« Nous sommes à peine à la moitié du chemin »

 

Belleflamme s’est offert Pepinster en deux manches et retrouvera Mazy-Spy en finale des Playoffs de première régionale. Liège & Basketball fait le point avec Alex Walewyns.

 

Alex, vous êtes en finale, le sentiment du devoir accompli?

Pas du tout, nous sommes à peine à la moitié du chemin, notre ambition étant de monter.

Qu’est ce qui a fait la différence en votre faveur dans la série contre Pepinster? Votre capacité à dominer le rebond et à faire de grosses séries à distance sont-elles vos deux armes principales?

Contre Pepinster, notre meilleure arme fut notre cohésion et notre collectif. Notre défense de zone, dans le deuxième match, a bien fonctionné et plusieurs joueurs ont apporté leur écot au scoring. Effectivement, nous avons connu une belle réussite à trois points. Par contre, nous avons concédé trop de rebonds offensifs et nous devrons faire attention à cela contre Mazy, qui possède de bons pivots.

Justement, surpris de retrouvez Mazy en finale? Que penses-tu de cette équipe?

Pas surpris du tout car c’est une belle équipe, complète, et qui a déjà fait tomber quelques cadors cette année. Nous avons déjà joué quelque fois contre Mazy et ce ne fut jamais facile.

Le game 1 de cette finale aura lieu samedi, à Belleflamme. Débuter à domicile est-il un avantage ou un surplus de pression?

Commencer chez nous est un réel avantage car nous jouons toujours mieux en présence de nos supporters et dans nos installations.

 

« Le respect est important à mes yeux »

 

Ce jeudi soir, Aubel recevra Saint Louis pour une « belle » décisive. Chacune des deux équipes s’est imposée à l’extérieur, mais Aubel veut tout de même profiter de l’avantage du terrain pour valider sa place en finale des Playoffs de première provinciale.

 

A Aubel, on veut éviter de mettre la charrue avant les boeufs. « Nous sommes prêts pour cette rencontre et nous nous concentrons sur celle-ci avant de voir plus loin. Une chose à la fois » prévient Johan Riga. « Soyons déterminés à mourir pour le ballon, à « tuer » en défense et, ainsi, ne ne devrons craindre personne, même pas nous-même. »

Une inconnue subsiste quant à l’effectif qui sera aligné ce soir par Saint Louis. « Peu importe l’adversaire, il ne faut pas le snober. Le respect est une notion importante à mes yeux » continue l’intérieur aubelois. « Personne n’est à l’abri d’une tuile, il suffit de regarder Dadou (ndlr: David Bernard) à Haut-Pré. Jouons à fond tout ce qui vient afin de ne pas avoir de regrets, quel que soit le résultat. Ainsi, nous pourrons faire une vraie fête à la aubeloise. »

 

« Celui qui gagne aujourd’hui remporte le tour final »

 

Ce jeudi à 15h, dans la salle de Blegny, la Renaissance Montegnée débute son tour final des troisièmes de P4 en affrontant Awans. Et le vainqueur de cette rencontre pourrait très probablement être le vainqueur final.

 

Montegnée compte déjà deux victoires dans ce tour final, résultantes des forfaits du Jésyl et d’Herstal. « Ceux-ci furent vraiment frustrants » reconnait Jordan Bawin, motivé pour disputer plusieurs rencontres.

Aujourd’hui, la Renaissance va croiser le fer avec US Awans, qui compte également deux victoires, dont une par forfait. « Nous ne connaissons pas notre adversaire et nous débutons ce mini-tournoi » prévient Jordan. « Nous sommes dans une bonne spirale sur cette fin de saison et nous restons sur six succès d’affilée. »

La rencontre de ce jeudi s’avère déterminante. « Le gagnant d’aujourd’hui sera automatiquement le gagnant de ce tour final » prédit Jordan. « Si nous voulons croire au miracle d’une montée, nous nous devons de l’emporter tout à l’heure.« 

Journée décisive dans le tour final P4

 

Dans le tour final des meilleurs deuxièmes de quatrième provinciale, ce jeudi s’annonce décisif. Petit topo sur la situation et les matchs du jour.

