« Les 30 points d’un Cédric Renard intenable »

Sur la touche, Théo Lierneux a savouré l’excellente partition offensive de Visé à l’US Awans. Entretien.

Théo, comment s’est déroulé votre match à Awans ?

Il s’est très bien déroulé. Nous avons très vite pris l’avantage pour compter une vingtaine de longueurs d’avance à la pause et nous avons su ensuite conserver cet écart. Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice et pris du plaisir, c’était très agréable à voir.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur pour valider cette victoire 77-94 ?

C’est indéniablement notre cohésion en attaque qui a fait la différence. Ce ne fut pas un match très défensif mais nous avons su faire circuler le ballon et impliquer tout le monde en attaque. Il faut notifier une mention spéciale à Cédric Renard, auteur de trente points et intenable, ainsi qu’à Kerem Gazitepe, un renfort de P3 qui a intégré le groupe suite à ma blessure et qui joue très juste sans avoir peur de prendre ses options.

Comment juges-tu votre évolution ?

C’est assez difficile car, selon moi, c’est dans les matchs serrés que nous pouvons le mieux la juger. Or, nos trois derniers matchs ne le furent pas: deux victoires assez larges contre Comblain et Awans et une défaite assez nette contre Cointe. Nous devons aussi composer avec les blessures et ne pouvons toujours pas nous exprimer au complet. Mais avec cette mentalité-là, nous pouvons viser un bon bilan d’ici la fin de l’année civile.

« C’est rassurant »

Nouvelle belle victoire pour Grâce-Hollogne en P3C malgré l’absence de Joachim Thiry.

En P3C, les Buffalos continuent leur duel à distance avec Flémalle et viennent d’empocher une nouvelle victoire, 110-52 contre Spa. Un résultat positif obtenu sans Joachim Thiry. « J’ai deux côtes froissées. J’ai joué avec contre Hannut en Coupe la semaine passée mais j’ai pris du repos ce week-end et comme il n’y a pas de match la semaine prochaine, je vais pouvoir me soigner » nous explique l’ancien meneur de Comblain.

Voilà Grâce-Hollogne à six sur six. « Nous évoluons dans la bonne direction. On dit souvent que c’est compliqué de rester concentrés quarante minutes quand on domine de la tête aux pieds mais contre Spa, l’équipe est restée consistante tout au long du match. C’est rassurant » constate Joachim.

Crédit photo: DR

Hulsen mieux que Termoli

En D3 italienne, Air Termoli encaisse un énième échec. En cause, un manque d’efficacité offensive malgré un Gaël plus prolifique que jamais. Quant aux Bretonnes de Maël Widart, elles sont passées à deux doigts d’un exploit au détriment des meneuses versaillaises. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières : morne week-end pour Antalya et Mayombo

Alors qu’il restait sur trois succès de rang, Antalya 07 a mordu la poussière (70-72) face à Cankaya, la lanterne rouge (0/3). Et pas le moindre point pour Mayombo… Revers avec les honneurs (58-61) pour Widart et Trégeux face à Chesnay/Versailles, le solide leader (photo). C’était encore 43-52, à la demi-heure. Allemand (7) et Lyon n’ont pas vraiment souffert (61-95) à Roche Vendée. Fortunes diverses pour nos représentants : victoire pour l’Etzella (Sarlette 2) aux dépens de Telstar (98-77) et faux-pas pour Termoli (Hulsen 13) à Isernia (61-49 après 26-30 à la pause).

Julian Gamble (ex-Brussels) ne s’éternise pas à Iberorstar Ténériffe

Après deux très brillantes saisons à Bologne, Julian Gamble (32 a, 2,08 m) mettait le cap, en septembre dernier, sur Ténériffe. Après une prometteuse entrée en matière, il ne parvenait pas à reproduire ses prestations antérieures. Au point de ne pas être aligné, ce week-end, contre Andorre. Dès lors, l’ancien « maître des anneaux » du Brussels (de 14 à 16) a tiré les conclusions qui s’imposaient et regagne, dès ce lundi, les Etats-Unis. A moins qu’il ne rebondisse d’emblée ailleurs…

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : hier, les gradins d’Anvers faisait plaisir à voir. Il y avait longtemps que l’on avait plus accueilli autant de monde pour un match de basket en Belgique. Dommage ce revers des Giants qui, avec un zeste d’organisation tactique supplémentaire, pouvaient se payer le scalp des Ostendais.

