A qui le Tour ?

A qui le Tour ? Richardson à St-Dié, premier Américain à ce niveau.

Le cercle vosgien fut fondé en 1925 (bientôt le centenaire) grâce au club d’athlétisme. Il connut sa période gloire dans les années ’70 en accédant à la N3 française et en remportant la coupe de Lorraine. Pour y parvenir, l’équipe put compter sur Tom Richardson, le premier Américain évoluant à un niveau français aussi modeste (le 8e). Il céda le relais à son compatriote, Bob Redd ayant été drafté par les Knicks. Au printemps de cette année fut organisé, au splendide palais omnisports Joseph Claudel, un tournoi international U17 avec la France, la Pologne et l’Argentine. Coïncidence : avec les Esneutois de l’époque nous avions été confrontés à St-Dié au tournoi de Hayange. Les habitants du cru se dénomment les Déodatiens et Déodationnes.

Michel Christiane

« Liège est la province du basket »

Pivot bien connu dans la région, Mehdi Ajlani fait son retour au sein du basket liégeois après avoir terrorisé les raquettes namuroises pendant une décennie.

C’est un joli coup qu’a réussi l’US Awans : rapatrier Mehdi Ajlani, l’ancien pivot vedette de Tilff. « C’est Gauthier Dubois qui m’a proposé d’aller faire un essai à Awans suite à mon retour à Liège. J’y ai effectué un entrainement, puis j’ai revu Eric Herben et cela s’est fait », sourit le gaucher. « L’idée est de reprendre une saison en P2 et puis de voir ce que je vaux encore. »

Un renfort de taille – au propre comme au figuré – pour le cercle awansois et une nouvelle qui réjouit évidemment le basket liégeois. « A Namur, le niveau de la P2 était assez faible. J’ai joué à Faulx-les-Tombes et j’ai terminé parmi les meilleurs marqueurs de la province », nous confie Mehdi. « Liège est la province du basket et je reste Liégeois malgré mes dix ans à Namur. Mais désormais – cocorico ! – j’habite à nouveau à Liège. »

L’intérieur se projete aussi déjà quelque peu dans l’avenir. « Je souhaite un jour pouvoir rejouer pour David Beck et avec les anciens Porais comme Pat Maquinay et Antoine Borremans », concède-t-il. Mais avant cela, Mehdi est pleinement concentré sur son nouveau challenge avec les US. Et ça risque fort d’envoyer du lourd !

De solides renforts pour Maël Widart

Dans les Côtes d’Armor, le Trégueux de Maël Widart plus fort que jamais.

« Nosse » Maël Widart a signé un parcours dépassant les espérances aux commandes de la formation de Trégueux. Au point que les Bretonnes ont loupé d’un chouia l’accession à la Nationale 1. De quoi donner encore plus d’appétit aux dirigeants locaux qui ont trouvé un accord avec Margot Simon (24 ans) qui revient au bercail et la jeune Parisienne, Maëva Guehi (20 ans). Sans oublier que leur « capitaine de route », Kelly Corre (30 ans, ex-pro) a décidé de rempiler pour une campagne supplémentaire. Bref, de quoi transformer l’essai au printemps 2023…

M. C.

Crédit photo : DR

Namur fait fort

Sûr qu’il faudra compter avec ces Mosanes-là dans un championnat qui monte encore en qualité. Ce dont personne ne se plaindra… A Castors Braine, on enregistre un changement important au niveau d’un staff technique à nouveau orphelin du moindre élément wallon. Ce sont les infos d’EMCE.

Pas moins de cinq renforts étrangers viennent booster les St-Servaitoises

Outre les reconductions du duo Carpréaux-Matthys, la direction namuroise a frappé (très) fort en annonçant, avant-hier, l’arrivée de cinq nouvelles joueuses étrangères. Présentations : Eva Rupnik (29 a, 1,76 m) une meneuse slovène ayant longtemps presté en Allemagne (Herner, Osnabrück) et sœur de Luka, vu à Anvers ; Aaliyah Wilson (23 a, 1,80 m), une vrai « 3 » draftée par Seattle en WNBA, première expérience pro en Europe ; Abigael Asoro (28 a, 1,83 m), un des piliers de l’équipe nationale suédoise dont les compétitions anglaise, espagnole, allemande et polonaise n’ont plus de secret pour elle ; Mikayla Vaughn (24 a, 1,92 m) un centre déjà passé par la A1 italienne, via Costa Masnaga ; et Hildur Kyartansdottir (28 a, 1,88 m), une internationale islandaise qui débarque de Valur après une séjour en D2 espagnole à Vigo. Au cas où vous l’ignoreriez, la terminaison « sdottir » en islandais signifie « fille de ». Une certitude, le futur championnat féminin promet énormément au vu d’une concurrence exacerbée au sein de la plupart de ses composantes.

