« La déception est immense et je tombe de haut »

C’est un véritable séisme – non le mot n’est pas trop fort – qui vient ébranler la TDM2B et le basket liégeois: les dirigeants de Spa, principalement pour des raisons de budget en ces temps particulièrement difficiles, ont décidé, avec regret et tristesse, de « scratcher » leur équipe fanion pour la prochaine saison. Une véritable suprise et une franche déception pour Pierrick Van Den Brule et ses coéquipiers. Entretien.

Pierrick, votre équipe explosera en fin de saison, le club ayant décidé de la « scratcher ».

C’est une histoire assez dingue, nous avons appris la nouvelle mardi à l’entrainement.

Vous êtes tous tombés des nues ?

Oui, complètement. Surtout que la semaine passée, un projet nous fut proposé. Et puis rétropédalage total du club qui prend une décision que, personnellement, je ne comprends toujours pas. Lorsque nous sommes arrivés, le club nous avait expliqué avoir de petits soucis financiers et nous avons tous fait des efforts à ce niveau-là afin de pouvoir jouer entre potes. Nous pensions alors le problème réglé.

Cela doit être une profonde déception pour vous ?

C’est vraiment difficile à exprimer. Il y a à la fois de la déception, notamment pour le Président Michel Collard qui, lorsqu’il nous a annoncé cette décision, était bien évidemment très triste. Mais il y a aussi de l’énervement lié à cette incompréhension.

Un crève-coeur car vos résultats étaient plutôt corrects et, surtout, votre équipe est avant tout un groupe d’amis.

Bien sûr, c’est d’autant plus frustrant. Nous n’avons pas l’effectif le plus ronflant de la TDM2 mais nous sommes une bande de potes et nous nous sommes battus chaque week-end pour le club. Là, c’est vraiment de l’incompréhension, nous n’avons pas vu venir cette décision.

Cette nouvelle doit être difficile à digérer.

A l’heure actuelle, la pilule ne passe pas. Je m’interroge sur les réelles raisons qui ont motivé cette décision et j’aurais souhaité davantage de transparence de Spa. C’est étonnant car beaucoup de personnes nous affirmaient dès le mois de novembre que ce serait la fin de la D3 dans la Perle des Ardennes cette année alors que personne au club n’avait jamais évoqué ce sujet et que cela fut toujours démenti.

La tristesse se ressent ce matin dans vos rangs.

La déception est immense et je tombe vraiment de haut. Je me suis vraiment investi dans ce club en allant courir avec les jeunes, en allant les voir jouer afin de les convaincre de venir aux matchs et en essayant de faire venir des supporters. Il y a tellement de regrets et je suis triste que cela se finisse ainsi. J’estimais que nous méritions autre chose mais je peux comprendre que les dirigeants spadois doivent agir dans l’intérêt général du club.

Quid de la suite ?

Nous serons prêts à bien finir la saison et à rebondir. Il y aura un Liégeois de moins en TDM2 la saison prochaine, il faudra se faire à l’idée. Quant à nous, nous irons renforcer des clubs de nationale ou de régionale et peut-être que le basket en sortira grandi.

Crédit photo: Charnikon Prod

« Ciney a remis cette rencontre pour la 2e fois d’affilée à cause de cas Covid »

Après une large victoire à Andenne, Martin Lesuisse et les Grenouilles n’ont finalement pas reçu Ciney ce mardi. Les Cointois se préparent donc à la venue de Verviers jeudi. Interview.

Martin, à Andenne dimanche, vous avez réalisé une excellente prestation.

Ce match s’est parfaitement déroulé avec un départ idéal, des consignes défensives respectées et une vraie application offensive. Nous avons ensuite géré les échanges sans jamais être inquiétés par cette équipe du bas de classement.

Comment expliques-tu un tel écart ?

Dans un premier temps, la différence s’est faite ressentir dans la préparation du match. Puis, notre secteur intérieur a totalement dominé la rencontre sans que l’adversaire ne propose de solution.

Vous deviez enchainer ce mardi contre Ciney?

Oui mais nous n’avons à nouveau pas joué ce match. Ciney a remis cette rencontre pour la deuxième fois d’affilée pour des cas Covid.

Jeudi, vous recevrez Verviers pour un derby. Comment allez-vous l’aborder ?

Nous viserons une deuxième victoire consécutive.

« Arrêtons de tirer des conclusions hâtives ! »

Après le revers de Neufchâteau à Pepinster et alors que le marché des transferts commence à bruisser de rumeurs venues d’un peu partout, Ludovic Humblet à tenu à mettre les points sur les « i ».

