« Une série particulièrement homogène »


Ce dimanche, Ans accueille Ninane pour un prometteur derby en deuxième régionale. Louis Dedave, qui retrouvera son ancien club, préface cette rencontre et analyse la saison de sa formation.


Louis, ce dimanche vous recevrez Ninane. Un match qui reste toujours particulier pour toi qui a porté les couleurs du matricule 1200?

Oui, cela reste toujours un peu particulier pour moi d’affronter Ninane même s’il est vrai que les joueurs que nous allons rencontrer ne sont plus tout à fait les mêmes que lorsque je jouais chez les Calidifontains.

Comment juges-tu votre saison?

je ne vais pas dire que cette saison est une déception parce que nous avons réalisé quelques bonnes prestations mais il est vrai qu’en ce qui me concerne, j’espérais un peu plus. Nous n’avons pas été capables de forger de gros résultats, hormis notre victoire contre Profondeville, et nous avons échoué à prendre tous les points contre des équipes moins bien classées. Mais il faut reconnaitre que le niveau de la série est particulièrement homogène, de la troisième à la dixième place.

A quel genre de match t’attends-tu ce dimanche?

Il faudra déjà voir avec quels joueurs Ninane va se présenter. Les Calidifontains jouent en même temps en D3 à Esneux. Cet élément peut déjà changer pas mal de choses. Ensuite, Ninane est dans une bonne spirale pour le moment. Il ne faudra pas laisser nos adversaires s’enflammer en début de partie et contrôler le rythme du match. Comme nous l’avions fait au match aller, nous devrons utiliser pleinement notre domination intérieure.

« Un derby super motivant »

Ce dimanche, Esneux accueille Ninane pour le derby du weekend en TDM2. Une rencontre toujours spéciale entre deux clubs habitués à croiser le fer. En ouverture, la P2 locale disputera son match pour le titre.


Tant Ninane qu’Esneux sortent d’une prestation convaincante. « Je n’étais pas présent à Aarschot car j’étais au ski comme accompagnant avec mon école mais je sais que nous sommes sur une bonne dynamique et que nous devons continuer de la sorte jusqu’à la fin de saison » nous explique Martin Gillotay. « Nous ne nous mettons pas de pression. Nous prenons les matchs qui restent les uns après les autres en espérant encore engranger les victoires nécessaires pour notre maintien. » Et de conclure: « Ce dimanche, ce sera un derby et, comme d’habitude, ces matchs sont toujours un plaisir à jouer et sont super motivants.« 

Auparavant, la P2 locale a la possibilité, en cas de victoire contre Modave, d’empocher le titre de champion de P2B avec quelques semaines d’avance. La nouvelle défaite du 4A Aywaille, dans sa salle contre Amay 50-69, a précipité les choses pour des Dragons invaincus. Aywaille, seule équipe qui pouvait, suite à ses matchs de retard, encore priver David Iliaens et ses partenaires de lauriers amplement mérités, vient d’enchainer trois revers consécutifs – dont deux face à des équipes jouant la descente – qui confortent encore la formidable avance des Esneutois.

« Motivés à l’idée d’avoir deux finales à jouer »


Ce dimanche, Alleur attend de pied ferme Saint Louis pour l’affiche de P3A. A moins de vingt-quatre heures de ce grand rendez-vous, Greg Kesikidis analyse la situation de la « bien belle équipe d’Alleur ».


Ce dimanche, Alleur reçoit Saint Louis pour l’affiche de P3A entre deux formations qui briguent ouvertement le titre. « Nous ne changeons rien à notre fonctionnement » nous précise Greg Kesikidis. « Mais nous sommes excités et motivés à l’idée d’avoir deux finales à jouer: Saint Louis d’abord, Harimalia ensuite. »

Pour revenir à hauteur des Collégiens, les All Blacks ont établi leur plan de jeu. « Nous devrons pouvoir réduire les courses de nos adversaires et diminuer leur adresse » prévient celui qui tirait déjà du parking bien avant que Steph Curry ne mette cela à la mode. « Nous devrons aussi bien gérer nos possessions et mettre la balle dedans. »