Et ça bouge aussi chez les Brainoises, via un nouvel assistant-coach

C’est un peu à la surprise générale que Ljuba Drljca a mis un terme à son séjour au pied de la Butte. En effet, la Serbe – qui est également adjointe de la formation représentative de Serbie – passerait un cap supplémentaire avec une phalange d’EuroLigue. Encore fallait-il trouver un assistant à Fred Dusart qui sera le Flandrien, Gerrit Driessens, qui veillait jusqu’il y a peu aux intérêts du Sporting Laarne. Ce spécialiste du basket féminin belge a aussi été le « bras droit » de Pierre Cornia en équipes nationales de jeunes.

Dans les Côtes d’Armor, Trégueux (Maël Widart) plus fort que jamais

« Nosse » Maël Widart a signé un parcours dépassant les espérances aux commandes de la formation de Trégueux. Au point que les Bretonnes ont loupé d’un chouia l’accession à la Nationale 1. De quoi donner encore plus d’appétit aux dirigeants locaux qui ont trouvé un accord avec Margot Simon (24 ans) qui revient au bercail et la jeune Parisienne, Maëva Guehi (20 ans). Sans oublier que leur « capitaine de route », Kelly Corre (30 ans, ex-pro) a décidé de rempiler pour une campagne supplémentaire. Bref, de quoi transformer l’essai au printemps 2023…

A qui le Tour ? Richardson à St-Dié, premier Américain à ce niveau

Le cercle vosgien fut fondé en 1925 (bientôt le centenaire) grâce au club d’athlétisme. Il connut sa période gloire dans les années ’70 en accédant à la N3 française et en remportant la coupe de Lorraine. Pour y parvenir, l’équipe put compter sur Tom Richardson, le premier Américain évoluant à un niveau français aussi modeste (le 8e). Il céda le relais à son compatriote, Bob Redd ayant été drafté par les Knicks. Au printemps de cette année fut organisé, au splendide palais omnisports Joseph Claudel, un tournoi international U17 avec la France, la Pologne et l’Argentine. Coïncidence : avec les Esneutois de l’époque nous avions été confrontés à St-Dié au tournoi de Hayange. Les habitants du cru se dénomment les Déodatiens et Déodationnes.

Michel Christiane

Crédit photo : Namur Capitale Basket

A qui le Tour ?

A qui le Tour ? Kyrielle de clubs de basket à Troyes et environs…

Aujourd’hui, les coureuses prendront leur départ de Troyes, splendide cité à visiter et pas tellement éloignée de Paris. Au niveau basket, c’est plus la quantité que la qualité. On a ainsi recensé quatre clubs majeurs dans ce coin de l’Aube : le BS Troyes (R1), l’Energie Troyenne (R2, qui se revendique le club de la ville), et St-André les Vergers (N3 dames et hommes). Quant au cercle de pointe, il se dénomme le Sainte-Savine Basket qui vient de rétrograder en Nationale 2 féminine. Pour rebondir, une jeune présidente prend le relais. Inès Roulet est ainsi âgée de… 23 ans. Jusqu’au terme du championnat, l’équipe était coachée par Régis Racine (51 ans) qui fut international à trois reprises. Il prend désormais en charge les destinées sportives de Monaco Association Basket, une phalange de Ligue 2 dames sur laquelle nous devrons absolument revenir. Elle recèle, en effet, une « particularité » régionale…

M. C.

« Les arrivées de joueurs confirmés vous nous aider à faire encore mieux »

Après avoir créé la surprise la saison dernière en P1, les Disonnais parviendront-ils à rééditer pareille performance ?

