Le Brussels devrait poursuivre en D1

Même si rien n’est encore acquis, le futur du Brussels se dessine davantage en D1 qu’en TDM1.

Même si rien n’est encore acquis et malgré la recherche toujours active d’un sponsor principal et le manque à gagner de l’annulation du « Wilink Game », le Brussels devrait poursuivre en D1 selon La DH/Les Sports+.

La crise sanitaire n’empêche pas les Bruxellois de bosser – même si cela nécessite des adaptations – et d’avancer dans la reconduction d’un bail au sein de l’élite nationale. L’engagement de Ian Hanavan est un excellent signal, tout comme les finances qui devraient pouvoir permettre au club de la Capitale de poursuivre en EuroMillions Basketball League. La salle de Neder devrait subir quelques modifications pour faciliter la vie des Bruxellois et permettre davantage de confort aux sponsors et spectateurs.

Ne manquez pas très prochaine la grande interview de Nikkel Kebsi, nouveau GM du Brussels.

« Me familiariser à la R1 »

Après Baptiste Domken, Sainte Walburge enregistre l’arrivée d’un nouveau jeune talent: Alexandre Aerts.

Cette saison, Alexandre Aerts s’est révélé à Jupille. La saison prochaine, le frère de William Robeyns portera les couleurs de Sainte Walburge. « Ce que l’on me proposait là-bas était très intéressant avec l’opportunité de jouer en R1 et en P1 » nous confie-t-il. « Je pourrai accumuler beaucoup de minutes en P1 où le niveau est très bon dans un championnat que je n’ai encore jamais disputé et continué à découvrir l’élite régionale, comme ce fut le cas cette année à Jupille même si je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de m’exprimer en début de saison.« 

Les envies de ce jeune talents sont claires. « J’aimerais avant tout prendre du plaisir sur le terrain et me familiariser à la R1 tout en apportant ce que je peux au groupe » conclut Alex.

Crédit photo: Alexandra Milanovic Photographe

« Pepinster gardera une place de choix dans mon coeur! »

Les White Tigers devraient repartir pour une nouvelle année de domination en P3 Dames, renforcées par l’arrivée de Clémentine Martin en provenance de la TDW1 de Pepinster. Entretien.

Clémentine, après plusieurs saisons à Pepinster et un sauvetage en TDW1 cette année, pourquoi avoir décider de quitter le matricule 46?

Après sept belles saisons, je pense avoir fait le tour à Pepinster où j’ai notamment vécu deux montées en D1. De plus, avec mon boulot dans lequel je fais des nuits et des week-ends, ce n’est pas toujours évident d’arriver à combiner le tout. Une chose est certaine, Pepinster gardera une place de choix dans mon coeur!

Qu’est-ce qui a motivé ton choix de rejoindre les White Tigers?

Même si c’est un jeune club, c’est un club avec des ambitions. Je vais y retrouver des filles avec qui j’ai déjà eu la chance de jouer par le passé. Et pour mon boulot, ce sera beaucoup moins contraignant. En plus, apparemment, le noir, cela amincit (rires).

Quel style de joueuse es-tu et comment te décrirais-tu?

Je pense que je suis une joueuse de « l’ombre ». Toujours prête à faire le « sale boulot », capable de jouer dur en défense et de prendre les rebonds. J’adore faire jouer mes coéquipières quitte à m’oublier un peu, surtout au niveau offensif.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison autant individuellement que collectivement?

A titre personnel, prendre du plaisir sur le terrain avec mes copines et, pourquoi pas, commencer à marquer un peu plus. Collectivement, l’objectif principal est la montée et, pourquoi pas là aussi, le gain de la Coupe comme cerise sur le gâteau!

Où a été prise cette photo ?

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le successeur namurois de Lionel Bosco à Huy tandis que les Spirou Ladies font confiance à un ancien tandem principautaire. Guillaume Barbieux, lui, rebondit à Frameries et a bien connu le club de la photo-mystère. Ce sont les infos d’EMCE.

