« Il faudra être à 100% »

    

Deux équipes qualifiées sur trois pour Visé ce weekend en Coupe de la Province. Dustin Hayot revient sur la victoire acquise à Malmédy et préface le déplacement périlleux qui attend les Visétois, ce samedi, à SFX.

  

Ce weekend, en Coupe de la Province, Visé a qualifié deux de ses équipes, en toute logique. Si la P4 visétoise a offert une belle résistance à la P1 d’Alleur, elle a tout de même dû baisser pavillon, 66 à 92. A contrario, la P3 et la P1 des résidents de la Cité de l’Oie ont assumé leur statut de favori.

Opposés à la P4 d’Ans, les Visétois de P3 l’ont largement emporté, 100 à 38. Balade de santé également pour la P1 de Visé à Malmédy avec un score final de 36 à 119. « J’avais demandé, dans le vestiaire, de jouer cette rencontre comme s’il s’agissait d’un match de championnat, de proposer du beau basket et de respecter l’adversaire » nous précise Dustin Hayot qui semble avoir été parfaitement reçu par ses joueurs. « C’était une préparation pour travailler offensivement et défensivement. Les gars de Malmédy, malgré le score, ont été super. Ils ont affiché un bon comportement et furent très sympathiques. Je leur souhaite une bonne continuation et une bonne saison.« 

D’ici quelques jours, samedi pour être précis, les choses sérieuses commenceront pour les Visétois, avec un déplacement, toujours délicat, dans la petite salle du Collège Saint Michel. « Nous avons encore cette semaine pour nous préparer, mais ce ne sera pas du tout les mêmes conditions à SFX » poursuit le coach de Visé. « Il faut s’enlever cette victoire de la tête et travailler pour notre championnat. Face aux Collégiens, nous devrons être à 100% et concentrés durant l’intégralité de la rencontre.« 

« Une vraie force de caractère de Stavelot »

     

En Coupe de la Province, la P4 de Stavelot a admirablement résisté face à l’armada de la P1 de Waremme. Retour sur cette rencontre.

   

Sur le papier, cela devait être une balade de santé pour Waremme, grand favori de première provinciale cette saison et qui ne vise rien de moins que le doublé Coupe-Championnat. Sauf que les locaux, évoluant en P4, ne l’entendaient pas de cette oreille et comptaient vendre chèrement leur peau. « Stavelot a très, très bien joué le coup » nous précise d’emblée Mehdi Aouini. « Nous avions assez vite effacé nos quinze points de retard initiaux. Mais en rentrant aux vestiaires, nos adversaires ont montré une force de caractère et une réussite assez impressionnantes. Chapeau à eux! Je pense d’ailleurs que vu les qualités de certains de leurs joueurs, ils devraient faire une belle saison. »  

D’autant que les Wawas n’avaient pas pris ce match à la légère. « Nous étions presqu’au complet » continue Mehdi. « Il ne manquait que Marek Krala et moi, qui me suis blessé à l’épaule en voulant récupérer un ballon au sol et ai dû sortir à la fin du troisième quart.« 

Néanmoins, le plus important – la qualification- obtenu, il est désormais temps de se pencher sur les choses sérieuses, le championnat et un premier déplacement périlleux aux Argilières pour y défier une Etoile qui semble poursuivre sur sa lancée de la saison dernière. « Nous allons travailler à fond cette semaine pour bien entamer notre saison, ce samedi, à Jupille » conclut le meneur de Waremme.

« 41 points de Michael Cardon »

    

Ce weekend, la P4 du Jésyl a battu celle de Tilff, 87 à 78, se qualifiant ainsi pour le tour suivant de la compétition. Ludo Bodson revient sur cette rencontre, l’arrivée de Barry Mitchell à la tête de l’équipe et les ambitions du Jésyl pour cette nouvelle saison. Interview.

    

Ludo, à domicile, vous avez battu la P4 de Tilff, 87 à 78. Que retiens-tu de ce match?

A la mi-temps, c’était l’égalité parfaite. Nous avons su faire la différence au retour des vestiaires pour prendre l’avance et finir par l’emporter. Je retiens le bon esprit d’équipe qui nous a animé, l’excellent coaching de Barry Mitchell et la toute grosse performance de Michael Cardon qui nous a gratifié de quarante-et-un points marqués.

Quarante-et-un points marqués!

