« Individuellement, Angleur a la plus forte équipe de cette série hyper relevée »

La P2A fut le théâtre ce weekend encore de joutes savoureuses, de duels homériques et de matchs palpitants. Tilff l’a notamment emporté contre Aubel, Pepinster a atomisé Henri-Chapelle, Theux s’est imposé chez les promus de Prayon et Ensival a remporté le choc de la série contre Angleur.

Ce weekend, Grivegnée n’est pas passé bien loin de la victoire à Visé, pourtant l’un des cadors de la P2A. Les Sang et Or se sont finalement inclinés 90-79. C’est avec un écart bien plus conséquent que s’est soldé le derby entre Pepinster et Henri-Chapelle. Les gars de Jérôme Jennes n’ont fait qu’une bouchée de ceux de Fred Ledain: 100 à 62! Large victoire aussi pour Atlas à Ans: 62-90.

A domicile, Tilff a vaincu Aubel, 61-53. « Malgré notre manque de réussite offensive, nous avons su marquer les paniers qu’il fallait aux bons moments » souligne Simon Liebens. « En plus, nos grands et moins grands pivots ont dominé le rebond offensif et défensif ce qui nous a aidé à contrôler le match. »

A Prayon, Theux l’a emporté, 53-71. « La différence eut lieu lorsque nous nous sommes mis à jouer réellement en défense. Nous avons alors muselé Arnaud Michel – qui avait déjà aligné deux triples en deux minutes – et contrôlé le rebond défensif afin de nous offrir des contre-attaques » nous explique Laurent Caubergh. « Tout le monde a pris ses responsabilités en attaque au fur et à mesure, toute l’équipe a artillé et nous trouvions chaque fois l’homme seul. Cela fait plaisir à voir lorsque nous jouons de la sorte. »

Si Comblain avait remporté son derby contre Sprimont vendredi, ce fut au tour d’Ensival de s’offrir la victoire dans l’affiche du week-end. Les Verviétois ont vaincu Angleur, 70-60. « Comme la semaine passée à Theux, c’est de nouveau – et je m’en réjouis – notre collectif qui a fait la différence » sourit Christian Randaxhe. « Individuellement, Angleur a peut-être la plus forte équipe de cette série hyper relevée mais nos adversaires du jour ne mettent pas ce talent au service du collectif. A contrario, chez nous, Stephane Mourant s’est « sacrifié » offensivement pour remplir parfaitement son rôle défensif sur Bergh et idem pour Valenduc sur Kabeya. De plus, Vincent Louis est revenu aux affaires avec vingt points et une bonne défense mais, de manière générale, cette victoire est vraiment celle de tout le groupe. »

« Une grosse joie et un vrai soulagement, l’équipe fut héroïque »

Face à la solide équipe de Neufchâteau, Haut-Pré – privé d’Herman et de Christophe Grandry, exclu avant la pause – a livré une prestation héroïque pour arracher la victoire, 81-77. Stéphane Grandry revient sur le deuxième succès de sa formation.

Steph, cette victoire face à Neufchâteau a du vous procurer une joie immense.

Oui, une grosse joie et, surtout, un vrai soulagement nous ont submergé au coup de sifflet final. Cette victoire fait vraiment un bien fouuuu! (rires)

Un succès obtenu dans l’adversité.

Oui, l’équipe a été héroïque. Mon frère s’est fait exclure avant la mi-temps et nous étions toujours privés d’Herman qui est encore en vacances. Nous avons bien commencé et puis nos adversaires ont pris de l’avance pour mener de cinq points à la pause. La seconde période fut un chassé-croisé jusqu’à la fin mais nous sommes parvenus à émerger.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous avons eu un meilleur pourcentage sur l’aile avec davantage de danger et surtout beaucoup plus d’envie et la volonté de nous serrer les coudes. La recette, nous la connaissons mais nous ne l’appliquons pas à tous les matchs.

« J’ai titillé l’orgueil, la fierté et l’amour-propre de certains »

Au terme d’une rencontre complètement folle et d’un invraisembable troisième quart-temps, Waremme s’est imposé 83-70 contre Welkenraedt. Reportage.

« Comme l’ont dit mes joueurs: comment peut-on alterner sur le même match notre pire et notre meilleure mi-temps de la saison?« , s’interroge Nicolas Gerads. Un préambule d’une incroyable justesse tant la rencontre entre Waremme et Welkenraedt a débouché sur une physionomie terriblement surprenante.

