Bojovic et Limburg s’enfoncent encore davantage dans la crise !

Sixième défaite à la suite pour Milos Bojovic et Limburg.

Incapables d’arrêter Calhoun (27 points dont 5 triples et 5 assists), les Limbourgeois se retrouvaient menés 39-35 à la pause. De retour des vestiaires, Bojovic (6 points et 5 rebonds) et les visiteurs renversaient la vapeur pour faire 52-57 à la demi-heure. Malheureusement, les Limbourgeois craquaient totalement dans le dernier quart et s’inclinaient 79-72, encaissant leur sixième défaite consécutive.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un problème dans la réalisation des ‘set plays' »

A domicile, les Dragons ont craqué dans la dernière ligne droite contre Geel, s’inclinant 49-63. Reportage.

Dans leurs installations qui revivent depuis le retour du public, les Dragons furent excellents en défense. « Mais nous avons concédé beaucoup trop de rebonds offensifs » nous précise Robin Lhoest qui n’a que peu foulé le terrain, n’ayant pas encore récupéré à 100% de sa blessure. « Pendant tout le match, nous étions derrière mais de très peu. »

A la reprise, poussés par leurs supporters, les locaux allaient passer devant au marquoir. « Les visiteurs sont alors passés en zone. Cela nous a fait beaucoup de mal car nous ne trouvions aucune solution » regrette le pivot esneutois. « Nous avons manqué de réussite, c’est indéniable. Mais le plus gros problème fut la réalisation des set plays. » Menés de trois unités à quatre minutes du coup de sifflet final, les Dragons finissaient par s’incliner 49-63. « Nous allons avoir deux semaines pour tout retravailler et j’espère que nous serons prêts pour l’emporter contre Ninane » conclut Robin.

« Nous sommes des épicuriens du basket »

Invaincus en P3C et qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale après la belle victoire conquise contre la P1 de Tilff 92-74, Thierry Dario et Flémalle assument leur statut avec bonne humeur. Entretien avec Coach T, en lice pour succéder à Michel Nihon, Nicolas Gerads et Didier Pissart comme entraineur de l’année.

Thierry, avec ton équipe de Fémalle, vous avez vaincu la P1 de Tilff 92-74. Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Nous avons eu du mal à nous installer dans le match et j’ai ressenti un grand stress dès le début de la partie, ce qui nous a fait manquer de nombreuses choses faciles. Néanmoins, nous sommes restés solidaires et nous nous sommes battus sur chaque ballon pour rester devant à la mi-temps. Au retour des vestiaires, j’ai opté pour une zone condensée et Tilff s’est retrouvé en difficulté. Nous avons également bien plus attaqué l’anneau en seconde période et avons ainsi pu nous détacher.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de décrocher votre ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale ?

Notre physique en défense et notre maitrise du rebond offensif ont fait la différence en seconde période. La profondeur de notre banc – où chacun fut impliqué – a également pesé dans la balance. Je tiens aussi à souligner l’excellente prestation de Max Herbeto qui fut présent des deux côtés du terrain durant l’intégralité de la rencontre. Je veux également remercier Patrick Maquinay et son équipe pour la troisième mi-temps que nous avons vécue. Vivement que nous nous revoyons tous.

Au prochain tour, ce sera la P3 d’Ans qui sera votre adversaire. A ce stade de la compétition, est-ce un bon tirage pour vous ?

Oui et non. Nous avons la fâcheuse habitude de nous mettre au niveau de l’adversaire et, bizarrement, je préfère affronter des P1 pour que la motivation soit à son paroxyme.

Avec Grâce-Hollogne, vous polarisez un peu l’attention du basket liégeois. Cela implique-t-il des complications ou des aménagements pour vous ?

Nous sommes évidemment sous le feu des projecteurs avec tout ce que cela implique de positif et de négatif mais nous gardons la tête froide. Nous sommes un groupe d’amis qui avons décidé de profiter du moment présent tout en essayant de gagner l’ensemble de nos matchs. Nous sommes des épicuriens du basket avec tout ce que cela implique.

