En P2B, Errol Koçur et Harimalia ont remporté leur match à six points contre Huy. Interview.
Errol, qu’as-tu pensé de votre prestation contre Huy, conclue par une victoire 91-66?
Nous avons livré un match plein du début à la fin. Nous n’avons pas laissé notre adversaire revenir et y croire, ce qui nous était arrivé plusieurs fois en première partie de championnat et nous avait joué parfois de bien mauvais tours. Nous avons très bien fait circuler la balle – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur – pour considérablement perturber les Hutois.
2020 commence parfaitement pour vous!
Nous voilà en effet avec trois victoires de suite. Il faudra confirmer notre bonne forme la semaine prochaine pour laisser plusieurs équipes derrière nous et réaliser une toute bonne opération au classement.
Nouveau revers pour la Vaillante Jupille en P2B. L’armada locale a complètement craqué en seconde période face à l’adresse et à la fougue des jeunes de Saint-Louis. Reportage.
Belle affiche ce dimanche aux Argilières entre l’impressionnante – sur le papier – équipe de la Vaillante et la rafraichissante équipe de Saint-Louis. Si les noms ronflants alignés par les locaux semblaient leur donner la faveur des pronostics, le classement était toutefois en faveur des troupes du génial Mario Lozina.
Dans leurs atypiques installations, les Jupillois démarraient parfaitement la rencontre pour prendre dix points d’avance mais les Collégiens ne craquaient pas et revenaient dans la partie pour passer devant, 25-26, au terme du premier quart. Les dix minutes suivantes était du même acabit mais dans le sens inverse. Saint-Louis prendait dix points d’avance mais les Jupillois revenaient et viraient en tête – 51-50 – à la pause.
Alors que la première mi-temps était résolument offensive, le début de seconde période était davantage défensif. Le mano-a-mano entre les deux équipes continuait et l’ambiance montait d’un cran au milieu du troisième quart après plusieurs fautes anti-sportives infligées aux troupes de Perugini. Saint-Louis creusait son avance et filait vers la victoire. « La Vaillante avait pris un coup sur la tête et ne s’en relèvera pas » explique Jérémy Mathieu, présent à la table de marque. L’écart grimpait et Saint-Louis s’imposait méritoirement et dans les grandes largeurs, 78-98.
« Notre réussite à trois points fut déterminante dans ce match où l’équipe a planté quinze bombes. Mentions spéciales à nos deux jeunes Thomas Deprez (2003) et Aurélien Dykmans (2002) qui ont réalisé un superbe match en combinant 49 points inscrits » conclut le Collégien.
Henri-Chapelle a enchainé à Sprimont, décrochant une belle seconde victoire d’affilée, 64-76. Les Capellois – qui s’attendent à une chaude réception dimanche prochain à Aubel – semblent sur une excellente dynamique et pourraient bien servir d’arbitres dans la lutte pour le titre en P2A.
A Sprimont, une formation bourrée de joueurs talentueux mais devant composer avec des blessés depuis le début de saison, Henri-Chapelle a remporté une belle victoire 64-76 qui ne souffre d’aucune contestation. Les visiteurs firent constamment la course en tête. 18-20 après dix minutes avant de doubler cette marque (36-40) à la pause et de profiter du retour des vestiaires pour faire le break, 49-62. « Comme contre Jupille, c’est notre collectif qui a fait la différence face aux individualités sprimontoises. Chacun respecte les consignes et cela se traduit par des shoots ouverts bien pris avec, de facto, des pourcentages en hausse » explique Fred Ledain. « Dès l’échauffement, mes gars étaient concentrés sur leur sujet et cela s’est directement vu dans le premier quart. Nous furent constamment devant et Sprimont n’a jamais trouvé les clés offensives ou défensives pour nous faire déjouer.«
Solidement installés dans le ventre mou, les Capellois semblent connaitre un net regain de forme. « Un vent de fraicheur souffle dans l’équipe depuis la défaite à Grivegnée » reconnait le coach verviétois. « Les blessés sont tous rétablis et reviennent bien. Depuis trois semaines, l’équipe joue plus juste et donne le bon tempo. Nous sommes très solides en défense et concrétisons bien devant en exploitant nos forces et et les erreurs de l’adversaire.«
Le maintien est tout proche pour Henri-Chapelle qui pourrait servir d’arbitre dans la lutte pour le titre au sein de la très compétitive P2A. « Avec ces deux victoires d’affilée contre des concurrents directs qui nous avaient battus au premier tour, nous pouvons sereinement regarder les prochaines échéances en poursuivant de la sorte » sourit Fred. « Place maintenant à deux matchs contre des équipes plus expérimentées que nous avions vaincues avant la trêve. Dimanche, nous nous rendrons à Aubel pour un beau derby du plateau. Nous nous attendons à une chaude réception mais nous ferons tout pour décrocher une troisième victoire d’affilée.«
Comme leur idole, Chris Francot, Stefan Lantin et Mika Berger arborent le manchon au bras. Pour Liège & Basketball, ils se souviennent des exploits du Black Mamba.
