« J’ai eu le temps de me faire à l’idée »

De retour de Floride, Julien Schreiber préface le gros match dominical face au Spirou Ladies et annonce sans langue de bois que ses Précieuses, pratiquement assurées du titre en R2B, ne monteront pas en R1. Entretien.

Julien, tu n’as pas donné entrainement cette semaine.

Non, j’étais en Floride avec Game Time avec ma joueuse Justine Rosler. Nous sommes revenus tout juste pour le match qui se déroulera exceptionnellement à Saint-Louis, après un Esneux-Comblain coaché par Ludo Humblet qui était avec nous également.

Le Spirou Ladies, c’est un sacré morceau !

Effectivement, c’est un gros match qui nous attend et nous jouerons deux fois en quatre jours les Carolos qui nous suivent au classement. Malgré les différents retours de vacances, nous devrons répondre présents si nous voulons atteindre nos objectifs.

Quelles seront les clés de ce match au sommet ?

La clé sera certainement la défense, comme souvent. Le Spirou a de nombreux atouts techniques et physiques avec des filles qui jouent et s’entrainent avec la D1. Nous devrons d’abord contrer cela, avant d’être rentables offensivement. Vu le programme des dernières semaines, nous ne nous sommes plus entrainés depuis longtemps, il n’y a donc pas eu de préparation particulière. Par contre, je compte sur les automatismes et le rythme acquis lors des derniers matchs combinés au repos offert par les dernières semaines de vacances.

Votre leadership sur la R2B est indéniable. Allez-vous monter en R1 ?

Nous sommes une équipe vieillissante et beaucoup de joueuses sont en (longue) fin de carrière. La condition lors de la montée en R2 il y a trois ans était de ne conserver qu’un seul entrainement par semaine pour faciliter la vie de famille de nos nombreuses mamans. Un rythme qui serait impensable lors d’une montée en R1. Même si mon âme de compétiteur en souffre, je ne peux pas me permettre d’inscrire l’équipe en Playoffs. C’était déjà le cas lors de l’arrêt de la saison avant le Covid, j’ai donc eu le temps de me faire à l’idée. Place aux jeunes et aux clubs à vocation formatrice.

« Garder la tête froide pour aller au bout ! »

De justesse, Cointe a remporté deux nouvelles victoires pour conserver intactes ses chances de titre en P2A.

Mardi passé, les Grenouilles se rendaient au RBC Awans. « Nous avons bien commencé cette rencontre avec une belle intensité défensive et une grosse présence au rebond. Malheureusement, nous avons manqué d’efficacité pour pouvoir creuser l’écart », note Jérémy Brulmans. « Les locaux sont bien revenus dans la partie jusqu’à mener de dix points à la fin du troisième quart-temps. Heureusement, nous fûmes forts mentalement pour sortir un bon money time et l’emporter sur le fil. » Les Cointois s’imposaient ainsi au finish, 66-69.

Victoire sur le fil ensuite le week-end dernier à Harimalia, 52-55. « Nous avons encore éprouvés des difficultés, notamment physiquement avec tous les grands gabarits locaux qui ont très bien défendu toute la rencontre. Mais nous avons réussi à nous en sortir de justesse », souligne la Grenouille. « Nous avons désormais une semaine sans match et nous espérons récupérer tous nos blessés pour cette fin de saison passionnante. » Et de conclure : « Même si ce ne fut pas brillant ces dernières semaines, nous sommes restés forts mentalement pour réussir à nous en sortir. Nous avons notre sort entre nos mains. A nous de garder la tête froide pour aller au bout ! »

« Profiter de chaque minute avec ma famille comblinoise »

Thibaut Marien sera fidèle au poste ce dimanche à Saint-Louis pour le derby entre Esneux et Comblain.

Ce dimanche, Comblain ira à Saint-Louis pour y affronter Esneux dans un derby entre deux formations diamétralement opposées au classement – les Comblinois tutoient les sommets de la division, à l’inverse des Dragons et le Mailleux s’appuie sur une attaque ultra-performante alors que les qualités des Esneutois sont d’abord défensives – mais qui ont à coeur de briller en cette fin de saison. « Le maitre-mot de cette rencontre sera plaisir », nous affirme Thibaut Marien. « Il ne nous reste que trois matchs avant de terminer cette magnifique saison vécue ensemble. Le groupe restera presque inchangé l’année prochaine, ces matchs serviront à consolider l’équipe. »

Parmi les rares départs du Mailleux, il y a celui de Thibaut vers Alleur. « Ce seront mes trois derniers matchs sous le maillot de Comblain », nous confirme cet intérieur aux mains d’argent. « Je vais profiter de chaque minute avec ma famille comblinoise pour terminer en beauté. »

Crédit photo : Philippe Collin

« Notre volonté de jouer avec un maximum de Belges »

RSW Liège Basket attire une pépite.