Baudelet, successeur-surprise de Bosco, à Huy

Suite à sa promotion au Country Hall, Lionel Bosco devait être remplacé au coaching de Hutois se maintenant en 2e Régionale. Les dirigeants mosans ont étonné tout leur monde en jetant leur dévolu, ce week-end, sur Pierre Baudelet (28 ans). Assez méconnu en notre si particulière province de Liège, le citoyen de Loyers a passé les sept dernières années à Andenne. Chez les « Oursons », son principal fait d’arme est d’avoir mené la phalange B locale de P1 en R2 mais, dès février dernier, ce meneur de formation annonçait qu’il ne prolongerait pas. Pour mieux rebondir dans la cité du Bassinia…

Les Spirou Ladies (D1) accueillent S. Bottriaux et F. Bastianini

Après une sérieuse zone de turbulence, les Spirou Ladies (D1) songent désormais à l’avenir. Dans ce contexte, les responsables carolos s’offrent deux arrivées supplémentaires. A savoir, celle de Sophie Bottriaux (28 a, 1,72 m) qui ne sera donc restée qu’un exercice sur les bords de la Hoëgne. Sans oublier Fulvio Bastianini (Liège Basket 12/13) qui, sans quitter ses fonctions à Mons, devient le conseiller sportif et technique – tourné vers la formation – du cercle de la Garenne.

Viana, la remplaçante de Mayombo à Fribourg, arrive à Namur

L’été passé, Noémie Mayombo décidait de remiser ses baskets au clou. Encore fallait-il lui trouver une digne remplaçante à Fribourg, champion de Suisse. Celle-ci épouse le profil racé d’Ines Viana (25 a, 1,66 m), une internationale portugaise qui excelle dans les drives dévastateurs vers l’anneau adverse. Il y a quelques semaines, Jan Callewaert (Fribourg) succédait à Philip Mestdagh sur le petit banc de Namur. Et il emmènera donc au hall Octave Henry la boule de nerf lusitanienne qui fait d’ailleurs partie de l’écurie « LBM ». Un gage de qualité !

Guillaume Barbieux, passé en Principauté, signe à Frameries (R2)

Dans les années 2010, il a géré un magasin de téléphonie juste devant le Passage Lemonnier. A cette époque, il en profita pour notamment driver Blegny, Welkenraedt et la Renaissance Montegnée. Retourné dans son Hainaut natal, le fils d’André (ex-coach de D1 et ancien secrétaire de Mons) entraînait jusqu’il y a peu, Soignies en P1. Guillaume Barbieux prend du galon car il sera désormais aux commandes de la JSLB Frameries, en 2e Régionale. Cette équipe avait failli mettre la clé sous le paillasson, mais l’arrivée de nouveaux dirigeants lui confère une seconde jeunesse.

Terrain extérieur : drôle de cotisation chez les Gaulois

Pour le cliché de vendredi passé, Georges Melon avait promené son appareil à Ombret. C’est, en effet, dans la cour de l’école communale que les Gaulois y évoluèrent de nombreuses années. S’ensuivit une fusion – pas toujours réussie – avec Amay. Deux joueurs bien connus à Ninane passèrent pas mal de temps sur le terrain de la Grand-Route : Jérémie Dedave et Théo Beaujean. Amusant : le club a été fondé le 17 juin 1972 et la cotisation avait été fixée à 20 fb (0,50€) par mois. Aujourd’hui, cap sur un (tout) autre coin de la Principauté. L’indice : cette localité a été privée de Laetare et ce n’est pas Stavelot…

Michel CHRISTIANE

« Coach Carter, la base de tous les basketteurs »

Pour bien démarrer la semaine, Lola Paulus livre ses conseils pour vivre sereinement ce confinement généralisé.

Lola, quelles activités pratiques-tu en cette période?

Je regarde Netflix, je fais des promenades avec notre chien et du rangement dans la maison. Cela fait toujours du bien.

Quels films conseilles-tu à nos lecteurs?

Rédemption, dans lequel le sport est une école de vie. Real Steal, mon film préféré, et Coach Carter, la base de tous les basketteurs.

Et quelles séries?

Prison Break, Gossip Girl et Casa de papel. Et une quatrième, les Frères Scott, un parfait mélange de basket et d’histoires croustillantes.

Quels livres lis-tu?

Je n’ai pas le temps de lire (rires). Je n’ai déjà pas toujours la motivation de lire mes cours alors les livres, n’en parlons pas (rires).

Quels jeux de société ont tes faveurs?

Kems. Il y a quelques années, je formais avec ma cousine un duo imbattable à ce jeu (rires). Sinon, je ne joue pas spécialement.

Et quels petits plats apprécies-tu?

Une bonne pizza maison, une bonne viande ou un apéro dînatoire qui tire en longueur.

Annonces en cascade à LAAJ

Les décisions concernant le futur de ses équipes ayant été actées par l’AWBB et le CP, la direction de LAAJ s’est déjà bien activée en coulisses.

