En quelques jours, Sainte Walburge a décroché deux victoires importantes qui lui permettent de quitter la zone rouge.
Cette semaine pouvait s’avérer sinon cruciale, au moins très importante pour les Sang et Marine. Le groupe de Jacques Stas recevait, à trois jours d’intervalle, Loyers et Waterloo, deux solides formations. Le constat était clair: il fallait à Beaujean et compagnie remporter au moins l’une de ces deux confrontations pour quitter la zone rouge.
Grâce à une défense intransigeante, Sainte Walburge s’acquittait de cette tâche dès mardi en venant à bout de Loyers, 52 à 49. Visiblement pas rassasiés, De Liamchine et ses partenaires remettaient le couvert vendredi en prenant la mesure de Waterloo, 70 à 63.
Un résultat forgé grâce à une excellente entrée en matière de Baeri (27 pions) et de ses coéquipiers qui menaient 23 à 11 après dix minutes. Bouchaouir et ses coéquipiers étaient pourtant rejoint à la demi-heure, 52 partout, mais repartaient de plus belle dans le dernier acte pour s’imposer méritoirement.
Deux victoires qui permettent aux Sang et Marine de quitter la zone rouge et d’envisager la suite de la saison avec davantage de sérénité.
Dans le match à six points entre Belleflamme et Dison-Andrimont, ce sont les locaux qui l’ont très largement emporté, 90 à 68. Jordan Bawin, entraineur satisfait, analyse la prestation de ses protégés.
Jordan, que retiens-tu de ce match?
Je suis très satisfait de notre prestation! Les joueurs ont appliqués les consignes défensives à la lettre et développer un jeu de transition très intéressant. De plus, nous avons fait preuve d’un scoring varié avec quatre joueurs au-dessus de quinze unités marquées.
Qu’est ce qui a fait la différence en votre faveur?
La principale différence fut notre jeu d’attaque. Nous avons eu une bonne réussite offensive et avons su mettre nos shoots.
C’est une victoire qui sera importante en fin de saison?
Oui, très importante, surtout que nous avons su nous constituer un average très intéressant pour le match retour.
A Vilvorde dimanche, Guillaume Henrard fut précieux. L’intérieur des Dragons a compilé 16 points pour aider Esneux à s’imposer 60 à 68. Pour l’occasion, Guillaume s’est plié à l’exercice du Thé ou Café.
Spa n’est pas passé loin de créer l’exploit à De Pinte mais a fini par s’incliner 70 à 61. Bruno Dagnely revient sur cette rencontre et le premier tour de ses ouailles.
Bruno, vous n’êtes pas passés loin de créer l’exploit à De Pinte et vous meniez même à la pause!
En effet, nous avons un goût de trop peu après ce match. Cette petite sensation que nous aurions pu gagner. Mais je ne suis ni triste, ni déçu. Je suis content d’avoir vu cette belle prestation d’équipe.
Que retiens-tu de cette rencontre?
Les joueurs ont été intransigeants en défense avec une abnégation totale de tous. Nous n’avons pas eu de baisse de régime mais De Pinte a su, en deuxième période, encore élever son intensité défensive. Il nous a fallu cinq minutes pour nous acclimater mais, sur ces cinq minutes, le trou était fait. Nous pouvons être fiers de ce match. Gagner trois quart-temps sur quatre à De Pinte, c’est un exploit. Je félicite aussi mes joueurs pour ce premier tour. Nous devons encore gagner cinq matchs pour être certains de nous sauver.
En déplacement à Jambes, SFX n’a pas trébuché et s’impose 69 à 84 contre le Centre de formation.
Les Collégiens n’apprécient guère les déplacements en fin de dimanche mais cela ne les a pas empêché de revenir à Verviers avec les trois points. Pourtant, c’était les locaux qui démarraient le mieux la rencontre pour se détacher à 20-17 après dix minutes. Delsaute (18 points) et ses comparses remettaient les pendules à l’heure dans le deuxième quart pour prendre les commandes, 36-39 à la pause.