Oui. Michael a réalisé un impressionnant huit sur onze derrière la ligne des 6,75 mètres et scoré le reste sur pénétration dans la raquette.

Comment s’est faite l’arrivée de Barry Mitchell au coaching?

Notre ancien coach, Alain Voets, arrêtait sa collaboration avec nous. Je connais Barry car je joue avec lui en Corpo dans l’équipe des Jésylois, cela s’est fait tout naturellement.

Vous êtes d’ailleurs plusieurs de votre équipe P4 à évoluer parallèlement dans cette équipe corpo…

Oui, outre Barry et moi, Michael Cardon en fait également partie.  Il s’agit de l’ancienne équipe MDB que j’ai reprise en appelant « Les Jésylois ». Jean-Luc Mathy joue également avec nous. Une belle petite équipe avec une bonne ambiance.

Revenons à votre P4. Qu’est ce que cela fait d’avoir un coach qui est un ancien joueur pro et de NBA?

Cela fait plaisir d’avoir un entraineur comme Barry, qui est simple et propose de bons entrainements. Malgré sa riche carrière, c’est quelqu’un qui n’a pas le gros cou.

Quelles sont vos ambitions pour cette saison?

Nouvelle équipe, nouveau coach. Nous voulons nous poser et voir ce que l’on vaut. Après, nous envisagerons des objectifs plus précis.

« Il faut toujours se méfier »

    

Ayant conclu la phase de poules de la Coupe AWBB invaincus, les gars de l’Etoile Jupille seront sur le pont ce mercredi, en Coupe de la Province, pour affronter la P3 de Dison-Andrimont. Marc Jacot revient sur la dernière rencontre des « Etoilé » et préface celle de ce soir.

    

C’est une nouvelle victoire, contre Ixelles, qui est venue clore le premier chapitre du livre Coupe AWBB, pour l’Etoile Jupille. « Un match face à une équipe assez physique, mais plus faible techniquement » contextualise Marc Jacot. « Nous avons alterné le chaud et le froid en première mi-temps, ne rentrant pas facilement dans la partie. En deuxième période, malgré un problème de fautes à gérer, nous avons bien réagi défensivement. »

Ce mercredi, c’est à Dison-Andrimont que se rendront les Jupillois. « Contre une P3, normalement cela devrait aller » avance Marc. « Mais il faut toujours se méfier!« 

« Nous avons eu les ressources pour revenir »

    

Face à la P3 de Liège Basket, qui évoluait à domicile, la P4 de Montegnée a créé la surprise en s’imposant 78 à 81. Jordan Bawin et Jérôme Lerho reviennent sur l’exploit de la Renaissance.

    

« C’était un beau match face à une belle équipe de Liège » sourit Jérôme Lerho. « Nous avons mené les trois quart du temps, jusqu’à prendre dix points d’avance, puis Liège est revenu au score et est même passé devant. Mais nous sommes restés concentrés jusqu’au bout pour finalement l’emporter. Une vraie victoire collective et de quoi démarrer le championnat avec le sourire. »

Un sourire que partage son coéquipier, Jordan Bawin. « Je retiens la cohésion dont a fait preuve l’équipe et l’intensité insufflée durant quarante minutes » enchaine ce dernier. « Nous avons fourni de grosses séquences défensives ainsi que de bonnes transitions offensives et défensives. Même lorsque notre adversaire est passé devant dans le money time, nous avons eu les ressources pour revenir. Et ça, c’est bon. » Et de conclure: « Certes, il ya encore du boulot mais c’est de bon augure pour le championnat qui débute dimanche.« 

« Nous sommes sur la bonne voie »

    

Ce weekend, Henri-Chapelle a évité le piège tendu par Fexhe en Coupe de la Province. David Di Giuseppe revient sur cette rencontre, le futur duel de Coupe face à Harimalia et la préparation de ses troupes.

    

David, vous l’avez emporté 64 à 79 en Coupe ce weekend. Que retiens-tu de cette rencontre?

Ce fut un match de Coupe vraiment intéressant. Notre adversaire a réalisé une belle prestation. Vu notre préparation très compliquée, nous étions pas mal. Je retiens l’implication de tous, l’exécution des systèmes qui est en progression et le fait que nous sommes parvenus à trouver notre rythme.

