« Retrouver Benoit Jérôme m’a motivé »

La saison prochaine, Tony Fernez ré-enfilera ses sneakers pour aider « La Bien Belle Equipe » d’Alleur.

« J’ai repris goût à jouer les jeunes joueurs de la P4 de Liège Atlas » rappelle Tony Fernez. « C’est un super groupe avec un top coach: Baba Voets. Ensuite, je me suis entrainé avec la P3 d’Alleur. Cette équipe, c’est une bande de potes qui jouent encore très bien au basket et qui sont aussi très forts en troisième mi-temps. Tout ce que j’aime (rires). »

Il était donc logique que Tony rejoigne « La Bien Belle Equipe » un an après l’arrivée de son ancien coéquipier de Cointe, Benoit Jérôme. « Retrouver Benoit avec qui j’ai joué dix ans m’a motivé. Le tenir à l’entrainement me manquait (rires). J’avais pris quelques kilos mais je viens de perdre pas mal grâce au confinement. J’espère vraiment revenir au top pour aider « La Bien Belle Equipe«  » ajoute le génial meneur.

Une équipe d’Alleur qui prend des allure de old school all-star team et qui devra poser de sérieux problèmes à ses adversaires la saison prochaine. Sera-ce en P2 ou en P3? Réponse prochainement.

« Au service du coach et de sa philosophie basket »

La saison prochaine, Yannis Bouvier découvrira le rôle d’assistant à Esneux, en TDM2.

« Cela faisait déjà un petit moment que j’envisageais de devenir assistant pour pouvoir progresser au niveau du coaching » nous rappelle Yannis Bouvier. « J’avais déjà annoncé à Tilff que je quitterai le club l’année prochaine. »

C’est alors que l’ancien joueur de Visé reçoit un coup de fil de Didier Longueville. « J’ai d’abord hésité car la transition entre la TDM2 et la P2 me semblait très difficile à digérer » nous avoue-t-il. « Mais, par la suite, j’ai eu un entretien avec Didier qui m’a directement rassuré et le « courant » est vraiment bien passé entre nous. C’est quelqu’un qui dégage beaucoup de confiance et son approche du basket m’a plu.« 

« Choisir c’était renoncer » écrivait l’immense André Gide et quitter les Porais ne fut pas une décision facile à prendre pour Yannis. « Je suis évidemment triste de quitter Tilff qui m’a donné ma chance au coaching. C’est un club porté par des bénévoles incroyables et qui est très bien géré. J’y ai appris beaucoup de choses en côtoyant, notamment, Quentin Pincemail qui est un véritable top coach. Il se dégage quelque chose de vraiment spécial de ce club » loue-t-il. « Mais j’avais vraiment besoin de changer d’environnement et de relever un nouveau challenge. Et je suis content de le faire dans un club comme Esneux: un club dynamique, sain et familial mais qui arrive à avoir des équipes très performantes en dame et en hommes tout en faisant de l’excellent travail chez les jeunes. »

« Impressionné par l’intensité et la force collective de ce groupe »

Nouveau club et nouvelle fonction pour celui qui dirigait la P2 de Tilff. « Assistant, ce sera un nouveau rôle pour moi mais je serai simplement au service du coach et de sa philosophie basket. Il y a déjà un duo qui fonctionne très bien sur le banc avec Damien Reichling et il me faudra très certainement un temps d’adaptation pour que je puisse trouver ma place et répondre aux exigences de niveau de la TDM2 » reconnait Yannis avec toute l’humilité qui le caractérise. »Le rôle précis que je vais avoir est encore à définir et sera amené à évoluer en cours de saison mais peu importe, je ne peux qu’apprendre au contact d’un entraineur comme Didier Longueville.« 

Ce sera en tout cas dans une équipe séduisante que l’ancien joueur de devoir peaufinera ses connaissances. « Ce n’est pas à moi de fixer les ambitions de l’équipe, je laisse au coach le soin de le faire. Les Dragons viennent de vivre une saison avec des résultats incroyables et en terminant meilleure défense de la série. Cela en dit long sur le travail du coach et la détermination des joueurs. Lors du match auquel j’ai assisté contre Hasselt, j’ai été impressionné par l’intensité et la force collective qui se dégageait de l’équipe. Je me réjouis donc de côtoyer ce groupe en espérant vivre la meilleure saison possible » conclut-il.