« Nous savions que ce match serait compliqué face à un adversaire qui avait épinglé, notamment, Hannut et l’Etoile à son tableau de chasse. De plus, nous devions à nouveau composer sans Alex Germay, Yoann Gueldre ) à nouveau sur la touche pour quelques semaines et Antoine Bastin – entorse du poignet » souligne l’entraineur local. « Nous pensions toutefois que cela ne se révèlerait pas insurmontable et que nos petits gabarits pouvaient ennuyer nos costauds opposants. Pourtant, le début de match nous faisait penser tout le contraire! »

A la rue, les Wawas se voyaient distancés 18-26 après dix minutes avant de livrer un effroyable deuxième quart. Leemans (25 points) et Roosen (16 unités) combinaient bien pour infliger un terrible 6-16 à des locaux impuissants. « Les gars perdaient leur influx à vouloir arbitrer et coacher à la place de jouer. Les consignes, pourtant simples, n’étaient pas respectées et nous faisions preuve d’un laxisme flagrant en défense et d’une nonchalance coupable en attaque qui amenait un pourcentage exécrable – 9 sur 34 aux tirs – sur des shoots pourtant ouverts » peste Nico. A la pause, Waremme était dans les cordes, 24-42.

Un troisième quart qui dépote!

« Dans les vestiaires, les joueurs furent gentiment mis devant leurs responsabilités. J’ai peut-être titillé l’orgueil, la fierté et l’amour-propre de certains qui sont remontés sur le terrain complètement différents » nous confie le coach des Wawas. Et, en effet, c’est un tout autre visage qu’offraient les locaux à la reprise. Le jour et la nuit par rapport aux vingt minutes précédentes!

« Nous avions aussi apporté quelques petits changements tactiques afin de mettre le double-mètre adverse en difficulté et cela nous a permis de reprendre confiance… et quelle confiance!« , embraie Nicolas. Lambion (24 points), Lamy (16 unités) et leurs coéquipiers faisaient feu de tout bois et dressaient les barbelés derrière pour inverser totalement la tendance et renverser le cours du match. « Un troisième quart de rêve où notre défense de fer et notre énergie retrouvée amenaient un jeu beaucoup plus fluide devant et une réussite affolante, frôlant la perfection – 6 sur 8 à trois points, 7 sur 8 à deux points et 4 sur 5 aux lancers – alors que chacun restait dans son rôle » s’émerveille l’ancien joueur d’Ostende. A la demi-heure, Waremme était repassé devant, 60-54.

« Welkenraedt ne savait plus où donner de la tête et n’allait jamais se relever de ces dix minutes incroyables, surtout que nous continuions sur le même rythme dans le dernier quart en répondant coup pour coup à nos invités. Je suis vraiment fier de mes gars lorsqu’ils montrent ce visage là » conclut Nicolas Gerads.

ABC Waremme B – RBC Welkenraedt A : 83-70

Score : 18-26 / 6-16 (24-42) / 36-12 (60-54) / 23-16 (83-70)

Waremme : Lambion D 24, Parent 7, Dierckx 6, Bareel 12, Fraipont 2, Schwall 3, Collard 0, Lamy 16, Bonjean 0, Ceulers 5, Corvers 8

RBC welkenraedt A : Guillaume (Absent), Mond 2, Finck 0, Herzet 0, Vanwissen 11, Leemans 25, Roosen 16, Fyon 6, Miet 4, Radermakers 6

« Un super Bastin en attaque et un Theek adroit »

Double revers pour Verviers ce weekend, en TDM2 et en P1. Chez des Jupillois déforcés, les troupes de Laurent Herten n’ont pas su créer la surprise et se sont inclinées 97-64. Revers également pour le groupe d’Antoine Braibant contre Louvain, 53-76. Tant en TDM2 qu’en P1, les Collégiens courent encore après une première victoire.

