Allemand distance Petit en France

Pendant ce temps, les Pepins ne mettent pas de « Gand » et font un « Carton » tandis que l’ex-Liégeois, Vincent Simpson, souffle à nouveau le froid et le chaud en quittant la Finlande pour la Grèce et que la P1 Dames d’Alleur continue sa belle série : ce sont les infos d’EMCE.

Tops et flops du week-end

Honneur aux dames avec les filles de Bellaire qui sont bel et bien les véritables bêtes noires des Villersoises. Après une dégelée au 1er tour, les Hesbignonnes ont à nouveau subi la loi (37-47) de leurs éternelles rivales qui confortent leur 2e place en P1 avec les Alleuroises dans les parages immédiats. En TDM2 A, ce sont des Pepins étrangement métamorphosés après le départ de Mossay (Horrion tiendrait la corde) qui ont encore fait la nique (87-82) au Falco Gand. Un Carton qui rit… mais, un Carton qui pleure puisque Thierry s’est incliné (74-84), au sein du gratin provincial, avec Welkenraedt contre Belleflamme B. Qui plus est, l’aîné des frérots ne prolongera pas à l’institut St-Joseph. En 2e Régionale, on se doutait que les Ansois n’auraient pas la vie facile dans l’antre des Ixellois. Soit, le 3e chez le 4e, au coup d’envoi. En revanche, on ne s’attendait pas à une telle déroute (80-58) des banlieusards liégeois en périphérie bruxelloise.

Francos à l’export

Excellente journée pour les Lyonnaises (Allemand 0p, 3a) qui, non contentes de prendre le meilleur (78-54) sur Charnay, profite du faux-pas (77-72) de Montpellier (Milapie 14p, 6r) à Landerneau. Pour les protégées de Thibaut Petit, le tournant de la rencontre se situait à la reprise quand elles encaissaient un 25-14 au 3e quart. Elles ne se relèveront jamais… Morne week-end, aussi, pour Fabienne Fuger au Luxembourg avec Contern (Young 28) baissant pavillon (74-92) devant Résidence Walferdange, un concurrent direct. Au rayon masculin, rien que des échecs pour nos « Espagnols ». Si Obradoiro (De Zeeuw 2p, 3r) était battu de justesse (73-76) par Burgos, Fuenlabrada (Gillet 2p, 4r) en faisait de même (69-85) contre Betis. Outre-Rhin, tout baigne toujours pour Cologne et Hulsen (7p, 3r) qui n’ont laissé aucune chance (92-61) à Haspe. Aux States, enfin, Boxus (6) a pris la mesure (80-68) avec Harford de l’université de Mass Lowell.

Vincent Simpson, l’ancien lutin du Country Hall, en Grèce

Capable du pire comme du meilleur et doté d’un caractère bien trempé, Vincent Simpson (32 a, 1,85 m) n’a laissé personne indifférent au Country Hall, en 16/17. Le meneur américain s’en allait alors distribuer le jeu en Finlande, mais se retrouvait toutefois sans employeur au début de l’actuel exercice. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir puisqu’il a déniché de l’embauche à l’Ionikis Nikaias actuellement 7e au sein de l’élite hellène.

La télé crève l’écran

Pourquoi déroger à une excellente habitude ? Raison pour laquelle, RMC Sport 2 vous proposera, dès 21 heures, son magazine « Buzzer ».

Michel CHRISTIANE

« Nous sommes partis en van et avons dormi sur place »

Pas franchement la joie en deuxième régionale avec des défaites pour Tilff, Haut-Pré, Ninane, Visé, Ans, Haneffe et Huy.

Le bilan du week-end a déjà été bien meilleur pour nos équipes de deuxième régionale. Si Aubel s’est sorti du piège montois grâce à un excellent Adrien Gerarts (41 points) et que Waremme a assuré au petit trot contre Ressaix avec un Gaudoux de gala, ce fut moins positif pour nos autres représentants. Tilff a cédé sa place de leader aux Wawas après s’être incliné à Kain, 79-77. « C’est dommage d’avoir perdu mais c’était déjà mieux que contre Morlanwelz. Nous avons besoin de retrouver nos valeurs » nous confie Quentin Pincemail qui avait fait le déplacement en van avec son équipe qui a dormi sur place. Les Porais ont acté lundi la signature de Jason Troisfontaine pour la prochaine saison.