La saison passée, Dison-Andrimont, annoncé comme « candidat » à la descente par de nombreux observateurs, avait débuté le championnat de P1 par un superbe 4 sur 4. Un départ en trombe qui permit aux Disonnais de ne jamais être trop inquiétés par le spectre de la relégation et de s’imposer comme l’une des bonnes surprises de la division. Les Andrimontois pourront-ils renouveller l’expérience ? C’est en tout cas leur souhait. « Les arrivées de joueurs confirmés et avec des expériences différentes vont nous aider à faire encore mieux. Du moins, c’est mon objectif », avançait ainsi le coach local.

« Un run and gun sorti d’une autre planète »

A l’aube de cette nouvelle saison, Rémy Collard analyse la précédente conclue par une belle deuxième place pour Comblain en TDM2.

Rémy, comment juges-tu votre dernière saison en TDM2 ?

Ce fut une très belle saison même si la frustration de finir à la deuxième place fut bien présente. Cependant, nous n’avons pas été gâtés avec les blessures de plusieurs joueurs cadres. Cela nous a clairement handicapés sur certains matchs.

Quels furent les moments forts de cette campagne 2021-2022 ?

Il y en eut plusieurs, à commencer par le match de Coupe de Belgique contre Ostende. Sans oublier toutes les troisièmes mi-temps ainsi que les team buildings que nous avons pu vivre.

Quels souvenirs garderas-tu ?

L’excellente saison réussie avec pas mal de nouveaux joueurs et ce style de jeu que Ludo Humblet a su nous apprendre. Un jeu atypique qui correspond tellement bien à cette belle équipe de Comblain avec un run and gun sorti d’une autre planète.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui débutera prochainement ?

L’objectif reste le même : la montée ainsi que de nombreuses fêtes en perspective. La différence par rapport à la saison passée, c’est que nous aurons déjà joué un an ensemble, nous aurons donc plus facile de nous trouver sur le terrain. Sans parler des nouveaux transferts qui, je n’en doute pas, n’auront aucun souci pour s’intégrer au groupe.

« Bien que nous soyons considérés comme un petit club, nous alignerons tout de même 26 équipes »

Grâce à un tour final rondement mené, Loïc Gachertz et Flémalle ont décroché la montée en P2, une division dans laquelle les Métallos comptent bien faire des ravages. Entretien.

Loïc, que peux-tu retenir de ce tour final conclu par une victoire nette et sans bavure contre Huy ?

L’attitude et l’envie de l’équipe étaient bien plus forte que lors du match précédent contre La Spéciale Aywaille. Nous voulions en finir et avec la manière pour faire la fête après.

Vous voilà en P2, est-ce un soulagement ?

Ce fut un soulagement que la saison soit – enfin (rires) – finie. Pour moi, cette montée est logique vu la saison réalisée et ce que l’équipe a montré tout au long de celle-ci. Maintenant, l’objectif sera la tête du classement en P2.

Ce club de Flémalle te colle à la peau ! Es-tu surpris par son évolution ?

Oui, j’ai commencé à Flémalle il y a onze ans en tant que coach en baby basket et petits paniers. De fil en aiguille, j’ai pris de plus en plus de responsabilités et mis en place le projet sportif proposé. Nous continuons sur notre ligne de conduite avec de nouvelles arrivées dans le staff sportif car même si nous sommes considérés comme un petit club, nous alignerons tout de même 26 équipes cette saison 2022-2023. En tant que joueur, cela fait cinq ans que je porte les couleurs de Flémalle, lorsque j’ai décidé de quitter le CP Awans en première régionale pour me centraliser dans un seul club et gagner davantage de temps avec ma famille.

Flémalle semble en plein renouveau, le ressens-tu ?

Evidemment, mes coéquipiers et moi-même sommes fiers et heureux, que cela soit de l’engouement de personnes extérieures au club et qui désirent s’y investir, de la montée de nos dames en P2 et de celle des hommes, de l’augmentation du nombre d’équipes chaque saison, de l’importance que nous prenons dans les championnats mais aussi et surtout de l’interaction entre les différentes équipes et de la collaboration de nos seniors avec nos équipes jeunes. Les jeunes viennent soutenir les équipes seniors et inversément, notamment lors des stages, entrainements et évènements du club. Le club est plus que satisfait de sa situation et se réjouit déjà de démarrer cette nouvelle saison pour continuer notre projet.

