« Ne rien changer à notre jeu »

    

Ce vendredi, Saint Louis, leader invaincu de P1 reçoit l’Etoile Jupille qui reste sur deux victoires consécutives en championnat. 

     

« C’est un gros déplacement » reconnait David Lamborelle, précieux en ce début de saison pour Jupille. « Nous ne devons rien changer à notre jeu dans la salle du Collège et profiter de l’arrivée de Sébastien Moray qui s’est directement parfaitement intégré à la team. »

Chez les locaux, les facteurs clés de cette rencontre sont identifiés. « Nous savons que l’Etoile risque de jouer zone pendant une bonne partie du match. A nous d’être intelligents, de bien trouver des relais intérieurs et de mettre nos shoots à distance » prévient Romain Hamaide. « Nous devrons également tâcher de mettre du rythme et jouer sur notre vitesse en contre-attaque pour inscrire un maximum de paniers faciles.« 

    

Crédit Photo: Collège Saint Louis

« Nous pourrons bientôt nous jauger »

     

Ce vendredi, Haut-Pré se rend à Belleflamme pour tenter de décrocher une quatrième victoire consécutive en championnat. Liège & Basketball en profité pour discuter avec Stéphane Grandry.

   

Stéphane, comment analyses-tu votre début de saison?

Depuis la reprise, nous jonglons, comme chaque année, avec les blessés. Nous n’avons pas encore été au complet une seule fois, que cela soit à l’entrainement ou en match. Mais je trouve que nous ne nous en sortons pas si mal, hormis la défaite en Coupe contre Waremme.

Justement, comment expliques-tu ce revers « surprise »?

J’ai vraiment l’impression qu’au vu de la longueur de la saison dernière et de l’effectif réduit, tout le monde s’est dit qu’il nous fallait deux ou trois weekends de récupération supplémentaires cette saison. Personne n’était mentalement présent pour cette partie et, pire, nous avons même eu un blessé.

Revenons-en au championnat où votre bilan est relativement bon...

Oui, trois sur quatre, c’est pas mal. Surtout que notre seule défaite fut contre Saint Louis qui trône en tête de la série.

Ce soir, c’est un déplacement à Belleflamme qui vous attend. L’occasion d’ajouter une victoire supplémentaire dans votre escarcelle?

C’est l’opportunité de remporter une quatrième victoire d’affilée en championnat. L’occasion est encore plus grande car la D3 des Haricots joue en même temps à Ninane. Mais pas d’excès de confiance, Belleflamme reste une équipe dangereuse à domicile et qu’il ne faut pas prendre à la légère. Après cette rencontre, nous pourrons réellement nous jauger avec les gros morceaux de la série qui vont arriver tout doucement.

« Tout est possible sur un match »

    

Ce vendredi, c’est un superbe derby qu’abritera la salle Freddy Winkin. Ninane, candidat au titre en TDM2, reçoit Belleflamme qui réussit un excellent début de saison pour ses premiers pas à cet échelon. Et c’est une foule nombreuse qui est attendue dans l’antre du matricule 1200 pour un duel qui devrait valoir le détour.

    

Ce vendredi, Ninane, candidat au titre en TDM2 reçoit Belleflamme, auteur d’un excellent début de saison. Un derby qui devrait passionner les amateurs. « Nous avons cent réservations pour le repas d’avant-match » se félicite Hélène Dubois, membre du comité calidifontain. « Avant la rencontre, nous présenterons nos équipes petits panneaux. Ce sera d’ailleurs le seul match du weekend à Ninane, notre salle étant réquisitionnée pour les élections de dimanche. »

Après un faux-pas en ouverture de saison, le noyau de Marc Hawley monte en régime et tient son rang. « Le groupe se sent hyper bien, la cohésion est de plus en plus présente et nous commençons vraiment à nous comprendre » sourit Jean-Pierre Darmont. « Nous nous faisons mal aux entrainements et cela commence à payer. »

Du côté visiteur aussi l’ambiance est au beau fixe. « Nous réalisons un superbe début de championnat » savoure Sébastien Peremans. « Nous en sommes à trois sur quatre et nous nous déplacerons sans aucune pression. » Et de pousser plus loin son analyse. « Ninane est certainement la meilleure équipe liégeoise et un ogre de la série. Les Calidifontains veulent monter. La pression est sur leurs épaules d’autant qu’à domicile, ils ne peuvent se permettre de trébucher contre nous » continue l’ailier des Haricots. « Individuellement, ils sont très forts. Nous devrons user de notre collectif et de nos hommes en forme. Sur un match, tout es possible mais il faudra être constants durant quarante minutes si nous voulons avoir une chance de l’emporter.« 