Le « – » : c’est en quelque sorte la dernière histoire belge en date. Dimanche, au championnat d’Europe de cyclo-cross, le groupe des échappés partis pour décrocher le titre continental se compose de six de nos compatriotes et d’un seul Hollandais. Devinez qui a gagné ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Trégueux Basket

« Nous n’étions que six »

Court revers pour Gilles Wilkin et Spa à Aarschot, 72-67.

« Nous sommes un peu déçus de cette défaite mais ce fut serré tout au long du match » nous confie Gilles Wilkin. « Nous n’étions que six face à une équipe au complet avec des rotations. Nous avons essayé de gérer le tempo du match mais notre manque de rotations a joué en faveur des locaux. C’est toujours décevant de perdre, cela ne s’est pas joué à grand chose. »

« De bonnes options en attaque en étant agressifs »

A domicile, les Pepins ont parfaitement maitrisé les Bears pour s’imposer 84-63.

Les Pepins rentraient parfaitement dans la rencontre malgré la pression défensive des Bears. « Nous avons joué les uns pour les autres » sourit Jordan Maucourant. « Grâce à notre défense, nou avons pu creuser l’écart et, en attaque, nous sommes parvenus à trouver de bonnes options en étant agressifs, ce qui a rapidement mis nos opposants en problème de fautes. » Face à des Louvanistes dont plusieurs cadres étaient retenus avec la D1, les Verviétois faisaient la course en tête pour s’imposer 84-63.

« Nous pouvons être satisfaits mais, quand nous prenons une avance de quinze ou vingts points, nous ne parvenons pas à tuer le match et nous laissons nos adversaires revenir au lieu de dérouler notre basket » nuance le meneur de Pepinster. « Mais là victoire fut au bout et elle fait plaisir. »

Crédit photo: RBC Pepinster

Papier et/ou digital ?

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

On est très exactement le samedi 30 mars 1996. Daniel Van Willick, le cinglant big boss de la DH, réunit l’ensemble des journalistes professionnels de la maison dans un grand hôtel du centre de la capitale.

Dans un premier temps, il nous présente la version tabloïd (plus compacte) du quotidien bruxellois. Alors que nous portons un regard plus qu’approbateur sur cette prometteuse évolution, il s’empresse de nous climatiser dans son style à nul autre pareil : « Calmez-vous les gars car dans dix, voire cinq ans, le journal papier aura disparu et vos infos n’auront plus droit de citer que sur internet. Toutes les études à ce sujet débouchent à la même conclusion. »

Un quart de siècle plus tard, le « papier » fait une inespérée et jouissante résistance. Explication de Christian Hubert, ex-patron des sports à la DH : « A la fin des années ‘90, les éditeurs de presse étaient persuadés que le passage au digital allait se muer en véritable manne céleste en matière de contrats publicitaires. Aujourd’hui, on est très loin du compte. D’autant que 60% des lecteurs continuent d’accorder leur préférence à la version papier… qui a donc encore de beaux jours devant elle. » Moralité : la vérité d’un jour n’est pas toujours celle du lendemain.

Je me souviens qu’à l’issue de la réunion bruxelloise, j’avais quitté mes confrères assez dubitatif avant de rallier dare-dare le stade du Pairay afin d’y couvrir Seraing – Cercle de Bruges (1-0, but d’Edmilson à la 31e minute). Ceci dit, rien n’égale le plaisir d’avoir un (vrai) journal entre les mains et d’en tourner les pages…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

« Vingt-deux ballons perdus »

A domicile, les Carriers ont concédé leur troisième revers de la saison en s’inclinant 71-87 contre Geel.

Face à Geel, équipe du Top 3 de TDM2B, les Sprimontois ont savonné la planche sur laquelle ils étaient, s’inclinant de seize unités. « Nous avons commis beaucoup d’erreurs, perdu vingt-deux ballons et manqué de fraîcheur en fin de match » constate Jérôme Jacquemin. « Il nous manquait tout de même quatre joueurs. L’écart est un peu forcé mais les visiteurs furent meilleurs que nous. »

« Nous avons opté pour une zone »

Après dix premières minutes mitigées et un changement tactique payant, les Blue Rabbits de Gael Colson ont dominé le Haut-Pré 82-54. Interview.