Samedi soir, l’Etoile Jupille, malgré plusieurs joueurs sur la touche, n’a guère été inquiétée par Verviers. « Nous avons pu compter sur un super Adrien Bastin offensivement et Vincent Theek fut adroit aux shoots » souligne Nathan Servais. « Nous étions déforcés avec les blessés mais nous n’avons rien lâché. »

Un nouveau revers pour les Collégiens qui pointent désormais à zéro sur huit. « J’espère pour les Verviétois qu’ils parviendront à se sauver. J’ai été très impressionné par le numéro 6 qui était intenable » avance Nathan. « Nous attendons toujours une réponse concernant la Coupe et nous espérons que les éclopés seront de retour dans la salle de Liers contre Saint-Louis.« 

Zéro sur huit également pour la TDM2 de Saint-Michel après son revers 53-76 contre Leuven. Face à une jeune équipe physique et talentueuse, les Collégiens ont éprouvé de sérieuses difficultés à alimenter le marquoir.

« Nous sommes plus que jamais dos au mur »

Aïe! Cette défaite d’un point à Anderlecht fait terriblement mal aux Haricots! Alex Walewyns revient sur cette rencontre et la situation de Belleflamme. Interview.

Alex, ce court revers à Anderlecht doit faire mal?

Extrêmement mal! C’est notre seconde défaite lors d’un match important et d’un point cette fois-ci après avoir pourtant mené plus de trente minutes.

Comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avons très bien défendu toute la partie, en bloc, et notre zone a posé des problèmes aux Anderlechtois. Malheureusement, nous avons arrêté d’être offensifs dans les cinq dernières minutes de la rencontre et nous n’avons pas continué à être agressifs vers l’anneau.

La victoire aurait pourtant pu basculer dans votre camp.

Oui, à cinq secondes de la fin, nous avons eu la possibilité d’obtenir deux lancers-francs mais les arbitres n’ont pas sifflé la faute.

Désormais, vous voilà obligés de forger des exploits pour vous maintenir en TDM2?

Oui, nous sommes plus que jamais dos au mur et la victoire contre Willebroek est désormais obligatoire.

« Nous avons commencé comme des morts de faim! »

En première régionale, Cointe et Neuville ont remporté de belles victoires contre Loyers et Vieux Campinaire.

Excellente opération pour les Grenouilles et le Rebond. Lors de la réception de Loyers, Cointe a empoché une superbe victoire, 57-49. A égalité, 24 partout, après une première mi-temps ultra-défensive, les locaux profitaient de la reprise pour prendre les commandes, 45-36 avant de bien résister dans la dernière ligne droite pour s’imposer méritoirement 57-49.

« Nous avons commencé le match comme des morts de faim! Nous avons joué dur en défense et enfin comme une équipe en attaque. Tout le monde était concerné et cela s’est vu » sourit Martin Henry. « Avec 24 points reçus en première période et 25 dans la seconde, nous fûmes très solides derrière. Pas besoin de marquer beaucoup pour l’emporter dans ces cas là. A Dix, notre intensité était forcément plus élevée et nous avons enfin pu jouer notre jeu!« 

Excellente victoire aussi pour Neuville qui a vaincu Vieux Campinaire 82-75. Les troupes de Kevin Reyserhove réalisent ainsi une super opération et opèrent une belle remontée au classement en s’emparant de la cinquième place – ex-aequo avec Quaregnon mais le Royal IV et Sainte Walburge ont disputé moins de rencontres.

« Nous possédons deux, trois gars qui savent mettre l’ambiance »

A Oostkamp, Spa, à l’image de Martin Wintgens, a livré une belle prestation mais n’a pu revenir avec la victoire. Nicolas Franck débriefe cette rencontre et le trajet retour des Bobelins.

Nico, comment s’est déroulée cette rencontre?

L’écart s’est creusé dans le premier et dans la fin du quatrième quart-temps. Durant l’ensemble de la rencontre, nous étions derrière notre adversaire d’une dizaine de points.

Du positif à retenir de ce revers, 85-66, à Oostkamp, quatrième en TDM2A?

Bien sûr! Nous avons forcé le coach adverse à prendre un temps-mort suite à notre retour à huit points au début du quatrième quart-temps. Le score est sévère au regard de la physionomie du match et de la combativité affichée. Martin Wintgens a été impressionnant des deux côtés du terrain et sa sortie pour cinq fautes nous a été préjudiciable sur la fin de match pour espérer faire douter davantage les locaux.

Des regrets?

Non, aucun, si ce n’est que le score final ne reflète pas notre prestation.

Le trajet retour fut-il tout de même fun?

