Gael Laffalize reprend du service

 

Gael Laffalize reprend du service au Haut-Pré Ougrée. Un solide renfort pour les finalistes en titre. Analyse.

 

Depuis trois ans, Gael Laffalize était plutôt éloigné de son espace de prédilection, les terrains de basket, suite à une blessure au genou. « J’ai recommencé avec Malonne, en R2, la saison dernière, mais suite à différents changements dans ma vie, je n’y ai pas trouvé mon compte et j’ai arrêté les frais à la fin du mois d’août » nous explique l’intérieur shooteur. « Je suis allé m’entrainer à Haut-Pré, espérant pouvoir jouer la saison avec ce club mais ce n’était pas possible administrativement. »

Gael continue pourtant de s’entrainer « gentiment » avec Grandry et compagnie durant la saison. « Je n’ai pas participé à tous les entrainements car, à mon âge (ndlr: 39 ans), quand il n’y a pas la carotte du match, c’est plus difficile de se motiver » nous précise-t-il. Arrivé en fin de saison, l’ancien de La Spéciale réfléchit à la suite. « Si Haut-Pré me demandait de les rejoindre, je signais, sinon, j’arrêtais. »

Et, fort logiquement, Yves Dehousse, qui a déjà coaché Gael par le passé, lui propose de rejoindre l’effectif pour la prochaine saison. « J’habitais Neupré, je connais Yves et l’équipe est constituée de gars intelligents, avec une bonne situation, ce qui fait que je ne sens pas trop le décalage de l’âge » nous explique le shooteur tatoué pour motiver sa décision.

 

 

« Heureux de retrouver les terrains »

 

Un retour un P1 qui fait plaisir à Gael. « Lorsque j’ai été opéré il y a trois ans, le chirurgien m’avait annoncé qu’il y avait une chance sur deux que je boîte à vie » nous confie-t-il. « Dès lors, je n’ai pas d’objectif précis pour la prochaine saison, je suis déjà super content de rejouer. Et à mon âge, s’amuser reste le plus important. Maintenant, en tant que compétititeur, je souhaite être opérationnel, lorsqu’on fera appel à moi, pour amener un plus à l’équipe. »

Une nouvelle saison lors de laquelle Haut-Pré, dauphin de Neuville lors du précédent exercice, nourrira encore de vraies ambitions. « La série me semble très forte mais nous pouvons y faire quelque chose » avance Gael. « Ougrée a toujours été atypique, mais le noyau me semble bien balancé et ce club a souvent créé la surprise. »

 

 

Un renfort de choix

 

Du côté du matricule 1429, la venue de Gael est unanimement saluée. « C’est un gars avec pas mal d’expérience, ce qui nous a un peu manqué la saison passée, et qui peut aligner dix shoots d’affilée quand il est bien » nous partage Stéphane Grandry. « Il sait jouer physique derrière et ne lâche jamais rien. C’est certain qu’il va apporter sa petite touche à l’équipe. D’ailleurs, il s’est entrainé toute la saison dernière avec nous et est déjà bien intégré au groupe. »

Même son de cloche du côté d’Yves Dehousse, qui l’a eu sous ses ordres à La Spéciale Aywaille voici quelques années. « Il va nous apporter de l’expérience, du shoot extérieur et une présence physique en défense » continue le mage du Haut-Pré. « Je garde de lui le souvenir de quelqu’un qui ne lâche rien, un battant qui ne baissera pas les bras et qui va booster le groupe quand il le faudra. Il peut devenir l’un des leaders de notre formation car les autres joueurs vont l’écouter. »

 

Bye Bye la Chine

 

Les Belgian Lions ont sombré en deuxième mi-temps face à la Russie et s’inclinent 66 à 84. Une défaite qui sonne le glas des espoirs de qualification pour le Championnat du Monde 2019.

 

Les Belges, menés par un duo Van Rossom/Boukichou (30 points à eux deux), avaient pourtant bien entamé la partie, menant de trois points après dix minutes et 47-45 à la pause.

