« La perte de Charles Kempeners »

Après avoir fait jeu égal avec Genappe pendant vingt minutes, Naël Defraine, auteur de quinze unités – et les Brasseurs ont craqué à la reprise, laissant filer la victoire dans l’escarcelle de leur adversaire, 70-87. Entretien.

Naël, vous receviez Genappe samedi et pendant vingt minutes, vous avez parfaitement résisté aux assauts des visiteurs.

Oui, nous avons réussi une bonne première mi-temps que nous avons terminée avec seulement trois points de retard. Le match était serré mais, à la reprise, il y eut une grosse réponse de l’équipe adverse et une certaine déconcentration de notre part a permis aux visiteurs de prendre une avance conséquente.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?

Il nous a manqué cette capacité à améliorer les détails de notre jeu et cette mentalité de nous battre pendant quarante minutes et une seconde. Si nous avions réussi à améliorer ces deux points, Genappe était une équipe que nous pouvions absolument prendre.

Que retiens-tu de cette rencontre ?

Notre première mi-temps lors de laquelle la cohésion du groupe était présente et pendant laquelle nous avons fait jeu égal avec Genappe. Il est également dommage de devoir souligner la perte sur blessure de Charles Kempeners. Mais ceci ne nous empêchera pas d’avancer, de progresser et de nous battre.

La règle de 4 de Julie Allemand

Surprenante ligne de statistiques pour Julie Allemand dans la victoire de Lyon à Landerneau, 62-95.

Ce week-end, les Lyonnaises se sont aisément imposées en Bretagne. Julie Allemand était visiblement bien inspirée par le chiffre 4 puisqu’elle a compilé 12 points à 4 sur 4 aux tirs et 4 sur 4 aux lancers-francs ainsi que 4 rebonds et 4 passes. Cocasse !

« Un bonne prestation mais un premier quart catastrophique en défense »

Avec vingt-cinq points à eux deux, Jean-Pierre Darmont et Damien Aussems ont tenté d’aider Belleflamme à décrocher la victoire à Flénu. Interview.

Damien, Jipé, en début de match, vous n’étiez pas en place.

Damien Aussems: Nous avons presté un premier quart catastrophique défensivement et lors duquel nous avons encaissé 34 points !

Jean-Pierre Darmont: Nous avons raté notre début de match en défense et Flénu a eu une réussite incroyable.

C’est dommage car, ensuite, vous n’avez plus encaissé que vingt-deux points en vingt minutes.

Damien: Nous sommes revenus petit à petit au score et avons même pris l’avantage pour compter quatre points d’avance au début du quatrième quart-temps.

Mais vous avez craqué dans la dernière ligne droite pour finalement vous incliner 80-74.

Damien: Nous n’avons pas su gérer et conclure dans le money time. Je pense que nous avons parfois un problème pour serrer le jeu quand c’est nécessaire dans un match de ce genre pour repartir avec la victoire.

Jean-Pierre: Il y a eu également quelques coups de sifflet limites dans les cinq dernière minutes. Il nous a manqué sans doute une rotation – Kabangu était absent car malade – supplémentaire car nous étions un peu cuits en fin de partie.

Néanmoins, cette défaite est encourageante.

Damien: Oui, dans l’ensemble nous avons fait un bon match après plus d’un mois d’arrêt.

Jean-Pierre: Nous avons réussi un très bon match. Je pense que si nous jouons les prochains avec le même état d’esprit, cela devrait nous faciliter la tâche pour obtenir des séries de victoires.

« Lucas De Sutter a planté les 16 premiers points de l’équipe à lui tout seul »

Caramba, encore raté ! Malgré un Lucas De Sutter flamboyant, les Sang et Marine se sont à nouveau inclinés, cette fois 79-62 à Ixelles.

Ce week-end, les Sang et Marine prenaient la route en direction de la Capitale pour y défier les Bulls d’Ixelles. Concentrés dès le coup d’envoi, les Liégeois brillaient d’emblée par l’entremise du jeune Lucas De Sutter (24 points). « Nous avons bien commencé la partie, surtout Lucas qui a planté les seize premiers points de l’équipe à lui tout seul » nous explique Dorian (11 points). Les visiteurs étaient devant après dix minutes et c’était l’égalité parfaite, 40 partout, à la pause.

