Liège en plein « Boom » ?

La phalange du Bois Saint-Jean inscrira-t-elle une finale de la coupe de Belgique à son palmarès 2022 ? Réponse, ce mercredi, sur le coup de 22 h 15. Sûr que les Anversois devront être « Giants » s’ils désirent aller rafler la mise à Reggio Emilia et premier point de chute de Den Bosch. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe de Belgique : les Panthers à quarante minutes de la finale

« Nous avons la chance de n’affronter aucune grosse cylindrée au sein de notre tableau qualificatif. Notre premier réel rival sera Boom en « demie ». Raison pour laquelle, nous devons viser une place en finale. » Tels étaient les propos de Pierre Cornia (photo) lors de la présentation de l’équipe. Et ce soir (20 h 30), les Panthers mettent justement le cap sur la banlieue anversoise dans l’unique but de l’emporter. En face, les protégées de Sven Van Camp veulent y croire aussi : « Notre préparation n’a pas été simple car, au retour de notre dernier match en 2021 à Namur, 16 des 18 personnes présentes ont été testées positives », note le coach, « Disons que les Liégeoises me paraissent plus fortes sur le papier, mais nous avons l’avantage d’évoluer à domicile. » Suspense garanti !

Ligue des Champions : choc des extrêmes pour Anvers en Italie

En C2, la lanterne rouge métropolitaine (0 sur 2 mais avec son meneur scandinave) s’ira défier, ce soir (20 h 30), le leader invaincu du groupe (2 sur 2). Après un voyage assez mouvementé : annulation dans la matinée du vol Charleroi – Bologne, cap sur Charles de Gaulle et arrivée en Italie en fin de journée de mardi. En fait, Reggio Emilia s’illustre plus sur la scène européenne qu’en en championnat où il pointe en 11e position sur 16. La rencontre se déroulera dans un vaisseau pouvant contenir 11.000 personnes… en temps normal. Dans le camp anversois, on demeure sur un succès sans relief face à des Alostois réduits à six et sans Yves Defraigne. « Si nous voulons conserver une chance de qualification, une victoire aujourd’hui serait la bienvenue », prévient Christophe Beghin. Tellement bienvenue qu’elle est quasiment indispensable.

BNXT League : premier faux-pas de Den Bosch après 14 succès de rang

Le dernier week-end en date était émaillé par le choc batave opposant Leiden à Den Bosch. Cette dernière équipe demeurait sur quatorze victoires consécutives forte de ses quatre éléments ayant déjà presté sur nos parquets : Hammink (Charleroi), Kherrazi (Kangoeroes), Prince (Limburg) et Van der Mars (Alost). Cependant, il n’y aura pas de 15 sur 15 car le champion en titre exploitait d’abord l’exclusion de Hammink dès la 7e minute pour prendre la suite des échanges à son compte et l’emporter sans discussion sur le score de 85 à 70.

La télé crève l’écran

A la Ste-Tatania, le CSKA Moscou rend visite au Panathinaikos. Ca tombe bien : VOOsport World 1 sera de la fête à 20 heures.

Michel Christiane

Crédit photo : AWBB

« Nous avons un peu perdu nos moyens face au jeu très dur du 4A »

C’est par une victoire étriquée à Comblain contre le 4A Aywaille que Thibaud Masson et Pepinster ont débuté l’année. Entretien.

Thibaud, vous devez être content d’avoir évité la sortie de route à Comblain contre le 4A Aywaille. Un premier déplacement qui s’est soldé par une victoire 68-73.

Bien sûr que nous sommes heureux de commencer cette nouvelle année par une victoire. C’est toujours important pour le moral des troupes !

Comment ce match s’est-il déroulé ?

Nous ne sommes pas bien rentrés dans ce match. La 4A a joué très dur dès le début et cela nous a un peu fait perdre nos moyens. Il a fallu attendre six ou sept minutes de jeu pour que nous retrouvion un fond de jeu correct. Notre début de deuxième mi-temps était bien meilleur et nous a permis de prendre jusqu’à quatorze points d’avance. Aywaille a su revenir à notre hauteur par la suite mais nous avons bien su gérer notre fin de match.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de l’emporter et de rester au contact d’Henri-Chapelle et de Verviers en tête de la P2B ?

Nous avons réussi plusieurs stops dans les moments importants. Offensivement, nous avons su varier notre jeu tout au long de la deuxième mi-temps, ce qui nous a permis de trouver des solutions face à l’intensité des joueurs du 4A.

« Nous n’aurions pu espérer mieux »

Le fameux choc psychologique a-t-il fonctionné pour Stavelot ? Impossible de l’affirmer avec certitude mais Gaëtan Quirin et les Blancs-Moussis ont renoué avec la victoire en s’imposant à Saint-Louis 57-73. Interview.

Gaëtan, vous avez démarré l’année positivement avec une victoire 57-73 à Saint-Louis.