Mais au retour des vestiaires, et ce troisième quart-temps trop souvent fatal aux Belges, les Lions ont craqué et laisser les Russes filer devant. La Russie s’impose 66 à 84 et élimine la Belgique de la course au Championnat du Monde 2019.

Nos compatriotes disputeront une dernière rencontre, pour du beurre, face à la Bosnie. Un adversaire qui vient de subir une route monumentale infligée par la France, 52 à 102.

« Si la sauce prend, nous viserons le Top 3 »

 

Buffalo Grâce-Hollogne a réalisé une saison des plus intéressantes en P3C, à peine ternie par un étrange « record »: cinq défaites après prolongations. Le groupe d’Hervé Odeurs s’est renforcé et jouera plus que probablement le haut du tableau. Gael Verzele revient sur l’année écoulée, la campagne des transferts et le prochain championnat.

 

 Quel bilan tires-tu de votre saison?

Comme le coach et l’ensemble du groupe, mon sentiment est partagé. Nous pouvons être globalement satisfaits avec, notamment, un beau deuxième tour et une double victoire contre les champions, mais, en même temps, nous pouvons nourrir quelques regrets avec nos cinq défaites en prolongations, qui étaient toutes évitables. Ceci dit, je pense que cela nous a permis aussi de pointer clairement ce que l’équipe avait encore comme étape à franchir pour jouer le haut du tableau.

Satisfait de vos transferts?

Les nouvelles arrivées apporteront un certain équilibre à l’équipe en proposant des profils que nous n’avions pas vraiment.  Nous espérons que la sauce prendra et que nous pourrons vivre une agréable saison.

De quoi viser le haut du tableau?

Si la sauce prend bien, nous devons ambitionner le Top 3 mais bon, nous sommes en P3, la meilleure manière de réaliser une belle saison est de d’abord prendre match après match et, avant tout, de prendre du plaisir ensemble, sur le terrain et en-dehors.

Que penses-tu de votre série, la P3B?

Je ne m’y suis pas encore intéressé plus que cela pour le moment. Si j’ai bien compris, Haneffe semble l’équipe favorite, toutes P3 confondues. Mais, n’étant pas de la région à la base, je ne connais pas grand monde. Je ne fais donc pas attention à cela.

Personnellement, comment vas-tu?

J’espère être fit pour la reprise car je traine une douleur au tendon d’Achille depuis notre défaite en double prolongation à La Spéciale Aywaille. La douleur a augmenté et m’a forcé à restreindre puis à arrêter complètement le basket depuis début mars pour soigner cela.

 

 

« Un championnat très ouvert »

 

Pour une première saison en P3, l’équipe montante de Waremme a livré un championnat d’excellente facture, trustant les premiers rôles. Michael Proesmans, l’entraineur des Wawas, revient sur l’exercice écoulé et celui qui arrive prochainement.

 

Michael, quel bilan tires-tu de votre première saison en troisième provinciale?

Un bilan très positif. Nous terminons à une belle cinquième place et nous sommes  la meilleure défense de la série. Malgré quelques blessures et arrêts de certains joueurs, nous avons pratiquement toujours gardé un bon niveau de jeu.

Quel était votre objectif en début de saison?

Nous avions cinq nouveaux joueurs à intégrer et qui se sont tous bien fondus dans le collectif. Nous voulions nous sauver le plus rapidement possible et nous y sommes parvenus à la fin du premier tour avec un total de onze victoires.

Que penses-tu de votre future série, la P3A?

Elle est totalement différente de la précédente. A vrai dire, je ne connais pas toutes les équipes qui la composent mais il me semble qu’elle est très équilibrée. Nous avons quelques équipes montantes et celles-ci me semblent bien armées pour ne pas faire que de la figuration mais revendiquer des places dans le haut du tableau.

 

 

« Waremme parmi les outsiders »

 

Quels seront vos objectifs?

Prendre match après match et, pourquoi pas, faire aussi bien que l’année passée. Nous voulons aussi intégrer nos jeunes afin qu’ils puissent s’épanouir et évoluer avec le groupe.

Qui vois-tu comme favoris?

Difficile de me prononcer, ne connaissant pas assez toutes les équipes, mais Alleur me semble bien armé. Les Noirs avaient fini la saison en boulet de canon.