Le score n’a pas eu d’incidence sur le trajet retour. Nous faisons la part des choses et possédons deux, trois gars qui savent mettre l’ambiance.

« Serge Di Pro aka l’Eternel fut ultra-précis »

Dans le derby entre Alleur et Belleflamme, ce sont les locaux qui l’ont largement emporté, 94-62. Adrien Lozina débriefe cette rencontre et se penche sur le cas des Haricots.

Adrien, comment s’est déroulée cette rencontre?

La partie fut un peu accrochée jusqu’à la mi-temps. Nous menions alors d’une dizaine de points avant d’augmenter notre avance en seconde période.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous avons pu compter sur notre jeu rapide et sur un Serge Di Prospero, aka l’Etenel, ultra-précis.

Selon toi, Belleflamme éprouvera de sérieuses difficultés pour se sauver?

Je pense qu’il est trop tôt pour parler de maintien et que Belleflamme, qui a déjà réalisé des surprises, pourra peut-être en reproduire.

« Avec huit victoires, nous sommes sauvés »

Dans le derby entre Visé et Aubel, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté 70-87, conservant de facto leur invincibilité et confortant leur leadership sur la R2A. Reportage.

« L’entrée de match fut compliquée, nous sommes tombés sur une équipe de Visé qui a shooté sans aucun complexe avec un taux de réussite impressionnant et quelques joueurs en pleine confiance » commence Alexandre Bousmanne. De quoi permettre aux Visétois, dans leurs installations, de prendre les rênes de la partie.

« Cependant, nous sommes expérimentés et n’avons pas paniqué » précise l’intérieur aubelois. Profitant de la pause, Arnaud Lardinois modifiait sa défense et cela faisait effet dès la reprise. Le résultat était immédiat et Aubel passait de -4 à +13 dans le troisième quart-temps. Les locaux continuaient à se battre jusqu’au bout restant à portée de fusil de leurs invités et craquant uniquement dans les dernières minutes. Au final, Aubel s’imposait 70-87.

« Avec huit victoires, notre premier objectif est atteint: nous sommes sauvés » enchaine Bous’. « Nous sommes heureux de rester invaincus. Sur ce match, plusieurs joueurs on su alimenter le marquoir. Adri Gerarts a pu limiter les risques pour sa hanche et Perin a tué le game au moment opportun en prenant ses responsabilités. » Bref, tout roule comme sur des roulettes pour Aubel.

« L’homme du match? Le coach! »

Belle victoire que celle conquise par Ninane ce dimanche après-midi. Les Calidifontains ont livré une prestation sérieuse pour dominer Woluwé 81-65. Pour ne rien gâcher, le matricule 1200 pouvait également se féliciter de la victoire de sa R2, de sa jeune P3 et de sa P3 Dames.

Ce weekend, Ninane a assuré sur tous les fronts. C’est tout d’abord en R2 que les Calidifontains se sont illustrés en s’imposant 70-80 à Ressaix, un concurrent direct pour le maintien – si nous partons du principe que Ninane joue le maintien. « Une victoire qui fait vraiment du bien dans un match assez spécial où nous avons pris vite pris quinze points d’avance avant de laisser notre adversaire revenir et même passer devant à la mi-temps » nous explique Benjamin Mertens. « Nous avons ensuite réussi à durcir notre défense et à imposer notre rythme en seconde période. C’est notre tempo qui a vraiment tué l’adversaire dans le troisième quart. »

Pour imiter leurs « aînés » – quelques saisons à peine doivent séparer les très, très jeunes joueurs de P3 et les très jeunes joueurs de R2 – et leurs homologues masculins, la P3 de Matthias Scholze s’imposait 62-79 à Pepinster tandis que la P3 Dames faisait de même à Outremeuse, 58-70, empochant ainsi son sixième succès de rang et conservant intact son brevet d’invincibilité.

Enfin, cerise sur le gâteau d’un week-end idyllique, l’équipe fanion du matricule 1200 profitait d’un dimanche après-midi froid mais ensoleillé pour réchauffer le coeur de ses supporters tout en refroidissant les velléités offensives de Woluwé. Face au dauphin de Kontich en TDM2B, les locaux livraient une prestation sérieuse et appliquée afin de l’emporter 81-65. Et lorsque nous interrogeons Luc Dubois, Président emblématique de Ninane, sur l’homme de ce match, sa réponse fusent: « Le coach!«