« Revanche » ou « confirmation »?

    

Dimanche à 16 heures, la P1 de Visé recevra son homologue d’Ensival dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Province. Les deux formations s’étaient rencontrées il y a quinze jours et les Visétois l’avaient emporté. Pour préfacer cette alléchante affiche, Liège & Basketball a réuni Jacques Wieckowski et Rémy Voet, qui furent autrefois coéquipiers au BC Ninane. 

    

Il y a quelques années, Jacques Wieckowski et Rémy Voet évoluaient ensemble sous les couleurs de Ninane. Désormais adversaires, il vont se rencontrer pour la deuxième fois en quinze jours. « En championnat, la partie avait été serrée mais nous avions craqué sur la fin. Nous voulons notre revanche ce weekend » nous informe le shooteur ensivalois. « Pour nous, il s’agit plutôt de confirmer notre récente victoire obtenue contre le groupe de Christophe Hauglustaine. Nous avions livré une prestation aboutie et voulons réitérer cela en faisant le plein de confiance à domicile » embraie Rémy qui risque de ne pas monter au jeu suite à une élongation au mollet qu’il traine depuis plusieurs semaines.

Reste que la vérité du championnat ne s’applique pas forcément en Coupe de la Province. « Chaque année, nous avons droit à de grosses surprises dans cette compétition. Ce fut notre cas lors de la précédente édition avec une élimination contre une P4 » rappelle Jacques. « La capacité à se métamorphoser sur un seul match et ainsi déjouer les pronostics initiaux rend la Coupe particulièrement attractive » confirme le pivot Visétois. « J’ai toujours en mémoire la fabuleuse épopée de la P3 de Bellaire qui s’était adjuger le trophée en éliminant tous les favoris de la compétition.« 

Pour ce dimanche, le plan de jeu est identifié de chaque côté. « C’est en défense que cela va se jouer. Nous devons être plus intransigeants en défense individuelle et mieux concentrés sur nos rotations défensives. Limiter Bonny et Louis au scoring me semble, également, crucial » continue Rémy. « Le rebond défensif sera important pour nous permettre d’imprimer notre rythme et, offensivement, nous devrons avoir de l’impact physique à l’intérieur et faire preuve de patience sur nos systèmes. La relation intérieure-extérieur sera primordiale si nous voulons que nos options soient prises dans les meilleures conditions. » A Ensival, le plan de jeu est moins détaillé mais tout aussi pertinent. « Nous devrons être plus constants durant la partie et ne pas jouer par à-coups, apporter plus de points à l’intérieur et dominer le rebond » conclut l’ailier verviétois.

« Prestige »

    

Pour ces seizièmes de finale de la Coupe de la Province, la P3 d’Alleur accueillera, samedi, son homologue de Dison. Pour ce duel alléchant, et remake de la confrontation d’il y a quinze jours en championnat, Liège & Basketball vous propose l’interview croisée de deux piliers de ces  formations, Thomas Villanucci et Philippe Briers.

   

Philippe, Thomas, quel mot définirait, selon vous, le duel de vos équipes en Coupe de la Province?

Philippe: « Prestige » par rapport aux caractéristiques de cette compétition et parce que Dison et nous-mêmes luttons pour la tête dans notre série de championnat. 

Thomas: J’en choisis deux: « plaisir » et « revanche ». Le premier, parce quand on monte de P4 en P3, on ne peut avoir de vrais objectifs en Coupe. On prend simplement les matchs les uns après les autres, en espérant aller le plus loin possible bien sûr, mais en prenant du plaisir, surtout. Ensuite, « revanche » car nous retrouvons la belle et rude équipe d’Alleur qui nous a infligé notre première défaite à domicile en près de deux ans. Quoi de mieux, d’ailleurs, qu’une victoire pour se relancer après deux défaites.

Vous évoquiez tous les deux la Coupe. Qu’est ce qui vous plait dans cette compétition si particulière?

Philippe: Le côté « win or go home » de la compet’. Il faut prester chaque match pour rester en course. Je pense que c’est le format par excellence où l’on reconnait les vrais compétiteurs, ceux qui prestent de la même façon, avec ou sans pression. De plus, la Coupe offre l’occasion à de petites équipes comme nous d’affronter des teams des étages supérieurs. Pour les anciens, cela nous permet de voir si nous sommes toujours à niveau. Ceci-dit, cette fois-ci, ce ne sera pas le cas et cela prouve qu’il y a de la qualité dans les divisions inférieures.