Contrairement à la plupart des autres équipes, vous n’entamerez pas les hostilités ce weekend…

En effet, nous commençons par un « bail » suite à l’arrêt de Belleflamme. Nous avons encore une bonne semaine pour améliorer les systèmes. Nous sommes motivés et sur la bonne voie. L’équipe joue mieux collectivement et nous arrivons à impliquer tout le monde. Le scoring est mieux réparti et chacun s’amuse.

Au prochain tour de la Coupe, petite surprise, vous rencontrerez la P4 d’Harimalia…

Une belle équipe avec une chouette mentalité. La troisième mi-temps risque, aussi, d’être disputée (rires).

« L’équipe la plus fidèle et solidaire jamais vue »

     

Impossible d’évoquer Belleflamme et le basket liégeois sans mentionner Thomas Bodson. Au four et au moulin pour son club, omniprésent sur les réseaux sociaux, ce passionné de la balle orange se confie à Liège & Basketball. Aujourd’hui, dans la première partie de cet entretien fleuve, Thomas évoque son parcours basket, son job de statisticien, Belleflamme et son équipe de TDM2.

     

Thomas, peux-tu te présenter pour nos lecteurs?

J’ai trente-sept ans, j’ai été indépendant dans le domaine numinastique pendant neuf ans et je travaille depuis le premier août pour Skechers, une firme américaine de chaussures de sport.

Quel a été ton parcours basket?

J’ai débuté le basket à l’âge de sept ans à Grivegnée, où je suis resté jusqu’en cadets. Je suis ensuite allé à Prayon puis au Jésyl, pour ma dernière année juniors, où nous avons remporté la Coupe de Belgique. J’ai ensuite évolué en senior à Trooz, à Chênée et puis au Jésyl où je suis revenu par facilité, habitant à proximité à l’époque. Malheureusement, durant l’été 2012, je me suis lourdement blessé au tendon d’Achille lors d’un séjour aux Iles Canaries et, depuis, je ne joue plus.

Comment es-tu devenu le statisticien de la TDM2 de Belleflamme?

N’arrivant pas à concevoir la vie sans la balle orange, j’ai circulé de salle en salle, weekend après weekend, comme spectateur neutre d’abord puis avec l’envie d’occuper une fonction plus participative. Lors de la septième journée de championnat de la saison 2017-2018, je me suis, à Belleflamme, prêté au jeu du scouting. J’ai directement accroché avec ce groupe jeune et dynamique que j’avais déjà vu évolué en pupilles, à Belleflamme toujours, à l’époque lorsque j’y étais entraineur. A l’issue de cette rencontre, je suis allé transmettre le scouting à Vincent Clavier, que je connaissais déjà. Ce dernier m’a directement invité à poursuivre cette mission aux côtés de sa formation.

        

« Les stats peuvent aider le coach dans ses choix »

   

Qu’est ce qui te plait dans cette fonction?

Le fait d’être intégré dans le groupe me rappelle ô combien j’aime les sports collectifs. Cela me fait, en quelque sorte, oublier ma blessure et me rassure dans l’apport d’une fonction qui peut aider le coach dans ses choix tactiques.

En quoi les stats sont-elles utiles pour le coach et l’équipe?

Les chiffres aident beaucoup à mesurer l’état de forme d’un joueur. La force des Haricots est qu’à tous moments, n’importe quel joueur peut briller. Avec cette équipe, l’entraineur n’a pas le choix -aisé- de mettre d’office sur le terrain un gars qui doit planter vingt-cinq points. Mais je tiens à insister sur le fait que le scouting permet également de mesurer l’impact capital du travail de l’ombre que peut réaliser un joueur avec ses interceptions, ses passes décisives ou ses rebonds!

Comment décrirais-tu le club de Belleflamme?

Il se décrit aisément en coupant en deux son nom. Belle/Flamme, qui, chaque weekend, m’apporte cette chaleur humaine et cette simplicité qui sont à la base d’échanges solides entre individus.

Et comment décrirais-tu plus particulièrement l’équipe de TDM2?

C’est sans doute l’équipe la plus fidèle et la plus solidaire jamais vue, du moins à mes yeux. Qui peut, en effet, prétendre avoir gardé dans ses rangs, après autant d’années, des gars ayant grimpés les échelons de cette façon, saisons après saisons, avec le même entraineur et faisant preuve d’un tel respect? C’est tout simplement remarquable!