Et comme outsiders?

Les équipes d’Aubel et Verlaine devraient être dans les outsiders. Mais vu que le championnat me semble bien plus équilibré que l’année passée, je crois que chaque équipe pourrait jouer ce rôle. Je vois une série très ouverte… Et pourquoi pas Waremme!

 

« Jouer un vrai rôle dans cette série »

 

Après une superbe saison ponctuée d’un titre de champion en quatrième provinciale, Verlaine débarque en P3 avec la ferme intention de jouer un vrai rôle, comme nous l’explique son Président.

 

Verlaine est un jeune club qui n’en est pas moins dénué d’ambitions. Au terme d’une brillante troisième saison, les Verlainois se sont adjugés le titre de champion en ne concédant qu’une seule défaite, à La Villersoise, accédant ainsi à l’échelon supérieur. « Je trouve notre série, la A, relevée, pour le peu que je connaisse des équipes de P3 » nous glisse Xavier Maleux, Président du BC Verlaine. « Notre objectif est un peu « bateau »: nous voulons nous maintenir et éviter de faire l’ascenseur. Toutefois, notre recrutement est tel que nous visons plus qu’une bataille pour le maintien et souhaitons jouer un vrai rôle dans cette série! »

Néanmoins, la chose ne sera guère aisée, quelques belles formations composant cette P3A. « Des équipes telles Harimalia, Alleur et Visé trusteront les premières places » continue Xavier. « Sans oublier La Villersoise et Waremme, qui réalisent toujours de beaux championnats. Qui sait, peut-être pourront-nous nous joindre à ces teams. Ce serait une magnifique réussite!« 

La vie nippone de Pascal Maquinay

 

Au Japon depuis plusieurs mois, Pascal Maquinay évoque son séjour au Pays du Soleil-Levant. Entretien.

 

Pascal, que fais-tu au Japon depuis quelques mois?

Je suis au Pays du Soleil-Levant pour un semestre sabbatique. Je donne quelques cours et conférences à l’université mais mon horaire est assez light, ce qui me permet de profiter pleinement de l’expérience, jusqu’à ce que je tombe à court d’argent.

Ce n’est pas la première fois que tu visites ce pays. Comment en es-tu venu à t’y intéresser?

Plus jeune, je lisais quelques mangas. Cela a peut-être commencé ainsi mais je me suis rapidement intéressé à la culture nippone de manière plus générale et j’ai surtout eu la chance de rencontrer des amis japonais lors de divers voyages.

Des paysages magnifiques.

Du coup, pas de gros choc culturel?

Non, étant déjà venu au Japon plusieurs fois par le passé, je n’ai pas vécu de gros choc culturel. D’ailleurs, les choses qui m’ont plu lors de mes premiers voyages dans ce pays sont toujours d’actualité: un sentiment de sécurité incroyable, des gens d’une grande gentillesse, la meilleure nourriture du monde -selon moi en tout cas- et des décors à couper le souffle.

 

 

 

« La politesse est une seconde nature au Japon »

 

Néanmoins, cette fois, tu vis la vie d’un véritable autochtone, ou presque…

Oui, et c’est agréable de découvrir la « vraie » vie au Japon et plus de simplement jouer au touriste. J’ai d’ailleurs bien pris mes marques  et un rythme de vie plus régulier entre cours, sorties et quelques visites.

Pascal profite pleinement de son expérience.

En côtoyant les Japonais, es-tu aussi frappé par leur excellente éducation?

C’est clair que c’est agréable de fréquenter des personnes pour qui la politesse est une seconde nature, ce dont certains feraient bien de s’inspirer chez nous. Tout se passe toujours dans le calme et le respect ici.

Quel genre d’étudiants sont les Japonais?

L’entrée à l’université est hyper compétitive. Ici, les étudiants sont particulièrement motivés, travailleurs, ne sèchent pas les cours et savent pourquoi ils sont là.

 

 

« Un mélange de traditions et de modernité »

 

Les traditions perdurent au Japon.