Nous n’aurions pas pu espérer mieux. Cela fait vraiment du bien au moral et cela va nous rendre la confiance que nous avions un peu perdue.

Comment avez-vous façonné ce résultat positif ?

Nous avons directement pris de l’avance en début de match et nous avons réussi à conserver celle-ci tout le long de la rencontre. Nous nous sommes battus tout le match, aussi bien en attaque qu’en défense, et si nous continuons sur cette lancée, nous allons continuer à gagner des matchs !

« Pas une décision prise sur un coup de tête »

Ce mardi soir, le club d’Aubel a décidé d’arrêter sa collaboration avec Arnaud Lardinois, le coach de la R2.

« Ce n’est pas une décision prise sur un coup de tête, cela faisait déjà quelque temps que nous y réfléchissions en constatant que des choses ne se passent pas forcément bien à l’intérieur de l’équipe mais aussi à l’extérieur » nous explique Léonard Leduc, le « Prési » du matricule 1388. « Ce n’est pas non plus une décision que nous avons prise de gaieté de coeur et nous avons tenu à faire les choses dans l’ordre et correctement. »

Ce mardi en fin de journée, les dirigeants aubelois ont donc exposé leur choix au désormais ex-coach de la R2 locale. « Nous tenions aussi à le remercier pour le travail fourni. Il a été très courtois et nous espérons le revoir rapidement dans notre cafétaria » nous précise Léonard.

Ensuite, les joueurs ont été vus pour leur expliquer la décision prise. Ils se sont entrainés seuls et c’est Jean-François Loop, T2 d’Arnaud Lardinois, qui assurera les affaires courantes lors des prochains jours et pour le match amical prévu ce jeudi contre la R2 de Ninane. « Aussi bien les joueurs que le comité souhaitent trouver un coach pour poursuivre nos ambitions de PlayOffs » nous affirme Léonard. « Actuellement, nous n’avons aucune solution pour l’interim mais nous allons nous pencher sur la question. Peut-être allons nous opter pour un coach pour finir cette saison avant d’engager un autre pour la prochaine ou peut-être opterons nous pour un coach qui viendrait davantage pour du moyen terme. »

« Une victoire au mental qui nous donne un peu d’air dans le bas de tableau »

A domicile, les Bobelins se sont laissés surprendre par des Hesbignons qui entament l’année en beauté.

2022 sera-t-elle meilleure que 2021 pour Hannut ? C’est en tout cas avec une belle victoire à Spa 70-74 que les Hesbignons ont lancé leur deuxième tour de championnat. « Une superbe victoire collective et qui nous rend heureux de démarrer l’année de belle manière et de nous donner un peu d’air dans le bas de tableau » sourit Simon Lambert. « La différence s’est faite au mental. Nous fûmes meilleurs dans le dernier quart-temps et même quand nous étions menés, nous avons su conserver notre collectif pour mettre les shoots aux bons moments. »

« Un club familial et bien structuré qui voudrait se stabiliser en régionale »

La saison prochaine, Julien Moray succèdera à Damien Deblond à la tête des All Blacks.

Evitons les trop sensationnalistes « coup de tonnerre » et autre « surprise de taille à Alleur » pour simplement informer que Damien Deblond ne sera plus le coach des All Blacks, actuels leaders de P1, la saison prochaine. « Tout s’est bien passé avec Damien mais nous sommes arrivés à la fin d’un cycle de trois ans et nous ne voulions pas faire l’année de trop » nous résume André Trinon qui, avec son comité, a jeté son dévolu sur Julien Moray pour succéder à l’ancien shooteur vedette de Saint-Michel.

« J’ai été surpris car je pensais que Damien Deblond allait continuer. Mais pas surpris d’être ensuite contacté car je connais très bien ce club et ce club me connait » nous précise le futur entraineur d’Alleur qui avait démissionné de Cointe il y a deux mois par lassitude. « J’étais en effet lassé par le coaching et je ne regrette toujours pas mon choix car ce « break » me fait du bien. Cependant, la prochaine saison ne commence que dans sept mois et je devais prendre une décision maintenant par rapport à Alleur. »

Forcément, la proposition du matricule 1466 a interpellé l’ex-coach de Visé qui a accepté le poste. « J’ai joué huit ans à Alleur et j’y ai effectué mes premiers pas en seniors » rappelle Julien. « C’est un club familial, bien structuré. André Trinon est évidemment un facteur important dans mon choix. J’ai également des U17 avec qui cela se passe très bien. »

La prochaine saison, celui dont l’épouse est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de la Province avec la P2 de Waremme, héritera d’un noyau talentueux pour évoluer, c’est une possibilité qui se renforce semaine après semaine, en deuxième régionale. « Le but sera surtout de créer un lien entre cette équipe et les équipe seniors et c’est aussi cela qui m’a convaincu » nous précise Julien. « Le club aimerait stabiliser l’équipe première Hommes en régionale, R2 ou R1 si possible. Que l’équipe monte ou pas cette anée, l’objectif sera de jouer avec de l’ambition tout en intégrant les jeunes les plus méritants. » Et de conclure: « Tout a été très vite, je n’ai donc pas encore eu l’occasion de parler avec les joueurs de leurs envies mais nul doute que cela se fera rapidement. »

Emma toujours au top !