    

Quatrième derby, déjà, pour Belleflamme

   

C’est sans excès de confiance que les Ninanais aborderont cette rencontre. « Nous savons que Belleflamme développe un jeu atypique » prévient Jipé. « Nous devrons absolument imposer notre style et jouer comme ces deux dernière semaines pour pouvoir s’imposer. Depuis notre prestation loupée contre Leuven, notre efficacité s’améliore de semaine en semaine. »

Cette rencontre est également l’un des nombreux derbies qui émailleront ce championnat. « Nous avons remportés nos trois premiers derbies » rappelle Séba. « Nous connaissons l’intensité qui prévaut dans ce genre de confrontations. Il ne faudra pas tomber dans le piège de Ninane mais, au contraire, imposer notre tempo. »

Défaite « à domicile » pour Liège Basket

     

Contraint de jouer son match à domicile contre Mons à… Mons, Liège Basket s’est incliné, 78 à 92.

    

Souffrant d’un souci technique, Liège Basket a dû disputer, hier, son match contre Mons, initialement prévu à domicile, dans la salle des Borains. Et c’est une défaite qui vient sanctionner cette partie particulière, 78 à 92.

Très vite, les locaux ont pris l’ascendant dans la partie pour clore le premier quart-temps sur le score de 17 à 25. Malgré Bojovic (18 points), El Khounchar (15 points) et Coleby (17 points et 8 rebonds), les Liégeois ne parvenaient pas à recoller au score et laissaient les Montois remporter les trois points.

L’idyllique départ de Dison-Andrimont

    

Victorieux à US Awans ce weekend après avoir sorti la P1 de Belleflamme en Coupe quelques jours plus tôt, les Disonnais, toujours invaincus, vivent un début de saison parfait. Au point de devenir des candidats légitimes au titre en P3C?

    

Milieu de semaine dernière, les gars de Gauthier Liégeois éliminaient, sans ménagement, la P1 des Haricots de la Coupe de la Province. Dimanche, avec autant de maitrise, Dison s’imposait largement sur le terrain d’US Awans, portant à quatre son nombre de victoires, en autant de rencontres. « Nous n’étions que huit mais Antoine Porcu, qui n’a guère reçu beaucoup de crédit depuis le début de la saison, a livré une prestation solide des deux côtés du terrain » nous précise Thom Rondoz. « Il a dominé la raquette en compagnie de Thomas Villanucci, malgré la différence de taille. »

Une rencontre qui n’a pas échappé aux Disonnais. « Nous avons bien débuté via Romain Albert, notamment, à distance » poursuit le meneur par défaut qui a délivré de nombreuses passes décisives et géré le tempo de la partie. « A mon plus grand étonnement, nous sommes restés très calmes -à l’inverse de notre adversaire- quant aux décisions arbitrales. »

Un succès qui confirme l’excellente forme du récent champion de P4, toujours invaincu dans cette série de P3B, comme son adversaire de ce weekend, Alleur, également champion en quatrième provinciale au terme de la défunte saison. Les deux formations réussissent parfaitement leur adaptation à l’échelon supérieur au point de trôner, seules, en tête du classement. Avant de se rencontrer, ce samedi. « Nous devons rester soudés, c’est un gros match qui nous attend » prévient Thom.

« Amay ne lâchera rien »

    

Ce jeudi aura lieu le duel des extrêmes en P2B. Wanze, invaincu, reçoit Amay, qui n’a pas encore connu les délices de la victoire.

     

« Nous nous méfions d’Amay comme nous nous méfions de tous nos adversaires » nous précise Steven Vanherck. « Amay est une belle équipe qui a faim de victoire. Cela sera sans doute une partie très disputées car les gars de Philippe Maurissen ne vont rien lâcher.« 

Pour continuer leur série victorieuse, les locaux se baseront encore sur leur vitesse d’exécution. « Nous jeu rapide doit faire la différence, à nous d’imposer notre rythme et non subir celui de notre adversaire » poursuit le shooteur des Sucriers. « C’est un derby, ce qui offre toujours une une ambiance différente et une plus grande rivalité. »

Premiers pas satisfaisants de Prayon en P1

    

Après quatre matchs, les filles de Prayon, promues en première provinciale, présentent un bilan équilibré. Un démarrage positif pour un groupe qui vit bien. 