 

Après un premier weekend de compétition, La Villersoise trône en tête du classement de ce mini-tournoi avec un bilan immaculé de deux victoires en autant de rencontres. Herve-Battice suit juste derrière, avec un succès en deux parties, tout comme Aywaille, alors que Blegny et l’Avenir Jupille ne se sont pas encore imposés lors du seul match disputé par ces deux équipes. Parmi ces cinq formations, les deux qui termineront en tête obtiendront le droit de rejoindre la troisième provinciale pour la saison prochaine.

 

La jeune P4 de Villers.

A Aywaille, l’envie de bien faire est là, malgré la défaite contre La Villersoise. Une équipe de Villers que tous les observateurs pointent comme favoris. «  La jeunesse et la force collective de notre adversaire ont, indubitablement, fait la différence » analysait Nathan Lathouwers après la défaite des Aqualiens contre les Rouge et Blanc. « J’ai été impressionné par le niveau basket de certains joueurs adverses malgré leur jeune âge » enchainait Nathan Gabriel après le revers concédé contre La Villersoise.

Actuellement en tête de ce mini-tournoi, les jeunes de Michel Bisschop affronteront Herve-Battice ce jeudi à 13h dans la salle du Collège Saint Louis. « Nous allons disputer nos deux prochaines rencontres avec le couteau entre les dents » prévenait Jérémy Zegels, coach des Herviens.

Blegny veut relever la tête.

A 15h, ce sera au tour de Blegny et de l’Avenir Jupille de croiser le fer, deux équipes qui se sont inclinées lors de leur seul match disputé à ce jour.  » Quand je vois notre marge de manoeuvre, je sais que cela ira mieux pour les prochains matchs » avançait Manu N’sama. « J’ai confiance en mes joueurs pour relever la tête et je suis persuadé qu’ils ne vont rien lâcher pour remporter les trois rencontres qu’il nous reste à disputer » surenchérissait Nathan Gabriel pour Blegny.

 

A l’issue de cette journée, il restera encore quatre rencontres à disputer (samedi et dimanche) mais la situation devrait s’être -ou pas- quelque peu décantée afin d’y voir un peu plus clair.

« A deux victoires de notre rêve »

 

Grâce à une belle victoire, 84-67, Saint Louis décroche son sésame pour la finale des Playoffs de deuxième régionale.

 

Maffle était parvenu à forcer une belle décisive mais une certaine sérénité habitait les Collégiens. « Nous sommes revenus à nos principes défensifs, ce qui nous a donné confiance devant » nous précise Tom Ventat, heureux de bénéficier de l’avantage du terrain. « La distribution des points reflète l’importance de notre collectif. Nous sommes à deux victoires de notre rêve. »

 

« Je le sens bien »

 

Alleur s’est brillamment qualifié pour la finale des Playoffs de deuxième régionale. Dès samedi, les All Blacks, outsiders, affronteront Huy. L’occasion était toute trouvée de partir à la rencontre de Lola Paulus. Entretien.

 

Lola, peux-tu  nous rappeler ton parcours de joueuse avant d’atterrir à Alleur?

J’ai débuté le basket au BC Mailleux Comblain dès l’âge de trois ans. A douze ans, je suis partie à Esneux en minimes régionales -j’étais alors pupille- avec Pierre et Fabienne Cornia. Ensuite, j’ai joué deux saisons à Alleur en cadettes régionales et R2 avant de prendre la direction de Sprimont. Là, j’évoluais toujours en jeunes mais aussi avec la R1 et la D1 des Carriers. Ce fut ensuite les Panthers, toujours en R1 et D1. Suite à mes problèmes aux genoux (ndlr: Lola a déjà été opérée quatre fois) et à mes études à HEC, j’ai décidé de redescendre un peu de niveau. J’avais vraiment besoin de retrouver du plaisir et c’est ce qui se passe à Alleur depuis cette saison.

Qu’as-tu pensé de votre saison régulière?

Durant la phase classique, l’équipe a été beaucoup trop gentille. Sur les quatre revers enregistrés, nous n’aurions dû en réalité n’en concéder que deux, contre Huy, qui fut plus fort lors des deux confrontations. Malgré cela, nous sommes allées chercher des victoires avec beaucoup de caractère et c’est de bon augure pour la suite des Playoffs.

Quels étaient les objectifs en début de saison?