Joli coup de la direction liégeoise qui est parvenue à attirer à… Huy un jeune Anversois prometteur. « Nous sommes heureux de vous annoncer l’arrivée de Niels Van den Eynde pour la prochaine saison ! Niels est depuis deux saison le deuxième meneur des Telenet Giants Antwerp, il a également été repris en équipe nationale catégories U18 et U20 ! » annonce RSW Liège Basket sur les réseaux sociaux. « Avec la venue de Niels nous confirmons notre volonté de jouer avec un maximum de joueurs belges, jeunes et talentueux. Niels est un meneur moderne complet, offensivement, défensivement, avec de sérieux atouts individuels et un esprit collectif aiguisé ! Il fera un duo explosif avec James Potier ! »

Crédit photo : DR

Dominées mais pas ridicules

Contre Braine, les Panthers se sont inclinées 46-84 mais ont montré des choses positives et veulent vendre chèrement leur peau ce samedi à Braine.

Dans le petit Country Hall, les Panthers, privées de plusieurs pions importants, ont rapidement vu les Brainoises prendre les commandes de la rencontre et creuser, au fil des minutes, un écart conséquent. Néanmoins, les Liégeoises se sont battues avec leurs armes et n’ont pas à rougir de leur prestation. Dominées mais pas ridicules, c’est en substance ce qu’expliquait Pierre Cornia au micro de RTC à l’issue du revers de sa formation 46-84.

Ce samedi, les Panthers iront à Braine avec la volonté de clore sur une note positive une saison historique.

Crédit photo : Panthers

« Nous le devons au club, aux supporters et surtout à nous-mêmes »

Ce samedi soir, Métallos ou Buffalos auront fait un grand pas vers le titre en P3C.

La situation en P3C est assez historique avec deux équipes dominantes encore invaincues et qui doivent se rencontrer pour la première fois en championnat ce samedi. Preuve de leur supériorité sur le basket provincial liégeois, Flémallois et Buffalos s’étaient déjà rencontrés en finale de la Coupe. Grâce-Hollogne avait surclassé Flémalle à Herstal. « Nous sommes conscients de nos faiblesses par rapport à eux mais nous sommes assez intelligents pour utiliser nos forces. Les Buffalos sont clairement favoris après le match d’Herstal mais nous aimons ce rôle d’outsider et nous allons tenter quelque chose. Nous le devons au club, aux supporters mais aussi à nous-mêmes », souligne Thierry Dario. « Nous connaître n’est un avantage pour aucune des deux équipes car, de chaque côté, nous essaions d’anticiper le jeu de l’autre. Mais ces dernières semaines, nous avons revu complètement notre fond de jeu et nous allons, je pense, proposer un autre basket. Enfin, je l’espère (rires) ! La réussite passera – comme l’avait mentionné avant la finale – par l’intensité et la hargne. Nous ne reculons pas parce qu’ils sont plus rapides, nous avançons pour les pousser vers la ligne ! »

« J’avais peur pour mes petits gringalets avec qui nous vivons les choses à 200% ensemble »

Retour sur l’exploit des jeunes Haricots qui furent les premiers – et toujours les seuls ! – à faire trébucher Henri-Chapelle, leader plus qu’autoritaire en P2B.

Le contexte :

« Nous n’étions pas passés loin de créer l’exploit la semaine précédente à SFX. Nous méritions de l’emporter mais nous avions manqué de lucidité. J’avais annoncé au préalable que nous gagnerions contre Henri-Chapelle mais j’avoue que je n’y croyais qu’à moitié. J’avais donné un peu de repos à mes gars le lundi qui précédait ce match et nous avions organisé un petit souper frites le mardi. »

Les consignes d’avant-match contre Capelle :

« J’avais demandé à mes pivots de ne se focaliser que sur les rebonds et de courir pendant quarante minutes. J’avais demandé à mes ailiers de jouer très haut en défense pour fatiguer les Capellois, de jouer les transitions offensives et les « un contre un » en première intention. J’avais aussi demandé à mes meneurs d’amener la balle en zone avant en deux ou trois secondes maximum. Nous allions avoir du déchet et c’est normal mais nous devions jouer vite. »

Le match et la prestation des jeunes Haricots :

« Henri-Chapelle possède des pivots monstrueux pour la P2 et des ailiers très forts dans le post-up. Nous avons joué complètement devant et nous avons aidé à l’opposé : cela a très bien marché. Nous avons défendu à cinq avec une intensité incroyable. Cela nous a permis de développer notre jeu rapide. A seize ans, mes gars ont aussi fait preuve de maturité et de collectif. Un joueur comme Samuel Richel était on fire et les gars ont joué pour l’homme en forme sans aucune hésitation. Et c’est ce qui nous manque parfois : de jouer les uns pour les autres avec un banc qui vit et qui encourage. C’est notre match référence, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. »

La nature de l’exploit :

« Je voulais que nous soyons l’équipe qui allait infliger sa potentielle seule défaite à Henri-Chapelle et c’est chose faite. C’est une super récompense pour un groupe si jeune que tout le monde voyait jouer le maintien. Je pense que nous progressons bien, que nous grandissons et, surtout, que nous nous éclatons. Nous vivons les choses à 200% ensemble, les joueurs avec leur coach. Cette complicité, cette solidarité et cette façon de se battre font que nous sommes arrivés à réaliser l’exploit de la série. Même si en voyant l’échauffement des Capellois au complet, j’avais peur pour mes petits gringalets (rires). Mais ils ont joué avec du coeur et méritent cet exploit pour leur investissement, leur travail et leur confiance. Je suis fier d’eux. Mais, attention, un exploit ça se confirme et nous devrons le faire en U18 et aussi dans les prochains rendez-vous en R2 ! »