Les Collégiens démarraient la seconde période animés d’excellentes intentions. Intransigeants derrière, efficaces devant, Delhaes (9 unités) et ses partenaires infligeaient un 10-26 à leur adversaire pour mener 46-65 et finir par s’imposer logiquement 69 à 84.
Incandescents en début de match, les Jupillois ont rapidement plié le derby contre Cointe et s’offrent une magnifique victoire, 110 à 77.
De nombreux observateurs s’attendaient à une partie âprement disputée pour ce derby entre LAAJ et Cointe. Mais les Brasseurs ne le voyaient pas de cet oeil et faisaient feu de tout bois dès l’entame de match pour mener 37-24 après dix minutes et 65-45 à la pause. « Nous avons mal démarré la rencontre, nous n’étions pas prêts et avons vite pris l’eau » déplore Maxime Grégoire, meilleur marqueur des Grenouilles avec 14 points. « Avec vingt points de retard à la mi-temps, nous avons essayé de courir après le score mais en vain. Nous n’avons jamais réussi à rattraper notre mauvais début de match. »
La seconde période était, en effet, également à l’avantage de Giebens (15 points), Horrion (17 pions), Bastin (15 unités) et leurs partenaires qui creusaient leur avance à 91-63 à la demi-heure avant de s’imposer logiquement 110 à 77 au terme d’une magnifique prestation. « C’est sans aucun doute notre match référence » avançait d’ailleurs Maxime Prince, meilleur marqueur des locaux avec 21 points. « Nous avons connu une réussite incroyable en première mi-temps. Tout rentrait, tout le monde courrait. Il y avait une bonne ambiance et nous étions super motivés. Ensuite, nous avons « contrôlé » notre avance en seconde période. »
Un joli succès qui acte la progression certaine des jeunes Jupillois. « Cela fait deux semaines que chacun prend part au jeu et amène quelque chose dans le scoring, l’énergie, la défense ou autres et cela se ressent dans les résultats » reconnait Maxime. « En plus de cette progression, après tout ce que Tony (ndlr: Fernez) fait pour nous, nous lui devions bien une victoire contre Cointe!«
Nouvelle victoire pour Waremme, contre Saint Louis cette fois, 100 à 86. Les Wawas ont pu compter sur l’apport offensif -44 points!- appréciable de Sacha Massot pour venir à bout des Collégiens. Michael De Keyser revient sur cette rencontre avant le dernier déplacement de l’année civile à Hannut.
Michael, es-tu satisfait de votre prestation contre Saint Louis?
Oui, très satisfait. Nous avons fait un match sérieux contre une équipe jeune et dont certains joueurs possèdent pas mal de talent. Comme assez souvent, nous avons été tenus au score jusqu’à la mi-temps. Ensuite, notre force physique et notre expérience ont fait la différence. Mais les jeunes de Saint Louis n’ont jamais abandonné le match et c’est respectable.
Plus qu’un match avant la trêve…
Nous jouerons le dernier match de l’année vendredi à Hannut. Et nous irons gonflés à bloc afin de terminer le premier tour invaincus. Une chose à laquelle nous voulons arriver en fin de saison, l’équipe s’est mise ce challenge.
A domicile, Haut-Pré s’est fait peur mais n’a pas failli à sa tâche et s’est imposé 94-79 contre l’Etoile Jupille.
A domicile, Haut-Pré prenait un départ en boulet de canon pour mener 32 à 22 après dix minutes. Dans le second quart-temps, Marc Jacot (19 points), David Lamborelle (17 unités) et leurs partenaires grappillaient leur retard pour recoller à 50-49 à la pause. La reprise étaient en faveur des visiteurs qui passaient même devant, 57-61 dans le troisième quart, mais Haut-Pré serrait les rangs, reprenait l’avantage et parachevait le travail dans le dernier quart pour s’imposer 94 à 79.
« Une belle victoire » sourit David Bernard auteur de 23 points dans cette rencontre. « Au départ, c’était assez individuel de notre côté avant de progressivement retrouver notre collectif. Et, surtout, nous avons très bien joué défense dans le dernier quart. »
Les Carnets du basketteur, saison 2! Chronique de circonstance vu la vague de froid qui s’abat sur le pays.