Dimanche, Pepinster, alors co-lanterne rouge de TDM2B avec Liège Basket, a crée l’exploit en infligant à Neufchâteau, alors co-leader invaincu avec Comblain, sa première défaite de la saison. « Pepinster nous avait fait douter chez nous pendant trente-cinq minutes », rappelle Ludovid Humblet. « Cette victoire n’est donc qu’une demi-surprise et confirme ce que je pense depuis le début: cette série est particulièrement homogène, tout le monde peut battre tout le monde et le classement n’est absolument pas figé. »

Le coach du Mailleux précise sa pensée. « Il faut absolument se garder de tirer des conclusions hâtives. Cette défaite de Neufchâteau ne change rien ni à nos ambitions, ni à celle des Chestrolais. Des défaites, cela arrivera à tout le monde, à nous aussi comme aux autres », continue-t-il. « Un tiers du championnat seulement vient d’être disputé, tout reste possible encore pour chacune des équipes. Nous ne sommes absolument pas déjà champions et les équipes du bas de classement ne sont encore pas du tout condamnées. Nous n’en sommes encore nulle part, ll reste beaucoup de matchs et tout peut se produire dans ce championnat aussi dense que compétitif. C’est aussi cela qui fait la beauté de notre sport. »

Il est vrai qu’il semble inopportun de faire des plans sur la comète alors que certaines formations (Comblain, Liège, Ninane, Spa et Sprimont) n’ont joué que neuf matchs et qu’il reste encore « beaucoup de basket ». D’autant plus que le Covid et les restrictions sanitaires ont considérablement perturbé le déroulement de ce premier tiers de championnat : matchs remis en cascade, difficultés de trouver un rythme avec plusieurs week-end sans rencontre, longue trêve hivernale. Des spécificités qui conduisent également Ludo Humblet à évoquer un autre aspect : le recrutement. « Beaucoup de bruits circulent actuellement quant à d’éventuels transferts et je tiens à être très clair à ce sujet. A Comblain, nous n’avons encore vu aucun de nos joueurs pour évoquer la prochaine saison. Et nous n’avons encore vu ou contacté par téléphone aucun renfort potentiel », affirme l’entraineur comblinois qui ne cache toutefois pas qu’il souhaite mise sur la stabilité. « Il est vraiment trop tôt dans le championnat pour se pencher sur ces questions. Après seulement un tiers des matchs joués, toute analyse est forcément biaisée. »

Une remise à l’heure des pendules pour le coach du Mailleux qui doit « garder le navire à flot et tout le monde dans le même bateau en direction des objectifs collectifs ». « Le contexte n’est pas facile. Gardons-nous de toutes ces conclusions hâtives et de ces considérations erronées. Le championnat est encore long et peut réserver de nombreuses surprises », conclut Ludo.

« Un pro, un glue-guy dont le talent est sans pareil »

Il n’y a pas que Greg Kesikidis qui est fan de Nicolas Batum.

Les coéquipiers du Français le sont également et ne tarissent pas d’éloge à son propos. « Nicolas Batum est un pro. C’est quelqu’un à qui tu veux ressembler, un super vétéran. C’est quelqu’un que tu suis et qui peut t’emmener toujours plus loin dans ta carrière. C’est un gars comme Russell Westbrook, il t’apprend à être un pro et tu veux être autour d’eux, ce sont des glue-guys. Son talent est sans pareil. Il peut défendre dur sur Julius Randle, puis aller sur RJ Barrett et donc défendre deux positions sur la même remise en jeu. Puis il va mettre gros shoot après gros shoot. Il ne dit rien, n’a pas besoin d’être mis en avant ou qu’on lui lèche les bottes. Il fait juste son boulot. Ce qui le rend fort, c’est que sur le terrain ou en dehors, c’est un pro et tu sais qu’il se soucie de toi. Il fait les choses de la bonne manière », assure Reggie Jackson visiblement sous le charme. « Même quand il excelle sur le terrain, il va quand même s’occuper de toi et s’assurer que l’équipe va bien. C’est ce qui rend Nico si spécial et me fait être aussi reconnaissant envers lui. J’irais au bout du monde avec lui. Je suis heureux de faire partie d’un groupe comme celui-là. Quand Nico est arrivé l’an dernier, il a clairement changé les choses dans le vestiaire. Il a beaucoup aidé et a apporté ça à notre culture d’équipe. Peu importe combien de temps il restera encore ici, on se souviendra de lui pour ça. Je suis sûr que la franchise est fière de ça. »

« Incapables de mettre la balle dans l’anneau à mi-distance »

Le match de reprise s’était soldé par un revers de Bellaire à Union Liège. Les Blue Rabbits doivent retrouver leur adresse pour la suite du championnat… A condition que celui-ci se poursuive.