Morlanwelz, justement, a enchaîné par une seconde victoire contre une formation liégeoise: Ninane. Malgré l’apport de Bodson (21 points) et Winkin (14 unités), les Calidifontains se sont inclinés 93-71. « Une défaite logique vu l’effectif, le physique et le talent de cette très belle équipe que je félicite pour sa victoire » assume Nicolas André. « Nous avons tenu une mi-temps (43-40). Ensuite, en problème au niveau du scoring, la tâche est devenue compliquée et encore plus avoir perdu Masy pour blessure dans le troisième quart. Nous nous sommes quand même battus jusqu’au bout avec nos armes. »

A Profondeville et à Brainois, Haneffe et Huy n’ont pas existé. Les Templiers se sont inclinés 80-56 et comptaient déjà vingt points de retard à la pause. Les Hutois ont baissé pavillon, 92-77, malgré les vingt-cinq points de Jaco.

Revers également pour Visé à Frameries, 69-54. « Nous n’avons pas fait un bon match offensivement. Rien ne rentrait, le jeu n’était pas fluide, nous ne trouvions pas les bonnes options. Et même quand nous réalisions des stops défensifs, nous reperdions la balle illico presto sur la contre-attaque qui suivait » regrette Victor Letihon. « Nous avons aussi raté un nombre incalculable de lancers-francs. Du coup, nous n’avions marqué que treize points au milieu du deuxième quart-temps et seulement dix-neuf à la mi-temps. Nous nous sommes également trop focalisés sur l’arbitrage et avons écopé de plusieurs techniques. Bref, il s’agit là d’un match à oublier et qui n’est pas à l’image de ce que nous pouvons produire.« 

A Ixelles, Ans a bu la tasse, 80-58, loupant ainsi une belle occasion de se fixer dans le top de la série. A l’image de Geurten (deux points), les Ansois étaient moins à la fête que le week-end précédent contre Haut-Pré. Ougrée, justement, s’est à nouveau incliné ce samedi, 77-97 contre Natoye. « Il nous a manqué des rotations, le noyaux est trop petit pour le moment mais, normalement, mon frère va reprendre cette semaine » reconnait Stéphane Grandry, comme toujours motif de satisfaction pour les locaux avec 19 points. « Notre prestation fut meilleure que d’habitude, nous avons réussi à accrocher Natoye pendant treize minutes avant de retomber dans nos travers. L’équipe ne donne pas tout ce qu’elle pourrait donner sur le terrain. »

« Rejoindre Tilff m’a directement paru être la meilleure option »

Précieux vendredi pour aider Saint-Louis à dominer Cointe, Jason Troisfontaine portera les couleurs de Tilff la saison prochaine.

Jason, vous vous êtes imposés 88-57 contre Cointe vendredi dernier avec cinquante points inscrits par le duo Ventat/Matisse et vingt par Martin Francoeur et toi. Qu’as-tu pensé de votre prestation?

Ce fut une bonne prestation collective, surtout défensivement car nous savons que c’est un axe de progression énorme pour nous. Nous avons pu compter sur toute l’équipe et cette victoire nous permet d’aborder le second tour plus sereinement.

Tu as pris la décision quitter Saint-Louis à la fin du championnat. Pourquoi avoir fait ce choix et où joueras-tu la saison prochaine?

Je jouerai pour Tilff la saison prochaine, sous les ordres de Quentin Pincemail. Il n’y a pas une raison particulière qui m’a poussé à quitter Saint-Louis et je n’ai rien à reprocher à ce club mais je m’entends très bien avec l’équipe de Tilff et la possibilité de rejoindre les Porais m’a directement paru être la meilleure option.


Contacté par nos soins, Quentin Pincemail ne cachait pas sa satisfaction: « J’avais « raté » Jason il y a deux ans et je suis super content qu’il nous rejoigne la saison prochaine. Sa venue permettra d’encore augmenter la qualité de l’équipe. »

Sumkay s’était mis sur son 31 pour dominer Ciney

Superbe exploit de Neuville qui, emmené par Sumkay et Paulus, a dominé Ciney, 95-74. Reportage.

Ce samedi, Neuville recevait Ciney, surprenant troisième de première régionale. Menés 17-22 dans le premier quart, Delfosse (15 points) et ses coéquipiers profitaient de second quart pour recoller au score. C’était 36 partout à la pause. Après un troisième quart relativement équilibré, Sumkay (31 points), Paulus (20 pions) et leurs coéquipiers réussissaient un dernier quart de feu pour s’imposer largement 95-74. « Quand nous jouons pendant quarante minutes, nous pouvons accrocher toutes les équipes » souligne Nicolas Paulus, heureux de la victoire et du congé obtenu lundi grâce à celle-ci.

