« Quelques belles petites cylindrées »

 

Champion invaincu en P4 cette année, Aubel débarque en P3 au son du tambour. L’envie de stabiliser le club à cet échelon, avant d’ensuite viser une éventuelle montée, est présente dans les -joyeux- rangs herbagers, comme nous l’explique Pierre Collin.

 

Auteur d’un exercice 2017-2018 de toute beauté, Aubel évoluera cette saison en troisième provinciale. Une nouvelle saison que les Herbagers abordent avec des ambitions mesurées. « Cela s’annonce compliqué pour nous de jouer la tête » nous précise d’emblée Pierre Collin. « Nous avons perdu Pierre Lelotte (ndlr: qui part en P4 à Herve-Battice, vous pourrez retrouver son interview complète sur notre site ce mercredi) et, bien que nous ayons fait nos emplettes dans les rangs de la P4 de l’Etoile, nous ne visons pas la montée. Toutefois, nous jouerons chaque match pour le gagner afin de préparer au mieux une éventuelle montée dans deux ans. »

Le club devenu royal accueille en son sein quelques nouveaux arrivants à même de renforcer le noyau. « Nous sommes super heureux du retour de Paul Renard, un cousin et ami ainsi que des arrivées de Simon Remacle, Damien Gillis et Scott Zadar » continue l’imposant pivot.

Les futurs adversaires des Verts sont  désormais connus, de quoi se projeter quelque peu. « Notre série, la A, comporte quelques belles petites cylindrées comme Dison, La Villersoise et Saint Louis, qui propose une équipe jeune qui ne tardera pas à gravir les échelons » contextualise Pierre. « Mais, à vrai dire, je ne me préoccupe pas réellement des autres. Nous espérons juste nous amuser, comme nous l’avons fait l’an dernier, en prenant un match après l’autre. »

« Retrouver le plaisir de jouer ensemble »

 

Après une saison moins réussie qu’à l’accoutumée en troisième provinciale, la Vaillante Jupille repart avec un effectif presque similaire et un nouvel entraineur, mais surtout, l’envie de retrouver du plaisir et son basket. Romain Thirionet revient sur l’année écoulée et la saison à venir. Entretien.

 

Romain, quel bilan tires-tu de votre saison?

Je pense pouvoir dire sans crainte qu’il est assez mauvais. Nous sommes totalement passés à côté de notre saison… Après quatre années de très bons résultats, c’est un peu la dégringolade. Pour moi, il peut y avoir plusieurs explications à cela: un manque d’envie et d’attitude de la part des joueurs, un manque de constance, une ambiance dans le groupe qui n’était pas au beau fixe, des absences répétées aux entrainements, le message du coach qui ne passait plus, deux ou trois défaites d’affilée ou encore la privation de certains joueurs durant la saison. Tout cela nous a plongé dans une spirale négative dont nous ne sommes pas parvenus à sortir. Lors de certaines rencontres, je ne nous reconnaissais plus. Ce qui fut le cas de pas mal de monde, d’ailleurs. Beaucoup de personnes nous interrogaientt sur nos mauvais résultats et le manque d’ambiance propre à notre groupe.

Vous repartez pourtant avec une équipe presque similaire. Que penses-tu de votre futur effectif?

En effet, le groupe reste presque le même. Nous ne comptons que deux départs qui seront remplacés par Kevin Alerm et Adrien Demarteau ainsi que par Florent Drossart, qui faisaient partie de notre noyau P4. Au-delà du fait qu’ils vont indéniablement apporter un vrai plus à l’équipe, ils ne sont pas inconnus au reste du groupe. Ce sont des amis, avec qui certains ont déjà eu l’occasion de jouer. Adrien Demarteau a d’ailleurs fini la dernière saison avec nous. Sans compter que nous nous entrainons quasiment chaque semaine avec eux depuis un moment. Leur intégration au reste de l’équipe devrait se faire assez facilement et rapidement.

 

 

« Merci à Olivier Henry pour le travail accompli »

 

Par contre, vous changez d’entraineur puisqu’Olivier Henry reprend la P2. Qui sera votre nouveau coach?