Après une chronique assez sérieuse la semaine passée, retour à quelques anecdotes qui ont eu l’excellente idée d’émailler ma (petite) carrière de joueur et ma (longue) traversée journalistique…
A Spa, j’ai eu le bonheur d’entraîner plusieurs équipes de jeunes. Tant féminines que masculines. Cet été-là, je reprends les entrainements avec les scolaires garçons du cru. Je leur fixe rendez-vous sur le parvis de la Fraineuse. Qui dit reprise, dit condition physique. Je les invite dès lors à effectuer trois tours du lac de Warfaaz tout proche puis de venir me rejoindre. Par expérience, je sais que j’ai affaire à quelques « cocos » dans la bande. Je décide donc de me rendre en surplace afin de voir comment se passe l’exercice. C’est alors que je découvre un groupe hilare se promenant plus que courant et, surtout, précédé par un de leurs équipiers en… mobylette jouant les motards de service au milieu de braves touristes éberlués.
On reste à la Fraineuse, mais quelques années plus tard. A cette période, j’entame ma collaboration avec « La Gazette de Liège ». Je couvre la rencontre de 4e Nationale mettant aux prises les Bobelins et les Condruziens de Ciney. On est en plein hiver et il neige à gros flocons. A mon arrivée, je suis directement salué par un des arbitres : l’inénarrable Bruxellois Deprins. Et celui-ci, avec son accent inimitable, de me confier : « Je te préviens fieu : le match sera vite réglé car, avec le temps qu’il fait, je ne m’éterniserai pas longtemps ici. C’est sûr qu’il n’y aura pas de prolongations. » Où il est à nouveau prouvé que les « refs » proposent, mais que les joueurs et les circonstances disposent. C’est ainsi que la rencontre est émaillée par deux sérieuses blessures stoppant les échanges un bon bout de temps. Ceci dit, mon ami Deprins n’est pas au bout de ses (mauvaises) surprises. Et pour cause puisque la confrontation se termine sur le score de 74 à 74 et durera plus de… deux heures.
Autre joyeuseté de saison : elle a pour cadre le terrain (extérieur) de Francorchamps qui était le plus haut de Belgique. En ces temps immémoriaux, les arbitres avaient pour instructions de remettre le match si les flaques d’eau jonchant l’aire de jeu gelaient. Certains « p’tits gris » ont longtemps cru à un microclimat aux abords du circuit. Malgré un temps plus que glacial, aucune « plaque de verglas » n’étaient à recenser. Ce qu’ils ignoraient, c’est que juste avant leur arrivée, un des dirigeants fagnards s’empressait de verser d’importantes rasades de pékèt dans ces flaques. Un « antigel » imparable qui a sans cesse fait ses preuves sur les hauteurs ardennaises… le dimanche à la fine pointe de l’aube.
Pour terminer, cette énième histoire de blonde. Soit, l’épouse d’un collègue. A l’échangeur de Battice, les panneaux indicateurs ont été changés, il n’y a pas si longtemps. La direction « Spa » a ainsi été remplacée par « Sarrebrück ». Bien gentil, mon copain se croit obligé d’expliquer à sa chère moitié : « Comme il s’agit d’une autoroute traversant plusieurs pays européens, il est obligatoire de donner des indications étrangères. » Et notre (vraie) blonde de lui répliquer : « Ah bon, je ne savais pas que Spa, en allemand, se disait Sarrebrück. » Kolossal !
Ce dimanche, SFX se rendra à Jambes pour y affronter le Centre de formation. Faux-pas interdit pour les Collégiens!
Le talent ne manque pas, au contraire de l’expérience, au sein du Centre de formation. « Il faudra faire attention à cette équipe très jeune » prévient Hugo Maréchal. « Nous ne savons pas à quoi nous attendre si ce n’est que cette formation est meilleure que celle de l’année dernière. »
Le faux-pas est interdit pour les troupes de Christophe Grégoire. « Nous allons essayer de garder l’avance de deux victoire et l’average que nous avons avons sur nos concurrents, tout en espérant un faux-pas de Nivelles » continue Hugo. « Pour cela, notre expérience et notre intelligence seront nos deux plus précieux atouts. »