Vous êtes invaincus en championnat – victorieux d’Harimalia 62-52 samedi – et toujours en lice en Coupe. Quel premier bilan peux-tu faire de cette reprise du basket ?

Le bilan est évidemment positif même si nous peinons parfois à développer notre jeu comme nous le devrions. Cela vient aussi du fait que nous ne nous entrainons que très peu. Mais quand les grandes échéances approchent, nous répondons présents.

Et revoilà Elia…

Comment ne pas être admiratif et plein de respect par rapport à l’exceptionnel courage et leçon de vie administrés par la souriante Hutoise ? Le (très) Français, Valery Demory, prend les commandes de nos Belgian Cats pendant que le Sparta de Laura Henket pédale dans la choucroute. Ce sont les infos d’EMCE.

Les « + » et « – » du week-end…

Le « + » : un « + » avec un P majuscule à Elia Fontaine (photo). Amputée du pied droit suite à la Covid-19, elle est (re)montée au jeu, dimanche, avec la R2 de Huy face à Hannut (65-33). Sa banane faisait plaisir à voir. Voilà qui nous change de certaines judokates plus actives dans les médias que sur les tatamis. Perso, je connais « ma » sportive de l’année.

Le « – » : aux Sérésiens qui, à 11 contre 10 et menant 0-2, sont parvenus à subir une véritable humiliation au Parc Duden où la mythique équipe du cru l’emportait 4-2. Une fois de plus, « Gourou Mazu » a frappé ! A l’image d’Elia, c’est l’Union qui sourit.

Belgian Cats : Valery Demory succède à Philip Mestdagh, quid de Cornia ?

C’était dans l’air depuis un certain temps déjà, Valery Demory succède donc à Philip Mestdagh aux commandes des Cats. Au niveau des chaises musicales, on notera que Petit avait dû dégager à Montpellier pour lui faire place. Dans la foulée, le Nordiste sera assisté par Rachid Méziane (Villeneuve d’Ascq), lui-même écarté à Montpellier pour de ténébreuses raisons et ayant dû céder le témoin à Thibaut. Reste à savoir ce qu’il adviendra de Pierre Cornia, toujours sous contrat ? Quant à Carpréaux, elle a annoncé qu’elle mettait un terme à sa carrière internationale. Mais, sait-on jamais avec elle. On pointera encore cette remarque préalable de Demory : « Je me fous de la question linguistique : toutes les joueuses parlent français. » Pas sûr qu’on apprécie au nord du pays…

Principautaires hors frontières : la joyeuse entrée de Mayombo

Un seul duel masculin était au programme de nos Principautaires. Il permit à Sarlette (0) et à Ettelbrück de se payer le scalp (81-76) d’Esch, le co-leader luxembourgeois. En dames, Lyon, avec une Allemand en mode mineur (1), décroche son premier accessit (60-59) au détriment de Villeneuve d’Ascq. En Russie, Koursk (Howard 21) et Petit continuent de tracer : 61-87 à Enisey. Mayombo (7) a signé une joyeuse entrée en Turquie, via la victoire (75-76) d’Antalya à Bursa. Après un 0 sur 2, Widart et Trégueux se devaient de l’emporter contre Rennes. Mission accomplie à 68-49. Retour au Luxembourg où Fuger et Contern (Herlihy 17) ont mordu la poussière (75-59) à Gréngewald alors que rien ne va plus au Sparta (Henket 14) rayé de la carte (44-76) par les Pikes de la Moselle.

Michel CHRISTIANE

Photo : Facebook

« Oli 3F » et Ostende demeurent invaincus

Les Côtiers ont dominé les Kangourous, 89-76.