En effet, après cinq années à la tête de notre équipe, Olivier Henry passe la main. J’en profite d’ailleurs pour le remercier et saluer le travail accompli avec nous. A titre personnel, bien qu’il nous arrivait de ne pas toujours être d’accord, j’ai vraiment apprécié évoluer sous ses directives. Je lui souhaite bonne route avec un nouveau challenge en vue. Pour la prochaine saison, ce ne sera pas une tête inconnue non plus car ce n’est autre que Michaël Xhaard, coach de notre P4, qui reprend les rênes. Il semble avoir une vision du basket qui n’est pas trop différente de celle que je partage. Il aura néanmoins pas mal de boulot avec ce groupe qui peut ne pas être des plus faciles à gérer.

Les séries sont connues, vous tombez dans la P3 C. Que penses-tu de celle-ci?

J’avoue ne pas encore l’avoir regardée avec grand intérêt. Apparemment, elle serait plutôt ouverte avec néanmoins quelques très bonnes équipes. L’année passée, nous avions eu une poule avec un niveau assez élevé et deux ou trois équipes très costaudes mais où tout le monde pouvait battre tout le monde. Si nous pouvions retomber sur la même configuration, ce ne serait pas plus mal.

 

 

« Si l’envie est là, les résultats suivront »

 

Quels seront vos objectifs?

Notre premier objectif ne doit pas concerner le côté compétitif. Selon moi, il est primordial de d’abord retrouver un noyau soudé et le plaisir de jouer ensemble. C’est ce qui nous a manqué la saison passée. Notre esprit d’équipe est notre plus grand atout. Quand nous jouons les uns pour les autres, nous développons notre meilleur basket et nous pouvons rivaliser avec bon nombre d’équipes – notre parcours en Coupe l’année passée en atteste. Une fois l’envie revenue, il n’y a pas de raison que les résultats ne suivent pas.

Qui vois-tu comme favoris pour le titre et la montée?

Difficile à prédire, je ne connais pas toutes les équipes. Il semblerait que l’US Awans ne devrait pas faire de la figuration. D’autres seront surement très solides, nous les découvrirons durant la saison.

Et qui places-tu comme outsiders?

Si nous retrouvons notre qualité de jeu, pourquoi pas nous (rires).

 

« Les Japonais donnent la Belgique gagnante »

 

Ce soir, les Red Devils affronteront le Japon pour une place en quart de finale. Sur place, Pascal Maquinay évoque l’atmosphère qui règne à quelques heures de coup d’envoi.

 

Pascal, tu es au Japon. Le pays vit-il au rythme de la Coupe du Monde?

Le foot reste, ici, un sport secondaire. Impossible de dire, durant la journée, que nous sommes en période de Coupe de Monde. Toutefois, les soirs de matchs, cela s’anime assez bien.

Les supporters japonais pensent-il que leur sélection puisse battre la Belgique?

Les Japonais donnent la Belgique gagnante et, globalement, ils aiment les Diables.

Et toi, où as-tu prévu d’aller voir le match?

Je regarde les matchs dans les environs de Kiyamachi, qui est le quartier animé touristique de Kyoto. Il y a une grosse ambiance, même si la rencontre est à trois heures du mat’.

La préparation d’Antoine Horrion

 

La saison prochaine, Antoine Horrion retrouvera son frère sous le maillot de La Spéciale Aywaille. Ambitieux pour sa future équipe, l’ancien ailier de Theux profite de l’inter-saison pour bosser sa condition physique.

 

Auteur d’une belle saison avec Theux, Antoine Horrion évoluera la saison prochaine à La Spéciale Aywaille. En vue d’un prochain exercice qu’il souhaite réussi, le bondissant ailier profite de l’inter-saison pour entretenir sa condition. « Je fais de la course à pied, du gainage et, quand le beau temps est de la partie, je vais faire des longueurs » nous explique-t-il. « Je prends également un brûleur de graisses pour éliminer un max. »

Une préparation physique conséquente afin d’entamer la future saison de la meilleure des manières. « L’objectif est d’arriver à 80% de mes capacités physiques lors de la reprise, le 25 juillet » continue le futur papa de jumeaux. « J’ai aussi envie de garder quelques sensations avec le ballon, c’est pour cela que j’irai faire quelques paniers à Aywaille. »

Une préparation sérieuse pour un des renforts de choc de La Spéciale.

« Du beau basket »

 

Défaits par la Russie, les Belgian Lions voient s’envoler leurs espoirs de qualification pour le Championnat du Monde 2019. Julien Van Roy, auteur du doublé avec l’Etoile Jupille, était sur place pour assister à la rencontre. Il nous livre ses impressions.