Pour les aider dans leur tâche, les gars de Didier Pissart peuvent compter depuis plusieurs semaines sur un renfort de choc: Olivier Crutzen. « La « bien belle équipe d’Alleur » (ndlr: marque déposée?) était déjà bien belle mais il est indéniable que la présence d’Oli nous apporte une dimension physique supplémentaire et un danger de plus à longue distance » souligne Kesi avant de conclure: « Rendez-vous ce dimanche à treize heures dans notre Garden à nous. »

Sur les traces de Kevin Tumba


The Locker Room a réalisé un excellent documentaire sur Kevin Tumba. Le parcours exceptionnel, de Mons à l’Espagne, d’un de nos plus valeureux Belgian Lions.


L’excellent média The Locker Room propose du contenu vidéo de qualité. Armand kabeya, ancien basketteur pro passé par Liège et Pepinster notamment, n’a pas son pareil pour pénétrer dans l’intimité de nos basketteurs les plus accomplis.

Dans son dernier documentaire, c’est Kevin Tumba, pivot émérite de notre équipe nationale, qui est mis à l’honneur. « C’est un peu la route empruntée par Kevin Tumba, de Mons à Murcie » nous explique Armand. « On y découvre ses débuts et comment il vit l’aventure en ACB avec le soutien de son épouse qui l’a suivi en Espagne.« 

Un film qui vaut le coup d’oeil et offre un bel éclairage à l’ancien pivot de Louvain. Vous pouvez regarder ce documentaire ici.

« Un derby passionnant »


Derby attendu ce samedi entre une équipe d’Haneffe talentueuse mais déforcée et des Hutois qui doivent engranger des points pour se maintenir en deuxième régionale.


« L’atmosphère lors d’un derby est toujours spéciale » souligne Mika Berger. « Ce le sera encore davantage ce samedi vu les conditions dans lesquelles nous allons devoir nous aligner, en effectif réduit, et par une situation au classement un peu tendue pour Huy qui se bat pour son maintien. »

Un maintien qui n’est pas encore totalement acquis non plus pour les Templiers. « Si nous gagnons contre Huy, nous ferons un pas de géant vers une fin de saison calme. En cas de revers, cela risque de nous plonger dans le doute et l’incertitude de la descente » analyse Mika. « Ce sera un derby passionnant!« 

« Il ya des choses plus importantes que le basket dans la vie »


C’est une équipe de Tongres en deuil qui a dominé des Sprimontois maladroits ce vendredi. Olivier Macfly revient sur cette rencontre.


Cette rencontre démarrait sur les chapeaux de roues pour les visiteurs qui se détachaient à 6-18 via Yoann Hertay. Les Carriers réagissaient pour se rapprocher de leurs visiteurs du soir et, à la pause, le marquoir affichait 28 à 31. Au retour des vestiaires, Perrier (17 points) et ses coéquipiers tenaient tête aux Limbourgeois mais s’effondraient dans la dernière ligne droite pour s’incliner 57-76.


Oli, que retenir de ce cette victoire 57-76?

Finalement, nous ne gérons pas si mal les rencontres face aux Liégeois (rires). Plus sérieusement, Sprimont a très mal shooté. Je pense qu’il s’agit là d’un de leurs plus mauvais matchs offensifs de la saison.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous sommes passés en zone dans le quatrième quart, c’est à ce moment là que nous avons fait le trou.

Cette victoire est importante pour vous vu les circonstances?

Nous dédions cette victoire au papa d’un de mes joueurs qui est parti beaucoup trop tôt. Il y a des choses plus importantes que le basket dans la vie. Mes gars ont été très solidaires, je les félicite.

« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens »


A Saint Louis, Spa n’aura mené qu’une toute petite seconde, sur un panier clutch de Mertens. Suffisant pour réaliser un véritable hold-up malgré un Martin Francoeur impressionnant (38 points) pour les Collégiens.


« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens » sourit Mike Laboureur. « Nous n’avons mené qu’une seconde face à Saint Louis.« 

Dans la salle du Collège, les Spadois loupent leur début de rencontre. « Nous étions dans les cordes en première mi-temps » reconnait Antoine Massart. « Nos adversaires allumaient de partout avec un excellent pourcentage et Martin Francoeur (ndlr: le scoreur local terminera d’ailleurs la rencontre avec 38 points au compteurs) était inarrêtable, tant en pénétration qu’aux shoots. » A la pause, Spa est mené de treize points.

Au retour des vestiaires, les Spadois serrent la vis en défense. « Nous encaissons seulement 28 points en seconde période alors que nous en avions pris 33 rien que dans le premier quart, et Mertens et Leonard se sont réveillés offensivement » se félicite le coach visiteur.


Mertens flambe, Saint Louis tremble


Au bout du suspens, Spa passe devant à une seconde de la fin du temps règlementaire sur une pénétration de Mertens. C’est 79-81. « Malheureusement, nous commettons ensuite une faute lorsque le shoot adverse est parti. Les Collégiens obtiennent deux lancers, marquent le premier mais ratent le deuxième » poursuit l’entraineur victorieux. Et les Bobelins s’imposent 80-81.

« Nous avons eu le mérite d’y croire et de nous battre jusqu’au bout » savoure Antoine Massart. « Je pense également que Francoeur – félicitations à lui pour son match d’ailleurs, il a été impressionnant – était un peu trop seul sur la fin et la défense de Clayes sur le scoreur du Collège lors des cinq dernières possessions de Saint Louis fut très bonne. »

Le manque d’expérience des locaux a sans doute pesé dans la balance, tout comme le jusqu’au-boutisme des Spadois au terme d’une rencontre qui aura une nouvelle fois démontré qu’en basket, rien n’est jamais fini avant le coup de sifflet final.

« Il m’était impossible de refuser ce projet »


En P3C, Ninane l’a emporté contre SFX malgré un retard de 15 points à la mi-temps. Nicolas André revient sur cette rencontre et évoque la future saison qui le verra prendre la tête de la R2 du matricule 1200 tout en étant l’assistant d’Yvan Fassotte en TDM2.


Nico, que retenir de cette rencontre?

Nous retiendrons la victoire. Nous avons été menés les trois-quarts du match et pointions à moins quinze à la pause. Nous sommes ensuite revenus grâce à cinq joueurs qui se sont rebellés. La deuxième mi-temps fut plus équilibrée mais avec encore trop de fausses notes de notre part. La chose positive est d’avoir su nous relever de ce déficit de quinze points.

SFX peut se mordre les doigts. Les Collégiens auraient pu se sauver avec une victoire chez vous. De vôtre côté, le maintien est acquis.

SFX a joué avec son coeur. Notre maintien est acquis, certes, mais je n’ai pas envie que les gars se contentent de ça. Il nous reste encore des rencontres intéressantes à disputer contre Alleur, Hamoir, Braives, Awans et Jupille.

La saison prochaine, tu laisseras ta place en P3 à Matthias Scholze et tu reprendras les rênes de la R2 calidifontaine. Es-tu content de retrouver la régionale?

Ce n’était pas un but en soi . Quoi qu’il arrive, je voulais continuer dans la formation. Quand on m’a proposé le projet de R2 avec l’assistanat en D3 avec Yvan Fassotte, j’ai dû régler quelques points logistiques mais il m’était impossible de refuser.

Quel est le projet mis en place justement?

L’accent va être mis sur la formation avec un travail en parallèle avec la D3 et la R2 . Pour ce qui est de l’effectif, j’aurai trois gars qui sont déjà du club seulement pour R2 . Une autre partie de l’effectif sera D3 et R2 . Et de la place pour les jeunes P3 et R2 .

« Avec cette envie et cette hargne, nous irons chercher notre maintien »


A domicile, Belleflamme s’est admirablement battu mais a dû reconnaitre la supériorité de son adversaire. Une rencontre qui a permis aux Haricots de retirer beaucoup de positif.