 » J’aime beaucoup la philosophie du coach De Sutter »

Après deux belles années à Spa, c’est à Liège qu’Elias Bonni poursuivra sa progression. Entretien.

Elias, pourquoi avoir décidé de quitter Spa pour Liège pour le futur championnat?

Après deux saisons au Royal Casino de Spa Basket, le club qui m’a donné la chance de me frotter et de m’aguerrir à la D3, j’ai eu envie d’avoir davantage de temps de jeu et de jouer un rôle plus important dans une équipe tout en restant à un niveau sportif élevé. Le projet de la R1 de Liège, avec des joueurs expérimentés comme Benjamin Liegeois et Gael Colson et de très jeunes talents, m’a intéressé. J’aime beaucoup la philosophie du jeu offensif du coach De Sutter. Je suis convaincu que je me sentirai très vite à l’aise sur le terrain et au sein du club liégeois.

C’est désormais un autre maillot que portera le Nowitzki belge.

Quel est ton objectif pour la prochaine saison?

Mon objectif personnel est de continuer à évoluer dans la continuité, de faire de bons matchs et d’ainsi aider mon équipe par ma taille, mon shoot et ma combativité. Si je pouvais participer à des entrainements avec la D1, cela contribuerait évidemment à ma bonne expérience dans ce sport. Dans le même temps, j’aspire à remporter le plus de victoires possible avec mes nouveaux coéquipiers et à me mettre au service de l’équipe.

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage chez les Bobelins?

Je retiendrai surtout mes nombreux et sympathiques coéquipiers ainsi que tout ce que les coachs Dagnely et Massart m’ont appris. N’oublions pas non plus que depuis tout petit, j’ai participé aux stage de Basket Passion à Spa et j’en garde d’excellents souvenirs. Un moment mémorable restera sans doute la série de Playoffs en P1 en 2019.

Ensival en R2, l’Etoile en P1?

Selon le nouveau mode de calcul appliqué, c’est bien l’Etoile Jupille qui termine à la première place du classement P1 et serait appelée à monter. Mais un point de règlement pourrait permettre aux Ensivalois de monter en régionale et aux Jupillois de rester au sein de l’élite provinciale.

Ensival n’a jamais caché son désir de rejoindre l’échelon supérieur et Jupille de rester en première provinciale, en atteste sa non-inscription aux Playoffs. Mais, coup de théâtre – effet de style classique pour donner un peu plus de croustillant à une saga qui n’en manque pas – ce midi avec un nouveau classement basé sur le calcul des coefficient et qui fait des Jupillois les leaders de notre élite provinciale et, de facto, le montants désignés pour l’échelon supérieur. Le risque en cas de refus? La rétrogradation en P4. Oui, mais ce n’est pas si simple – fort heureusement pour les deux clubs susmentionnés.

En effet, selon un article (PC62) du ROI partie « compétition de l’AWBB », un club de P1 pourrait refuser la montée en régionale à condition qu’un club accepte – avant le 5 mai – de prendre sa place. De quoi satisfaire les deux clubs qui ont livré un superbe championnat en poursuivants des objectifs différents.

L’Etoile en R2?

Selon le nouveau classement calculé sur base des coéfficients, c’est l’Etoile Jupille qui monterait en R2 en lieu et place d’Ensival. Suite et sans doute pas fin de la saga.

Les avis seront sans doute unanimes: la saga concernant les futurs championnats tirent en longueur. Deux propositions du CP Liège ont été soumises au vote des clubs – le résultat devrait, selon nos sources, être connu mardi prochain. Deux scenarii sont dès lors envisagés: soit l’annulation de la saison 2019-2020 et donc pas de montant(s) ni de descendant(s), soit un nouveau classement réalisé sur base d’un coefficient et, dès lors, un montant et deux descendants par série.

