« Un ascenseur émotionnel, une délivrance collective »

A Sprimont, Visé s’est imposé sur un incroyable buzzer beater de Remy Voet. Entretien avec le héros du jour.

A Sprimont, Visé s’est imposé on the buzzer sur un fade-away de Rémy Voet. « Nous nous sommes beaucoup focalisés sur l’arbitrage – qui était parfois incohérent – et c’est notre défaut depuis le début de saison. Cela nous sort parfois de notre match et c’est quelque chose que nous devons améliorer » reconnait Théo Lierneux. Heureusement, le pivot visétois faisait preuve de sang-froid et d’adresse pour offrir la victoire à ses couleurs, 65-66.

Rémy, quel match!

Oui, quel match, quelle intensité!

Vous vous imposez à la dernière seconde grâce à ton fade-away qui fait mouche. Qu’est-ce que cela fait d’inscrire ainsi le panier de la victoire?

Un buzzer beater, c’est toujours un ascenseur émotionnel. Ce fut une délivrance collective après ce match difficile. Ce fut aussi un intense moment de satisfaction car nous y avons toujours cru alors que nous fûmes régulièrement malmenés durant cette rencontre. Voir Julien Moray, notre coach, courir de la sorte après le panier de la victoire, cela valait de l’or (rires).

C’est ton premier buzzer beater en seniors?

Oui, c’est la première fois, en seniors, que je marque le panier de la gagne à la toute dernière seconde. C’est évidemment un super moment. On va pouvoir penser à moi pour les prochaines fois (rires).

Un panier qui vous offre la victoire au terme d’une partie âprement disputée. Qu’as-tu pensé de votre prestation?

Nous avons, comme prévu, rencontré une belle et jeune équipe de Sprimont. Nous savions que cela serait un déplacement difficile et nous n’étions que huit joueurs car Heptia et Steeman étaient blessés. Les Carriers ont directement imprimé énormément d’intensité dans les échanges et, bien que préparés à cela, nous avons eu du mal à les contenir.

Vous étiez d’ailleurs menés de huit points à la pause.

Oui. Dans le vestiaire, nous avons opéré un réajustement défensif et avons mis le focus sur notre mentalité et notre caractère. Nous sommes alors directement remontés sur le terrain sur de meilleures bases en provoquant des shoots compliqués de nos adversaires et en remportant la bataille du rebond.

Le money-time devenait étouffant…

Le dernier quart fut un vrai chassé-croisé. Nous avons été beaucoup plus patients sur des séquences de jeu, nous avons joué sur nos points forts et chacun a amené sa pierre à l’édifice, tant défensivement qu’offensivement. La fin de match fut évidemment électrique. Nous n’avons pas cédé à la panique quand les locaux reprenaient quelques points d’avance et le dénouement final n’est que la traduction que rien n’est jamais acquis en basket. Avec de la force mentale et de l’abnégation, on peut toujours revendiquer la victoire, même quand un match semble mal embarqué.

Un dénouement heureux qui vous permet de rester invaincus d’une série particulièrement dense.

Cela reste avant tout une magnifique victoire collective. Commencer la saison par un deux sur deux en gagnant d’un et de deux points signifie que que nous avons retrouvé la « mentalité Visé » que nous avions un peu perdue avec la descente de la saison passée. Il faudra compter sur nous cette saison même si, j’en suis persuadé, cette série de P2A va réserver énormément de rebondissement.

En bonus, la vidéo du tir clutch de Rémy est visible ici.

« De vrais hommes qui nous guident »

Si la P1 d’Alleur était au repos ce weekend, la P2 du matricule 1466 se rendait aux Argilières pour un derby qui s’annonçait explosif. Une rencontre remportée par les visiteurs mais que Valentin Leduc devait observer depuis le banc. Cet intérieur polyvalent revient sur le début de saison des All Blacks, sa blessure, son intégration dans ses nouvelles équipes et les ambitions de celles-ci.