6 assists pour Allemand et 18 points pour Meesseman dans le topper contre Las Vegas

Malgré l’impact de Julie Allemand et Emma Meesseman, Chicago s’est incliné pour la deuxième fois d’affilée, 83-93, dans le choc contre Las Vegas.

Chicago n’a profité de la venue des Aces (2e au général) à Windy City pour renouer directement avec la victoire. Les locales ont subi la déferlante adverse dans le premier quart-temps pour se retrouver menées 14-33. Malgré l’impact d’Emma Meesseman (18 points, 4 rebonds et 3 passes) et de Julie Allemand (6 passes, 1 steal), les favorites pour le titre n’ont pas su inverser la tendance et se sont inclinées 83-93.

Malgré ce revers, le Sky conserve la première place du classement général avec une défaite de moins que Las Vegas et deux de moins que Connecticut.

Lambrecht en Lituanie

Tim franchira-t-il enfin un palier supplémentaire à l’étranger ? En attendant, les promues de Brunehaut accueillent une Sénégalaise en provenance du Paire tandis que l’on connait le second choix de l’ASVEL après Petit. A Troyes, une nouvelle présidente à peine âgée de… 23 ans. Ce sont les infos d’EMCE.

Le géant de Nieuport espère rebondir au sein du Nevezis Kedainiai

Fin de la semaine passée, Tim Lambrecht décidait de rompre le contrat le liant avec le Spirou Charleroi. Il opte désormais pour une expérience à l’étranger car il défendra les intérêts du Nevezis Kedainiai, avant-dernier du championnat lituanien (10e sur 11). Amusant, ce club se spécialise en quelque sorte dans les anciens Côtiers. Juste avant l’apport du géant de Nieuport, les Baltes étaient renforcés par Amar Sylla, à Ostende de 2019 à 2021.

A qui le Tour ? Kyrielle de clubs de basket à Troyes et environs…

Aujourd’hui, les coureuses prendront leur départ de Troyes, splendide cité à visiter et pas tellement éloignée de Paris. Au niveau basket, c’est plus la quantité que la qualité. On a ainsi recensé quatre clubs majeurs dans ce coin de l’Aube : le BS Troyes (R1), l’Energie Troyenne (R2, qui se revendique le club de la ville), et St-André les Vergers (N3 dames et hommes). Quant au cercle de pointe, il se dénomme le Sainte-Savine Basket qui vient de rétrograder en Nationale 2 féminine. Pour rebondir, une jeune présidente prend le relais. Inès Roulet est ainsi âgée de… 23 ans. Jusqu’au terme du championnat, l’équipe était coachée par Régis Racine (51 ans) qui fut international à trois reprises. Il prend désormais en charge les destinées sportives de Monaco Association Basket, une phalange de Ligue 2 dames sur laquelle nous devrons absolument revenir. Elle recèle, en effet, une « particularité » régionale…

Encore Pepine au printemps, Bineta NDoye rejoint le promu de Brunehaut

Trop rarement vue à son avantage au Paire la saison dernière malgré son éternelle bonne volonté, Bineta NDoye (28 a, 1,96 m) quitte les rives de la Hoëgne et atterrit à l’autre extrémité de la Wallonie. L’ancienne internationale sénégalaise s’est ainsi mise d’accord avec les décideurs de Brunehaut. Faut-il rappeler que ce club proche de Tournai accède à notre D1 dames ? Comme pour marquer le coup, les Hennuyères (renforcées par pas mal de Françaises) accueilleront les Kangoeroes de Malines en coupe de Belgique.

Etranger : Fall (ex-Louvain) à Levallois, pas Petit mais Gauthier à Lyon

Après avoir défendu avec une belle énergie la peinture louvaniste et anversoise de 2018 à 2021, le longiligne Ibrahim Fall Faye (25 a, 2,06 m) débarquait sur le rocher monégasque. Face à une très forte concurrence, il valait mieux qu’il déniche une équipe répondant mieux à ses envies de jouer. C’est dorénavant chose acquise puisque le Sénégalais rejoint les Metropolitans 92 de Levallois, en banlieue parisienne (3e au terme de la phase classique). Là-bas, il aura comme mentor un certain Vincent Collet. La piste « Petit » s’étant éteinte, l’ASVEL dames a trouvé un accord avec David Gauthier (42 ans). Le technicien français arrive en droite ligne d’Angers.

Michel Christiane

Crédit photo : Nevezis Kedainiai