Or, avec la méthode de calcul employée, ce serait finalement l’Etoile Jupille qui hériterait de la première place en P1 et serait ainsi contrainte de monter (si, bien évidemment, c’était la proposition numéro 2 qui l’emportait au suffrage), comme le montre le nouveau classement.

Comment est-ce possible alors même qu’Ensival a remporté la seule confrontation entre les deux équipes? Il faut pour cela s’en référer à la méthode de calcul choisie:

  • «  le nombre de points acquis divisé par le nombre de matches joués donne un coefficient moyen 
  • ce coefficient est multiplié par le nombre de matches restant à jouer
  • le résultat de la multiplication est ajouté au nombre de points obtenus au moment de l’arrêt de la compétition.

En cas d’égalité parfaite des points augmentés des coefficients au sein d’une série, le PC67 est d’application si tous les matchs ont été joués entre les clubs concernés, sinon l’average général (nombre de points marqués divisé par le nombre de points encaissés) sur le total des matchs joués sera pris en compte.

Le nouveau total des points sert de base à l’établissement du classement final. »

Or, Ensival et Jupille comptent le même nombre de matchs disputés et le même nombre de victoires et de défaites. A l’aller, Ensival l’avait emporté. « Nous y étions allés à six, François Lhote et mois avions été exclus juste après la pause » nous rappelle Adrien Bastin. « Nous attendions la revanche avec impatience. » Celle-ci n’aura jamais lieu sur le terrain mais l’absence de cette seconde confrontation oblige à prendre l’average général sur le total des matchs joués pour départager les deux phalanges. Avec un ratio de 1,23618, l’Etoile devance Ensival (1,1627). Qui disait que l’attaque faisait gagner des matchs mais que la défense faisait gagner des championnats?

Partie remise pour le 4A

Vu les circonstances, les Aqualiens commémoreront leur 70e anniversaire avec un an de retard alors qu’on a des nouvelles fraîches d’Ivica Skelin et de Max De Zeeuw. Pour conclure avec un crochet par les anciennes installations mosanes de feu l’US Ampsin. Ce sont les infos d’EMCE.

Les 4A Aywaille fêteront leurs 70 ans… l’an prochain !

Afin de marquer dignement leurs 70 ans d’existence, les Aqualiens avaient mis sur pied un important programme de festivités à l’occasion du « pont » du 1er mai. Avec, entre autres, un quizz sportif, le vendredi ; un match des anciennes gloires et un banquet, le lendemain ; ainsi qu’une journée consacrée aux jeunes, le dimanche. Sans oublier une exposition tout au long des trois jours. Comme on pouvait s’y attendre, le rendez-vous des IVA est reporté à l’année prochaine. Selon Michel Sottiaux, on songerait à une formule s’étendant sur plusieurs week-ends. A confirmer ! Quoiqu’il en soit, ce n’est que partie remise.

Ivica Skelin, 3e en Croatie avec Split et James Washington

En début de semaine, je lisais une interview de l’international croate, Drago Pasalic (38 a, 2,08 m). Il y confiait que trois coaches l’avaient marqué. Dont Ivica Skelin. Faut-il rappeler que ce dernier avait entamé sa carrière chez nous, de 2001 à 2004, comme assistant de Niksa Bavecvic, à Pepinster ? Il y devenait T1 de 06 à 08 et en 10/11 avant de partir sous d’autres cieux. Fin décembre 2019, il reprenait le coaching de Split (photo), sa ville natale, et propulsait sa formation sur la 3e marche du podium avant les « évènements ». Pour y parvenir, il pouvait compter sur James Washington (32 a, 1,82 m, n°5). Un meneur US qui avait terminé l’exercice 13/14 au… Paire (comme de bien entendu) et y avait fait forte impression sous la direction de Julien Marnegrave.