 

Julien, qu’as-tu pensé de l’ambiance lors de ce Belgique-Russie?

Il régnait une excellente ambiance lors de cette rencontre. Il y avait notamment des pom-pom girls et un lancer de t-shirts sponsorisé par Orange, ce qui m’a fait rire (ndlr: Julien travaille pour cette marque de téléphonie). C’était du beau basket et un très chouette moment avec mon père.

Et concernant le match en lui-même, qu’en as-tu pensé?

La première mi-temps fut vraiment serrée et le jeu intérieur des Belges dominait celui des Russes. Le jeune Bako m’a vraiment impressionné et Gillet, même s’il n’a pas beaucoup marqué, était partout sur le terrain. Pour les Lions, Van Rossom et Libert ont joué les chefs d’orchestre. En deuxième mi-temps, les Russes ont posé leur jeu et des joueurs comme Kurbnov, Khvostov et Fridzon n’ont rien raté.

Comment expliques-tu cette défaite belge?

Sans les blessures de nombreux Lions, cela aurait été un autre match mais Shved, le meilleur marqueur de l’Euroleague, n’était pas là non plus pour les Russes. Je pense que Boukichou et Bako auraient dû plus se retrouver ensemble sur le terrain, mais ils ont vite été en problème de fautes, contrairement aux Russes. C’est dommage pour nos petits Belges.

 

« Etre capable de vaincre tout le monde si tu veux réaliser de grandes choses »

 

Passionné de football, Jean-Pierre Darmont nous livre son analyse sur le premier tour des Diables Rouges à la Coupe de Monde et en profite pour évoquer sa préparation en vue de la prochaine saison avec le BC Ninane.

 

Jipé, le foot, c’est une passion pour toi?

Oui, je suis un grand fan de football. Je préfère d’ailleurs regarder le sport roi plutôt que du basket.

Qu’as-tu pensé de notre équipe nationale lors des trois premiers matchs?

J’ai adoré les Diables pendant ce premier tour. Ils étaient déjà forts mais j’ai l’impression qu’ils ont encore franchi un palier. Les attaquants sont en pleine confiance et l’ambiance dans l’équipe a vraiment l’air au top. On critiquait tous Martinez mais finalement, il avait peut-être raison.

Que doivent faire nos Red Devils pour aller loin dans ce tournoi?

Ils doivent absolument continuer à prendre du plaisir et de se battre en équipe.

Faisais-tu partie de ceux qui souhaitaient que les Diables terminent deuxièmes?

En ce qui concerne la victoire face aux Anglais, nos compatriotes ont eu raison. Si tu veux réaliser de grandes choses, tu dois battre tout le monde. Cela aurait été injuste de dire aux réservistes de jouer pour perdre.

Un nouveau défi t’attend la saison prochaine avec un retour au BC Ninane. Comment se passe ta préparation individuelle?

Je me prépare tout doucement. Je vais augmenter ma dose de travail à partir du premier juillet et je participe à une tournoi de tennis toute la semaine prochaine.

Souffle nouveau à Liège Basket

 

Liège Basket poursuit sa mue et veut insuffler un nouveau dynamisme au sein de l’institution liégeoise. Retour en profondeur sur l’évolution -et non la révolution- du club principautaire.

 

C’est l’excellent site de l’AWBB qui se penche en profondeur sur le nouveau virage que prend Liège Basket.

« J’ai toujours affirmé que j’acceptais le poste de président jusqu’à ce que l’on en trouve un autre », confie d’emblée Marc Bellefroid, « Comme meilleurs souvenirs, je garde notre finale en Coupe de Belgique et nos participations aux playoffs. En revanche, il faut bien avouer que notre situation financière et sportive devenait de plus en plus difficile . Bref, qu’il était urgent de trouver un souffle et un dynamisme nouveaux. »

Et cette démarche se concrétise aujourd’hui par l’arrivée d’Olivier Rizzo aux commandes des « Sang et Marine ». Décideur au sein de la filiale belge de la multinationale ISS, le citoyen de Fernelmont fait d’abord parler son expérience professionnelle : « En réalité, j’étais un habitué du Spiroudôme avant d’être sollicité par des politiciens du cru pour m’occuper de Liège Basket. Dans un premier temps, nous allons nous atteler à stabiliser le club. Pour y parvenir, j’ai déjà pas mal de pré-accords avec d’importants partenaires qui devraient se concrétiser – voire se prolonger – dans les semaines à venir. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on pourra envisager avec précision notre futur budget et que notre coach aura la possibilité de mettre définitivement sur pied son prochain effectif. Quoi qu’il arrive, la formation des jeunes demeurera notre priorité absolue. » Ceci dit, on peut néanmoins vous révéler que les Mosans sont sur le point de révéler l’identité de deux renforts étrangers. D’ici là, Christophe Muytjens devient le Directeur Général du cercle principautaire.