Gael, il a fallu un peu de temps pour vous mettre dans le bain contre le Haut-Pré alors que vous deviez, de plus, faire face à plusieurs défections.

En effet, nous devions composer avec les absences d’Antoine Froidmont, Thomas Michel, Pierrick Teheux et Pierre Kleiner. Nous avons connu un premier quart difficile que les Sérésiens ont remporté.

Mais, par la suite, vous avez déroulé grâce, notamment, à un changement tactique payant.

Dans le deuxième quart, nous avons opté pour une défense de zone et n’avons encaissé que huit unités.

Et, au final, vous vous êtes imposés assez largement, 82-54.

Ce fut un très bon match de notre part. La balle a très bien circulé, chaque joueur a rempli son rôle défensivement et apporté quelque chose en attaque. C’est positif et de bon augure pour la suite.

« Six gars qui s’arrachaient sur chaque défense »

A six, les protégés de Gino Fortuna ont créé l’exploit du week-end en première provinciale en s’imposant 60-75.

Ce week-end était le premier où les nouvelles règles sanitaires (présentation obligatoire du CST ou d’un test PCR négatif) étaient d’application et, inéluctablement, cela eut un impact sur certaines équipes dont Welkenraedt. « En arrivant à Hannut, nous devions faire sans un autre joueur qui ne veut pas se faire tester ou vacciner. Du coup, nous abordions finalement ce match à six » nous précise d’emblée l’excellent coach de Welkenraedt. « Une fois n’est pas coutume, nous commencions très bien la rencontre en imposant notre rythme et en prenant le risque, malgré une seule rotation disponible, de jouer une « homme » stricte en défense. »

Un pari payant puisque les « Noirs » menaient au tableau d’affichage. « Plus la partie avançait et plus nous savions qu’il y avait moyen de repartir avec la victoire. Même si nous étions constamment devant au score, nous savions aussi que nous pouvions craquer physiquement » nous explique le coach visiteur. Le scénario redouté ne se produisait pas, Welkenraedt dominant les débats pour s’imposer 60-75. « Cette victoire en mini-groupe permet de souffler un peu mais aussi de se dire que nous devons essayer de rester constants » ajoute Gino. « Nous n’avions que six gars à Hannut mais ils s’arrachaient sur chaque défense et variaient à merveille entre jeu placé et jeu rapide. Il faut que nous retenions la leçon et continuer ainsi. » Voilà qui est dit !

« Plus difficile de garder ton équipe concentrée quand l’adversaire arrive à 6 »

Face à une équipe de Tilff à la peine en ce début de championnat et déforcée, les Alleurois ont remporté une cinquième victoire consécutive pour demeurer invaincus et en tête de la P2A. Vincent Aldenhoff revient sur cette rencontre et sur l’excellente entame d’exercice de sa formation. Entretien.

Vincent, ce vendredi vous receviez une équipe de Tilff que beaucoup d’observateurs pointaient parmi les favoris de P2A mais qui, suite à un changement d’entraineur et des blessures – notamment celle de Bertrand Lebecque -, réalisent un début de championnat plutôt mitigé.

J’appréhendais fortement ce match. Pour avoir affronter les Porais en Coupe de la Province, je savais que c’est une équipe avec de l’expérience et de la qualité. Et il est encore plus difficile de garder ton équipe concentrée quand tu vois ton adversaire arriver avec six joueurs… C’est là qu’il est important de garder les pieds sur terre car dans ces conditions, il était clair que les Porais n’avaient rien à perdre.

Mais, comme depuis le début de saison, tes gars ont su rapidement te rassurer pour s’imposer 74-48.

J’ai eu une équipe motivée, faisant preuve d’une saine agressivité et de beaucoup de patience. Je suis vraiment fier de mes gars en sachant que Cordonnier revenait de blessure et que Charty est encore écarté pour minimum deux semaines.

Cinquième victoire consécutive pour vous qui demeurez invaincus !

Nous gardons les pieds sur terre. Notre objectif reste le Top 5. Nous profitons pleinement de ce début de championnat tout en sachant pertinement qu’une saison est très longue et bien souvent pleine de surprises. Le principal est de continuer à former un groupe soudé avec des troisièmes mi-temps festives et amicales. C’est bien pour cela que nous jouons au basket.