     

Retrouvez la suite de l’interview dès jeudi sur www.liege-and-basketball.be

Waremme remporte l’acte 1

    

Avant de se rencontrer en championnat, les P2 d’Aywaille et de Waremme s’affrontaient ce weekend en Coupe. Et au terme d’un match à -quasi- sens unique, ce sont les Wawas qui ont remporté la première séquence de cette pièce en trois actes.

    

Dans une partie hachée par les coups de sifflets et, du coup, guère agréable à suivre pour les -peu nombreux- spectateurs présents, ce sont les visiteurs qui ont dicté leur loi aux locaux et s’imposent  67 à 86. « J’ai eu un groupe qui a respecté les consignes données durant la semaine, qui est resté concentré sur son sujet et serein jusqu’à la fin de la rencontre et qui a finalement joué à son niveau et comme je le demande depuis le début de la préparation » savoure Nicolas Gerads. « Nous avons bien cadenassé les grands d’Aywaille avec notre zone, une défense que je n’utilise guère habituellement, et avons mis une bonne pression défensive sur notre adversaire. »

Loin de se gargariser de ce succès, l’entraineur des Wawas, qui aura fermé la buvette avec le Secrétaire du 4A, Patrick Cousin, remet l’église au milieu du village. « Je suis bien conscient que cela sera différent dans quinze jours » reconnait-il. « Les choses sérieuses vont maintenant commencer avec le premier déplacement, particulier pour moi (ndlr: Nico a grandi a Comblain), au Mailleux.« 

Carton plein pour Hannut en Coupe de la Province

    

En Coupe de la Province, Hannut a réalisé un carton plein, sa P2 et sa P1 se qualifiant pour le tour suivant.

    

Pas de surprise et une -large-victoire logique pour les gars de David Beck qui ont dominé la P4 de la Vaillante Jupille, 63 à 111, s’offrant du même coup une orgie défensive. 

La rencontre entre la P2 hesbignonne et celle de l’Union Liège promettait d’être plus disputée, et ce fut le cas, les locaux ne s’imposant que de six unités, 68 à 62. « Notre collectif a sans doute fait pencher la balance en notre faveur » estime Arnaud Duvivier. « L’équipe était très soudée et les joueurs impliqués dès l’ouverture des débats. Le score est resté serré toute la rencontre mais nous n’avons pas paniqué.« 

Un succès qui permet également à l’entraineur des Verts d’obtenir quelques renseignements supplémentaires sur l’état de ses troupes. « J’ai apprécié le travail défensif de l’équipe, nous avons plusieurs fois forcés nos adversaires à dépasser les vingt-quatre secondes règlementaires » observe Arnaud. « Offensivement, j’ai vu beaucoup de bonnes choses. Il reste certes des détails à corriger, mais c’est de bon augure pour la suite.« 

« Une victoire acquise en défense »

   

Dans le très beau choc entre Verlaine et la Villersoise, les visiteurs en envoyé un message clair en allant s’imposer sur le parquet du matricule 2700.

   

C’était un match attendu par les deux camps. La saison dernière, chacune des formations l’avait emporté sur son terrain. Cette fois, et alors que les deux teams s’apprêtent à disputer leur première saison en troisième provinciale, c’est Villers, qui évoluait à l’extérieur, qui l’a emporté, 63 à 70, à Verlaine. « Nous avons mené de dix points durant la quasi totalité de la rencontre » nous précise Arthur Stassen, tout sourire. « A un moment donné, nous avons même compté dix-sept unités d’avance mais nous avons connu un petit moment de déconcentration qui a permis à notre adversaire de revenir à six longueurs.« 

Une bien belle victoire pour les jeunes de Villers. « Nous avons gagné ce match grâce à notre défense » poursuit Arthur. « Nous étions très bien organisés. Leurs pivots n’ont pas touché beaucoup de ballons et les passes dans leur direction étaient souvent interceptées. De plus, nous avons été très rapides en contre-attaque et bien organisés sur jeu placé. Face à la zone adverse, le ballon a tourné rapidement et est arrivé là où il le devait, ce qui nous a permis de ne pas être mis en difficulté.« 

Un joli résultat pour la jeune troupe de Michel Bisschop qui entamera son championnat par la réception, périlleuse, d’Harimalia, ce dimanche 9 septembre. Des Abeilles qui ont éliminé la P2 d’Ensival en Coupe et ne cachent pas, non plus, leurs envies de titre.