Thomas: Ce qui est vraiment plaisant en Coupe, c’est d’affronter des équipes qui ne sont pas dans notre série -ce ne sera pas le cas samedi – et parfois même d’affronter des équipes d’une ou plusieurs divisions au-dessus de nous. Cela nous oblige à nous serrer les coudes et à réussir de bons matchs collectifs pour espérer aller plus loin… Et, il faut l’avouer, cela ne nous a pas trop mal réussi au tour précédent contre Belleflamme.

Vous vous êtes déjà rencontrés en championnat, avec une victoire d’Alleur à Dison à la clé. Quels seront les facteurs prépondérants pour cette seconde confrontation?

Philippe: J’étais absent en championnat il y a quinze jours. Mais d’après ce que je sais, la rencontre fut physique, voire rude. Je pense que Dison viendra avec une grosse envie de revanche. Nous devrons garder la tête froide et conserver nos principes de jeu. Nous sommes une équipe qui aime jouer, plus tournée vers l’attaque que vers la défense, même si nous avons prouvé que nous progressons derrière et que nous sommes capables de répondre physiquement. Il sera primordial de bien gérer la « furia » adverse en début de partie et de mettre nos armes offensives dans les meilleures dispositions.

Thomas: Si nous voulons continuer notre belle aventure en Coupe, il ne faudra pas commettre les mêmes erreurs qu’en championnat. Nous devons retrouver notre envie et notre collectif -qui est notre force- et la réussite offensive reviendra toute seule. Nous devrons également veiller à nous focaliser sur notre basket et non sur l’arbitrage et éviter d’entrer dans le jeu de certains « vieux roublards » d’Alleur. Notre début de match sera prépondérant. Voici deux semaines que nous passons à côté de notre premier quart-temps et cela s’est chaque fois soldé par un revers

« Anciens » et « bonus »

   

Pour ces seizièmes de finale de la Coupe de la Province, la P3 d’Henri-Chapelle accueillera, samedi, son homologue d’Alleur. Pour ce duel alléchant entre deux formations invaincues en championnat, Liège & Basketball vous propose l’interview croisée de Fred Carton et Axel Schoonbroodt.

   

Axel, Fredquel mot définirait, selon vous, le duel de vos équipes en Coupe de la Province?

Fred: « Anciens ». Dans les deux camps, il y a des joueurs d’expérience qui, pour l’instant, résistent bien aux autres teams plus jeunes.

Axel: « Bonus » car la Coupe ne représente pas un objectif prioritaire pour nous.

Qu’est ce qui vous plait dans cette compétition si particulière?

Axel: Le challenge de pouvoir éliminer une équipe d’une division supérieure, comme nous l’avons fait au premier tour.

Fred: En coupe, il y a souvent des surprises. Toutefois, arrivés à un certain âge, les joueurs apprécient également un weekend de repos. Mais les miens n’ont pas encore l’air fatigués.

Quelles seront les clés de ce seizième de finale?

Fred: Nos équipes sont fort similaires. Nous devrons empêcher les artilleurs adverses. Pour le reste, je garde les clés de ce match pour mes joueurs.

Axel: Retrouver l’adresse extérieure dont nous faisions preuve en début de saison.

Place aux Coupes pour l’Etoile

    

Dépositaire d’un bilan équilibré en championnat, l’Etoile Jupille va se concentrer sur les autres compétitions pendant quelques jours avec la Coupe de la Province ce vendredi contre Visé avant de se rendre à Mazy jeudi prochain en Coupe AWBB.

   

Ce vendredi, l’Etoile Jupille accueillera la P3 de Visé dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Province. Une rencontre a priori sans danger pour les gars de Michel Nihon, propriétaires du trophée et qui sortent d’une prestation convaincante en championnat.

Les huitièmes de finale de la Coupe AWBB seront eux, bien plus ardus, pour les vaillants Jupillois. Ceux-ci se rendront jeudi 1er novembre à Mazy-Spy. Face à l’un des ténors de première régionale, Van Roy et ses coéquipiers n’auront aucune pression. La recette idéale pour forger un exploit?

« Nous allons sûrement devoir ouvrir le garage! »

    

Pour le seul match du weekend en TDM2, les amateurs de basket seront ravis avec un derby Comblain – Ninane de feu. Rémy Collard, qui a autrefois porté les couleurs du matricule 1200, préface cette rencontre.

   

Rémy, comment pourrez-vous, ce vendredi, contrecarrer la puissance de feu de Ninane?

Malgré les récentes très bonnes prestations des Calidifontains, nous allons tout mettre en oeuvre pour démontrer que nous avons aussi notre place dans le haut du tableau et que nous pouvons créer la surprise en nous imposant ce vendredi. Nous avons vraiment besoin de cette victoire à domicile car trois défaites d’affilée chez nous, cela ne ressemblerait pas au Comblain que l’on connait.

