Princen toujours aussi précis

En R1, Cointe a fait le boulot contre le CFWB alors que Liège a craqué à Quaregnon et que LAAJ s’est incliné à Ciney.

Dimanche, LAAJ s’est incliné à Ciney, solide équipe de première régionale. Malgré un trio Pecoraro/Horrion/Lejeune efficace (46 points à eux trois), les Brasseurs ont craqué dans le second quart pour finalement laisser la victoire aux locaux, 88-70.

Défaite également pour Liège à Quaregnon, 73-60. Meunier (14 points) et ses potes menaient pourtant 30-39 à la pause mais allaient ensuite complètement louper la reprise et voyaient les locaux se déchainer.

Victoire précieuse en revanche pour Cointe à Jambes. Les Grenouilles ont remporté trois précieux points en dominant le CFWB 74-82. Cointe a à nouveau pu compter sur l’apport offensif (plus de 30 points) de Maxime Princen et l’ancrage intérieur de Cornet (16 points). Seb Maio, face à des gamins dont il a plus du double de l’âge, s’est également montré précieux avec 11 points.

Lendemain de la veille pour les Porais

Gillet plus en forme que ses équipiers espagnols pendant que Desert va au-devant d’un drôle de week-end à la mi-janvier et, demain, une « récap » festive de la période des réveillons : ce sont les infos d’EMCE.

Tops et flops du week-end

Autant en fâcher certains d’entrée d’année… A commencer par les « Porais » qui se sont plantés, dans leur potager (72-81), devant des Castors qui ne sont pourtant pas des grosses légumes de la série. Un revers aux petits oignons pour Waremme et Kain. « Il n’y a pas photo », constate laconiquement Gio Bozzi après le nouvel échec de Pepines réduites à la portion congrue (48-67) par Courtrai, en D1 féminine. En bord de Hoëgne, on s’active afin de dénicher une marqueuse… si possible pas trop chère. En P1 hommes, Belleflamme B (deux succès jusque-là) s’est offert de splendides étrennes en se payant le scalp (60-54) de la seconde phalange esneutoise, à mi-tableau. Un cran en-dessous, les Hannutoises (antépénultièmes) ont parfaitement digéré les récents réveillons. Merci pour elles. On en veut pour preuve le faux-pas de Blegny (70-56) au cœur de la Hesbaye.

Francos à l’export

Une fois de plus, Pierre-Antoine Gillet s’est mis en évidence dans les rangs de Fuenlabrada. A Ténériffe, il a ainsi été le meilleur marqueur (14) et deuxième rebounder (6) d’une formation qui s’est néanmoins inclinée sur le score de 74 à 63. Toujours en Espagne, lourd échec (85-67) d’Obradoiro à Malaga avec un Maxime De Zeeuw en mode mineur : 0 pt en 7 minutes. Aux States, Hartford (Boxus 0 p, 2 r) revient victorieux (52-61) de New Hampshire. Au niveau coaching, Niksa Bavcevic et Vevey se sont inclinés in extremis (80-77) à Boncourt, dans le Jura suisse. En dames, redémarrage en fanfare pour Lyon (Allemand 7 p, 8 a) et pour Montpellier (Williams 29) qui ont respectivement piégé Roche Vendée (82-71) et Landes Basket (81-58). Au Grand-Duché, belle résistance (72-62) des Conternoises de Fabienne Fuger (Young 14 p, 12 r) chez les championnes de Grengewald. C’était encore 32-29, à mi-parcours.

L’énorme dilemme de Quentin Desert…

On le sait, les demi-finales des coupes provinciales se disputeront le 3e week-end de ce mois. Voilà qui place Quentin Desert devant un énorme dilemme. Le samedi 18 janvier, à 20 heures, il affrontera Comblain B, à Hannut, avec Stavelot. Le samedi 18 janvier, à 20 heures, « ses » dames de Spa en découdront, à Tilff, avec Sprimont B. Alors, quid ? Info que j’ai apprise, hier après-midi, en assistant à la réception de Theux B par des « Blancs Moussis » attendant, samedi, la Spéciale Aywaille de pied ferme. On se demanderait bien pourquoi ?