Accrocher les Playoffs. Ensuite, petit à petit, nous avons constaté que nous pouvions terminer seconds. A partir de Noel, cette deuxième place est devenue notre objectif. Notre entraineur nous avait promis de nous offrir un fût si nous terminions deuxièmes… et ce fut le cas.

 

 

« Ca court et ça shoote »

 

Quelles sont les forces de votre équipe?

Notre plus grande force est incontestablement l’ambiance qui règne dans l’équipe. Même en jeunes, je n’avais jamais vécu cela et je pense que très peu d’équipes dans le basket féminin -et même peut-être masculin- connaissent ça. Nous sommes vraiment une bande de potes. Ensuite, l’équipe est très jeune et j’estime que c’est une qualité malgré le manque d’expérience à certains moments. Chez nous, ça court, ça shoote et beaucoup de joueuses sont capables de jouer à plusieurs postes.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé les Playoffs?

Avec une réelle envie de les gagner. C’est pour cela que l’on joue au basket après tout… Nous avions un peu d’appréhension car, en championnat, contre Ganshoren, cela avait été ardu les deux fois. Or, ici, nous les avons asphyxiés dès l’entame des matchs. L’équipe est montée en puissance pendant cette fin de championnat et ces Playoffs.

Vous voilà en finale avec l’étiquette d’outsider. Face à Huy, favori, comment pouvez-vous créer la surprise?

Nous allons devoir contrôler les rebonds offensifs de Huy, ainsi que ses contre-attaques. Sur jeu placé, nous ne devons nourrir aucune crainte. Par contre, si les Hutoises commencent à enfiler les contre-attaques, cela risque bien de devenir très compliqué. Nous avons la chance que, dans notre équipe, le scoring soit bien balancé. Si nous parvenons à contrôler le rebond et le jeu en transition de Huy et à jouer notre jeu agressif, tout est faisable. Je le sens bien. Nous sommes sur-motivées, nous n’avons rien à perdre et notre public de feu sera présent pour nous pousser!

 

« Nous amuser et gagner »

 

Alleur entamera ce jeudi son tour final des troisièmes de P3 avec une rencontre face à Awans. Avec un double objectif: gagner et prendre du plaisir.

 

Deux matchs en trois jours, c’est ce qui attends les All Blacks. « Cet enchainement n’est pas un soucis, nous sommes tous fit and well et au top physiquement » sourit Greg Kesikidis, amusé. Les Noirs ont bénéficié d’une semaine de repos supplémentaire par rapport à leurs concurrents. « Cela ne change rien » avance « Kesi ».

Alleur débutera son tournoi avec une confrontation contre Awans avant de battre le fer avec Visé. « Nous abordons ce  tournoi comme des matchs amicaux de fin de saison, avec l’envie de s’amuser et de gagner » prévient le shooteur alleurois.

 

« C’est ardu de s’extraire de la P4 »

 

Blegny a débuté son tour final de P4 par une défaite contre La Villersoise. Pas de quoi mettre le feu au lac tant les jeunes de Bisschop font figure de favoris de ce mini-tournoi. Liège & Basketball est allé faire le point avec Nathan Gabriel, le coach des Blegnytois.

 

Nathan, quel était l’objectif en début de saison?

Nous souhaitions viser le top 3 de la série  tout en nous amusant. Nous sommes parvenus à terminer seconds, derrière une super équipe d’Aubel. Notre saison était donc déjà réussie avant de disputer le tour final.

Quelles sont vos ambitions dans ce tour final, justement?

Il est particulièrement ardu de sortir de la P4. Nous voulons donc jouer à fond chaque match qui se présente afin de nous donner une chance de monter. C’est la première fois que mes joueurs sont confrontés à des matchs à enjeux, nous allons donc voir comment cela se passe.

Pour votre première rencontre, vous vous êtes inclinés contre La Villersoise…

Nous n’avons pas à rougir de cette défaite face à une belle et talentueuse équipe de La Villersoise. J’ai été impressionné par le niveau basket de certains joueurs adverses malgré leur jeune âge. Dans l’ensemble, nous avons livré une bonne prestation mais nous sommes tombés sur plus fort que nous.

Comment allez-vous aborder la suite de ce mini-tournoi?

Ce revers ne change pas grand chose. J’ai confiance en mes joueurs pour relever la tête et je suis persuadé qu’ils ne vont rien lâcher pour remporter les trois rencontres qu’il nous reste à disputer.