La maitrise du rebond sera-t-il le facteur clé de cette rencontre ou vois-tu d’autres éléments déterminants?

Effectivement, il sera essentiel d’aller chercher un maximum de rebonds car Ninane, encore en D2 l’an dernier, est plus fort physiquement que nous sur la durée d’un match. Je pense aussi que le public va, une fois de plus, jouer un rôle primordial dans cette rencontre et pourrait faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre.

Vous attendez du monde pour ce derby?

Oui, c’est le seul match du weekend en nationale, nous nous attendons à avoir un monde de dingue. D’ailleurs, nous allons sûrement devoir ouvrir le garage (rires)!

Pour toi qui a porté autrefois les couleurs de Ninane, affronter les Calidifontains reste-t-il particulier ou, avec le temps, est-ce devenu un match comme les autres?

C’est clair que j’ai passé mes meilleures années en tant que jeune à Ninane et j’en garde des souvenirs exceptionnels. Cela reste donc toujours une motivation supplémentaire de gagner contre les Calidifontains.

« Ce championnat est assez fou »

    

La série C de troisième provinciale offre un regroupement assez conséquent d’équipes chargées d’ambitions et se révèle particulièrement ouverte, malgré la domination actuelle du BC Alleur, toujours invaincu.

    

Chaque semaine, les résultats l’attestent, un ou plusieurs favoris trébuchent en P3C. Seul Alleur, toujours invaincu, surnage au sein de cette série diablement disputée. « Ce championnat me parait assez fou et très ouvert » corrobore Mathieu Hamaite de Braives. « Personnellement, je n’ai jamais connu cela. Certes, Alleur se détache mais sans toutefois écraser la concurrence.« 

De quoi rendre cette saison particulièrement attractive, pour le Giants et tous les autres. « Selon moi, hormis peut-être trois équipes qui auront plus difficile, les onze autres teams peuvent toutes se battre entre elles. J’en veux pour preuve les victoires de la Vaillante et de Neuville le weekend dernier » analyse le shooteur de Braives. « Cela risque d’être passionnant et malheur aux formations moins régulières ou qui ne sauront pas réagir directement après une défaite. »

Mais ce weekend, place à la Coupe où Alleur et Dison, notamment, se rencontreront, pour une revanche de la défaite des Verviétois en championnat.

« La hargne! »

   

Ce dimanche, la P3 de La Spéciale Aywaille recevra la P1 d’Alleur dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Province. Les locaux n’ont pas la faveur des pronostics face à la puissance de feu des All Blacks mais Alexandre Koch veut transmettre sa hargne à ses partenaires.

     

« Les petits peuvent devenir très grands grâce à cette compétition » nous lance Alexandre Koch, de retour aux affaires à La Spéciale Aywaille. Evoluant en troisième provinciale, les locaux n’ont pas la faveur des pronostics mais l’ailier aqualien veut insuffler son envie et sa rage de vaincre à ses partenaires. « Il faudra avoir la hargne et montrer les dents pendant quarante minutes, sans se soucier de son exploit personnel » nous explique-t-il. « Pour avoir une petite chance face à un adversaire de ce calibre, nous devrons proposer une défense de fer et faire preuve de concentration en attaque pour éviter les ratés. Mais surtout, nous devrons jouer ensemble, pour le groupe et non pour soi-même. Ce n’est que collectivement que nous aurons une chance d’exister.« 

« Super d’avoir d’autres francophones dans l’équipe »

    

Après sa grave blessure au genou, Ludo Lambermont reçu le feu vert pour reprendre les entrainements individuels avec pour objectif d’être en pleine possession de ses moyens en décembre. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec le Liégeois exilé à Ypres, en TDM1.

   

Ludo, comment évolue ta blessure?

La blessure évolue très bien. J’ai revu le chirurgien et j’ai obtenu le feu vert pour reprendre les entrainements individuels. Selon mon kiné, nous sommes vraiment en avance et mon évolution est très positive mais il ne faut pas brûler les étapes. J’ai repris les entrainements individuels à raison de trois fois par semaine, mais nous adaptons en fonction de la fatigue du genou. 

Tu es donc parfaitement dans les temps pour le retour que tu t’étais fixé?

Oui, je devrais être à 100% pour décembre, comme prévu initialement. En novembre, je devrais pouvoir recommencer les entrainements collectifs mais il est prévu que je recommence avec la R2 du club pour retrouver de la confiance et le rythme que j’ai, logiquement, complètement perdu depuis fin mars. J’espère être en pleine possession de mes moyens avec le groupe D2 en décembre.