   

La saison dernière s’était conclue en apothéose pour la P2 de Prayon. « Ce titre est l’aboutissement de deux saisons de travail. L’année dernière, nous avions joué les tours finaux mais il n’y avait pas eu de montant supplémentaire. Cette année, nous n’avions qu’un objectif: monter en P1 » nous expliquait alors Victoria Miceli, tout à son bonheur. Une saison rondement menée par les troupes de Jean-Luc Mathy. « Le début de saison fut très difficile car il a fallu du temps pour intégrer nos nouvelles coéquipières. De plus, nous étions déçues de ne pas être montées, cela se ressentait sur le terrain et nous ne retrouvions plus notre jeu, notre rythme, et cela s’est payé cash par trois défaites. Ensuite, nous nous sommes secouées, nous avons bossé dur et nous avons retrouvé notre jeu petit à petit pour finalement terminer en beauté, malgré deux ou trois erreurs de parcours » rappelait, objective, celle qui a participé cet été au Championnat du Monde inter-scolaires de 3X3 avec Liège Atlas.

En pleine préparation, Victoria avait fait le point sur la situation de son équipe. « Manon Crelot et Constance Palm ont rejoint l’équipe. Avec ces deux arrivées, la bonne cohésion qui règne dans le groupe et l’expérience de notre coach, nous avons toutes les cartes en mains pour réaliser une belle saison » prévenait-elle.

Après quatre matchs, Prayon présente un bilan équilibré. Pas de quoi s’inquiéter outre-mesure. « Mes filles découvrent la P1 après trois années passées ensemble. Nous avons gravi les échelons de la troisième à la première provinciale » nous expliquait Jean-Luc Mathy, le coach des Trooziennes, voici quelques jours. « C’est une super équipe composée de jeunes joueuses et de plus expérimentées. Un bon mélange en somme. Les filles sont prêtes physiquement pour répondre aux exigences de la P1 mais nous devons encore travailler sur notre manque d’expérience à ce niveau. Cela ne m’effraie pas car nous sommes un groupe très soudé, aussi bien sur qu’en-dehors du terrain. »

Nul doute qu’avec une telle mentalité et une si belle ambiance, les victoires vont continuer à tomber dans l’escarcelle de Victoria et de ses copines.

« François Bens est le meilleur coach de la série »

       

Ambiance au beau fixe à Waremme. Après un début de saison raté dans les chiffres (deux défaites), les Wawas ont sacrément bien relevé la tête, comme ils l’ont prouvé ce weekend en venant à bout de Modave.

   

Une victoire en championnat et un exploit en Coupe face à la P1 du Haut-Pré, c’était le bilan de Waremme (P2) après son début de saison loupé (défaite) et avant de recevoir Modave. Face aux Castors, les Wawas ont confirmé leur regain de forme en s’imposant 72 à 60. « Une victoire importante afin de rester dans le bon wagon de la série » savoure Nicolas Gerads. « Une partie avec beaucoup d’intensité et très -trop?- tactique. Nous avons bien débuté jusqu’à compter 15 points d’écart avant que les gars de François Bens -pour moi le meilleur coach de la série- ne jouent enfin comme leur entraineur le demandait. » C’est sur une parfaite égalité, 29 partout, que les deux formations regagnaient les vestiaires.

Dans le dernier quart, Lambion, invisible jusque là, plantait un onze à zéro à lui tout seul pour placer Waremme aux commandes. « Une victoire acquise   grâce à notre intelligence et à notre volonté défensive. Nous avons surmonté notre peur de gagner lors des matchs serrés et sommes restés maitres de notre sujet » analyse l’entraineur des Wawas. 

Un résultat positif qui permet à Pivato et ses coéquipiers de présenter un bilan équilibré avant un weekend de repos, diablement mérité.

« Avoir un impact au rebond et en défense »

    

Depuis deux semaines, Sébastien Moray évolue avec bonheur avec l’Etoile Jupille. Pour Liège & Basketball, il revient sur les dessous de sa décision.

   

Sébastien, depuis combien de temps as-tu arrêté le basket?

Cela faisait presqu’un an que je n’avais plus tapé la balle. J’avais débuté la saison dernière avec Spa mais j’ai arrêté suite à des divergences de vues avec l’entraineur.

Qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre l’Etoile Jupille ?