Une prestation trois étoiles du Rebond qui s’installe confortablement dans le ventre mou de la série. « Nous avons livré un quatrième quart-temps parfait lors duquel nous n’avons pratiquement rien raté et planté près de quarante points » se félicite l’ailier neuvillois. « Nous avons aussi sorti une grosse défense sur Absil qui nous avait tué au match aller et avons empêché ses coéquipiers de prendre feu, tout en gardant notre sang-froid avec l’arbitrage malgré la tension qui régnait lors de cette rencontre. »

Neuville pourrait enchainer au CFWB. Face à la jeunesse des locaux, l’expérience du Rebond jouera un rôle capital. Dans sa province d’origine, Dufour aura à coeur de sortir un gros match. Et si Sumkay prend encore feu, la victoire ne sera pas très loin…

« Toujours meilleurs quand nous jouons sans stress »

Ensival, l’Etoile Jupille et Alleur, dans des styles différents, ont assuré l’essentiel en première provinciale.

Face à des Wawas méconnaissables, Alleur, emmené par d’excellents Dallenogare (23 points) et Lozina (15 pions) malgré les examens, l’a aisément emporté, 57-82.

Feu d’artifice pour l’Etoile à Spa, 77-107. Michel Nihon a pu compter sur un trio d’artificiers en pleine forme puisque Bastin, Lhote et Jacot combinèrent 65 points avec une adresse démentielle de loin. Avec quinze triples inscrits à plus de 50% de réussite aux tirs, les visiteurs ont fait exploser la zone spadoise. « Ce fut une bonne prestation de notre part et nous avons joué sans stress. C’est toujours comme cela que nous réalisons nos meilleurs matchs » débriefe David Lamborelle (21 points). « Nous avons eu une très bonne réussite A la mi-temps, nous avions déjà inscrit 30 points à trois points! »

Première période indigente pour Ensival contre des Sang et Marine pourtant venus sept. A la pause, Fassotte (20 points) et De Liamchine (idem) avaient placé Sainte Walburge aux commandes, 40-43. De retour des vestiaires, Ensival serrait la vis en défense pour reprendre l’avantage et filer vers la victoire, 82-57.

« A 6 ou 9 mètres, sur 2 pieds ou un seul, tout rentrait! »

En P2A, Sprimont a étrillé Prayon, 92-63. Une rencontre marquée par la performance dantesque de Pierre Lejeune, auteur de 48 points en trois quart-temps. Le talentueux Carrier, capable d’évoluer sur tous les postes extérieurs, nous raconte sa folle soirée. Entretien.

Pierre, tu as inscrit 48 points en trois quart-temps. Pourquoi seulement en trois quart-temps?

Car, malheureusement, je me suis fait mal à la fin du troisième quart et je n’arrivais plus à créer de la même façon lorsque je suis remonté brièvement au jeu dans le dernier quart.

Comment as-tu fait pour planter 48 pions à la défense de Prayon?

J’ai du mettre huit triples ainsi que beaucoup de pénétrations.

Comment t’es-tu senti durant cette rencontre?

Je me sentais bien. J’étais au courant que j’avais scoré en première mi-temps mais c’est lorsque je suis sorti au troisième quart que mes coéquipiers m’ont informé que j’avais déjà inscrit 48 points. Je me suis alors vraiment rendu compte que je sortais un gros match (rires). Que cela soit à six ou neuf mètres, sur deux pieds ou sur un seul, tout rentrait!

Avais-tu déjà atteint un tel total auparavant en seniors?

J’ai déjà beaucoup scoré en seniors, notamment un match où j’avais totalisé 38 points contre la P1 de Hannut mais je n’avais encore jamais atteint les 40 points à ce niveau-là.

Globalement, qu’as-tu pensé de votre prestation?

Elle fut à l’image de celle de la semaine passée: très belle! Nous avons enfin quasiment récupéré notre groupe au complet, celui avec lequel nous espérions un meilleur bilan à ce moment de l’année. Tout le monde a bien joué, tout le monde se bat… Dans cette spirale positive, nous pouvons vaincre n’importe qui.

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison?