Le processus de rééducation ne fut pas trop pénible?

C’est vraiment long comme processus. Il y a des hauts et des bas au niveau moral mais le mental doit prendre le dessus. J’ai eu la « chance » que ma blessure m’arrive en fin de saison, je n’ai donc pas eu trop de temps à regarder mon équipe jouer et ne rien pouvoir faire pour aider mes coéquipiers. Car c’est vraiment cela le plus difficile: être assis sur le banc et impuissant pour aider ton équipe.

    

Top 4 et Coupe de Flandre

  

Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison?

Avant tout, je veux retrouver mon niveau personnel après cette longue blessure. Ensuite, nous visons le Top 4 en championnat et nous allons tout faire pour ramener la Coupe de Flandre une deuxième fois à la maison. Ce serait vraiment génial!

Louis Hazard et Anthony Chada évoluent désormais également dans ton équipe. Content que des francophones t’aient rejoint à Ypres?

C’est certain que cela fait toujours plaisir d’avoir d’autres francophones dans l’équipe, d’autant plus que je les connaissais déjà d’avant.

« Pourquoi ne pas réaliser un nouvel exploit? »

   

Ce vendredi, c’est déjà la revanche entre SFX et Saint Louis. C’est lors du déplacement chez les Liégeois, lors du deuxième match de la saison, que les Verviétois ont concédé leur unique revers de la saison.

   

« C’est un match piège, comme à l’aller » prévient Hugo Maréchal qui n’a pas oublié le revers enregistré lors de la deuxième journée de championnat. « Il ne faudra pas croire que c’est joué d’avance, d’autant plus que Saint Louis a récupéré Matisse.« 

A domicile, les Verviétois doivent éviter le faux-pas pour rester dans le peloton de tête. « Il faudra mettre une grosse intensité pour étouffer cette jeune équipe » continue Hugo. « Ce serait bien de nous rassurer dès le début et de tuer le match assez tôt car nous n’avons pas encore remporté une victoire sereinement cette année.« 

Du côté visiteur, la pression est bien moindre mais l’envie de bien faire est plus que présente. « Nous savons que SFX voudra prendre sa revanche du match aller » déclare Romain Hamaide. « Cependant, nous allons essayer de réaliser la même performance que chez nous. Cela va être compliqué mais pourquoi ne pas aller réaliser un exploit en terre verviétoise?« 

« L’envie! »

    

Pour ces seizièmes de finale de la Coupe de la Province, la P2 de Waremme accueillera, dimanche, son homologue d’Ans. Pour ce duel alléchant, Liège & Basketball vous propose l’interview croisée des entraineurs de ces deux formations, Nicolas Gerads et Matthias Scholze.

   

Nico, Matthias, quel mot définirait, selon vous, le duel de vos équipes en Coupe de la Province?

Matthias: Pour moi, ce serait « intensité » car je sais que Waremme est une équipe qui ne lâche rien pendant quarante minutes et met une grosse pression durant l’entièreté du match. 

Nico: « L’envie ». L’envie d’aller le plus loin possible dans la compétition car une défaite est synonyme de « bye bye ». L’envie de bien faire durant la rencontre pour nous améliorer pour le championnat afin d’effacer les erreurs de nos précédentes rencontres. Et l’envie de jouer un dimanche matin. En encore, l’envie de dire, comme beaucoup de monde semble le dire, que si la défaite est au bout, nous aurons des weekends de libre.

Qu’est ce qui vous plait dans cette compétition si particulière?

Nico: Un peu comme tout le monde, je pense. Pouvoir, des fois, se mesurer à des formations meilleures que soi sur papier -P1, armadas d’autres divisions- et tenter de les faire déjouer, même si nous savons qu’il y a 90% de chances que nous ne soulèverons malheureusement pas le trophée.

Matthias: Ce qui me plait dans la Coupe, c’est l’histoire de David contre Goliath, qui se réitère chaque année. La preuve, dans cette édition, avec la P4 d’Harimalia. 

Quelles seront les clés de ce seizième de finale?

Matthias: Ce sera un match particulier car il s’agira du premier acte avant la confrontation en championnat. Les deux équipes ne veulent rien laisser passer et possède une mentalité agressive combinée à beaucoup de respect. A titre plus personnel, je me réjouis, en tant que jeune coach, de me mesurer à un entraineur d’expérience tel que Nicolas.

Nico: Le respect des consignes, de l’adversaire et, surtout, la défense. Comme pour chacune de nos rencontres en fait.