais pas destiné à atterrir ici il y a un an. Mais si je dois retirer un enseignement en particulier dans cette ligue, c’est l’intelligence et le mental qu’il faut pour performer en D1. C’est plutôt impressionnant.

Crédit photo: Philippe Collin

Alaphilippe, Roglic ou une surprise ?

Ce dimanche, les coureurs se sont élancés sous un joli soleil pour dompter la Doyenne, un Monument qui passionne toujours autant les foules.

Ce dimanche, place à la Doyenne pour clore la saison des classiques. Une course qui suscite toujours un franc enthousiasme dans la Principauté même si le régional de l’étape, Philippe Gilbert, sera sans doute trop court pour prétendre à la victoire. Cela n’avait en tout cas pas entaché la bonne humeur de certains basketteurs – dont Martin Gillotay et Quentin Fassotte – venus encourager les forçats du bitume lors de leur passage à Louveigné.

Si Gilbert, au départ et avec tout de même certaines ambitions, a peu de chances de remporter le bouquet, à qui ce Monument reviendra-t-il ? « Je vote pour Alaphilippe car sa victoire à Huy lui donne de la confiance et Liège-Bastogne-Liège, que c’est son gros objectif de la saison et qu’il voudra prendre sa revanche par rapport à l’an passé » avance Arnaud qui a eu l’occasion de gravir la Roche aux Faucons vendredi en compagnie de Benoot. « Mais attention à Valverde, et aussi à Pidcock s’il roule. Et attention à l’équipe Bora qui pourrait dynamiter la course. »

Forcément, Alaphilippe cristallise toute l’attention après son succès au sommet du Mur de Huy. « LBL est assez différente de la Flèche et est une course d’usure » nuance tout de même Nicolas Gustin. « Il y aura encore du beau monde au départ. Je crois que nous allons retrouver un Alaphilippe revanchard par rapport à sa déconvenue de l’année passée, lui qui avait levé les bras au ciel de manière prématurée. Il faudra également surveiller Pidcock qui a démontré qu’il savait sprinter et qui sera entouré d’une toute grosse équipe. »

Et si ce n’est Alaphilippe, la victoire reviendra-t-elle à Roglic ? « Le vainqueur sortant, Roglic, peut réaliser le doublé. Il est vraiment costaud mais a démarré trop tôt mercredi dans le mur de Huy » nous répond John Vanoost, grand supporter de « Wolfpack ». « LBL, c’est ma course préférée. Je suis déjà allé de nombreuses fois y assister au bord de la route, je l’ai moi-même déjà faite en partie. Je n’aime par contre pas trop la nouvelle arrivée, cela réduit trop la bagarre à la Roche aux Faucons et à un sprint final. »

Bel accomplissement pour Allemand, Petit et BLMA et retour en fanfare ce dimanche !

Auréolée d’une nouvelle Coupe de France et du trophée de MVP de la finale, Julie Allemand fera un retour en fanfare à Montpellier ce dimanche après-midi. Des festivités à suivre en direct.

Au terme d’une partie aussi passionnante qu’indécise, BLMA a décroché sa cinquième Coupe de France. Avec 22 points et 8 passes, Julie Allemand fut désignée MVP de cette finale. La Liégeoise, son coach Thibaut Petit et toutes les « Gazelles » sont attendues à Montpellier ce dimanche à 14h30. Des festivités à suivre en direct vidéo via le lien ci-dessous.

Crédit photo: BLMA

« Attention à Valverde, toujours bon pied, bon oeil à 41 ans ! »

Après une superbe Flèche Wallonne, place désormais à la Doyenne pour clore les classiques printanières. Liège & Basketball analyse cette dernière épopée en compagnie d’Arnaud Pinte.