Cette intersaison, Valentin Leduc a pris la décision de quitter Ninane pour rejoindre Alleur. Un choix à la fois sportif et personnel pour celui qui évolue dans les P1 et P2 du matricule 1466. « La différence avec le club calidifontain, c’est que je joue avec des gens que je connais depuis hyper longtemps, de vrais hommes qui nous guident pour avoir plus d’automatismes dans notre belle équipe » nous précise ce polyvalent intérieur. « Ninane, c’était vraiment une bande de potes de tous les jours mais nous n’avions pas de gars expérimentés comme Serge Di Prospero ou Adrien Lozina (ndlr: qui prend là un sacré coup de vieux). »

Avec un bilan équilibré, l’équipe fanion du club liégeois récemment devenu royal répond aux attentes placées en elle. « Notre début de saison est très bon avec de nombreuses belles prestations dont celle contre Spa qui s’est soldée par une victoire malgré notre effectif réduit » continue Valentin avant d’évoquer sa blessure. « Ma progression fut de courte durée car je me suis déchiré une partie du ligament postérieur, ce qui me coûté quelques mois de repos. Mais je suis derrière mes coéquipiers aux entrainements et aux matchs et je suis fier d’eux. Mon retour est prévu pour la mi-novembre et j’espère revenir plus fort.« 

Une saison à enjeux

C’est que cette saison revêt plusieurs enjeux pour les All Blacks. « En P1, nous aspirons à nous sauver le plus rapidement possible. Quand cela sera validé, nous reverrons nos objectifs pour peut-être viser une place en Playoffs » nous précise ce jeune talent. « En P2, c’est notre première saison à cet échelon. Nous devons d’abord faire nos preuves dans cette nouvelle division même si nous avons une grosse équipe avec laquelle nous pouvons viser le top.« 

Ce dimanche aux Argilières, le groupe de Vincent Aldenhoff a décroché un retentissant succès face à des Jupillois revanchards et présentés comme favoris de la série. Une victoire 76-87 qui offre à Alleur un bilan positif et une encourageante cinquième place. Pour la Vaillante, ce second revers consécutif ajouté à l’élimination en Coupe fait tâche. « C’est bien d’être bon sur le papier mais il faut le montrer » regrette d’ailleurs Kevin Lesoinne, vaincu par la jeunesse alleuroise dont l’avenir semble radieux.

Fier d’être Liégeois!

Avec un noyau 100% belge et très majoritairement liégeois, Liège Basket a tenu la dragée haute à Malines et confirme que le club est sur la bonne voie pour réussir une belle saison sportive.

La saison a démarré d’une drôle de manière pour Liège Basket. Le club principautaire a réalisé un excellent recrutement cet été en signant deux Américains en provenance de Slovénie – Donovon Jack et Austin Burgett – et un meneur US de talent – KC Ross-Miller . La direction liégeoise a aussi prolongé Milos Bojovic, meilleur marqueur du championnat, et Brieuc Lemaire tout en conservant LHoest et en rapatriant Iarochevitch. A ce noyau dur sont venus s’ajouter l’espoir anversois Abel Baptista et les deux talentueux Liégeois Justin Kohajda et Ludo Lambermont. Le staff de Liège Basket peut en outre compter sur des jeunes du cru: James Potier, révélation de la fin de saison dernière, Orly Nzisabira, Loic Meunier, Mirza Skrejla et Louis Titeca. Une profondeur de banc bien utile et qui contraste avec les saison précédentes.

Un effectif qui porte beau et qui n’est pas dénué d’ambitions. « Je veux gagner beaucoup de matchs et faire de Liège une équipe de Playoffs. Je voudrais me mêler à la lutte pour le titre » confiait Donovon Jack à Liège & Basketball.

Toutefois, en raison de soucis administratifs, le club liégeois a dû annuler plusieurs match amicaux, perturbant ainsi sa préparation. Et pour son premier match de championnat, c’est sans ses 4 renforts étrangers que les Principautaires devaient se rendre à Malines. En effet, cette situation ubuesque est liée à un nouveau décret de la Région Wallonne qui, depuis quelques jours à peine, interdit l’octroi de permis de travail unique – le permis de travail nécessaire pour les joueurs étrangers en Belgique – à une société en en RPJ (Procédure de Redressement Judiciaire). La RPJ du club liégeois avait été demandée – et acceptée – bien avant l’entrée en vigueur de ce décret « surprise ». La direction du club de la Cité Ardente ne ménage pas ses efforts pour trouver une solution et permettre à ses recrues étrangères – et dans le cas de Bojovic ce sera tout de même sa troisième saison avec les Sang et Marine! – de pouvoir apporter leur contribution sur le terrain.