Lors d’un trajet en train, j’ai discuté avec Adrien Bastin (ndlr: le meneur de l’Etoile) qui m’a proposé de m’entrainer avec Jupille pour me remettre un peu au sport. Par la suite, le coach de l’Etoile m’a contacté et m’a proposé de rejoindre le groupe. Avec mon activité professionnelle, je n’étais pas certain de pouvoir être présent à tous les entrainements mais après discussion avec Michel Nihon, nous sommes parvenus à un accord. J’ai accepté de rejoindre Jupille car le groupe est vraiment super. Les gars m’ont directement intégré dans l’équipe.

Quels sont tes objectifs pour cette saison avec ton nouveau club?

Je vais tâcher de retrouver mon meilleur niveau et tenter d’apporter mon expérience de la P1 à cette équipe. Je pense pouvoir avoir un impact au niveau défensif et du rebond. Je vais prendre match après match et donner mon maximum mais le principal reste pour moi de reprendre une activité physique.

Tapis vert et argent noir

     

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Exceptionnellement, cette fois, notre chroniqueur préféré a décidé de rebondir sur l’actu qui secoue le monde du football belge.

    

Au moment où j’entame la rédaction de cette chronique – au départ consacrée à une série de mémorables déplacements basketballistiques – éclate la révélation de cette vaste enquête lancée dans le milieu du foot. L’actu primant en tout et ayant fréquenté également la sphère du ballon rond (pléonasme) à tous les étages, voici quelques exemples significatifs et véridiques qui en disent long sur les pratiques en cours au sein du sport-roi en Belgique… 

D’abord au plus haut niveau : fin des années 90, je me vois confier par la DH la couverture du Standard et d’autres clubs des environs évoluant en D1. Quelques jours après cette désignation, coup de fil d’un agent établi à Monaco me demandant de lui signaler, à l’occasion, le nom de jeunes joueurs prometteurs et « qu’il ne m’oublierait pas », selon des termes. Plus réel encore : un président wallon tente de fourguer un de ses éléments africains dans une formation néerlandophone en vue. Il me suggère d’écrire un papier vantant l’immense potentiel de son protégé. Il me sonne à midi mais, le joueur en question ayant signé une formidable prestation la veille, j’ai rédigé un article le concernant et l’ai expédié dans la matinée. La tractation se réalise et, quelques jours plus tard, je découvre, dans ma boite aux lettres, une enveloppe aussi brune qu’anonyme contenant une somme assez rondelette. Faut-il préciser que j’ai une petite idée du « généreux donateur » ?

On redescend en D3 et en Promotion de l’époque. On est à la fin du mercato hivernal. Deux clubs principautaires désirent s’attacher les services du même joueur louant ses services à une formation germanophone. C’est d’ailleurs l’unique fois que, le lendemain matin, La Meuse Verviers a annoncé l’arrivée de ce véritable mercenaire dans le club A et que La Meuse Liège l’a vu revêtir la vareuse du club B. Peu après, j’ai explication de la bouche de l’homme fort du club A : « On l’a rencontré à 19 h et il nous a donné son accord verbal, mais qu’il devait d’abord mettre son épouse au courant. En réalité, il s’est empressé d’aller voir les dirigeants du club B tout en les mettant au courant de notre proposition. Et il s’est engagé là-bas. J’ignore combien il touche sur les hauteurs de Liège, mais je peux te confier que, chez nous, il aurait perçu 50.000 francs (1250 euros) par mois. » En black, bien évidemment.

Et on aboutit en Provinciales. Plusieurs parents m’ont averti du discours abject tenu par un pseudo « formateur » à l’issue d’un stage pascal se déroulant dans les Fagnes. Au moment de les quitter, il réunit ces jeunes (de 14 à 17 ans, donc en pleine adolescence) et leur tient en substance ces propos : « Poursuivez vos études, mais n’abandonnez surtout pas le football. Je prends mon exemple : je n’ai aucun diplôme et je suis au chômage. Ce qui me permet d’effectuer, pendant la semaine, des petits travaux et d’entraîner des formations d’âge. Le vendredi soir, j’évolue dans une bonne équipe de mini-foot limbourgeoise et, le week-end, dans une autre de P1 gazon à la frontière allemande. Au total, je parie que je gagne plus que n’importe lequel de vos papas. »

Aux dernières nouvelles, cet odieux personnage sévirait toujours.

    

Michel CHRISTIANE