« Je baigne dans le basket depuis tout petit »

      

Scoreur émérite de LAAJ du haut de ses vingt ans, Maxime Princen se sent comme un poisson dans l’eau à Jupille. Pour Liège & Basketball, cet étudiant en Commerce extérieur a accepté de se dévoiler. Entretien.

   

Maxime, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé très jeune, lorsque le club de Liers existait toujours. Je suis parti à Cointe en benjamins pour suivre mon entraineur de l’époque. J’y suis resté quelques années avant de partir une saison à l’Athénée Jupille puis quatre autres à la Vaillante. Cela fait désormais trois ans que je suis à LAAJ.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rester à LAAJ cette saison?

Je n’ai quasiment pas réfléchi. Je me plaisais déjà beaucoup dans ce club les deux années précédentes. Lorsque j’ai appris que ce serait Tony Fernez -que je connaissais déjà grâce à mon papa et à plusieurs stages- qui allait reprendre l’équipe, cela m’a fait vraiment plaisir. Nous nous sommes vu la semaine qui suivait sa nomination et je lui ai donné ma parole. De plus, mes plus proches amis sont aussi dans le club, il n’y avait donc guère de propositions aussi intéressantes.

Comment juges-tu votre début de saison?

Très positif. La préparation fut vraiment géniale et, depuis que les choses sérieuses ont vraiment commencé, nous commençons tous à élever notre niveau de jeu. C’est ce qui est le plus intéressant car il faut toujours se donner à l’entrainement. Nos deux défaites initiales nous ont encore plus boosté pour redoubler d’ardeur à la tâche.

    

« Un super souvenir du premier match de D1 auquel j’ai assisté »

   

Quels sont tes objectifs cette année?

Il s’agit de confirmer ma bonne saison précédente et d’être un joueur important au sein de l’équipe. Je veux aussi hausser mon niveau défensif.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket?

Je baigne dans le basket depuis que je suis tout petit et j’aime quasiment tout dans ce sport. Sur le terrain, c’est l’aspect offensif que je préfère et, en dehors, ce sont l’esprit familial et la solidarité qui priment.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basketball?

Sans doute la seule finale de Coupe que j’ai gagnée avec Cointe en benjamins. Et, aussi, la première fois que je suis allé voir un match de D1 avec mon papa et que nous avions pu aller aller à la rencontre des joueurs de D1. J’ai encore des photos dans cette soirée dans ma chambre (rires).

     

« Je ne rêve pas de rencontrer des personnes célèbres »

   

As-tu d’autres hobbies?

Plus jeune, j’aimais beaucoup le tennis et j’ai pu rejouer quelques matchs cet été.

Si tu pouvais posséder un pouvoir magique, quel serait-il?

J’y ai déjà pensé et je crois que ce serait la capacité de guérir n’importe quelle maladie dans le monde.

Si tu pouvais inviter trois personnes à diner, qui convierais-tu?

Probablement ma copine et mon meilleur ami. Je ne rêve pas vraiment de rencontrer une personne célèbre.

Quel est ton rêve le plus fou?

Comme beaucoup de passionnés de basket, ce serait de jouer un match NBA (rires). Mais bon, si à mes six ans je croyais cela possible, aujourd’hui c’est différent (rires).

« La lutte pour le top sera indécise »

   

A domicile, la P3B d’Harimalia s’est inclinée, 66 à 70, contre Braives. Une rencontre qui s’est jouée sur des détails.

    

« Nous avons fait un bon match et, pour le même prix, la victoire aurait pu tomber de notre côté. Cela s’est joué sur des détails » nous explique Marc Braconnier. « Deux joueurs de P4 sont venus nous aider et ont livré une belle prestation.« 

Avec un bilan équilibré, Harimalia réalise une début de saison mitigé mais marqué par de nombreuses blessures au sein d’une série où les deux promus de P4 n’ont pas encore touché terre. « La série est très ouverte et plus costaude que celle que j’ai pu connaitre l’an passée (ndlr: avec Sprimont, champion P3) » analyse le meneur des Abeilles. « Tout le monde peut battre tout le monde. La lutte pour le top sera indécise.« 

« Une défaite qui fait mal dans la manière »

    

Ce weekend, la Vaillante Jupille a sombré contre Theux. Une défaite que regrette Olivier Henry qui regarde toutefois vers l’avant et le déplacement de dimanche prochain à Saint Vith.