Stéfan Lantin : J’ai été totalement paniqué à l’annonce de sa mort. Je regardais la TV sur des chaînes américaines pour avoir confirmation de l’info. Je suis allé au lit et j’ai pleuré en m’endormant. Je me suis réveillé avec les yeux mouillés et lundi, en allant au travail, je pleurais encore. J’ai toujours tenu des propos durs sur les quidams qui pleuraient les stars décédées. Désormais, je me sens bête d’être aussi attristé, touché par cette tragique nouvelle. Je suis mal depuis son décès, comme si c’était quelqu’un de ma famille qui venait de disparaître.
Chris Francot : Je suis atterré. Comment cette semaine peut-elle être bonne après un tel drame? C’est vraiment horrible… J’ai encore du mal a réaliser. Personne n’oubliera Kobe, qu’il repose en paix, sa fille aussi. Et surtout, courage à sa famille! Je n’ose imaginer l’état de ses proches.
Que représentait Kobe Bryant pour vous?
Mika Berger : Il était un icône du basket à travers le monde. Sa mentalité de tueur, sa volonté de vouloir être le meilleur dans son sport et son éthique de travail sont ses exemples pour tous les basketteurs.
Chris Francot : C’était mon idole. Avec sa « Mambality », il m’a inspiré tout au long de sa carrière. C’était évidemment un talent incroyable mais surtout un bosseur qui se fixait des objectifs élevés. Kobe était aussi un vrai leader qui rendait ses coéquipiers meilleurs. Ce gars était une inspiration, un exemple.
Stéfan Lantin : Kobe était une icône du basket NBA et mondial. Ce gars m’a donné envie de jouer au basket. J’ai vu beaucoup de matchs de lui, j’ai voulu lui ressembler, je l’ai imité. J’ai acheté des vareuses, des casquettes et son « bandana » au bras. Mes dernières sneakers « basket », c’était une paire de « Kobe ».
Quels souvenirs garderez-vous de lui?
Chris Francot : Son smile à 1 000 000 de dollars ainsi que sa détermination et son dévouement, sans oublier tout ce qu’il a, à l’instar de Jordan, apporté à ce sport.
Stéfan Lantin : Il y a bien sûr son match à 81 points, il était injouable, personne ne pouvait l’arrêter à part le chrono (rires). Mais ce que je retiens surtout de lui, c’est l’amour qu’il portait à ce jeu et à la vie. Il était toujours souriant et à l’aise avec les micros et les caméras. Il était une bonne personne et une source d’inspiration.
MikaBerger : Son jeu, exceptionnel, tout simplement.
Quels exploits de Kobe résonnent en vous?
Mika Berger : Ils sont tellement nombreux. Ses 81 points, ses titres ainsi que revenir de deux ans de blessures pour terminer par un match à 60 points figurent en haut de ma liste. Il a accompli tellement d’exploits irréels. Il est une légende qui restera à jamais gravée dans la mémoire de tous.
Stéfan Lantin : Kobe a multiplié les exploits sur le terrain – où il a terminé avec un énorme palmarès – mais aussi dans sa vie privée. Il a aidé des écoles, des associations, s’est opposé à certains propos de Trump. C’était un vrai combattant sur et en dehors des parquets.
Chris Francot : Cinq titres, c’est déjà assez incroyable! Mais, évidemment, scorer 81 points en un match à notre époque reste totalement irréel. Il était vraiment ailleurs ce soir là…. 55 points en deuxième mi-temps comme un véritable extra-terrestre. Tirer sa révérence en marquant 60 points, c’est sympa aussi. Sa carrière entière est un exploit. L’action qui me reste le plus en tête, c’est ce fameux cross de fou suivi d’un dunk violent sur Kevin Garnett. Je me suis levé quinze fois sur cette vidéo!
En bonus, les meilleurs dunks en carrière du Black Mamba sont visibles ici.
Georges Melon vous propose son premier cliché-mystère alors que Valery Borgers (Spa) et Fred Delsaute (Aubel B) ne rempileront pas en fin de saison. Mais que dire de l’innommable froideur luxembourgeoise après la mort de Kobe Bryant : ce sont les infos d’EMCE.