La télé crève l’écran

C’est la reprise pour RMC Sport 2, aussi, qui proposera, ce soir (21 heures), le magazine « Buzzer ».

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Charnikon prod.

« Très près de notre première victoire »

A Oostkamp, Verviers a sorti une prestation solide et n’est pas passé bien loin d’empocher les trois points.

A Oostkamp, Verviers a, à nouveau, démontré ses progrès. « Le match avait plutôt bien démarré. Nous menions après le premier quart et au milieu de deuxième avant de connaître notre « trou » habituel de quatre ou cinq minutes. Cela a permis aux locaux de passer devant à la pause » nous explique Tom Malempré (19 points) à l’issue du revers des siens, 86-71. « Dans l’ensemble, ce fut de nouveau un très bon match de notre part. Nous sommes encore passés très près de notre première victoire mais nous avons manqué de « gestion » durant notre « trou ». C’est ce que nous devons arriver à gommer si nous voulons remporter des matchs.« 

« Un gros, gros match d’Authelet et Antoine »

Belleflamme a idéalement démarré l’année par une belle victoire contre Esneux, 60-54.

A domicile, Belleflamme a remporté trois précieux points en venant à bout d’Esneux, 60-54. « Nous avons pu compter sur un gros, gros match de nos deux grands – Arthur Authelet et Thomas Antoine – des deux côtés du terrain. Ils ont dominé et cela nous a grandement facilité la vie » souligne Guillaume Reynders. « Nous avons globalement réussi une grosse défense. N’encaisser que 54 points, cela aide pour gagner. Nous allons juste retenir la victoire, c’est tout ce qui compte dans notre situation, même si la manière fut très positif contre les Dragons. »

« Plusieurs à avoir alimenté le marquoir »

A domicile, Jean-Pierre Darmont et Sainte Walburge ont parfaitement démarré l’année en remportant le derby contre Neuville, 85-71. Interview.

Jean-Pierre, bravo pour cette belle victoire!

Merci. Nous avons super bien commencé le match en défendant très bien. Nous n’avons encaissé que douze points lors des dix premières minutes. Dans le même temps, nous marquions dans chaque position en attaque.

De quoi rapidement mettre la main sur le match? Qu’est-ce qui explique cet excellent résultat?

La différence s’est faite dans notre envie par rapport aux dernières semaines. Nous sommes égalements plusieurs à avoir alimenté le marquoir, cela facilite les choses.

C’est de bon augure pour la suite?

Nous devons, en tout cas, vraiment jouer le deuxième tour de cette manière.

Crédit photo: Philippe Collin

Feu d’artifice étoilé

En effectif réduit et privés de leur entraineur, expulsé, les Wawas ont explosé à l’Etoile Jupille, 120-76.

A l’Etoile et malgré un effectif réduit à peau de chagrin (Nicolas Gerads, l’entraineur, avait du ré-enfiler son short), les Wawas tenaient le coup pendant dix minutes offensives, 28-23. Waremme perdait ensuite son coach, expulsé par le corps arbitral. Après un coup de sifflet pour une offensive jugée « très limite » par Nicolas Gerads, ce dernier s’est adressé à l’arbitre en lui disant: « Ils (ndlr: les locaux) n’ont pas besoin de ça. » Après une injonction de l’arbitre demandant au coach visiteur de tenir son banc, celui-ci répondait d’un « il ne faut pas hésiter. » « Ce que l’arbitre a fait en me renvoyant au vestiaire. J’ai envoyé un rapport à la commission des arbitres car il y a des choses que je ne peux pas admettre » continue Nico.