Néanmoins, les Liégeois ne se rendaient pas chez les Kangourous en victime consentante. « Nous allons aborder ce premier déplacement avec l’envie de gagner pour démarrer sur une bonne note » confiait Ludo Lambermont à Liège & Basketball avant la rencontre. « Il sera impératif de respecter les consignes qui seront mises en place par les coachs et de montrer le fighting spirit qui anime l’équipe. »

Emmené par un Justin Kohajda efficace avec 14 points et 8 rebonds, les Liégeois ont tenu la dragée haute aux locaux, menant encore au score à l’entame du dernier quart avant de craquer sur la fin. « Je crois qu’en tant que staff et Liégeois, on peut être vraiment fiers de ce que les gars ont montré sur le terrain. On était bien préparés en dépit des circonstances et on a fait ce qu’il fallait pour gêner Malines pendant plus de 35 minutes. Après, c’est le physique et l’expérience qui ont parlé dans l’emballage final mais ce que je veux retenir c’est que, si le club de Liège traine depuis des semaines voire des mois une image négative, aujourd’hui on n’a montré que du positif. Avec ces jeunes gars qui se sont battus ce soir entourés de nos quatre étrangers, on aura de quoi regarder tout le monde droit dans les yeux ! » déclarait Sacha Massot à l’issue de la rencontre dans des propos rapportés par la DH/Les Sports +. De quoi démontrer que cette année, il faudra compter sur Liège Basket!

« Les jeunes ont répondu présents »

A domicile et dans une belle ambiance, Neuville a décroché son premier succès de la saison en prenant la mesure du Centre de formation, 76-52. Reportage.

Ce samedi, l’ambiance était à la fête du côté de Neuville. « Il y avait le souper du club, qui fut une réussite, et pas mal de sympathisants ont assisté à notre rencontre » nous précise Kevin Reyserhove.

Pour recevoir le Centre de formation, le Rebond était à nouveau privé de plusieurs éléments et avait fait appel à sa jeune garde pour étoffer son noyau. ‘Les jeunes ont répondu présents pour bien dépanner le groupe et nous aider à remporter cette grosse victoire collective » souligne l’entraineur local.

Après dix minutes équilibrées, Warnimont (16 pions), Elettrico (14 unités) et leurs coéquipiers se constituaient un viatique intéressant pour rejoindre les vestiaires: 39-31. La seconde période voyait la défense locale faire des merveilles et Delfosse (13 points) et ses partenaires s’envolaient vers leur premier succès de la saison, 78-52.

« Nous nous sommes forcés à travailler longtemps en attaque en contrôlant le rythme du match et nous fûmes particulièrement concentrés défensivement durant toute la rencontre » conclut Kevin Reyserhove.

« Nous n’avons pas le choix »

Contre Belleflamme, Saint-Louis a sauvé l’essentiel en s’imposant dans les derniers instants, 67-66. Dorian Muller revient sur cette rencontre et le changement de salle des Collégiens.

En recevant Belleflamme, Saint-Louis prenait un mauvais départ pour se retrouver mené 14-19 après dix minutes. Le second quart était à sens unique et voyait les Collégiens virer en tête, 35-25. A la reprise, Jamar (15 pions) et ses coéquipiers grapillaient leur retard pour revenir à 52-51 à la demi-heure. Le dernier quart était âprement disputé mais Dorian Muller (14 pions), Mathieu (15 unités) et leurs coéquipiers ne craquaient pas et l’emportaient du plus petit des écarts, 67-66.

Dorian, que penses-tu de votre prestation contre les Haricots?

Elle ne fut pas bonne du tout. Nous n’avons pas respecté les consignes du coach qui nous avait demandé de jouer davantage à l’intérieur. La victoire s’est jouée dans la dernière minutes mais fut pour nous, ce qui est finalement le plus important.

Commences-tu à trouver tes marques dans la salle de Liers?

Ce n’est que le deuxième match que je joue dans cette salle et je ne m’y entraine pas. Nous commençons à nous y habituer car, de toute façon, nous n’avons pas le choix (rires).

« Belles performances offensives de Casamento et Akinbodu »

Quatre victoires et autant de défaites, c’est le bilan du weekend de nos clubs en TDM2. Esneux enchaine, Ninane et Spa se remettent en selle et Belleflamme remporte sa première victoire de la saison. Saint-Michel n’est pas passé loin de l’exploit et Pepinster s’est incliné d’un cheveu alors que Sprimont et Comblain terminent bredouilles.