Outre l’arrivée de deux pépites liégeoises pour la R2 hommes, LAAJ annonce celles de cinq joueuses pour son équipes régionale: Karine Lemaire, Camille Monami, Justine Scheen, Chloé Martin et Eline Dubru. La R2 dames sera toujours coachée par Pascal Vanderoost qui pourra compter sur un nouvel assistant: Geoffroy Melot. Pour les hommes, Maël Widart sera épaulé par Guillaume Tasquin alors que Thomas Jaume a prolongé son bail à Jupille et que Thibaut Roncali renforce l’équipe première.

Le CP persiste et signe

Dans un long communiqué, le CP a réaffirmé sa décision de neutraliser la saison 2019-2020, allant même jusqu’à préciser que les équipes qui arrêtaient dans leur division ne seraient pas remplacées.

Difficile de faire plus frondeur que le Liégeois. Fidèle à cette réputation, le comité provincial liégeois a réaffirmé la neutralisation du championnat 2019-2020, confirmant ainsi son statut d’électron libre au sein du basket belge. Soucieux de ne léser personne – c’est du moins l’explication avancée dans ce nouveau communiqué bien que l’idée de geler les descentes tout en faisant monter les équipes en ordre utile n’ait pas été retenue – et jugeant qu’une situation exceptionnelle nécessite (de l’immobilisme) des mesures exceptionnelles, le CP Liège ajoute même qu’en cas de désistement d’une équipe dans sa division, celle-ci ne sera pas remplacée. Cette dernière annonce (voir-ci dessous) mettra-t-elle un terme définitif aux réclamations ou certains clubs décideront-ils de s’organiser pour faire entendre leur voix?

Le communiqué:

« Motivations du Comité Provincial concernant sa décision, prise à l’unanimité, de neutraliser cette saison :

-Les classements ont été arrêtés définitivement le 19 mars 2020.
-Ces classements sont très disparates d’une division à l’autre. En effet, suite aux changements de calendrier, le nombre de matchs à jouer peut varier assez bien d’un club à l’autre. Par exemple, dans une série de 14, certains doivent encore en jouer 5 et d’autres 7 ! Ce qui représente 27% des rencontres. C’est donc loin d’être négligeable sur la durée complète d’un championnat.

-Pour de nombreux clubs, et en particulier entre ceux qui jouent la tête du championnat ou le bas de classement, les matchs retour pouvant faire basculer les classements dans un sens ou dans l’autre n’ont souvent pas été joués.
-Pour toutes les divisions provinciales, tout était encore mathématiquement possible pour que les classements actuels soient bouleversés, aussi bien en tête de classement qu’en bas de classement (sauf en P3DD pour un club montant). Il ne faut en effet pas oublier non plus les bas de classement et les clubs en lutte pour se sauver.
-Il est important de prendre une décision qui ne lèse pas la majorité la plus large possible d’équipes et de clubs.
Par conséquent, nous considérons que se baser sur les classements tronqués et incomplets actuels n’est pas sportivement correct pour une très grande majorité des clubs. Bien évidemment, ceux qui sont actuellement premiers ne pensent probablement pas comme nous mais ceux qui se battaient pour rattraper le premier ou pour ne pas descendre auront vraisemblable
ment une autre opinion qu’eux. Nous sommes conscients qu’il y aura certainement des grincements de dents de la part de certains clubs mais à situation exceptionnelle, mesures et décisions exceptionnelles.

En conclusion, après avoir pesé le pour et le contre, nous pensons fermement que pour la province de Liège, la moins mauvaise des solutions (il n’y en a malheureusement pas de parfaite) est :

-De ne pas proclamer de champions pour cette saison.
-De neutraliser la saison 2019-2020 (ni montants ni descendants).
-De démarrer la saison 2020-2021 avec les mêmes clubs dans les mêmes divisions qu’en septembre 2019. Seules les divisions les plus basses (P4MM et P3DD) dont les compositions dépendent des inscriptions peuvent être différentes en fonction de nouvelles inscriptions.
-En cas de désistement ou d’arrêt, la place libre ne sera pas remplie car nous ne souhaitons pas utiliser les classements incomplets pour faire un choix éventuel entre 2 clubs. Toutefois l’article PA75ter pourrait convenir à certains clubs pour éviter un désistement. Mais dans ce cas, un aménagement des délais statutaires actuels nous semble nécessaire (jusqu’au 1er mai ?)
. »

« Une interception pour filer en contre-attaque »

Jonas Degée se plie à l’exercice du Thé ou Café pour Liège & Basketball.