Comment perçois-tu ce mélange de traditions et de modernité qui caractérise le Pays du Soleil-Levant?

C’est une image qui frappent les visiteurs occidentaux quand ils débarquent ici. Voir, au détour d’une rue, un sanctuaire shintô avec des prêtres qui préparent leur rituel puis, un quart d’heure plus tard, se retrouver dans un centre d’arcade aux néons criards, c’est aussi ça le Japon. Pas partout, ceci dit.

Tu évolues en P2 à Tilff. Ici, le basket, c’est terminé pour toi?

Pas totalement. j’ai rejoint le club « récréatif » de l’université. Le niveau est ce qu’il est mais ça me permet de toucher du ballon et de ne pas prendre vingt-cinq kilos avec tout ce que je mange depuis mon arrivée.

Justement, c’est comment le basket à Kyoto?

Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir l’équipe compétitive de l’université, il m’est donc difficile de me prononcer. Mais il est indéniable que le jeu n’est pas très physique. Par contre, les Japonais compensent leur déficit de taille par une grande vivacité.

 

 

« Un boulet-frites en rentrant »

 

Belgique et Japon réunis en une même photo.

Tu évoquais plus haut ta passion pour la gastronomie nippone. As-tu des préférences?

J’ai un petit, et même un gros, faible pour le okonomiyaki et le tempura, mais la cuisine japonaise est ultra-variée et il y en a vraiment pour tous les palais.

Des choses de Belgique te manquent-elles?

Quatre mois et demi, c’est trop court pour être vraiment en manque de quoi que ce soit mais la première chose que je ferai en rentrant est probablement de manger un bon boulet-frites avec une bière spéciale en terrasse et avec les amis.

 

David Blatt est le nouvel entraineur de l’Olympiakos

 

David Blatt s’est engagé pour deux ans avec l’Olypmpiakos avec qui il retrouvera l’Euroleague.

 

Après une saison couronnée de succès -vainqueur de l’Eurocup- avec Darussafaka Istanbul, David Blatt s’est engagé pour deux saisons avec l’Olympiakos. Avec le club grec, le technicien américano-israélien retrouvera l’Euroleague, compétition qu’il a déjà remportée en 2014 avec le Maccabi Tel-Aviv.

Par le passé, Blatt a également été à la tête des sélections israéliennes et russes et fut pendant une année et demie le coach de LeBron James à Cleveland. Son nom a longtemps circulé en NBA pour reprendre une équipe NBA pour la saison à venir, son engagement avec le mythique club grec met fin aux diverses rumeurs.

« Plus le droit à l’erreur »

 

Ayant raté de peu la montée en P2 à l’issue du tour final des deuxièmes, Harimalia sera toujours un sérieux candidat la saison prochaine.

 

C’est à nouveau deux équipes qu’Harimalia présentera en première provinciale. L’une dans la série C et l’autre dans la A. « Je ne connais guère les équipe et j’ai peu prêté attention aux futurs séries » avoue Cedric Bya dont l’équipe sera dans la première série. « L’essentiel sera de prendre les matchs les uns après les autres, et surtout de les gagner, pour enfin monter. Peu importe qui se trouve en face, nous n’avons plus droit à l’erreur. »

Une ambition et une réelle volonté de jouer les premiers rôles que ne cache pas l’ancien élève de Liège Atlas. « Je nous place parmi les favoris pour décrocher un sésame pour l’échelon supérieur » continue Cédric. « Même si nous perdons deux éléments essentiels (ndlr: Julien Halleux et Dominique Demany), je pense que nous serons tout aussi compétitifs la saison en venir. »

 

Du plaisir et des victoires pour Alleur

 

Ayant disputé le tour final des troisièmes en P3 cette année, Alleur repart avec l’envie de prendre du plaisir et des victoires. Axel Schoonbroodt évoque, pour Liège & Basketball, la saison à venir.

 

Axel, que penses-tu de votre série de P3 pour la future saison?