Pour la reprise du championnat, les Blue Rabbits se rendaient à Union Liège sans leur coach et privés de Jean-Paul Husser et Benoît Bouché. « Alors que, de base, jouer dans cette salle n’est pas facile » souligne Antoine Froidmont. « Nous étions pourtant devant à la pause mais, en deuxième période, nous avons baissé notre intensité tandis que les locaux augmentaient la leur, notamment via Noé Kreusch. »

Après le revers concédé à l’ancienne piscine, les Liégeois faisaient un constat implacable. « Nous nous sommes rendus compte que nous étions trop courts et qu’une nouvelle fois, nous étions incapables de mettre la balle dans l’anneau à mi-distance » soupire le pivot. « C’est la même chose chaque semaine mais si nous voulons gagner des matchs, nous devons absolument resserrer notre défense et rentrer cette balle dans l’anneau. »

« Nos pivots étaient plus grands et costauds et nous étions plus nombreux »

Le derby entre Waremme et Huy a très clairement tourné en faveur de François Bully et des Wawas.

« C’était notre premier match de l’année », rappelle François Bully concernant le derby de samedi contre Huy. « Cela faisait du bien de retrouver la compétition. »

Pour ce match de rentrée, les Wawas, toujours avec leur noyau étriqué, recevait des Hutois à la peine et en effectif réduit. « Après quelques premières minutes d’hésitation – c’était 12-10 dans le courant du premier quart -, nous avons déroulé » ajoute François.

Au final, une très large victoire, 90-43, dans un derby qui ne restera pas dans les annales. « Nous avons pris confiance et nous avons pu livrer une bonne prestation », sourit l’ancien de Liège Basket et Ciney. « Nos pivots étaient plus grands et costauds en dessous. Nous étions également plus présents, nous avons donc pu tourner plus rapidement que les Hutois. »

Ce dimanche, les Wawas enchaineront à Quaregnon.

« Benjamin Mahiat monte en puissance »

Pour Liège & Basketball, Philippe Agapit revient sur la première moitié de saison de Verviers en R1. Interview.

Philippe, quels enseignements tires-tu de cette première moitié de saison ?

Nous avons un groupe solide à l’extérieur du terrain mais nous sommes trop gentils dessus. Nous avons laissé filer des matchs que nous aurions dû gagner.

Quel fut ton meilleur moment depuis la reprise du basket ?

Personnellement, ce fut notre victoire contre Waremme.

Et le pire ?

J’en ai plusieurs en tête mais la défaite sur le buzzer contre Saint-Louis se classe numéro un.

Votre MVP ?

Benjamin Mahiat monte en puissance et était beaucoup plus à l’aise en fin de premier tour.

Quels sont tes souhaits pour 2022 ?

Que la cohésion du groupe en défense soit identique à celle affichée lors des deux premiers matchs de la saison précédente car c’était notre force. L’attaque n’est pas vraiment un souci actuellement car tout le monde est capable de scorer mais nous devons être plus durs physiquement.

Et vos objectifs ?

Faire en sorte d’être concentrés pendant quarante minutes pour pouvoir plier nos matchs. Et, évidemment rester en R1.

« Notre objectif, c’est le maintien. La Coupe, ce n’est que du bonus »

A domicile, le MOSA s’est incliné contre Ottignies alors que tous les regards sont déjà tournés vers la demi-finale de Coupe AWBB prévue ce dimanche contre les Panthers.

« Nous n’avions pas notre rage habituelle en défense », constate Aline Gonze après le revers du MOSA. « Nous avons encaissé vingt-cinq points dans le premier quart, c’était difficile de revenir après ça. »

Ce dimanche, Angleur affrontera l’armada des Panthers en demi-finale de la Coupe AWBB. « Honnêtement, la Coupe n’est absolument pas un objectif cette année. Notre objectif, c’est de nous maintenir. Le reste, ce n’est que du bonus », nous assur la pivot du MOSA. « Nous aborderons ce match comme celui que nous avions disputé contre Namur, nous n’aurons rien à perdre. »

Cette compétition a souvent souri aux filles de Vincent Esposito. « Pour créer l’exploit, il faudrait quelques cas Covid chez les filles de D1 des Panthers », blague Aline. « Plus sérieusement, il faudra toutes sortir un gros match. Nous devrons tout donner, être plus agressives en défense et suivre le rythme physiquement. » Et de conclure: « En tout cas, ce sera un bon moment et enfin avec des supporters. »

« Nous espérons un engagement ferme de la commune pour des accès PMR »

Pour leur premier match de championnat et malgré l’absence du public, David Offermann et les Roller Bulls ont dominé Louvain 62-28. Entretien.

David, pour votre premier match de championnat, vous avez aisément disposé des Louvanistes, 62-28. Comment abordiez-vous cette grande première ?

A la sortie d’un match plein contre Zeldegem en Coupe de Belgique, nous voulions confirmer contre un adversaire face à qui nous avions éprouvé quelques difficultés en amical et prouver que nous étions capables de mieux.

Comment avez-vous construit cette belle victoire ?