A la reprise, les Liégeois tenaient bon et n’étaient distancés que de trois petites unités à la demi-heure. Mais les dix dernières minutes allaient se révéler de trop face aux Ixellois qui venaient de signer Léonit Veliu, aperçu par le passé à Liège Basket. « Il nous a fait mal en fin de match » constate Dorian. « Nous n’avons pas été bons en attaque et en défense dans le dernier quart et il nous a aussi manqué un peu de chance. De plus, ce n’est pas évident car nous ne sommes jamais au complet, aussi bien aux matchs qu’aux entrainements. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Une victoire importante »

Remy Beaujean et Ans ont renoué avec la victoire ce dimanche contre Quaregnon.

Dimanche, Ans a renoué avec la victoire en dominant Quaregnon 93-80. « C’est une victoire importante après nos deux dernières défaites contre Vieux Campinaire et Flénu » sourit Remy Beaujean. « Nous avons bien commencé le match en attaque mais notre défense n’était pas assez agressive. Nous avons connu un gros passage à vide à la reprise mais nous avons su rester soudés, notamment en resserrant notre défense. » Et de conclure: « Ce fut un bon match collectif avec un scoring bien réparti (ndlr: 33 points de son frère Theo tout de même). »

Roijakkers à Varèse

Plus que jamais, il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur un agent efficace : la preuve avec Roijakkers. Sergeant savait donner ses ordres quand il distribuait les cartes au Paire. Pour lui, c’est l’heure de la démobilisation. Dimanche, Fuger a pris le meilleur sur Henket. Ce sont les infos d’EMCE.

L’incroyable promotion du Limbourgeois d’origine signant à Varèse

Je me souviens d’un Johan Roijakkers assez rondouillard quand il jouait (parfois) à Bree. Malin, il comprit vite que son avenir se situait plutôt dans le coaching. Le Hollandais d’Houthalen (41 ans) fut d’abord assistant au sein de plusieurs formations limbourgeoises. Il prit ensuite ses responsabilités et on le retrouve à Bamberg (D1 all) où il était viré avant les fêtes. Pas pour longtemps car, en fin de semaine passée, il surprenait tout son monde en signant à Varèse (photo), club emblématique de la Botte mais actuelle lanterne rouge. Samedi, il n’était pas encore sur le banc ce qui n’empêchait pas ses nouvelles troupes de se payer le scalp (76-68) de Venise (8e). En Lombardie, il peut compter sur l’excellent Anthony Beane (27 a, 1,88 m) à Charleroi de 2018 à 2020.

L’ancien Pepin, Kris Sergeant, met un terme à sa carrière à 43 ans

« Guard » aussi actif que rusé, Kris Sergeant (43 a, 1,93 m) avait entamé sa carrière pro à Pepinster de 2001 à 2004. Ensuite, il a transité par Anvers, Alost, Charleroi et Ostende. Il a aussi été international à deux reprises. Brillant tennisman par la suite, il avait encore débuté l’actuelle saison au BC Lede (P2 Flandre Orientale). Des ennuis récurrents aux genoux l’obligent cependant à raccrocher ses baskets au clou. Petit souvenir : dès que le match du samedi soir était terminé au Paire, il s’empressait de sauter dans sa voiture afin de rejoindre sa petite amie du moment : une pharmacienne gantoise.

Principautaires hors frontières : quand Fuger prend le meilleur sur Henket

Au rayon masculin, Mitchell (15) a repris du service avec Santa Barbara cependant défait (58-65) par Long Beach State. En revanche, Ettelbrück (Sarlette 0) est venu à bout (77-68) des Musel Pikes. Chez les filles, succès (62-95) de Lyon (Allemand 12) à Landerneau Bretagne. Koursk et Petit accueillaient Enisey et donc Van Loo. Celle-ci enfilait 13 points, mais ne pouvait éviter le revers des siennes à 66-51. En démonstration, Trégueux et Widar faisaient la nique (78-46) aux Tourangelles. Au Grand-Duché, on avait droit au « derby hoëgnard » opposant les Bertrangeoises aux Conternoises. A ce petit jeu, Fuger et les siennes prenaient le meilleur (67-78) sur le Sparta (Henket 17).

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : à tous ces Flamands qui, chaque week-end, débarquent en bord de Vesdre pour venir en aide aux sinistrés. Une partie d’entre eux s’est notamment chargée de remettre sur pied la salle de Prayon. Dans l’édition anversoise du HLN, un de ceux-ci déclare toutefois : « Il est dommage que nous soyons souvent plus nombreux que les Wallons. »

Le « – » : à Djokovic pardi, auteur et acteur d’une comédie d’un très mauvais goût en Australie et soutenu par tout un peuple à nouveau très nationaliste. Le Serbe s’est donc (enfin) envolé de Melbourne non pas pour la glaciale Belgrade, mais pour la rutilante Dubaï. Pas folle la guêpe !