Je vois que dans cette série A, je vais encore jouer contre des amis: Etienne Gérard, Greg Damoiseau de Verlaine, Ptit Louis et les Collin d’Aubel, les Visétois, entre autres. Et ça me plaît! Nous avons surtout l’objectif de nous amuser, sur et en-dehors du terrain, et je ne vois pas comment nous pourrions échouer dans ce premier objectif. Ensuite, nous souhaitons gagner le plus de matchs possible car nous jouons aussi pour cela. Et si nous pouvons faire aussi bien, voir mieux, que cette dernière saison, nous serons pleinement satisfaits.

Qui vois-tu comme favori?

Je vais placer Harimalia comme favori, même si je ne connais pas les équipes verviétoises et ce qu’elles valent.

Et comme outsider?

Pourquoi pas nous? Etant donné que nous jouons pour gagner tous les matchs, autant endosser ce rôle d’outsider.

« Au-delà de la gloire »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Cette fois, c’est Arnaud Fabry, champion avec Aubel, qui se plie, savoureusement et avec une belle dose de second degré, à l’exercice.

 

Arnaud , quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Si on se réfère au bilan chiffré, sans aucun doute « Chronique d’une victoire annoncée » mais cela était loin d’être une certitude en début de saison, même si le titre était bel et bien notre objectif. Dès lors, partons sur « Au-delà de la gloire » avec, dans le rôle du Sergent Possum, Dany Sterkendries, son armada de pivots, tous plus « derches » les uns que les autres, prêts à prendre possession de la raquette. La saison ne fut pas toujours évidente faute de combattants à l’entrainement mais nous avons su garder une cohérence. Au fil des jours et des mois, notre première division d’infanterie nous a permis de remporter des batailles, nous menant de Malmédy à Herstal pour finir en apothéose à Blegny.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

Sans hésitation,  « Une famille formidable« . Cette équipe a été créée cette année dans un but d’amusement. Nous nous côtoyons d’ailleurs même hors des terrains. C’était l’occasion de lier en un le sport et l’amitié. J’avais déjà joué avec certains de mes coéquipiers à Aubel par le passé, avec, notamment, des montées de P4 en P2. Nous voulions réformer un groupe compétitif tout en nous amusant. Nous avons du faire pas mal de démarche pour prouver la faisabilité et le « sérieux » de notre projet auprès du RBC Aubel, qui a finalement accepté. Au final, ce ne fut que du bonheur, la saison ayant été magique sous le signe de l’amour, de la danse et du chant (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Secret défense« … Avec quatre postes 5 entre 1,95 et 2 mètres, notre raquette était bien gardée. Cela nous fut très précieux aussi au niveau des rebonds, un vrai luxe cette année. Au-delà de ça, nous avons pu compter sur de réelles rotations, à tous les postes, sans connaitre de baisse de niveau. Ce groupe est assez homogène et nous disposions d’un rapport poids/puissance assez intéressant. Chacun d’entre-nous avait un rôle défini et nous avons su utiliser  les qualités de tous les joueurs.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

J’opte pour « La couleur de la victoire« . Avoir un bilan immaculé, c’est exceptionnel. Etre champion est une chose, mais y parvenir sans concéder le moindre revers, c’est magnifique, même si c’est en quatrième provinciale. L’équipe a fait du bon boulot sans laisser filer la fin de championnat. Nous avons bien connu quelques frayeurs lors de certaines rencontres mais nous avons su nous serrer les coudes pour inverser la tendance et l’emporter. J’aurais bien voulu choisir « La totale » mais nous avions convenu, dès le début de saison, de laisser filer la Coupe de la Province, le coup des déplacements et la logistique à mettre en place étant incompatibles avec notre budget (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

« Un incroyable talent« ! Nous avons trouvé Dany dans un chalet à Liège sous moins dix degrés et le voilà champion invaincu dès sa première saison. Nous l’avons clairement sorti de l’ombre (rires). C’est un peu notre Felice Mazzu, nous avons su révéler au grand jour son talent d’entraineur. Sa nouvelle coiffure dans le style de manager à l’anglaise montre clairement son changement de statut (rires). Plus sérieusement, Dany était clairement l’entraineur que nous voulions pour notre projet, notre choix numéro 1 et, sans surprise, il a accepté le poste avec le succès que l’on connait.