J’aimerais réaliser une « remontada » en P2 pour retrouver une place au classement qui nous correspondrait mieux. J’aimerais aussi, qui sait, planter 48 points en D3 (rires).

Gaudoux cartonne, De Keyser pas conservé

Ce dimanche, les Wawas, emmenés par un Maxime Gaudoux de gala, n’ont guère éprouvé de difficultés pour se défaire de Ressaix et prendre ainsi le leadership de la R2B. Avant la rencontre, Mike De Keyser a été informé qu’il ne serait plus à la tête de l’équipe l’an prochain.

Si les dix premières minutes de la rencontre entre Waremme et Ressaix était « relativement » équilibrées, le second quart voyait les locaux prendre le large. Dans le sillage d’un Gaudoux de gala (plus de 30 points), les Wawas menaient 58-34. A la reprise, Massot (17 points), Deville (16 pions) et leurs coéquipiers augmentaient encore quelque peu leur avance avant de « caler » quelque peu dans la dernière ligne droite sans pour autant se faire peur. Score final: 100-84. Une victoire qui, conjuguée au revers de Tilff à Kain, fait de Waremme le nouveau leader de la R2B. « Nous avons livré une prestation très sérieuse. Une fois que nous avons compté trente points d’avance, j’ai fait tourner l’effectif » débriefe le coach local.

En marge de la rencontre, Mike De Keyser était informé qu’il ne serait pas prolongé à la tête de l’équipe pour la saison prochaine. « Je ne souhaite pas m’étendre sur les raisons de cette décision » nous confie le Président Luc Ceulers, soucieux, comme toujours, de bien faire les choses et dans le bon ordre. « Nous pourrons nous souvenir que Mike a été champion en P1 et a remporté la Coupe l’an dernier et, espérons le, sera montant à la fin de la saison. L’objectif de cette année reste toujours la montée avec Mike aux commandes. Il nous a d’ailleurs confirmé qu’il reste très concerné. »

Le principal intéressé nous confirme rester concentré sur les objectifs fixés malgré une déception palpable et légitime. « Bien sûr, l’objectif de la montée en R1 reste d’actualité » nous confie Mike. « Evidemment, je suis très déçu et frustré de la décision prise par le club, je ne m’y attendais pas du tout au vu des résultats obtenus depuis ma prise de fonction. » Et d’ajouter, sur le ton de l’humour prouvant ainsi que l’homme a de la ressources: « J’espère retrouver une équipe qui perdra plus souvent afin de pouvoir y rester plus longtemps (rires). »

Malgré le timing particulier – et non désiré par le comité qui ne pouvait que regrette que l’info fuite si vite – de cette annonce, les Wawas ont su assurer l’essentiel en empochant une treizième victoire. Une conférence de presse commune avec Liège Basket se tiendra ce jeudi au Pôle Ballon et devrait sans doute lever le voile sur plusieurs interrogations et, peut-être, redessiner les contours du basket de haut niveau dans notre Province.

« Nous avons switché sur tout et exploité les mismatchs »

Quel bon dimanche pour Esneux dont la P1 et la TDM2 ont renoué avec la victoire, respectivement contre Hannut et Ninane. Reportage.

En ouverture, la P1 locale, menée à la pause, inversait la tendance pour l’emporter 82-74 dans le sillage d’un prolifique Bassini (25 unités). Une victoire qui fait du bien aux Dragons, pas au mieux comme nous le confiait Boris Blanchy avant la rencontre « Les conditions sont difficiles en ce moment. Nous sortons d’une défaite en Coupe contre une P2 et d’un revers chez le bon dernier » rappelait le cadet de la fratrie, auteur de dix points contre onze pour aîné.

C’était ensuite au tour de la TDM2 de remporter son derby contre Ninane, 71-59. Emmenés par un excellent Matisse (21 points), les locaux prenaient d’emblée les commandes de la partie et tuaient tout suspens pour mener 27-16 après dix minutes et 48-29 à la pause. Fassotte (15 pions) et ses coéquipiers réagissaient positivement en défense en seconde période pour se rapprocher à dix unités mais c’était insuffisant pour contester la suprématie des Dragons.