    

La réception de Theux s »est soldée par une défaite pour la Vaillante. « En première mi-temps, aucune consigne ne fut respectée. Mes joueurs n’en faisaient qu’à leur tête et répondaient à mes remarques. Chacun pensait d’abord à lui avant de penser à l’équipe et nous avions vingt points dans le caleçon à la pause » s’insurge Olivier Henry. « Après une grosse gueulante, sans devenir parfaits mais en retrouvant notre collectif, nous avons claqué un vingt à zéro pour repasser devant. Mais tout s’est écroulé lorsque nous sommes, à nouveau, retombés dans nos travers individualistes, échouant dès lors à réaliser le hold-up.« 

Plus que le résultat, c’est la physionomie de la rencontre qui dérange l’entraineur jupillois. « Nous ne sommes jamais parvenus à réellement déstabiliser la zone bien compacte de notre adversaire et, défensivement, nous avons été incapables de contenir le meneur adverse qui a donné le tempo du match » analyse Olivier. « Une défaite qui fait mal dans la manière. »

Après une légitime déception, les gars de la Vaillante sont décidés à ne pas s’appesantir inutilement et à se racheter le weekend prochain. « Après une remise en question avec le groupe dès lundi, nous sommes prêts pour aller chercher la victoire à St Vith dimanche prochain, et, je l’espère, avec la manière » conclut « Pilou ».

« Cela fait du bien au moral »

    

En P2B, Hannut est sorti vainqueur du duel des « non-gagnants » face à Amay, 59-66. Une première victoire qui fait du bien aux Hesbignons.

   

Avec un zéro sur trois, tant Amay qu’Hannut connaissaient un début de championnat catastrophique. Les deux formations se rencontraient ce weekend pour tenter d’enfin décrocher cette première victoire. Et à l’issue d’une partie maitrisée, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, 59 à 66. « Nous avons mené la quasi totalité du match et avons su gérer l’avance que nous avions prise » nous explique Arnaud Duvivier. « Je suis content que l’équipe renoue avec la victoire, cela fait du bien au moral.« 

Un résultat positif qui permet à Hannut de quitter le fond du classement qu’occupent toujours les gars de Philippe Maurissen.

« L’équipe peut réaliser une belle saison »

    

La P4 de Prayon a enregistré une renfort de qualité en la personne de Vincent Schings. Liège & Basketball fait le point avec le principal intéressé.

   

Vincent, depuis combien de temps étais-tu éloigné des terrains?

En réalité, je n’ai pas vraiment arrêté. Je « jouais » avec Stavelot, en P4, mais suite à la naissance de ma deuxième fille, j’ai décidé de me consacrer à ma famille. Je n’ai dès lors disputé que cinq matchs sur la saison, privilégiant le coaching des U14 Stavelotains avec lesquels nous avons réalisé une très bonne saison avec en point d’orgue une participation au tour final.

Qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre Prayon?

Comme je déménage prochainement du côté de Banneux, je cherchais une équipe dans cette région. Suite à mon appel, Daniel Delmal et Philippe Parmentier m’ont proposé de rejoindre leur équipe, l’amitié et la proximité avec mon future domicile achevant de me convaincre.

Quels sont tes envies et objectifs pour cette saison?

Je veux refaire une saison sérieuse au niveau des présences et surtout prendre du plaisir sur le terrain. En signant avec cette équipe de Prayon, je sais que point de vue ambiance, je vais être servi. Parallèlement à cela, le profil de l’équipe me parait attractif pour réaliser de bons résultats.

Première à Liège Panthers

       

La Coupe d’Europe à Liège, c’est déjà demain! Les Panthers accueilleront une équipe française et voudront débuter de la meilleure des manières dans la compétition.

        

Le site de l’AWBB nous préface les débuts des Panthers en Coupe d’Europe. En EuroCup, les ouailles de Pierre Cornia ramèneront (mercredi 20 h 30) un club liégeois sur la scène internationale. D’où la venue de Nantes/Rezé, au petit Country Hall. « C’est une étape obligée dans l’évolution de notre structure », indique le coach principautaire, « Raison pour laquelle, nous avons recruté l’Américaine, Abria Trice, dont la polyvalence et le bon était d’esprit sont de bon augure. Il est évident que nous ne partirons pas favoris, mais nous avons l’intention de jouer crânement notre chance. »

Le mentor français se veut prudent : « Liège a moins de talent que nous, mais je suis persuadé que nos adversaires vont se donner à fond pendant 40 minutes afin de ne pas louper leur « première » européenne. Dans ce contexte, les Panthers veulent surfer sur l’actuelle vague à succès du basket féminin belge. » Sûr que deux Nantaises ne seront pas dépaysées en débarquant sur les hauteurs de la Cité ardente : l’an passé, Day et Wallace évoluaient respectivement à Namur et à Waregem. Bref, un « retour à Liège » à ne pas louper.