Jonas, tu es plutôt passe ou panier?

Pass, sans hésiter.

Attaque ou défense?

Une bonne défense avec interception pour partir en contre-attaque (ndlr: nous confirmons que Jonas excelle dans ce compartiment du jeu).

Plutôt Netflix ou cinéma?

Netflix, bien posé à la maison.

Pizza ou burger?

Une bonne pizza.

Plutôt city-trip ou vacances à la plage?

Plutôt city-trip, je me fais assez vite ch*** à la plage (rires).

LeBron James ou Steph Curry?

Ni l’un, ni l’autre. Je suis de la génération Kobe Bryant qui me faisait rêver plus jeune.

Standard ou Anderlecht?

Standard de Liège, évidemment!

Et enfin, thé ou café?

Café! Il me faut toujours un petit café le matin pour bien commencer la journée.

Fuger, Contern et autres prunes « luxos » !

Les Carnets du basketteur saison 3! Dans cette période de confinement, notre sémillant chroniqueur nous fait voyager chez l’un de nos plus proches voisins.

La glorieuse incertitude du sport, on connait. Mais, celle-ci prend parfois des dimensions insoupçonnées en raison de la situation actuelle. D’où des scénarii à peine croyables. Dont un que j’ai vécu de visu des gradins. Sans savoir, à l’époque, ce qui allait se passer par après…

Il se fait que je collabore également au site « Sport Magazine Luxembourg » pour lequel, je couvre les championnats grand-ducaux de foot et basket. 28 septembre 2019, la reprise du championnat est ponctuée par un duel mettant aux prises Contern, un montant ambitieux, et Esch, candidat avoué au titre. Dans une salle aussi confortable que fonctionnelle, j’ai le bonheur d’assister une rencontre complètement folle au cours de laquelle, le promu mène un moment de près de 20 unités. Sous la houlette d’un Karrington Ward (27 a, 2,01 m) sur un nuage : 34 points, 15 rebonds. Celui-ci allait pourtant se faire virer un mois plus tard. Tout un chacun s’apprête donc à estampiller un succès totalement mérité de la phalange locale. Il y a de l’énorme surprise dans l’air quand, à l’ultime seconde, le naturalisé, Clancy Rugg, tente un tip-in désespéré et arrache une prolongation (87 partout) tenant du miracle pour les visiteurs. On se doute de la suite : moral dans les chaussettes d’un côté et au zénith de l’autre avec, au bout des 45 minutes, un score que plus forcé à 92-106. Et, surtout, aux conséquences importantissimes…

En effet, la fédé luxembourgeoise a décidé, cette semaine, de figer définitivement les classements généraux de toutes les séries pour effectuer une « distribution des prix » très critiquée. Là, aussi. C’est ainsi que les Eschois sont déclarés champions tandis que les Conternois dégringolent à l’étage inférieur. Bref, si ceux-ci l’avaient emporté à l’automne passé, ils seraient sauvés alors que les Musel Pikes seraient montés sur la plus haute marche du podium au nez et à la barbe d’Esch. Moralité : la compétition « luxo » de D1 – la Total League, pour les intimes – s’est jouée dès sa toute 1ère journée.

Ce soir-là, j’en avais aussi profité pour aller prendre un verre avec Fabienne Fuger (photo, 2e à droite). Ce petit bout de femme est parvenu à maintenir l’équipe féminine locale au plus haut niveau et me confiait qu’elle revenait encore chaque semaine à Pepinster. Ne serait-ce que pour venir y saluer sa maman. Sur le chemin du retour à l’hôtel, j’étais flashé à du 91 km/h au lieu des 90 autorisés. Et une prune de 25 € pour ma pomme. Illustration supplémentaire qu’au Grand-Duché, on ne rigole pas avec le pognon. Il est vrai que la franche rigolade n’est pas vraiment une spécialité du cru…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basket Contern

Atlas fait son shopping à Fléron

LAAJ annonce l’arrivée de deux jeunes talents de Liège Basket.

L’exode de talents de VOO Liège Basket continue. Après les départs du quatuor Meunier, Titeca, Nzisabira, Skrejla à Sprimont et celui de Ceylan à Verviers, c’est au tour de Charles Kempeners et Jean-Denis Phuta de prendre la poudre d’escampette pour rejoindre Jupille et LAAJ.

Le club cher à Marc Marnette a annoncé la venue des deux jeunes Liégeois sur sa page facebook. Pour rappel, LAAJ évoluera en R2 la saison prochaine.