Sans leur coach, les Wawas subissaient la déferlante locale et se retrouvaient relégués à 58-40 à la pause. La seconde période était identique à ce deuxième quart, l’Etoile déroulant un basket offensif et chatoyant face à une formation de Waremme dépassée. Score final: 120-76.

Etoile de jupille A – ABC Waremme B : 120-76

Score : 28-23 / 30-17 (58-40) / 31-19 (89-59) / 31-17 (120-76)

Waremme : Lambion 17, Parent 13, Bastin A 18, Germay 4, Bonjean 8, Schwall 10, Corvers 6.

N.B. : l’exlusion de Nicolas Gerads nous a été relatée par lui-même.

« En tant que capitaine, je devais prendre le relais »

En TDM2B, Esneux, pas gâté par l’arbitrage, a alterné le bon et le moins bon à Kontich, leader de la série. Gauthier Liégeois, capitaine des Dragons et contraint de prendre le coaching en main après l’exclusion de Didier Longueville revient sur le revers des siens, 81-68. Entretien.

Gauthier, comment avez-vous débuté ce premier déplacement de l’année à Kontich?

Nous avons mal commencé la partie en laissant les joueurs adverses développer leur jeu. C’était 16-3 après cinq minutes de jeu. Nous nous sommes ensuite réveillés et avons légèrement recollé au score. C’était 20-14 à l’issue du premier quart.

Comment s’est déroulé le second quart-temps?

Kontich a resserré sa défense et les locaux étaient beaucoup plus engagés que nous défensivement avec pas mal de fautes flagrantes niées par l’arbitre flamand. Cela a donné 44-27 à la pause.

La reprise fut-elle spéciale?

Nous avons commencé à défendre en zone et cela a pas mal perturbé Kontich et nous a aidé à rester à quinze longueurs avant que notre coach se fasse exclure pour deux fautes oubliées sur une attaque.

Et c’est toi qui a dû prendre le relais?

Oui, c’est la magie des évènements. C’était ma première en tant que coach D3 car, étant capitaine du groupe, je devais prendre le relais (rires).

Une dizaine de minutes sur le petit banc qui faillirent être couronnées de succès.

Dans le dernier quart, nous avons joué le tout pour le tout avec un zone-press qui a fonctionné. Nous avons grappillé quelques points pour revenir à neuf longueurs de Kontich à trois minutes du terme mais nous avons ensuite malheureusement calé.

Quels enseignements pouvez-vous tirer de cette rencontre?

Nous devons apprendre à être prêts dès le début de la partie malgré un déplacement pénible au niveau kilométrique. Si nous avions été prêts ce samedi, nous aurions eu une chance de l’emporter. Nous pouvons toutefois retenir du positif de ce match de reprise lors duquel nous avions quand même les jambes lourdes après les festivités de fin d’année.

Votre regard peut déjà se projeter vers la prochaine échéance.

Oui, le derby contre Ninane. En cas de victoire, nous nous rapprocherons du maintien.

« L’arrêt burger obligatoire avec les « tardifs » de l’équipe »

Damien Grzesinski se prête au questionnaire du Thé ou Café.

Damien, es-tu davantage passe ou panier?

Alor moi, je suis plutôt passe… Je dirais même rebond! C’est mon gros point fort et le coach me pousse un max dans ce domaine. Je n’ai jamais été un gros marqueur donc j’aide l’équipe autrement.

Plutôt défense qu’attaque alors?

Exact. J’adore ennuyer l’adversaire en défense et prendre des rebonds pour balancer devant. C’est tout aussi satisfaisant que de marquer un panier car, au fond, tout démarre du rebond.

A choisir, Netflix ou cinéma?

J’aime les deux… Je regarde beaucoup Netflix le soir quand ma compagne s’endort avant moi et que je ne trouve pas le sommeil. Quant au cinéma, quand il y a un gros film qui sort, je vais le voir sans hésiter.

Plutôt pizza ou burger?