Confinement espagnol et splendide initiative de Maxime De Zeeuw

On l’ignore souvent, mais le club d’Obradoiro se situe à Saint-Jacques de Compostelle, haut lieu de pèlerinage. C’est d’ailleurs là-bas que Maxime De Zeeuw et sa petite famille prennent leur mal en patience en cette période de confinement. Même s’ils auraient préféré se trouver actuellement dans leur maison de Braives. En attendant, il entretien sa condition dans son jardin et y est allé d’une splendide initiative sur son compte Twitter. Il y relaye ainsi le récent message de Sophie Wilmès en espérant qu’il sera entendu par les plus jeunes de nos compatriotes.

Terrain extérieur : l’US Ampsin, cauchemar du voisinage

Pas évident de reconnaitre d’emblée le cliché mystérieux d’hier mercredi. Il s’agit bel et bien de l’ancienne aire de jeu – non sans risque pour le voisinage – de l’US Ampsin. Celle-ci se situait à l’arrière de la place principale du village et à l’ombre de l’église Saint-Pierre. Les Mosans ont sans doute connu leur meilleure période pendant la saison 84/85. Sous la conduite de Paul Borsu et la houlette du trio Anciaux-Poidlins-Bisqueret, ils s’ouvraient les portes de la 2e provinciale non sans avoir signé un sympathique 24 sur 26. Demain rendez-vous le long d’un autre cours d’eau…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : KK Split

« La montée serait méritée pour une équipe invaincue comme la nôtre »

Cassandra Urbany évoque son confinement pour Liège & Basketball.

Cassandra, la situation actuelle est en stand-by concernant le basket.

Je suis bien évidemment l’actualité et j’espère que la prochaine décision prise sera la bonne en acceptant les montants et descendants de chaque série. Avec 75% du championnat joué, cela aurait du sens. Pour une équipe invaincue comme la nôtre, je pense que cela serait amplement mérité.

En attendant, quelles activités préconises-tu en cette période de confinement?

Du sport bien évidemment. J’ai acheté du matériel et je fais des séances chez moi ou je pars courir ou rouler à vélo lorsqu’il fait beau. J’en profite aussi pour faire du tri et des travaux chez moi.

Quels films apprécies-tu?

Hollywoo, tellement drôle et j’adore Florence Foresti. D’ailleurs son spectacle Epilogue est une tuerie. Les Profs 1 et 2 m’ont également beaucoup fait rire, tout comme Les Tuches. L’humour reste une valeur refuge.

Et en ce qui concerne les séries?

Les Frères Scott pour se rappeler le basket ainsi que Prison Break et Arrow. Je ne me lasse pas de ces deux-là. Enfin, je viens de découvrir et finir Sex Education, c’est pas mal du tout.

Trois bouquins à recommander?

Que serais-je sans toi de Musso, un de mes romans préférés. Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte qui est une histoire touchante. Lorsque je lis, c’est souvent pour l’histoire vraie qui m’intéresse ou me ressemble. La fille du train de Paula Hawkins, j’ai vu le film et je me suis alors lancé dans la lecture du livre qui est très bien lui aussi.

Quels jeux de sociétés nous conseilles-tu?

Time’s Up et Burger Quizz même si ces jeux sont peu recommandés en cette période. Pays-villes est aussi un incontournable!

Trois recettes idéales pour se faire du bien?

Un burger maison avec apéro à gogo, un steak – saignant pour moi – avec un gratin dauphinois maison et un américain-frites-salade.

« Le leadership de Bastens a manqué »

La P2 C de Tilff part sur un nouveau cycle avec un nouvel entraineur et l’arrivée de quatre nouveaux joueurs parmi lesquels Bertrand Lebecque!

La P2B de Tilff devait idéalement monter en P1 au terme d’un championnat rondement mené. « Nous souhaitions conserver une seconde équipe avec deux entrainements par semaine – la P2 drivée par Pat Maquinay n’a qu’une séance hebdomadaire – afin qu’il n’y ait pas un trop gros décalage avec la R1 » nous précise Quentin Pincemail qui a discuté avec tous les joueurs qui composaient l’équipe cette année.