En ouverture du weekend, Belleflamme a décroché sa première victoire de la saison (le reportage complet est ici). Esneux a ensuite confirmé son succès du weekend dernier en décrochant une seconde victoire de rang. A Malines, les Dragons, savaient la recette à appliquer. « Nous devrons avoir la même mentalité qu’à Ninane: bien varier le jeu, toujours conserver du mouvement en attaque et appliquer correctement nos principes défensifs. Le tout sur quarante minutes car le moindre passage à vide pourrait coûter cher » avait prévenu Tom Ventat. Le meneur a planté quinze pions aux Kangourous pour contribuer au succès des siens, 63-74. Son comparse de Saint-Louis, Matisse, fut également prépondérant avec vingt unités. Mené à la pause, le groupe de Didier Longueville allait livrer un magnifique troisième quart pour prendre les rênes du match et gérer sereinement la fin des débats.

Ninane, justement vaincu par les Dragons le weekend précédent, a profité de son déplacement à Anderlecht pour se remettre en selle. Après le premier quart (14-33) la messe était déjà dite pour Dedave (21 pions), Fassotte (20 unités) et leurs coéquipiers qui en remettaient une couche à la reprise pour s’imposer 53-82.

Après un non-match à Courtrai, Spa avait à coeur de réagir à domicile contre Vilvorde. « Nous devons impérativement jouer comme des chiens enragés, jouer en équipe devant et derrière et ne pas essayer chacun à notre tour -comme ce fut le cas à Courtrai – de réaliser un exploit individuel » avait prévenu François Lodomez. Message reçu cinq sur cinq, les Bobelins dominant de la tête et des épaules leurs adversaires. L’ancien meneur de Comblain apportait son écot (14 unités) dans le large succès des siens, 85-56.

« Nous pouvons être satisfaits après avoir livré un match sérieux. Comme François Lodomez l’avait dit avant le match sur Liège & Basketball, notre collectif est notre force. Contre Vilvorde, nous avons eu plusieurs marqueurs autour des dix points et les trois jeunes – Elias Bonni, François Huby et Michael Hendricks – ont également pu participer à la fête et on réalisé de belles prestations. Il y a donc beaucoup de positif à retirer de ce match » sourit Pierrick Van Den Brule. « Nous allons désormais avoir deux semaines sans match avan de recevoir Lambusart. Il faudra que nous soyons bien concentrés après ce congé.« 

Pepinster et Saint-Mich’ un poil trop courts

Revers par contre pour Sprimont contre United Woluwe 71-79 (Le reportage complet est ici) ainsi que pour Saint-Michel 81-91 contre Nivelles. Encore une fois, il n’aura pas fallu grand chose aux jeunes d’Antoine Braibant pour créer la surprise. Les Collégiens menaient au score à la pause après un excellent début de rencontre mais pliaient en seconde période. « Nous réalisons un bon match dans l’ensemble avec deux joueurs – Tim Casamento et Akinbodu – qui réalisent une belle performance offensive » souligne Mayron Wilkin. « Nous avons par contre perdu Gilles Wilkin pour une blessure à la cheville. Il nous a manqué un peu d’expérience pour contrer le retour de Nivelles et peut-être aussi 30 kilos supplémentaire à chacun d’entre-nous (rires).« 

Courte défaite à domicile aussi pour Pepinster. Menés 22-35 à la pause, Maréchal (12 pions), Halkin (10 unités) et leurs partenaires allaient parfaitement réagir pour grappiller leur retard mais tombaient un rien trop courts et devaient laisser filer la victoire, 55-58.

Ecart plus conséquent pour les Comblinois à Neufchâteau. « Jouer à Neufchâteau n’est jamais simple. Les Chestrolais sont, pour moi, un des favoris de la série. Cette équipe joue très dur pendant quarante minutes, c’est ce qui fait sa vraie force. Pour gagner là-bas, il faudra faire comme nos adversaires: jouer dur pendant toute la rencontre » avait prévenu Corentin Rondoz, auteur de neuf points contre les Chestrolais. Après une première mi-temps équilibrée, les visiteurs allaient craquer à la reprise et laisser le groupe de Marc Hawley filer vers la victoire, 83-56

« Il ne m’a pas fallu 10 minutes pour me sentir comme à la maison »

A Saint-Michel, Virgile Materne (19 points) et Hannut ont empoché une seconde victoire de rang, 72-88. Liège & Basketball vous emmène à la découverte du nouveau meneur des Hesbignons. Entretien fleuve avec un basketteur qui sait ce qu’avoir la main chaude veut dire.

Virgile, tu as vingt-ans. Que fais-tu dans la vie?

Je poursuis des études en informatique de gestion et, quand j’ai un peu de temps libre, je travaille aussi dans un magasin bio.

Peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à l’âge de cinq ans à Waremme. Je suis ensuite parti avec des amis rejoindre le club d’Haneffe où je suis resté jusqu’à mes seize ans. Après une année passée à la Vaillante Jupille en cadets et P3, j’ai rejoint le club d’Alleur. Les All Blacks étaient en P2 et avaient pour intentions de remonter en P1. Nous y sommes parvenus dès la première année. Je suis encore resté deux saisons au sein de matricule 1466 avant de prendre cet été la direction d’Hannut.

Pourquoir avoir décidé de rejoindre les Hesbignons?

Cela faisait deux ans que je jouais contre Hannut et j’ai toujours trouvé que c’était une superbe équipe qui mixait très bien expérience, jeunesse et talent. De plus, je m’étais déjà entrainé avec les Hesbignons et il ne m’a même pas fallu dix minutes pour me sentir comme à la maison. C’est un club particulièrement convivial et cela m’a tout de suite plu.

Que penses-tu de votre début de saison?

Nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés en Coupe AWBB, même si nous avons rencontré de grosses équipes. Par contre, c’est dommage que nous ayons perdu notre première rencontre de championnat. Je pense toutefois que cela nous a tous permis de nous « réveiller » et de vraiment prendre conscience que le championnat avait commencé.

« Je peux avoir la main chaude »

A titre personnel, es-tu satisfait de tes premiers pas sous la houlette de David Beck?

Je pense avoir presté un début de saison correct avec mon équipe. J’ai essayé d’apporter le plus que je pouvais. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre et d’erreurs à corriger dans mon jeu mais je suis persuadé que le reste de la saison se passera très bien.

Justement, quel type de joueur es-tu?

En tant que meneur, j’aime vraiment bien mettre mes coéquipiers en avant et les gaver de ballons lorsqu’ils sont en position de shoot. Néanmoins, je sais que, de temps en temps, je peux avoir la main chaude. Lorsque c’est le cas, je n’hésite pas. Après une victoire, je peux très bien avoir 20 points au compteur ou zéro.

As-tu des modèles qui t’inspirent?

Je n’ai pas vraiment de modèle. Comme tous les sportifs, je suis un peu tous les sports, dont la NBA. Il y a des joueurs que j’aimé énormément mais je ne les vois pas comme des modèles. J’ai toujours voulu faire un sport que j’apprécie et dans lequel il y a de la compétition. J’ai eu la chance de le trouver aussi jeune.

« Plus à l’aise avec des coéquipiers qui savent me conseiller »

D’ailleurs, qu’apprécies-tu tout particulièrement dans le basket?

J’apprécie énormément l’esprit d’équipe. J’ai toujours été plus à l’aise entouré de coéquipiers qui savent me conseiller ou me remonter le moral quand un match ne tourne pas bien. Il y a aussi la troisième mi-temps, mais je ne crois pas que j’ai besoin de le souligner (rires).

As-tu d’autres passions?

Je n’ai pas vraiment une autre passion sportive mais j’aime beaucoup voyager en compagnie de ma copine. Que cela soit pour de longs voyages, des vacances ou des city-trips, nous saisissons la moindre occasion pour en profiter!

Tu as régulièrement fait des étincelles en P1. Que penses-tu du niveau de jeu pratiqué au sein de notre élite provinciale?

Cela va faire maintenant trois ans que j’évolue en première provinciale et le niveau y est vraiment très élevé. Il y a toujours des équipes qui se retrouvent plus souvent dans le top du classement mais toutes les équipes disputent leurs rencontres pour les gagner, peu importe les adversaires en face. C’est pour cela qu’il y a pas mal d’ « exploits » en P1.

Alors que le championnat n’a démarré que depuis trois semaines, jetons un petit coup d’oeil dans le rétroviseur. Quels sont tes meilleurs souvenirs de basketteur?

Mon meilleur souvenir, pour le moment, reste la montée de P1 en P2 avec Alleur lors de ma première année au club. Nous étions une toute nouvelle équipe, avec un nouveau coach (ndlr:Maurice Notelaers), et nous avons tous réussi à nous trouver en très peu de temps. De plus, nous avions terminé à la deuxième place de notre série et avions dû disputer un match de barrage pour décrocher la montée. Une rencontre qui se jouait à Haneffe contre l’Etoile Jupille. La salle était bondée, nous n’étions pas du tout les favoris mais nous avions réussi à arracher notre ticket pour l’élite provinciale. Bien entendu, nous avions fêté cela comme il le fallait (rires)!