Mercredi, sous un sympathique soleil printanier, la bagarre fut belle lors d’une Flèche Wallonne ayant attiré de nombreuses vedettes de la Petite Reine. « Tout s’est toutefois joué dans le Mur, comme à chaque fois » nuance Arnaud Pinte. « Mais cette ascension nous a réservé deux surprises. Pas Roglic mais bien Alaphilippe que je ne pensais pas à ce « level » et Valverde qui a toujours bon pied, bon oeil à quarante ans (ndlr: l’Espagnol fête ses quarante-et-un printemps ce dimanche). » Et d’ajouter: « Il faut aussi donner une mention spéciale au jeune Moniquet, encore un bon jeune Belge ! »

Ce dimanche, place à la Doyenne pour clore la saison des classiques. Une course qui suscite toujours un franc enthousiasme dans la Principauté même si le régional de l’étape, Philippe Gilbert, sera sans doute trop court pour prétendre à la victoire. Cela n’avait en tout cas pas entaché la bonne humeur de certains basketteurs – dont Martin Gillotay et Quentin Fassotte – venus encourager les forçats du bitume lors de leur passage à Louveigné.

Si Gilbert, au départ et avec tout de même certaines ambitions, a peu de chances de remporter le bouquet, à qui ce Monument reviendra-t-il ? « Je vote pour Alaphilippe car sa victoire à Huy lui donne de la confiance et Liège-Bastogne-Liège, que c’est son gros objectif de la saison et qu’il voudra prendre sa revanche par rapport à l’an passé » avance Arnaud qui a eu l’occasion de gravir la Roche aux Faucons vendredi en compagnie de Benoot. « Mais attention à Valverde, et aussi à Pidcock s’il roule. Et attention à l’équipe Bora qui pourrait dynamiter la course. »

« Brittany Brewer aura la lourde tâche de faire oublier Laura Henket »

C’est d’outre-Atlantique qu’arrive la remplaçante de Laura Henket. Et c’est une recrue de choix qu’ont réussi à attirer les Panthers.

Après plusieurs très belles saisons avec les Panthers dont une dernière prestée à un haut niveau incroyable, Laura Henket, ayant déménagé à Neufchâteau et travaillant au Luxembourg où elle jouera d’ailleurs en D1, a décidé de quitter le club liégeois. Trouver une joueuse équivalente en Belgique relevait de la mission impossible pour les dirigeants des Panthers qui se sont donc logiquement tournés vers le marché américain. Et là, les Panthers ont visiblement trouvé leur bonheur avec Brittany Brewer. « Nous tenons à vous informer que nous tenons notre poste 5 pour la saison prochaine. Il s’agit de Brittany Brewer. Elle aura la lourde tâche de faire oublier Laura Henket, la seule joueuse qui nous quitte » communique le club liégeois qui vient de clore une saison historique. « Mais Britanny a les atouts pour (ndlr: y arriver). »

Formée à la prestigieuse université de Texas Tech, cette intérieure née en 1997 mesure près de deux mètres. Elle a remporté de nombreuses distinctions en NCAA (All American, Academic Player of the Year, Center of the Year, Defensive Player of the Year). Lors de sa dernière année avec les Lady Raiders, elle tournait à 16,6 points, 10,3 rebonds et 4,4 contres de moyenne. Elle fut draftée en dix-septième position par le Atlanta Dream en 2020 avec qui elle a disputé cinq rencontres de WNBA.

Dans un tout autre style que Laura Henket, la jeune Américaine devrait devenir la patronne de la défense liégeoise tout en étant un excellent point de fixation en attaque. Une signature qui confirme aussi l’excellente réputation dont jouissent les Panthers.

Crédit photo: Texas Tech

Randle et Giannis: de vrais patrons !

Les deux « power forwards » ont à nouveau crevé l’écran cette nuit.

Randle s’est fendu de 31 points (5 sur 7 from downtown) et 10 rebonds pour guider les Knicks à la victoire contre Toronto, 120-103. Il sera difficile d’oublier Randle des All Stars Teams cette année !