Belleflamme n’a pas créé l’exploit en recevant le deuxième du championnat. « Gand et De Pinte sont un calibre au-dessus. Ces équipes sont tout le temps actives en défense et, physiquement, c’est très très fort » reconnait Maxime Clavier. « Nous avons toutefois livré une bonne prestation. Il nous a manqué un peu de « chance, des shoots qui auraient pu rentrer à des moments où cela nous aurait fait du bien, des deuxièmes ballons qui retombent dans les mains adverses… et évidemment, un peu plus de réussite.« 

Malgré la défaite 63-75, les Haricots n’ont pas à rougir de leur prestation et retirent beaucoup de positif de cette rencontre. « Nous avons livré une bonne prestation. Avec cette envie et cette hargne, nous aurions gagné à Aarschot et Spa » analyse Max. « Et avec cette envie et cette hargne, nous irons chercher notre maintien. » C’est tout ce que nous pouvons souhaiter aux vaillants Liégeois.

« La Mer du Nord demeure ma madeleine de Proust »


Alors qu’Aubel s’apprête à recevoir Morlanwelz, co-leader en R2A, Johan Riga se plie à un savoureux « Thé ou Café ».


Johan, tu es plutôt passe ou panier?

Mes gènes d’entraineur me disent « passe » mais tant que je joue, rien ne vaut la sensation d’un beau panier ou d’un panier important.

Plutôt attaque ou défense?

Défense! C’est la base du basketball. Il n’y a pas besoin de posséder un quelconque talent pour jouer en défense, juste un peu de sens du jeu et, surtout, de l’envie. Je suis de ceux qui pensent, pour paraphraser Michael Jordan, qu’un match se gagne en attaque et qu’une saison se gagne en défense.

Netflix ou cinoche?

Cinéma, clairement! Avec ma compagne, nous avons fait le choix de ne pas avoir de télé. Du coup, nous apprécions nous faire une sortie ciné de temps à autres.

Plutôt pizza ou burger?

J’opte pour la pizza. C’est souvent plus convivial. La pizza se découpe en huit et on peut la partager avec tous les potes devant un match de foot, en vacances ou en plein débat politique (rires). Ou bien juste pour passer un bon moment.


« Pas fan de faire la carpette en vacances »


City-trip ou vacances à la page?

City-trip. Nous n’aimons pas trop faire les carpettes et ne pas bouger durant nos vacances. Nous apprécions partir à la rencontre des gens, de leur culture et découvrir la nature de l’endroit que nous visitons. Mais, secrètement, ma madeleine de Proust reste la Mer du Nord. A la Panne, plus précisément, où toutes mes vacances d’enfance se sont déroulées. J’en garde un excellent souvenir de famille. J’aime d’ailleurs y retourner quelques jours à l’occasion.

Plutôt Curry ou LeBron?

Je reste un adepte inconditionnel du Big Fundamentals, Tim Duncan. Quand j’étais gamin, je me suis raccroché et identifié à ce genre de joueurs rusés qui savent faire jouer toute une équipe quelle que soit leur position sur le terrain. La base du basket intelligent! La nouvelle génération est souvent un rien trop arrogante par rapport à la conception que j’ai du sport mais il faut reconnaitre que Curry est impressionnant dans sa facilité à allumer de partout. LBJ est lui une bête physique qui peut tirer une équipe à lui tout seul. Avantage tout de même au petit de Golden State.


« Mes faveurs vont au RFC Liège »


Standard ou Anderlecht?

Je tiens avec tous les club belges lorsqu’ils sont engagés en Coupe d’Europe. Mais, étant natif du bas d’Ans où j’ai joué au basket pendant vingt ans, à proximité directe de Rocourt donc, mes faveurs vont au RFC Liège. Je tiens toutefois à préciser que je ne suis pas un anti-standard primaire. Je suis pour le supporter qui encourage son équipe et ne critique ou n’insulte pas une autre formation juste parce que c’est l’adversaire. Ce genre de comportements m’insupportent, même si on me dit que c’est du folklore.

Et enfin, thé ou café?

Je ne suis pas un grand buveur… de thé ou de café (rires). Mais à choisir, j’opte tout de même pour le café à seize heure ou après un bon repas le weekend. Mais pas le matin et encore moins le soir si je veux dormir convenablement!