Un écart trompeur, le break ayant déjà été réalisé dans les dix premières minutes remportées 30 à 17 par les locaux. Dans le deuxième quart, Olivier Troisfontaines (12 points, 3 rebonds et 2 passes), Gillet (3 points, 5 rebonds et 3 passes) et les visiteurs tuaient définitivement tout suspens pour compter vingt points d’avance à la pause: 49-29. La seconde mi-temps était équilibrée mais cela ne changeait rien au résultat final, Ostende l’emportait 89-76 et conservait son brevet d’invincibilité.

Crédit photo: Philippe Collin

« Pas un beau match à regarder mais la victoire est au bout, c’est le principal »

Les Blues Rabbits enchainent et ont dominé Welkenraedt 71-59.

Nouvelle victoire pour les Blue Rabbits qui ont retrouvé leurs valeurs. « Une troisième victoire sans bien jouer mais une victoire quand même » résume Gael Colson. « Nous sommes tombés sur une zone tout le match. Nous ne mettions pas grand chose en attaque et la balle ne tournait pas trop. J’ai demandé à ce que nous insufflions beaucoup plus de rythme et d’intensité et c’est ce que nous avons bien fait pour prendre quinze points d’avance. »

Mais les visiteurs n’avaient pas dit leur dernier mot. « J’ai essayé de faire tourner et cela a relancé nos adversaires dans le match » soupire le coach local. « Nous avons réappuyé sur le champignon dans le dernier quart en produisant une grosse défense. Nous l’avons emporté sans que cela soit un beau match à regarder mais le principal, c’est la victoire. »

« Défensivement, nous commençons à trouver notre identité »

Tongres tient sa victoire référence après avoir dominé Ninane 89-60.

Ce jeudi, Tongres avec un Gaëtan Hertay à 20 points, a mis la main sur le presque derby contre Ninane, 89-60. « Il faut souligner que nous avions récupéré un joueur. Même s’il ne s’était entrainé que dix jours, il nous a aidés à faire souffler nos cadres » nous précise d’emblée Olivier Macfly. « Défensivement nous commençons à trouver notre identité avec deux ou trois ajustements qui nous conviennent mieux. Et puis, nous avons très bien shooté. Cela facilite quand même les choses. » Et d’ajouter: « Cette rencontre fut aussi celle où un gamin de quinze ans qui vient s’entrainer avec nous a marqué ses premiers points. C’était un chouette moment. »

Cette seconde victoire va-t-elle lancer pour de bon la saison des Limbourgeois ? « Nous avons mangé notre pain noir pendant plus de cinq semaines en étant seulement sept » rappelle l’ancien coach de la R2 de Ninane. « Désormais, nous récupérons tout doucement nos blessés. Cela va nous permettre de travailler en « cinq contre cinq » à l’entrainement et nos automatismes. »

Au repos ce week-end, les protégés du coach-deejay feront déjà face à un beau défi samedi prochain. « Les gars ont bien mérité un week-end off avant une bonne semaine d’entrainement et un gros match à Spa, une équipe qui a énormément de qualités et qu’il faudra respecter » conclut Macfly.

Crédit photo: Tongres

« Une prestation cinq étoiles de Fabien Coenegrachts »

Et trois sur quatre en ce début de championnat pour Saint-Louis qui a remporté le derby contre RSW Liège Basket 81-70. Benjamin Meunier revient sur cette rencontre et sur le début de championnat plutôt réussi des Collégiens. Interview.

Benjamin, comment s’est dessinée votre victoire contre RSW Liège Basket ?

Nous fûmes devant de la première à la dernière seconde en comptant vingt-trois points d’avance à l’entame du dernier quart. Nous avons connu alors un gros relâchement face à des Sang et Marine qui n’ont rien lâché. Les joueurs se sont toutefois bien repris et nous avons pu finir ce match relativement sereinement.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur dans ce derby remporté 81-70 ?

Nous avons réussi à imposer notre rythme avec une prestation cinq étoiles de Fabien Coenegrachts.

Comment analyses-tu votre évolution ?

L’équipe avance dans le bon sens, les blessés sont de retour. Avec quelques grosses individualités, nous devons continuer de bâtir notre identité collective.