Les insolites du mardi
Que penser du prétendu choc psychologique suscité par un changement de coach ? C’est comme les GSM : la meilleure et la pire des choses. Donc, avec pertes et fracas ou gains et éclats. Comme c’est le cas pour l’heure au Grand-Duché où le Sparta Bertrange n’avait plus gagné depuis l’automne passé. C’est alors que notre compatriote Pascal Meurs – le grand pote de Thibaut Petit – y débarquait et son équipe d’adoption de réaliser, dans la foulée, un 3 sur 3 aux dépens des ténors du championnat. Contraste saisissant, aussi, au sein de notre foot principautaire. Si les « Sang et Marine » retrouvent la joie de jouer et de gagner grâce à ce gentleman qu’est Drezen Brncic, les « Oies » visétoises piquent du bec plus que jamais. En cause, l’engagement d’un entraîneur s’étant planté quasiment partout où il est passé. Comprendra qui pourra !
Terrains extérieurs : aux quatre coins de la province
Excellente nouvelle, Georges Melon, l’ancien arbitre, s’est gentiment proposé afin d’alimenter une rubrique qui a de plus en plus de succès. Le Hannutois alliera ainsi ses deux grandes passions : le basket et la photo. Vous avez donc ci-dessus sa première « production ». De prime abord, elle parait moins biscornue à trouver que la dernière en date avec la « cour des filles » de Stavelot. Et, selon une tradition désormais bien établie, voici l’indispensable indice : là-bas, le clocher n’est finalement pas si haut…
Borgers et Delsaute ne resteront pas à Spa et Aubel
Décidément, ce sont les grandes manœuvres en vue de la saison prochaine. Dans ce contexte agité, on a appris deux départs à la fin de l’actuel exercice. En TDM2 A, Valery Borgers, le capitaine quasi historique de Spa, a annoncé qu’il raccrocherait les baskets au printemps prochain. Il en avait émis l’intention l’an dernier déjà avant de se raviser. Cette fois, ce serait bel et bien définitif. Les Ardennais sont en quête d’un nouveau patron sur le terrain.En P2 A, les Aubelois (10e, 30 pts) devront, quant à eux, se chercher un autre coach. En effet, Fred Delsaute a décidé de ne pas prolonger son séjour sur le petit banc « herbager ». Un (futur) départ unanimement regretté. Tant sur qu’en bord de terrain…
Décès de Kobe Bryant et froideur grand-ducale
Force est de constater que nos voisins luxembourgeois ne sont pas réputés pour leur aspect chaleureux. Ken Diederich, le coach de Dudelange et sélectionneur national, en apporte une preuve supplémentaire à l’occasion du décès de la star de la NBA : « C’est Ryan Anderson, un de mes Américains de Dudelange (ndlr : Anvers 16/17), qui m’a appris la nouvelle », déclare-t-il, « Maintenant, Bryant n’est qu’un homme. Et, malheureusement, ils en meurent, tous les jours, dans des accidents. » Un réalisme qui fait froid dans le dos.
La télé crève l’écran
D’abord cette précision importante : Eleven Sports 2 ne sera pas en mesure de retransmettre le derby de Los Angeles car il est reporté vu les circonstances. La chaîne chère à Erik Lenoir sera néanmoins présente à Ostende – Manresa (20 h) et à Pau – Anvers (20 h 30, sur Eleven Sports 3).
Passé par Liège Basket en D1, Louis Hazard s’éclate avec Ypres en TDM1.
Passé par Liège Basket, Louis Hazard évolue désormais à Ypres, en TDM1. Et l’anti-chambre de l’élite semble presque trop petite pour l’ailier qui compile des stats assez remarquables: 23 points, 6,6 rebonds et 3 passes de moyenne selon thisisbasketballtv. Hazard s’est même fendu d’un match à 35 points à Lommel en octobre dernier. De quoi retrouver rapidement de l’embauche en D1?
En P3C, Braives s’est sorti du piège tendu par Neuville. Nicolas Danze revient sur la dixième victoire des Giants, actuellement cinquièmes au général.
Nico, qu’as-tu pensé de votre prestation à Neuville?
Ce fut une prestation assez mitigée. Notre première mi-temps fut en demi-teinte. Notre maitrise du rebond défensif n’était pas top alors que c’était une consigne du coach.
Néanmoins, vous vous êtes imposés 59-68. Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?
Elle s’est faite au second time lors duquel nous avons fait preuve de davantage de rigueur défensive pour bloquer les atouts neuvillois et de plus d’application offensive et de concentration sur les détails. Nous nous sommes focalisés sur les options sûres qui se sont avérées payantes. Et, point par point, nous sommes repassés devant, avons créé l’écart et l’avons maintenu.