Michel Christiane

Crédit photo : Pallacanestro Varèse

« J’espère qu’un coach se motivera pour relever le défi du deuxième tour »

A peine revenu en Belgique, Romain Machiroux a décidé d’aller prêter main forte aux Hutois qui ont échoué de peu ce dimanche contre Verviers, 72-76.

Romain, à peine rentré en Belgique, tu as pris la décision de rejoindre la R1 de Huy. Qu’est-ce qui t’a convaincu d’accepter ce nouveau défi dans un club que tu connais bien.

J’ai pris des nouvelles auprès de Jérémie Jaco pour savoir comment se passait la saison des Hutois. Au vu de leur situation, j’étais en mesure de leur donner un coup de main pour terminer la saison. De plus, depuis le début du Covid, j’ai fait très peu de sport. Du coup, c’était une bonne occasion pour moi de m’y remettre. Enfin, j’ai gardé de bons souvenirs de mes trois saisons passées là-bas et cela a pesé dans la balance. J’espère pouvoir apporter un maximum d’expérience au groupe.

Quelles sont tes envies pour cette seconde partie de saison.

Ce serait bien de gagner quelques matchs car finir le premier tour sans aucune victoire, c’est sévère quand même. Le groupe a éclaté tôt dans la saison, j’imagine que ce fut difficile de se mettre ensuite dans une dynamique positive. J’espère qu’un coach se motivera pour relever le défi du deuxième tour car ce n’est vraiment pas simple pour Jérémie Jaco de jouer et coacher en même temps.

« Nina Crelot était sur une autre planète »

Contre Boninne, les Hutoises ont souffert mais ont pu compter sur une Nina Crelot inarêtable pour finalement émerger 91-80 et demeurer invaincues.

Ce samedi, Arnaud Pinte devait composer sans Sylla ni Goffinet pour recevoir Boninne. « La première mi-temps était très rythmée et nos adversaires nous dominaient dans le « un contre un ». Heureusement, Nina Crelot était sur une autre planète avec sept triples (36 points au total !) en première période » souligne le coach local. « La seconde mi-temps s’est déroulée sur le même tempo mais nous avons bien réagi via Bertrant et De Carvalho qui a sorti un très gros match. » Et de conclure alors que Huy est toujours invaincu avec 13 victoires consécutives: « Très bon match du groupe avec une belle victoire à la clé. »

« Neufchâteau, ça tabasse »

Incapables de conserver leur sang froid, les Limbourgeois d’Olivier Macfly se sont inclinés 74-85 contre les Chestrolais de Marc Hawley pour leur retour sur les parquets après deux mois sans compétition. Interview.

Oli, vous lanciez samedi votre second tour en accueillant une équipe de Neufchâteau toujours invaincue.

Après deux mois sans compétition, jouer Neufchâteau, même à domicile, ce n’était pas un cadeau et nous le savions.

Et c’est par un revers 74-85 que cette rencontre s’est conclue.

Nous n’avons pas su garder notre sang froid alors que nous savions que cela allait être un match ultra physique. Nous avons davantage ruminé sur les arbitres que nous concentrer sur notre match. Du coup, nous avons écopé de cinq techniques et n’étions pas focus du tout. Neufchâteau, contre qui j’ai joué à la fois comme joueur et comme coach, ça tabasse. C’est le jeu des Chestrolais, il faut être prêts à en découdre et à jouer physique contre eux et nous n’étions pas prêts pour la bagarre.

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« Notre 0-15 d’entrée nous met dans le mal »

Malgré un début de rencontre proprement catastrophique, les Pepins parvinrent à repasser devant au marquoir mais finirent par s’incliner – encore ! – de justesse, 82-88 contre Geel. Reportage.

Pour recevoir Geel, les Pepins ont démarré la rencontre à l’envers, subissant les foudres adverses. « Notre 0-15 d’entrée nous met dans le mal car nous devions courir après le score », constate Jordan Maucourant qui, toujours aussi létal, fut précieux pour permettre aux Pepins de réduire l’écart pour même passer devant 74-73 dans le money time. « Sans notre mauvais départ, cela aurait été un tout autre match ! » assure le meneur de Pepinster après la nouvelle courte défaite de sa formation, 82-88. « C’est très frustrant de perdre encore de peu car à chaque match, nous montrons que nous avons notre place dans la division mais nous ne parvenons pas à avoir ou faire ce petit plus qui nous permettrait de gagner. Nous ne ressentons pas encore la pression liée au maintien car il reste encore beaucoup de matchs mais il est clair qu’il serait bon pour nous de commencer à arracher des victoires ! »

Le reportage en images de Védia est visible ici.

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