Les 39 points de Quentin Remy n’ont pas suffi

Malgré un Quentin Remy intenable, Pepinster a vaincu Tilff.

Belle rencontre dominicale entre Pepinster et Tillf, deux solides formations de P2A. Les Porais, diminués, se défendaient vaillamment au cours d’un premier quart très défensif. A la 11ème, c’était 15-12. Le second quart était du même acabit mais voyait Ju Lemaire se faire exclure pour une protestation très légère. A la pause, le groupe de Patrick Maquinay, emmené par un super Quentin Remy (39 points au total), menait 23-31.

Si le « box-and-one » sur Francot fonctionnait, le manque de rotations des visiteurs se faisait sentir. Sur un triple de Dossin, Pepinster prenait les commandes à la 24ème, 39-38. Maxime Erkenne dans le corner faisait ensuite 48-45 à la demi-heure.

Le dernier quart était passionnant et palpitant. Rossinfosse activait le mode « Torche Humaine » et plantait deux tirs lointains. Basile Dispa (16 pions) répondait inside, c’était 63-59 à la 36ème. Dossin – quel joueur! – allumait derrière la ligne des 6,75 mètres pour faire 68-60. Malgré un temps-mort, Tilff ne parvenait pas à recoller et Thomas Beaujean scellait d’un 2+1 la victoire des locaux 78-68.

Crédit photo: Julien Vanlaar

« Une symbiose qui s’installe naturellement »

Contre Libramont, Alleur, en pleine progression, a réussi une prestation trois étoiles. Emilie Hertay revient sur cette rencontre et l’état de forme de son équipe.

Emilie, comment s’est déroulée cette rencontre?

Le début de match fut assez serré, ensuite nous avons rapidement pris l’avance. Libramont n’a pas eu beaucoup de réussite. Mais nous avons réalisé un super match!

T’attendais-tu à un tel écart?

Non, nous ne nous attendions pas à gagner d’autant mais lorsque nous jouons comme cela, nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes de la série.

Notes-tu des progrès de ta team?

Oui, nous sommes en plein progrès. Toutes les filles connaissent leur rôle. Nous ressentons une cohésion, une symbiose qui s’installe naturellement.

Que du bonheur?

Oui, c’est vraiment génial de jouer dans une équipe comme celle d’Alleur!

« Notre polyvalence embête nos adversaires »

En déplacement au Canter Schaerbeek, les Aubelois ont profité du retour de Klassen et Bertho pour conserver leur brevet d’invincibilité.

C’est à un horaire inhabituel (13 heures) que les Herbagers se rendaient dans la Capitale de notre plat pays. Moins de bouchons sur les routes à cette heure là et moins de suspense aussi pour des Aubelois qui profitaient du retour de Klassen et Bertho pour s’offrir une troisième victoire de rang au petit trot. « Le retour des deux a fait du bien. Nous avons pu faire souffler certains de nos gars, notamment sur la fin de match. Nous aurions encore pu saler davantage l’addition mais nous avons levé le pied dans les cinq dernières minutes » nous précise Alexandre Bousmanne.

A Schaerbeek, Aubel ne fut guère inquiété par des locaux dépassés. « Notre polyvalence, avec la plupart de nos joueurs capables de jouer à plusieurs postes, embête nos adversaires » souligne le pivot verviétois. « Le danger est venu de partout avec six joueurs qui oscillent entre 14 et 20 points. Posséder un groupe où tout le monde est capable de répondre présent sera sans doute plus utile que d’avoir une ou deux vedettes dans l’équipe. »

Une seconde montée d’affilée pour Bousmanne, Perin et Gerarts?

Un score fleuve synonyme de troisième victoire de rang pour Aubel qui débute parfaitement sa saison. « Cependant, nous ne nous emballons pas. Sans manquer de respect aux joueurs de Schaerbeek, ils risquent de jouer le bas du tableau » tempère le roi du hashtag. « Nous serons déterminés pour aligner une quatrième victoire dimanche prochain lors de la présentation des équipes à Aubel.« 

Un bilan immaculé et une infirmerie qui se vide, les voyants sont au vert pour le groupe d’Arnaud Lardinois. « Nous voulons conserver notre brevet d’invincibilité – les Herbagers n’ont pas perdu non plus en Coupe AWBB – le plus longtemps possible » prévient Bous’. « Je serai de retour contre Bastogne et puis se sera au tour de François Manset de revenir. Le groupe sera alors au complet et en pleine confiance.«