« Patrick Maquinay va prendre du recul en tant que joueur mais restera à disposition du club, Roland François ira dans notre P4, quant à Benjamin Meunier, il faudra voir avec ses postes de coach de la P1 de Saint-Louis et d’assistant-coach de la R1 du Collège » nous informe le grand manitou de Tilff. « La bonne nouvelle, c’est que Guillaume Bastens en a terminé avec son internat à Tournai et sera à nouveau plus impliqué au sein de l’équipe. Son leadership a manqué cette saison. »

De solides renforts

Pascal Maquinay, Gilles Toussaint, Tom Fraikin, Julien Di Palma, Thomas Jamar seront toujours fidèles au poste et voient arriver quatre renforts: Kevin Paul (Comblain P2), Christophe Grandry ( Haut-Pré R2), Bertrand Lebecque (ex-grand espoir du basket belge qui a arrêté voici quelques années) et Julien Moran (ex Ans et revenu des USA). Tout ce petit monde sera dirigé par Peter Delrez. « Ce sera sans doute l’une de ses premières expériences et c’est un peu la marque de fabrique du club: faire confiance à des gens motivés et désireux de s’impliquer. Peter est un distri très intelligent, qui lisait bien le jeu. Je suis hyper content de travailler avec lui et je n’ai aucun doute sur sa capacité à mener un groupe » avance « Pin ». « Cette équipe n’aura sans doute pas de réel objectif chiffré mais je suis persuadé que cela sera un chouette groupe au niveau humain – avec quelques gros caractères dont l’équipe manquait sans doute – et des gars qui seront bien dans le club. »

Pas de formule jeunes donc pour Tilff. « Ce n’est pas facile d’attirer des jeunes car nous n’avons pas de jeunes régionaux » constate Quentin. « Nous conservons Alexandre Henrard pour la R1 et il évoluera également avec la P1 (ndlr: si celle-ci monte). Et nous conservons notre philosophie de faire les choses sérieusement sans nous prendre au sérieux. »

« Les mêmes rêves depuis l’enfance »

Nouvelle super recrue de Liège, Romain Boxus reviendra au bercail après dix ans d’exil. Cela méritait bien un entretien fleuve de Liège & Basketball.

Romain, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à jouer à Haneffe, le patelin dont je suis originaire, mon club d’enfance où tout a commencé et où j’ai pris goût au basket, notamment grâce à Barry Mitchell. A quatorze ans, je suis parti pour le Centre de formation AWBB à Namur. A seize ans, j’ai mis le cap sur Antibes. Après deux années chez les Sharks, je suis remonté plus au nord, au BCM Gravelines-Dunkerke. Après deux années chez les nordistes, j’ai décidé de partir aux USA. J’ai passé deux ans à Snow College et puis deux ans à Hartford Univeristy, dans le connecticut.

Parallèlement à cela, tu as aussi porté le maillot de la sélection nationale?

Oui, j’ai participé à six Championnats d’Europe avec la Belgique, de 2011 à 2016.

Qu’affectionnes-tu tout particulièrement dans ce sport?

Un élément que j’apprécie particulièrement, c’est la compétition. J’aime rivaliser et pouvoir le faire chaque fois à un nouveau niveau. C’est sans doute cela qui me motive le plus. Par exemple, quand je joue, j’oublie tous les petits problèmes et il n’y a plus que le terrain qui compte.

Quel genre de joueur es-tu?

Le genre de joueur qui veut donner 100% sur le terrain.

Quelles sont tes forces ainsi que les points qu’il te reste à perfectionner?