Quant au Conseil d’Administration, il subit un très sérieux lifting, via l’apport de quatre nouveaux administrateurs : Roger Dumont (Alliance Bokiau), Munuel Dimblon (Andiman), Dominique Petta (Groupe 4M) et Philippe Dodrimont (député d’Aywaille). Un ancien champion de Belgique cycliste des parlementaires qui n’est pas étranger à l’apport d’Olivier Rizzo…

 

Michel CHRISTIANE

la France atomise la Bosnie

 

L’équipe de France, avec son contingent NBA, a atomisé la Bosnie, dernier adversaire des Belgian Lions.

 

La France qui gagne.

Une victoire nette et sans bavure, 52 à 102, pour l’équipe de France en Bosnie. Un succès obtenu avec une partie du contingent NBA français: Batum, Fournier, Gobert étaient présents et bien présents. « Batman » a compilé 9 points, 8 passes, 4 rebonds, « More Champagne » a inscrit dix points tandis que le récent Meilleur Défenseur de la ligue s’est fendu de 16 points et 8 rebonds. Nando De Colo, élu MVP de la ligue russe, a ajouté 15 points.

 

Les highlights du match sont ici.

Tyler Larson récompensé

 

L’ancien -et éphémère- meneur de Liège Basket a été sacré « meilleur transfert européen » de la saison 2017/2018.

 

Au moment de quitter Liège pour Varèse, en première division italienne, Tyler Larson menait l’EuroMillions Basketball League à l’index, figurant également en deuxième position au classement des marqueurs. Le distributeur de poche avait d’ailleurs été élu MVP du mois d’octobre de notre compétition.

En débarquant dans la cité transalpine, Larson rejoignait un club en souffrance et relégué dans les tréfonds du classement. Son arrivée allait dynamiser l’équipe qui, en sa présence, a signé un splendide onze sur quatorze pour clore le championnat et se maintenir au sein de l’élite italienne.

Son apport statistique et son influence sur les résultats de sa formation ont valu à l’Américain d’être élu « meilleur transfert européen » de la saison 2017/2018. Chaque l’artiste!

« Je veux remonter de suite! »

 

Au terme d’une saison palpitante et à l’issue de l’ultime journée de championnat, Braives a fait la bascule à l’échelon inférieur. Pas de quoi subir de révolution de palais chez les Noirs qui gardent une grosse partie de leur effectif et veulent remonter directement en P2, comme nous l’explique leur entraineur, Thibault Wéry.

 

Thibault, quel bilan tires-tu de votre saison avec Braives?

Nous descendons sur un vrai coup de malchance. Avec neuf victoires, nous sommes la seule équipe descendante, toutes divisions confondues, à faire la bascule avec un tel bilan.

Avec quel effectif repartiras-tu?

Nous repartons avec six gars du noyau -Hamaite, Jacob, Dejaiffe, Paty, Goossens et Ugueux. Nous accueillons un meneur de Tilff, Yves Hodeige, ainsi que Geoffrey Vanmaalderen. Nous serons huit, en espérant également que Julien Finck poursuive l’aventure. Il nous a annoncé qu’il arrêtait mais, vu son caractère, je ne désespère pas de le voir poursuivre.

Que penses-tu de votre série, la C, et qui vois tu comme favoris?

La série me plaît. Je vois US Awans et La Villersoise parmi les favoris, tout comme nous. Je veux remonter de suite! Nous en sommes capables mais il faudra éviter les blessures. J’ai un groupe soudé, qui se donne et prend du plaisir dans une bonne ambiance si nous continuons comme l’an dernier, ce dont je ne doute pas.

Restes-tu le coach de l’autre équipe de La Villersoise (P3A)?

Non, je ne reste pa à Villers.