Henri-Chapelle, futur champion :

« J’espère que les Capellois ne perdront plus car ils méritent totalement leur titre. Ils possèdent une équipe complète et ultra-performante avec de super individualités et un super coach pour gérer tout ça. »

« Tous les gars jouent avec la même envie de décrocher ce maintien ! »

Avant de recevoir Alleur samedi, Laurent Herten revient sur la dernière victoire prise par les Sang et Marine contre Welkenraedt 68-57 et sur ce maintien dont ils se rapprochent. Interview.

Laurent, es-tu satisfait de votre prestation contre Welkenraedt ?

Je suis satisfait car la victoire fut au bout. Nous avons joué un basket moins beau que d’habitude, surtout en première mi-temps. Mais nous avons toujours été devant pendant les quarante minutes. Et nous avons beaucoup mieux géré la fin de match que d’habitude.

Ce samedi, vous recevrez Alleur, une formation qui lutte pour le titre alors que de votre côté, c’est le maintien qui est votre objectif.

Nous avons désormais mis quatre équipe derrière nous. Notre trois sur trois fait énormément de bien au moral pour les cinq matchs à venir. Les gars jouent tous avec la même mentalité et la même envie de décrocher ce maintien !

« La P2 doit être une évidence »

Avant le choc au sommet à Grâce-Hollogne qui verra soit les Buffalos soit les Métallos découvrir la défaite en championnat, Thierry Dario se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Thierry, J-1 (ndlr : cet entretien a été réalisé vendredi) avant l’un des deux matchs les plus importants de votre saison en championnat. Comment vit ton groupe et comment s’apprête-t-il à disputer cette rencontre au sommet à Grâce-Hollogne ?

Nous allons aborder les deux semaines les plus importantes de l’année et je peux dire que l’équipe a plus que bien réagi après la défaite en Coupe contre les Buffalos avec de l’intensité et de la présence aux entrainements mais surtout une remise en question qui fait du bien.

Ce revers en finale sert-il de carburant à votre motivation ?

Quand toute la saison nous avons pu gagner sur notre physique et notre expérience et que cela n’a pas fonctionné en finale de la Coupe, cela nous ramène à une humilité nécessaire. Personne dans notre équipe n’aime perdre, j’ai pu apprécier ce regain d’énergie et de volonté. La Coupe était une belle fête mais le championnat reste notre priorité. La P2 doit être une évidence.

Vos deux équipes se connaissent et se sont déjà affrontées, l’effet de surprise a disparu. Comment pouvez-vous arracher la victoire chez les Buffalos ?

Nous sommes conscients de nos faiblesses par rapport à eux mais nous sommes assez intelligents pour utiliser nos forces. Les Buffalos sont clairement favoris après le match d’Herstal mais nous aimons ce rôle d’outsider et nous allons tenter quelque chose. Nous le devons au club, aux supporters mais aussi à nous-mêmes. Nous connaître n’est un avantage pour aucune des deux équipes car, de chaque côté, nous essaions d’anticiper le jeu de l’autre. Mais ces dernières semaines, nous avons revu complètement notre fond de jeu et nous allons, je pense, proposer un autre basket. Enfin, je l’espère (rires) ! La réussite passera – comme l’avait mentionné avant la finale – par l’intensité et la hargne. Nous ne reculons pas parce qu’ils sont plus rapides, nous avançons pour les pousser vers la ligne !

« Rare que nous marquions autant »

Le suspens fut absent à Blegny, les Miniers repoussant rapidement les Theutois dans les cordes pour s’imposer dans les grandes largeurs, 53-94. Reportage.

A domicile, Deleval (5 unités) allumait la mèche et Honhon (19 unités) poursuivait le boulot pour permettre aux Miniers de creuser un premier écart, 23-11 après dix minutes. Le second quart permettait aux locaux d’assurer leur victoire en collant un 30-18 aux Theutois pour mener 53-29 à la pause. La deuxième période ne changeait rien à la situation, les pensionnaires de Blegny continuant de démontrer leur supériorité et permettant à Hervé Odeurs de faire tourner son large banc pour une victoire conséquente, 53-94.

« Nous avons vraiment réussi un gros match car c’est rare que nous marquions autant », reconnait Ludovic Snoeck. « Notre pression défensive nous a permis de partir en contre-attaque et de mettre des paniers faciles. Nous avions peur du retour de Theux en deuxième mi-temps mais nous avons continué sur notre lancée avec une bonne réussite aux shoots. » Et d’ajouter : « Contrairement à d’autres matchs que nous avions pourtant bien en main, cette fois, nous avons su empêcher nos adversaires de se remettre dans le bain. »

Crédit photo : Philippe Collin