Comment juges-tu votre début de championnat ?

Avec ce trois sur quatre pour démarrer, je pense que nous pouvons être satisfaits, surtout avec le début de championnat compliqué que nous avons connu suite aux blessés et aux absents.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Certains étaient déçus car ils pensaient pouvoir racheter la buvette de Bellaire »

Aux Argilières, les Pistols ont pris le dessus sur l’Avenir Jupille pour décrocher leur ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale et pouvoir accueillir la P1 de Bellaire. Cependant, samedi en championnat, les Pistols ont craqué à Belleflamme 71-70.

Le derby jupillois a tourné en faveur des Pistols ce jeudi, 77-61. « Evidemment nous sommes satisfaits de cette victoire et allons finir par croire que nous sommes davantage une équipe de Coupe que de championnat » sourit Thibaud Smolders. « Nous n’avons pas craqué physiquement dans le troisième quart-temps, nous constatons que nous récupérons notre rythme. Et puis, contrairement aux précédents matchs, nous avons rentré nos shoots. C’est alors tout de suite plus facile. »

Au prochain tour, les Pistols affronteront la P1 de Blue Rabbits. « Un beau derby encore. Apparemment ce sera chez nous, certains de l’équipe sont déçus car ils pensaient pouvoir racheter la buvette de Bellaire » rigole le bourgmestre-basketteur pour conclure.

Mais Thibaud ne croyait pas si bien dire: les Pistols semblent vraiment être une équipe de Coupe. Samedi soir à Belleflamme, les ouailles de Gaëtan Remacle se sont inclinées d’un chouïa, 71-70. « La victoire aurait pu tomber des deux côtés » reconnait Alex Walewyns, coach des Haricots. « Nous avons mené une bonne partie du match en mettant du rythme mais lorsque les visiteurs profitaient de leur expérience pour casser celui-ci, nous avions plus de mal. Nous avons fait le yo-yo dans le dernier quart mais nous avons obtenu et converti les deux lancers de la gagne. » Et de terminer: « Cette victoire fait du bien pour le moral. »

« J’essaie de m’adapter à la catégorie et à la situation exceptionnelle que nous vivons »

Outre son job d’assistant-coach de la R1 Dames de Herve-Battice, Christophe Hauglustaine officie également comme head coach de la P3 de Theux, un club durement impacté par les tragiques inondations. Entretien.

Christophe, tu es le coach de P3 de Theux, l’ancienne P4 qui est montée. Comment analyses-tu votre début de saison ?

Notre entrée en matière ne fut pas optimale suite aux nombreuses absences aux entrainements et au peu de matchs disputés en avant-saison. Nous ne sommes clairement pas prêts.

Il faut dire que les conditions sont loin d’être optimales puisque Theux ne peut plus bénéficier de ses installations depuis les tragiques inondations.

C’est exact. La salle du dessus de la Fraineuse est très belle mais, malheureusement, nous sommes obligés de nous entrainer le lundi soir alors que nous jouons le dimanche à dix-sept heures à domicile. Comme pas mal de membre de mon équipe ne sont plus tout jeunes, je dois souvent composer avec des absences lors de ces séances.

As-tu dû revoir tes exigences à la baisse, toi qui a coaché plus haut et qui aussi l’assistant-coach de la R1 Dames de Herve-Battice ?

J’essaie de m’adapter à la catégorie et, surtout, à la situation exceptionnelle que nous vivons. Je dois bien avouer que ce n’est pas évident car j’ai souvent eu – surtout les dernières années – du monde aux entrainements. Ici, ce n’est pas le cas et il faut bricoler pour faire du « cinq contre cinq » lors de notre seul entrainement de la semaine.

Quels objectifs poursuis-tu cette saison ?

Nos objectifs sont d’essayer d’intégrer les jeunes du club et de vivre une saison tranquille. Et, si possible, de réaliser quelques perf’ contre les grosses équipes de la série.