Giannis a lui compilé 24 points, 14 rebonds et 7 passes pour offrir la victoire aux Bucks dans le choc de l’Est contre les Sixers, 132-94. Un choc de petite envergure suite aux absences d’Embiid et Simmons.

https://www.youtube.com/watch?v=okon2ZWIILI

Doncic crucifie les Lakers, Chris Finch et les Wolves victorieux dans l’Utah, Zion est énorme

Luka Doncic s’est révélé décisif pour offrir la victoire aux Mavs contre les Lakers. Chris Finch a lui conduit ses troupes vers un beau succès à Salt Lake City. Zion Williamson continue de détruire toutes les défenses mais les Spurs parviennent tout de même à s’imposer en Louisiane. Vucevic et les Bulls ont bien failli créer la surprise en Floride tandis que les Pacers ont parfaitement négocié l’absence de Sabonis.

Belle performance pour les Wolves de Towns (24 points et 12 rebonds) dans l’Utah, 96-101.

En fin de rencontre, Doncic (18 points, 8 rebonds et 13 passes), maladroit, a su trouver l’énergie nécessaire pour vaincre les Lakers, 108-93.

https://www.youtube.com/watch?v=U3A_v8v4_iY

Belle victoire à l’arraché des Spurs en Louisiane 108-110 malgré le nouveau match de mammouth de Zion Williamson (33 points et 14 rebonds).

https://www.youtube.com/watch?v=aVL1UYrA_go

Vucevic (26 points, 14 rebonds et 6 passes) ne sont pas passés bien loin de revenir victorieux de Floride, 106-101. Sans Sabonis, les Pacers ont su faire le taff contre Detroit, 115-109.

Michael Porter Jr de plus en plus fort, Denver tient son « big four »

Avec leur jeune ailier de plus en plus performant, les Nuggets peuvent désormais s’appuyer sur un véritable « big four ».

Cette nuit, Michael Porter Jr a crevé l’écran avec 39 points à 8 sur 12 derrière l’arc. Le jeune ailier monte en puissance et se révèle idéal pour épauler Jokic (24 points, 8 rebonds et 12 passes), Jamal Murray et Aaron Gordon. Ensemble, ils forment un véritable « big four » qui devrait se révéler très complexe à appréhender par les adversaires des Nuggets lors des prochains Playoffs.

Cette nuit, Campazzo (5 points et 13 assists) a parfaitement remplacé Murray pour guider Denver vers la victoire contre Houston, 129-116.

https://www.youtube.com/watch?v=5wjiNALI8hs

Une autre victoire belge en Coupe de France !

Si chez les Dames la Coupe de France est revenue à Julie Allemand, Thibaut Petit et BLMA, chez les Messieurs ce sont Ismaël Bako et l’ASVEL qui ont remporté le trophée au détriment d’Hans Vanwijn et Dijon.

En finale de la Coupe de France féminine, Julie Allemand a brillé et BLMA l’a emporté d’un fifrelin, 75-74. La meneuse liégeoise était d’ailleurs élue MVP de cette rencontre.

Le suspens fut moins au rendez-vous pour la finale hommes mais la Belgique y était tout aussi bien représentée avec Bako pour l’ASVEL et Vanwijn pour Dijon. Si le second a davantage pesé individuellement avec 9 points, 6 rebonds et 5 passes, le premier (4 points et 1 rebond) est reparti avec le trophée.

Bien en place défensivement, les Lyonnais bouclaient le premier quart sur le score de 14 à 16 et profitaient du second pour faire le break. C’était 31-41 à la pause. Le troisième quart était équilibré et ne changeait rien à l’écart alors que les troupes de TJ Parker profitaient de la dernière ligne droite pour alourdir les chiffres. L’ASVEL s’imposait finalement 61-77 et remportait sa dixième Coupe de France.

« C’est une grosse performance d’équipe ce soir. Il faut rendre hommage à l’équipe de Dijon qui a été très bonne. Nous on est restés dans notre plan de jeu, ça nous a rendu la tache facile. Tant mieux. Cette victoire, elle fait vraiment plaisir » déclarait Antoine Diot au micro de la chaine L’Equipe.