Après quatre matchs, les filles de Prayon, promues en première provinciale, présentent un bilan équilibré. Un démarrage positif pour un groupe qui vit bien.
La saison dernière s’était conclue en apothéose pour la P2 de Prayon. « Ce titre est l’aboutissement de deux saisons de travail. L’année dernière, nous avions joué les tours finaux mais il n’y avait pas eu de montant supplémentaire. Cette année, nous n’avions qu’un objectif: monter en P1 » nous expliquait alors Victoria Miceli, tout à son bonheur. Une saison rondement menée par les troupes de Jean-Luc Mathy. « Le début de saison fut très difficile car il a fallu du temps pour intégrer nos nouvelles coéquipières. De plus, nous étions déçues de ne pas être montées, cela se ressentait sur le terrain et nous ne retrouvions plus notre jeu, notre rythme, et cela s’est payé cash par trois défaites. Ensuite, nous nous sommes secouées, nous avons bossé dur et nous avons retrouvé notre jeu petit à petit pour finalement terminer en beauté, malgré deux ou trois erreurs de parcours » rappelait, objective, celle qui a participé cet été au Championnat du Monde inter-scolaires de 3X3 avec Liège Atlas.
En pleine préparation, Victoria avait fait le point sur la situation de son équipe. « Manon Crelot et Constance Palm ont rejoint l’équipe. Avec ces deux arrivées, la bonne cohésion qui règne dans le groupe et l’expérience de notre coach, nous avons toutes les cartes en mains pour réaliser une belle saison » prévenait-elle.
Après quatre matchs, Prayon présente un bilan équilibré. Pas de quoi s’inquiéter outre-mesure. « Mes filles découvrent la P1 après trois années passées ensemble. Nous avons gravi les échelons de la troisième à la première provinciale » nous expliquait Jean-Luc Mathy, le coach des Trooziennes, voici quelques jours. « C’est une super équipe composée de jeunes joueuses et de plus expérimentées. Un bon mélange en somme. Les filles sont prêtes physiquement pour répondre aux exigences de la P1 mais nous devons encore travailler sur notre manque d’expérience à ce niveau. Cela ne m’effraie pas car nous sommes un groupe très soudé, aussi bien sur qu’en-dehors du terrain. »
Nul doute qu’avec une telle mentalité et une si belle ambiance, les victoires vont continuer à tomber dans l’escarcelle de Victoria et de ses copines.