Dans la petite salle du Collège, l’Avenir Jupille – emmené par d’excellents Corentin Guissard et Yoann Meyers – a infligé sa première défaite de la saison à Verviers, revenant à hauteur de leur adversaire du jour au classement. La lutte pour le titre s’annonce passionnante en P4B.
Ce week-end, l’affiche de P4B avait lieu à Verviers entre des locaux invaincus et leurs dauphins de l’Avenir qui ne comptabilisaient qu’un seul revers. Pourtant, la rencontre tournait rapidement court, les visiteurs tuant tout suspens dans l’oeuf grâce à une défense intransigeante et une attaque efficace. A la pause, c’était 24-46. Les Verviétois tentaient de revenir au score en deuxième période mais les Jupillois ne s’en laissaient pas compter et creusaient même encore légèrement leur avance pour l’emporter avec brio 56-81. « Une prestation cinq étoiles! Les joueurs se sont donnés à 100% pendant quarante minutes et nos supporters avaient fait le déplacement. La salle était davantage remplie pour ce match de P4 que pour celui de P1 qui suivait. C »était plaisant à coacher » savoure Maxime Walravens.
Tant individuellement que collectivement, l’Avenir semblait au-dessus ce week-end. « Nous étions au complet et nous avons beaucoup travaillé sur notre défense et sur les lectures en attaque. Une fois le trou fait, nous avons su tenir et n’avons perdu aucun des quart-temps, ce qui est une satisfaction supplémentaire » continue le coach jupillois. « Michael Marloy fut ultra-dominant au rebond offensif et défense, Corentin Guissard fut assassin en pénétration pour planter 27 points et Yoann Meyers était sur une autre planète pour scorer 21 points de loin.«
Grâce à cette victoire, l’Avenir partage désormais la première place de la P4B avec Verviers. « Nous faisons une bonne saison. Le groupe progresse bien ensemble et est très soudé sur et en dehors du terrain. Avec la décision du CP de rejouer notre match contre Atlas, nous nous retrouvons maîtres de notre destin. Notre objectif est de ne plus perdre un match. Nous allons travailler pour aller chercher le titre en fin de saison sans devoir passer par le tour final » conclut Maxime avec enthousiasme.
Samedi, Liège a pu compter sur Ludo Lambermont pour s’imposer d’extrême justesse à Waterloo, 80-81.
« Nous sommes contents de la victoire, surtout contre une grosse équipe de Waterloo!« , s’exclame Ludo Lambermont. Les Principautaires ont pourtant eu chaud, encore menés de trois unités avant la dernière ligne droite. Mais Ludo veillait au grain et ses vingt pions ne furent pas étrangers à la victoire des Liégeois, 80-81. « Nous avons fait la différence à chaque fois que nous avons imposé notre tempo. Nous avons aussi remporté la bataille du rebond. Mais nous sommes surtout restés soudés lorsque nous étions menés de dix points. Cela nous a aidé à revenir et à passer devant!«
Actuellement en tête de la première régionale avec Gembloux, Charly Bernard portera les couleurs de Comblain la saison prochaine. Entretien.
Charly, pourquoi avoir décidé de rejoindre Comblain la saison prochaine?
Le futur projet du Mailleux est vraiment top avec de belles ambitions, un bon staff et une bonne structure. Ce côté professionnel en D3, peu de clubs – voire aucun – en Wallonie peuvent se vanter de le proposer. De plus, je ne pars pas dans l’inconnu car je connais le futur coach ainsi que son assistant Tony Fernez – que je trouve très bon – et même certains joueurs comme Robin Roland ou Maxime Princen que je connais personnellement ou contre qui j’ai déjà joué. Le côté chaleureux et familial de Comblain, un club sain et dont de nombreux supporters viennent aux matchs a achevé de me convaincre.
Quels seront tes objectifs la saison prochaine?
Collectivement, le but sera de nous maintenir le plus vite possible et de nous forger la possibilité de jouer le haut du tableau afin que le championnat – pour lequel nous ignorons s’il y aura des Playoffs – soit attractif de début à la fin. Connaissant déjà quelques uns de mes futurs partenaires, je sais qu’il y aura du talent dans l’équipe. Il faudra que la sauce prenne assez vite entre les nouveaux transferts et le nouveau staff mais je crois vraiment en ce projet. Personnellement, j’espère prendre assez vite mes repères et apporter un maximun à l’équipe avec mon basket et mon expérience, même si je suis encore un jeune joueur.
Tu es actuellement en tête de la R1 avec Gembloux. Le but est d’aller décrocher le titre?
Oui, nous sommes actuellement premiers mais la saison est encore longue. Je serai vraiment heureux de partir en ayant aidé Gembloux à être champion. Mais il reste encore pas mal de matchs, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.