Je suis un joueur polyvalent, je peux jouer post-up ou attaquer l’anneau de l’extérieur. Je sais shooter, défendre et jouer sans ballon. Il y a toujours des points sur lesquels progresser, je veux rester un « constant learner » que cela soit concernant le basket ou pour n’importe quoi d’autre.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Certainement le titre de champion d’Europe U16 avec l’équipe nationale, celui de champion de France U20 avec Antibes, celui de champion Espoirs ProA avec Gravelines ainsi que d’avoir gagné la SWAC Conférence avec Snow Collège. Cette année, nous devions jouer la finale de notre conférence – America East – avec Hartford avant que la saison ne soit annulée. J’ai beaucoup d’autres excellents souvenirs mais ceux-ci sont vraisemblablement les majeurs.

« Un choc des cultures »

Qu’as-tu appris de ton expérience à Antibes?

Beaucoup de choses. C’est là-bas que j’ai vraiment commencé à développer mon jeu sur le poste 3 et à me définir en tant que joueur. J’ai pu jouer avec des gars qui sont maintenant au haut niveau, en NBA et en ProA.

Et de tes quatre années aux States?

Enormément de choses également. C’est déjà un choc des cultures. Et concernant le basket, le jeu y est plus athlétique et rapide qu’en Europe. C’est vraiment la gagne, chaque match est intense. C’est difficile de gagner un match D1, le niveau de compétition y est tellement haut. J’ai pu y affiner mon jeu et devenir davantage polyvalent sur le terrain. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de sessions individuelles avec de bons coachs comme John Linehan – surnommé « Le virus » en France – pour développer ma technique. C’est aussi aux Etats-Unis que je me suis vraiment développé physiquement.

Qu’as-tu pensé de l' »America Way of Life » et de la vie sur un campus?

La vie en campus était quand même bien. C’est un style de vie que nous ne connaissons guère en Europe, cela n’existe pas vraiment. Nous étions vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept entre coéquipiers. Les infrastructures sont super également. C’est comme vivre dans une petite ville avec uniquement de jeunes étudiants. Il y a beaucoup de vie et d’activités.

Comment juges-tu ta dernière saison en NCAA?

Nous avons réalisé une très bonne dernière saison. Nous avons terminé troisièmes de l’America East et nous nous sommes qualifiés pour la finale des Playoffs. Personnellement, cela a été, j’ai apporté ma contribution même si j’ai toujours ce sentiment que je peux mieux faire ou apporter davantage. J’aurais aimé pouvoir plus m’exprimer sur le terrain.

« Contribuer aux prochains succès de Liège »

Qu’est-ce qui a motivé ta décision de signer à Liège pour la prochaine saison?

Liège est un club qui me porte de l’intérêt depuis un certain temps déjà. J’aime ce sentiment de jouer pour une équipe qui veut m’avoir dans son effectif, cela me donne envie de donner mon meilleur pour l’équipe. Le club a aussi été en difficulté ces dernières années – il faut le reconnaitre – et c’est vraiment un challenge pour moi de contribuer aux prochains succès de Liège. C’est aussi une fierté de pouvoir porter les couleurs du club de ma région et de représenter l’équipe que je regardais étant petit. Je suis excité de commencer ma carrière professionnelle à la maison après avoir passé dix ans éloigné. Il y a dix ans, en 2010, j’ai décidé de quitter ma région. Aujourd’hui, à la même période mais dix ans après, je reviens commencer ma carrière. Je vais pouvoir passer plus de temps avec mes proches, cela me motive encore davantage.

Quelles sont tes envies pour cette première expérience professionnelle?

J’aspire à disputer les Playoffs, évidemment à la plus haute place possible. A partir de là, nous irons step by step. Je suis aussi très motivé à l’idée de performer en match. C’est important pour moi de produire du jeu.

Comment vois-tu ton futur à moyen terme? Quelles sont tes rêves et tes apsirations?

A moyen terme, je désire continuer de progresser comme je le fais chaque année, idéalement avec Liège. J’espère que nous aurons un record positif à la fin de saison, que nous participerons aux Playoffs et créerons la surprise. Mon rêve est d’atteindre un jour une grande ligue comme l’Euroleague ou la NB. J’ai toujours gardé les mêmes rêves depuis l’enfance…