 

Saint Louis pour une place en finale

 

Ce soir, Saint Louis a l’occasion de décrocher son sésame pour la finale des Playoffs de  deuxième régionale.

 

Dans la salle du Collège, les anneaux devraient chauffer ce mercredi. Saint Louis accueille Maffle pour une « belle » décisive. Outrageusement dominateurs lors du game 1, les Collégiens se sont fait surprendre par l’adresse de leurs adversaires dans le game 2.

Ce soir, Saint Louis voudra faire honneur à son titre de champion et continuer sa belle aventure en prenant la mesure de l’équipe du Hainaut et, ainsi, rejoindre la finale des Playoffs.

Haut-Pré est en finale!

 

Dans une belle ambiance et une chaleur étouffante, Haut-Pré décroche son ticket pour la finale. Reportage.

 

Parfois le basket s’avère bien secondaire. Ce fut le cas hier dans la salle du Haut-Pré lorsqu’en toute fin de partie David Bernard s’écroulait et restait de longues minutes au sol avant d’être évacué sur une civière. Chacun craignait le pire. Fort heureusement, le corps médical a diagnostiqué une commotion et le meneur d’Ougrée a passé la nuit en observation. Liège & Basketball lui souhaite un prompt rétablissement.

Et le match? Un premier quart-temps plaisant où les rotations d’Ensival se montraient efficaces tandis que chez les locaux, chaque joueur se mettait en évidence. Sur un panier au buzzer de Christophe Grandry, Haut-Pré remportait le premier quart-temps 20-16.

Les dix minutes suivantes étaient l’apanage d’Ougrée dont la zone gênait fortement les visiteurs. David Bernard était au four et au moulin et, sur un énorme rebond offensif de Stéphane Grandry sur contre-attaque, Haut-Pré rejoignait les vestiaires avec un solide viatique, 45-29 à la pause.

La deuxième mi-temps était hachée par les fautes et les deux équipes passaient un temps certain sur la ligne de réparation. Ensival se battait admirablement mais Haut-Pré tenait le bon bout. Sur un triple, Desonay fixait le score à 66-49.

Alors que l’ambiance était superbe -belle propagande pour le basket- et que beaucoup pensait le match plié, Ensival n’abdiquait pas. Un gros cake d’Aberi soulevait la foule et Sangiorgio avec un circus shoot et Cremer à distance faisaient 73-59. Demey ramenait son équipe derrière la ligne des 6,75 mètres, Genet se battait comme un beau diable et les visiteurs grapillaient leur retard. Bonny allumait de loin pour faire 74-71 mais Sangiorgio convertissait un de ses deux lancers et Haut-Pré s’imposait 75 à 71. Le public applaudissait à tout rompre alors que les gars d’Yves Dehousse  se réunissaient pour une petite danse de la victoire.

 

Nous avons aimé:

 

  • L’ambiance de cette rencontre. Un vrai match de Playoffs.
  • Les fade-away de Stéphane Grandry. Et son énorme rebond offensif.
  • Les pénétrations chaloupées de Gaetan Sangiorgio.
  • L’abnégation d’Ensival.
  • L’adresse de Lionel Cremer.
  • L’omniprésence de David Bernard, véritablement au four et au moulin.
  • La présence défensive d’Aberi.
  • Les shoots dans le corner de Bonny.
  • Le gros contre de Banneux dans le premier quart-temps.
  • La sportivité de la rencontre. Même si cela jouait dur, c’est toujours resté correct.
  • En parlant de jouer dur, Jean-Bernard Darding et sa combativité au rebond.
  • Jacques Wieckowski, toujours aussi propre.
  • Bastien Efferz, tout aussi propre. Prestation tout en contrôle du meneur.
  • La deuxième mi-temps et l’agressivité de Genet.
  • Kevin Desonay, l’incarnation de l’expression « ne pas avoir froid aux yeux ».
  • La réactivité des ambulanciers.
  • Les commentaires de Stéfan Lantin sur le triple-triple-double de David Bernard.
  • La lecture du jeu d’Arnaud Delhaes.
  • La présence de Christophe Lepièce, important en deuxième période.
  • Le public.
  • La prestation de Demey. Nicolas n’avait visiblement pas envie de partir en vacances.
  • L’après-match où joueurs et supporters des deux camps se mélangeaient avec plaisir.