   

Michel CHRISTIANE

« La hargne et la combativité qui nous caractérisent »

      

Ce samedi, c’est du positif qui animait les allées d’Aywaille avec la première victoire de la P3 du 4A et une belle résistance de la P2 locale face à Esneux, en tête du championnat et toujours invaincu.

    

Avec un bilan immaculé en championnat et malgré une élimination en Coupe, Esneux était bien le favori de ce déplacement à l’Esplanade du Fair-Play. Les Aqualiens n’ont pas su déjouer les pronostics, s’inclinant 61 à 74, mais s’avèrent relativement satisfaits à l’issue de la soirée. « C’était un bon match face à un adversaire venu avec certains joueurs de D3 et un Bassini très précis » nous explique Yorick Godin. « Nous avons bien tenu tête aux Dragons mais avons connu une très mauvaise passe dans le deuxième quart-temps jusqu’à avoir vingt-deux points de retard. Nous avons sur faire preuve de caractère pour recoller à sept unités en deuxième période. »

Juste avant, c’était la P3 locale qui venait de s’imposer 63 à 53 contre Eupen. « Je suis vraiment très satisfait de cette première victoire mais surtout content de la réaction et de l’attitude de tous mes joueurs » sourit Yves Jadoul, l’entraineur des Aqualiens. « J’ai retrouvé chez mes gars la combativité et la hargne défensive qui nous caractérisaient la saison dernière. Chacun a apporté sa pierre à la construction de cette victoire.« 

Un succès qui a mis du temps à se dessiner et qui fait du bien à toute l’équipe. « Le premier quart fut très disputé et le troisième a, pour une fois, tourné en notre faveur grâce à une grosse défense et une bonne gestion offensive. Cela nous a permis de prendre l’avance et d’empêcher cette bonne équipe d’Eupen de revenir dans une partie âprement disputée mais très correcte » détaille Yves. « Une victoire de bon augure -surtout pour la confiance- avant un déplacement à Sprimont où nous ferons tout pour gagner ce derby.« 

« En progression constante »

   

A domicile, Prayon a dicté sa loi à Grâce-Hollogne et s’érige, de plus en plus, comme l’un des épouvantails de la série de P3B.

    

Une victoire nette et sans bavure des locaux face aux Buffalos, 80 à 70. « Nous avons mené de bout en bout dans ce duel assez physique » nous confirme Nicolas Douws. « Même si nous nous cherchons encore un peu parfois, l’équipe se soude de plus en plus et progresse chaque semaine. »

Au point de venir titiller les ténors pour le titre?

« Nous nous sommes assagis »

    

En dominant Grivegnée ce weekend, 88 à 81, Ensival a conservé son brevet d’invincibilité et trône en tête de la P2A. L’occasion pour Liège & Basketball de dresser le bilan du début de saison des Verviétois en compagnie de Corentin Ronkart. 

    

Corentin, que retiens-tu de votre victoire, 88 à 81, contre Grivegnée?

Nous avons été mis en difficulté par Barry Mitchell qui était intenable, malgré les efforts entrepris par nos intérieurs. Pour le reste, nous avons eu des paniers faciles en contre-attaque lorsque nous étions agressifs en défense et nos artilleurs Vincent Louis et Stéphane Mourant nous ont permis de garder un écart satisfaisant pour terminer la rencontre sans trop de pression.

Après quatre matchs, vous êtes invaincus et en tête du championnat. T’attendais-tu à un début de saison aussi parfait?

Nous sommes un groupe dont la majorité entame sa quatrième année ensemble, et la deuxième en P2. Nous avons intégré des jeunes qui se fondent très bien dans le collectif qui s’avère fort et soudé. C’est aussi la première expérience en tant que coach seniors de notre ancien capitaine, Christian Randaxhe, qui fait l’unanimité au sein du groupe.

Quels sont vos objectif cette saison?

Un ancien coach nous avait dit un jour: « S’il y avait des paniers de basket dans les café, l’équipe d’Ensival serait championne. » Nous nous sommes assagis depuis, un Top 5 serait déjà une belle réussite.