« Un James Deblond des grands soirs »

Le fameux « choc psychologique » a eu lieu pour les Pepins auteurs d’une prestation aboutie pour venir à bout de Falco Gent, 87-82. Jérôme Thelen revient sur cette belle victoire ainsi que sur la semaine agitée vécue à Pepinster. Interview et résumé de la rencontre.

Contrairement à leurs (mauvaises) habitudes, les Pepins démarraient correctement la rencontre pour mener 23-22 après dix minutes. Dans le sillage de Maucourant (24 unités) et Nyssen (15 pions), Pepinster creusait l’écart dans le second quart pour retourner au vestiaire avec onze longueur d’avance: 52-41.

La reprise était nettement moins positive pour les locaux qui voyaient leur avance fondre comme neige au soleil et les Gantois faire 65-67 à la demi-heure. Mais, avec enthousiasme et conviction, Deblond (18 points) par deux triples et Maréchal (10 unités) avec six points permettaient à Pepinster de repasser devant, 77-72, et par émerger, 87-82, pour la plus grande joie des supporters locaux.

Jérome, comment juges-tu votre prestation?

Nous avons fait une prestation aboutie des deux côtés du terrain en gérant et sans trop paniquer lorsque Gent est revenu au score.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous avons été portés par un James Deblond des grands soir (cinq triples) et complètement libéré.

Qu’as-tu pensé de l’ambiance dans le hall Jean Simon?

Le public a été énorme et l’ambiance était chaude, comme d’habitude. Le sixième homme a pleinement joué son rôle comme il sait si bien le faire ici.

Cette victoire est-elle le signe que le groupe a bien digéré la semaine mouvementée vécue avec l’éviction de Pascal Mossay?

De manière générale, nous nous sommes entrainés avec Fred Carton et Bernard Schoonbroodt pour préparer l’échéance de ce week-end, sereinement comme le reste de la saison.