« Nous avons livré une très bonne première mi-temps lors de laquelle nous avons pris directement les Calidifontains à la gorge pour bien les limiter offensivement. Notre seconde période fut moins bonne mais nous sommes parvenus à bien gérer la fin de match » analyse Quentin Vanoost. « Cette victoire est le fruit de notre défense, nous avons switché sur tout. En attaque, nous avons joué collectivement et exploité les mismatchs. Cela nous a offert des paniers faciles à l’intérieur. Lorsque Ninane est revenu à dix points, nous avons joué plus dur en défense et bien géré la fin de rencontre.« 

« Un James Deblond des grands soirs »

Le fameux « choc psychologique » a eu lieu pour les Pepins auteurs d’une prestation aboutie pour venir à bout de Falco Gent, 87-82. Jérôme Thelen revient sur cette belle victoire ainsi que sur la semaine agitée vécue à Pepinster. Interview et résumé de la rencontre.

Contrairement à leurs (mauvaises) habitudes, les Pepins démarraient correctement la rencontre pour mener 23-22 après dix minutes. Dans le sillage de Maucourant (24 unités) et Nyssen (15 pions), Pepinster creusait l’écart dans le second quart pour retourner au vestiaire avec onze longueur d’avance: 52-41.

La reprise était nettement moins positive pour les locaux qui voyaient leur avance fondre comme neige au soleil et les Gantois faire 65-67 à la demi-heure. Mais, avec enthousiasme et conviction, Deblond (18 points) par deux triples et Maréchal (10 unités) avec six points permettaient à Pepinster de repasser devant, 77-72, et par émerger, 87-82, pour la plus grande joie des supporters locaux.

Jérome, comment juges-tu votre prestation?

Nous avons fait une prestation aboutie des deux côtés du terrain en gérant et sans trop paniquer lorsque Gent est revenu au score.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous avons été portés par un James Deblond des grands soir (cinq triples) et complètement libéré.

Qu’as-tu pensé de l’ambiance dans le hall Jean Simon?

Le public a été énorme et l’ambiance était chaude, comme d’habitude. Le sixième homme a pleinement joué son rôle comme il sait si bien le faire ici.

Cette victoire est-elle le signe que le groupe a bien digéré la semaine mouvementée vécue avec l’éviction de Pascal Mossay?

De manière générale, nous nous sommes entrainés avec Fred Carton et Bernard Schoonbroodt pour préparer l’échéance de ce week-end, sereinement comme le reste de la saison.

« Terminer en beauté avec Comblain »

A Anderlecht, Comblain s’est incliné 65-57, loupant une belle occasion de rejoindre Sprimont au classement. Simon Chapelle, qui ne portera plus les couleurs comblinoises la saison prochaine, débriefe ce revers du Mailleux face à sa bête noire, évoque ses envies pour le second tour du championnat et son avenir. Entretien.

Simon, vous vous êtes inclinés 65-57 à Anderlecht. A quoi ce revers est-il imputable?

Nous n’avons eu aucune réussite aux shoots. Nous nous sommes calqués sur le jeu assez lent et peu académique des Anderlechtois alors que nous sommes une équipe qui a besoin de vitesse et de contre-attaques pour performer.

Un adversaire qui vous complique la vie.

Anderlecht est vraiment notre bête noire. Sur les deux matchs que nous avons disputé contre cette équipe, nous n’avons marqué, grosso modo, que cent points, ce qui est médiocre au regard de nos qualités offensives.

La période des examens peut-elle aussi expliquer votre manque de réussite?

C’est vrai que janvier est un mois assez compliqué car c’est la période des examens et que notre équipe compte beaucoup d’étudiants. Nous sommes donc peu nombreux aux entrainements et cela peut se ressentir. Mais les Anderlechtois étaient aussi plus agressifs que nous.

Quelles sont tes envies pour cette deuxième partie de saison?

J’ai envie de terminer en beauté dans le club de Comblain en réalisant un super deuxième tour et terminer le plus haut possible au classement malgré le monstre de la série, Kontich.

Porteras-tu encore le maillot du Mailleux la saison prochaine?

Non. Ce n’est malheureusement pas ma décision. L’arrivée d’un nouvel entraineur induit des changements dans l’équipe.

Connais-tu déjà ta future destination?

Non, je ne la connais pas encore. A vrai dire, je n’y ai pas encore réfléchi. Pour l’instant, je me concentre sur mes examens et je verrai après.

Souhaites-tu rester dans la Province de Liège? Quel genre de projet recherches-tu?

Oui, rester à Liège ou retourner dans ma région de Namur sont deux pistes possibles. Je cherche un club sans pression avec un niveau national voire régional pour me relancer.