Selon le site « Eurobasket », Emma Meesseman est la n°1 européenne.

Depuis 18 ans déjà, le site de référence « Eurobasket » décerne, via le vote de spécialistes (agents, coaches, journalistes) ses Awards de l’année. Et (heureuse) surprise, deux Belges figurent dans le 5 majeur continental : Julie Allemand (meilleure distributrice) et, bien évidemment, l’incontournable Emma Meesseman (meilleure centre). La plaque tournante des Cats qui ne s’arrête d’ailleurs pas en si bon chemin puisqu’elle est, en outre, élue « Joueuse Européenne 2021 » toutes catégories confondues. Respect !

Michel Christiane

« La plupart de nos matchs se jouent à rien cette année »

Privés de leur coach, les Miniers ont réalisé un petit hold-up en s’imposant de justesse à Spa, 53-54. Reportage.

« C’était un match assez particulier car notre coach Hervé Odeurs était en vacances et que, blessé, j’ai assuré le coaching » contextualise Nathan Gabriel qui a rapidement retrouvé ses réflexes avec très belle victoire 53-54 à Spa, équipe du top en P3A. « Gagner un match d’un point fait toujours plaisir, d’autant plus chez ceux qui étaient encore deuxièmes de la série, ex-aequo avec Aywaille. Nous sommes donc évidemment très contents de notre résultat. »

Cette première joute de 2022 fut âprement disputée et serrée tout au long des quarante minutes même si les Bobelins ont mené la majeure partie de la rencontre et compté jusqu’à sept longueurs d’avance dans le troisième quart-temps. « Après avoir couru après le score presque toute la partie, nous sommes passés devant à une minute de la fin » nous précise le coach d’un soir. « Un Spadois a alors rentré un tir compliqué à vingt secondes du terme pour rendre l’avantage aux locaux. » Mais les Miniers héritaient ensuite de deux lancers et ne tremblaient pas, arrachant ainsi une superbe victoire. « La plupart de nos matchs se jouent à rien cette année. Cette fois-ci, la pièce est tombée du bon côté. J’espère que cette victoire va nous permettre de lancer une série positive » conclut Nathan.

Samedi, les Miniers iront défier l’Avenir Jupille, un autre ténor de la série tandis que les Bobelins iront à Saint-Louis, l’équipe en forme de la P3A.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Un stage intensif entre les fêtes »

Pendant la trêve, Tom Bass et les Etoilés de Jupille ne sont pas restés les bras croisés et ont ainsi pu démarrer en fanfare cette deuxième partie de saison.

« Nous sommes heureux de commencer l’année par une victoire importante » sourit Tom Bass après le succès de l’Etoile 81-53 contre Welkenraedt. « Ce fut un bon dimanche pour le club car les trois équipes ont gagné leur match. »

Face à une équipe de Welkenraedt toujours déforcée et lanterne rouge de la division, les Etoilés n’ont pas loupé leurs débuts. « Nous sommes tout de suite rentrés dans le vif du sujet en étant concentrés sur ce que nous avions à faire, aussi bien en attaque qu’en défense, avec des transitions et une défense collective qui ont surpris nos adversaires et qui avaient été toutes les deux revues lors de notre stage intensif entre les fêtes » ajoute le sniper des Argilières. « Ce stage nous a permis de rester en bonne condition, d’éliminer les toxines des réveillons et de pouvoir commencer au top ce deuxième tour. »

Dimanche prochain, place au derby contre Liège Basket pour les troupes de Michel Nihon tandis que celles de Gino Fortuna iront défier vendredi le leader alleurois.

« Maxime Erkenne a retrouvé son shoot après les fêtes »

A domicile, Vincent Louis et Ensival ne se sont pas laissés surprendre par six courageux Carriers. Interview.

Vincent, vous avez démarré l’année par une large victoire contre Sprimont, 90-61.

Nous étions obligés de débuter l’année par une victoire car nous recevions la lanterne rouge. Nous ne pouvions pas nous permettre de faux-pas.

Comment avez-vous construit ce premier succès de l’année 2022 ?

Notre début de match fut assez difficile mais nous sommes toujours restés devant sans pour autant réussir à prendre le large. En seconde période, nous avons davantage fait circuler la balle et nous avons trouvé nos « big men » pour pouvoir mieux concrétiser. Les Carriers furent assez vite cuits car ils n’étaient que six.

Un fait de match à retenir ?

Une mention spéciale à adresser à Maxime Erkenne qui a retrouvé son shoot après les fêtes.