Plutôt pizza… Quoique ça arrive de manger un burger avec les « tardifs » de l’équipe après certains matchs en déplacement. Petit arrêt obligatoire (rires).

Préfères-tu partir en city-trip ou en vacances à la plage?

City-trip. J’essaie de partir une fois par an durant deux ou trois jours, même si cela fait un an que je ne suis plus parti. Cette année, ce fut Strasbourg entre les fêtes. Par contre, le ski est une obligation chaque année. Et, forcément, vacances d’été aussi mais pas toujours à la plage.

LeBron ou Curry?

LeBron revient bien en puissance cette année, cela promet encore pas mal de choses. Mais un qui m’impressionne depuis le Real de Madrid, c’est Luka Doncic. Il est phénoménal!

Standard ou Anderlecht?

Forcément le Standard! Gros conflit à la maison avec mon père d’ailleurs, c’est un mauve. Les classicos sont toujours bien drôles du coup.

Et enfin, thé ou café?

Les deux. Le café, c’est davantage le matin histoire de me réveiller et le thé c’est plus le soir après un bon repas. C’est toujours agréable.

« Erkenne clutch pour refroidir la salle »

Samedi contrasté pour Pepinster. Alors que la TDM2 a sombré à Courtrai, la P2 a remporté une importante victoire à Prayon.

A Courtrai, Pepinster a sombré, 94-57. « Le score reflète bien la physionomie de ce match sur lequel il n’y a honnêtement pas grand chose à dire » soupire Jordan Maucourant avant de souligner l’absence préjudiciable de Julémont.

Pour la P2 pepine, le résultat fut plus positif avec une victoire 68-74 à Prayon. Les visiteurs ont pu compter sur Rossinfosse qui avait déjà rechaussé ses sneakers en Coupe malgré une cheville gonflée. « Ce n’était pas un bon match de notre part, Prayon a imposé son rythme et nous n’avons pas su « tuer » la rencontre quand il l’aurait fallu » reconnait ce dernier. « Nous avons pris plus de dix points d’avance dans le troisième quart avant d’être repris et de compter six ou sept longueurs de retard sur les locaux.« 

Le groupe de Jerôme Jennes trouvait alors les ressources nécessaires pour inverser la dynamique. « Heureusement, nous avons su réagir et notre changement de défense nous a aidé à piquer des ballons pour aller rapidement conclure devant » poursuit Nicolas. « Chapeau à Max Erkenne qui a été clutch et qui a répondu présent en plantant plusieurs bombes décisives pour refroidir une salle où il ne faisait déjà pas très chaud. »

« De la raclette à la raclée! »

A Gent, Spa a complètement loupé son début de deuxième tour en s’inclinant 104-64. Reportage.

C’est devenu une (très mauvaise) habitude, les Spadois cochonnent souvent leur remise en route. Il en a encore été ainsi, vendredi soir, via une dégelée à Gand se passant quasi de tout commentaire : 104 à 64. Les mirlitons des dernières fêtes étaient rangés après seulement de 5 minutes de match à sens unique (12-0). La suite s’avérait tout aussi compliquée (49-22, à la 18e). Les Ardennais (Franck (dont vous pourrez retrouver l’interview complète ce mardi) 22 points, Vandenbrule 8 rebonds) profitaient alors de la déconcentration locale pour éphémèrement revenir à 69-51, au cap de la demi-heure. Un feu de paille vite éteint par des Flandriens (Foucart, ex-Alost D1, 23 pts et De Clercq, ex-Lions U18, 21) qui allumaient un bouquet final à 35-13 pour terminer à 104-64.

« Quand tu te déplaces à Gand en mode réveillon, tu te réveilles en mode raclée : au travail ! », stigmatise Bruno Dagnely. « Grâce à cette victoire et à cet écart monstrueux, nous dépassons les Spadois au classement. A confirmer, dans huit jours, à Pepinster », prévient l’affable Patrick Gevaert, le manager du Falco.

Michel CHRISTIANE