Nous avons vraiment assuré en défense: vingt-huit points encaissés, c’est top ! Nous n’avons laissé que très peu d’espaces dans la raquette à nos adversaires et fûmes plutôt rigoureux durant tout le match. Et, enfin, nous avons aussi mis quelques contre-attaques alors que cela avait été assez rare lors de nos dernières sorties. C’est la preuve que nous progressons aussi au niveau du rythme. Seul bémol : quelques paniers faciles ratés sous l’anneau.

L’arbitrage fut également de bonne facture.

Exact et je tenais à préciser que nous étions satisfaits de l’arbitrage qui s’est fait discret et a laissé place au jeu, aussi grâce à Leuven. C’est à souligner car nos deux matchs précédents avaient été davantage « tendus » à cause d’un arbitrage moins bon que dimanche. Et, il n’y a rien à faire, c’est bien plus agréable quand nous nous concentrons uniquement sur le jeu.

Malheureusement, cette première à domicile eut lieu sans public.

Oui, c’est un regret de n’avoir pu disputer le premier match officiel des Roller Bulls à Ninane devant des gradins complètement vides. Nous espérons vraiment avoir un peu de public lors de notre prochain match le six février.

Enfin, il demeure encore un souci.

Oui, nous avons dû accueillir Louvain sans accès à la cafétaria et nous attendons avec impatience une position de la commune pour installer un ascenseur le plus vite possible. Nous avons dû installer deux tables sur le terrain après la rencontre pour que les deux équipes puissent prendre un verre et partager les sandwichs préparés par le club. Une réunion est prévue sous peu avec la commune afin de discuter de tout cela. J’espère que nous aurons des engagements fermes quant aux travaux à réaliser pour avoir ces accès PMR.

De Zeeuw à Brindisi ?

A l’heure où vous lirez ces lignes, l’ancien « gamin du Paire » fait peut-être ses bagages en vue de rallier Brindisi, dans l’extrême sud l’Italie. Voilà qui devrait le changer de sa paisible retraite braivoise… Découvrez aussi les coulisses (assez spécifiques) du sport comorien. Ce sont les infos d’EMCE.

Après avoir viré Myles Carter, le club des Pouilles songerait à Maxime

Hier en fin de journée, plusieurs médias italiens évoquaient l’arrivée très probable de l’ancien Pepin à Happy Casa Brindisi. Il faut savoir que le club des Pouilles vient de se séparer de l’Américain, Myles Carter, pour rendement insuffisant. Il a d’ailleurs de suite rebondi en Hongrie. Pour l’heure, Brindisi pointe en 7e position d’une Série A comptant 16 formations. Pour les amateurs de géo, on précisera que cette cité assez typique recense 87.000 habitants et se niche dans le talon de la Botte. On devrait en savoir davantage en cours de journée. Si tel était le cas, le Hesbignon d’adoption n’aurait manifestement pas eu tort de prendre son temps…

La pépite (comorienne) du mardi

L’immense révélation de la CAN 2022 est sans conteste les Comores, un petit archipel de l’océan indien d’un gros million d’habitants entre le Mozambique et Madagascar. Soutenue par la diaspora marseillaise, sa sélection s’est hissée en 1/8e de finale. Pas de chance, contre le Cameroun, le pays organisateur (vainqueur 2-1). On a ainsi relevé 12 cas positifs à la Covid chez les Comoriens. Dont deux des trois gardiens alors que le « rescapé » est blessé. Moralité : c’est un arrière central d’Ajaccio qui a dû prendre place entre les perches. En face, des Camerounais tous épargnés par la pandémie. Soit, l’exception à la règle parmi l’ensemble des phalanges engagées. Ce qui ne manque évidemment pas de faire jaser… Un détail quand on sait qu’une bousculade juste avant la rencontre a fait au minimum huit morts.

Quant au basket comorien, il ne fait pas recette : en voici la preuve…

Les deux péripéties suivantes situent mieux le niveau assez chaotique du basket comorien. Voici quelques années maintenant, les sélections de ce pays (féminines et masculines) ont été purement et simplement disqualifiées des Jeux des Iles de l’Océan Indien. En effet, aucune des deux ne put démontrer qu’elles alignaient au moins quatre éléments vivant sur l’archipel. Le gros des troupes se trouvant, comme on peut s’en douter, en France. Plus récemment, les Comores avaient l’opportunité de participer au championnat d’Afrique des nations. Après moult tergiversations, tant l’Etat que la fédération faisaient savoir qu’ils étaient dans l’incapacité financière de soutenir une pareille campagne. Le coach de l’équipe décida alors de lancer une cagnotte en ligne qui rapporta, au total, la somme de… 150 € !

La télé crève l’écran

Cette nuit à 1 h 30, le duel opposant les Nets aux Lakers n’aura aucun secret pour Eleven Sports 2.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA