« Nous ne pourrons pas nous cacher »

Avec Comblain, Charly Bernard sera ambitieux et recroisera la route de Gembloux.

Charly, que penses-tu de la future TDM2A?

Notre prochaine série a l’air sacrément relevée. Je crois qu’aucun match ne sera gagné d’avance. Il y aura pas mal de derbies et, d’après ce que l’on m’a dit, ceux en terre liégeoise sont très chauds. J’ai déjà hâte de vivre cela.

Tu auras aussi l’opportunité de retrouver Gembloux.

Oui, j’en suis heureux. Ce sera l’occasion de revoir les gens du club qui furent tout simplement parfaits avec moi et je serai ravi de boire une bonne Bertinchamps avec eux après le match (rires). Mais je ne leur ferai pas de cadeau sur le terrain et, les connaissant, eux encore moins (rires).

Quelles seront vos ambitions avec le Mailleux?

Avec l’équipe que le club a construit, nous ne pourrons pas nous cacher: il faudra viser le Top 5 au minimum. Tout dépendra, par contre, de comment la sauce va prendre entre-nous tous car malgré nos « noms » sur le papier, nous restons une équipe assez jeune. Mais je ne m’inquiète pas trop pour cela car nous serons très bien entourés. Terminer invaincus à la maison serait déjà pas mal…

« Amis de la R1, vous voilà prévenus »

Stéphane Mossay et Ans ne comptent pas faire de la figuration pour leur retour en première régionale.

Auteurs d’une belle campagne en R2, les Ansois ont obtenu le droit de gravir un échelon pour retrouver une première régionale qu’ils avaient quittée voici quelques saisons. Une division qu’ils redécouvreront via une nouvelle formule et un système de poule. Les Ansois ont hérité de Saint-Louis, Sainte Walburge, Vieux Campinaire, Loyers et le CFWB comme premiers adversaires. « Je suis un peu déçu de la composition de notre groupe. Je voulais rencontrer Huy car je connais tous les ex-Neuvillois et cela aurait été super de les affronter » nous avoue Stéphane Mossay. « Mais bon, hormis cela, notre poule me plaît bien et la première partie de saison ne servira qu’à être dans la poule A ou B pour la suite. »

Dès le début des hostilités, les joutes seront passionnées. « Il m’est difficile de pointer un favori mais Waremme conserve logiquement de grandes ambitions, Belleflamme aura un rôle à jouer et Flénu possède aussi une belle équipe » poursuit « Moss ». « En ce qui nous concerne, nous n’allons pas nous mentir, notre premier objectif sera de nous mettre à l’abri aussi rapidement que possible. Mais, contrairement à ce que pense apparemment pas mal de monde, j’estime que nous aurons les armes pour atteindre cet objectif même s’il y aura, je le crains, beaucoup de descendants. Toutefois, j’ai confiance en notre équipe (ndlr: où il semblerait qu’un intérieur doit encore être ajouté suite au volte-face du jeune pivot initialement pressenti). Nous allons tout donner sur le terrain mais également à la fin de chaque match (rires). » Et de conclure: « Amis de la R1, vous voilà prévenus!« 

« Cela ne me semble pas très équitable »

Sébastien Peremans et Belleflamme s’érigent comme l’un des principaux favoris d’un championnat de première régionale new look qui est loin de faire l’unanimité.

Avec dix-huit équipes, une première phase avec trois poules de six équipes suivie d’une seconde avec deux poules de neuf, le prochain championnat de R1 sera totalement inédit. « Je ne comprends pas vraiment cette nouvelle formule. Le premier tour est presqu’amical vu qu’une équipe qui termine sixième de sa première poule peut devenir championne par la suite » soupire Sébastien Peremans. « De plus, nous jouerons quatre fois contre certaines équipes et zéro fois contre d’autres. Cela ne me semble pas très équitable. »

Les Haricots ont hérité de la poule B dans laquelle figurent aussi Waremme, Huy, Flénu, Quaregnon et Waterloo. « Nous sommes tombés dans le pire groupe pour les déplacements. Quand je vois la série de TDM2 à l’accent liégeois, je la regrette un peu » déplore à nouveau l’ailier. « Nos deux derbies seront contre des formations assez éloignées géographiquement. »

Néanmoins, de beaux duels s’annoncent. « Waterloo est un habitué de la division, est capable de battre tout le monde et s’y rendre le vendredi n’est jamais évident. Flénu a dominé sa série de R2 cette saison et Huy demeure une équipe solide avec des joueurs qui jouent ensemble depuis pas mal d’années en récoltant de très bons résultats » analyse Sébastien. « Waremme a perdu plusieurs joueurs importants et jouera avec les jeunes de la D1 de Liège, il faudra voir comment cela tournera. Mais, de tout manière, toutes les équipes seront à prendre au sérieux.« 

Avec un recrutement quatre étoiles – Maio, Darmont, Mayele et Fraipont – et l’expérience de la D3, Belleflamme se devra d’être ambitieux. « Nous aurons l’équipe pour jouer le top mais avec un nouveau coach et de nouveaux joueurs, il nous faudra peut-être un temps d’adaptation » prévient le Haricot pur jus. « Vu le peu d’importance du premier tour, cela peut être un avantage par rapport à une saison classique. Si la mayonnaise arrive à prendre et que nos transferts assurent, nous pourrons disputer le haut classement. L’important sera d’abord de reprendre confiance et le goût de la victoire avant de penser à d’autres choses. »

Et il ne suffira pas de paraître tant certaines formations semblent taillées pour accrocher les accessits. « Tilff sera costaud, Saint-Louis est toujours redoutable, surtout à domicile. La série devrait être être assez homogène et il faudra se battre chaque semaine pour repartir avec les trois points » assure Séba. « Il ne nous reste plus qu’à espérer que la saison puisse reprendre au mois d’août et que ce virus soit au plus vite derrière nous. »

« Ne pas attraper la grosse tête malgré ce que font miroiter les clubs »

Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Samuel De Angelis, jeune talent de Visé qui a décidé de rester dans la Cité de l’Oie pour aider son club à conquérir le titre en deuxième provinciale. Entretien.

Samuel, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

Je baigne dans le basket depuis que je suis tout petit puisque j’ai débuté à Jupille alors que j’avais à peine plus de trois ans. En poussins, je suis arrivé à Visé où j’ai réellement évolué et appris les bases de ce sport grâce à un super coach: Eric Schnitzler. A douze ans, j’ai été sollicité par Pepinster. Après une année dans le mythique club verviétois, je suis revenu à Visé avant de passer par les clubs d’Alleur, de Liège et de Saint-Louis. Avec le Collège, j’ai débuté en seniors en P3 – où nous fûmes champions – avant de livrer une bonne saison en P1. Pour la saison 2019-2020, Michel Lejeune m’a proposé de revenir à Visé, en R2, et j’ai directement accepté car Visé est un club familial où l’ambiance est assurée.

Tu es aussi passé par les différentes sélections.

Oui, j’ai évolué dans les sélections provinciales et régionales mais une blessure m’a empêché de terminer les sélections et ainsi, peut-être, de me faire ma place en sélection nationale.

Qu’apprécies-tu dans le basket?

Ce que j’apprécie le plus dans ce sport, ce sont son esprit et son aspect collectif. Le basket fait rêver pas mal de jeunes, dont moi.

Quel genre de joueur es-tu?

Je suis assez volontaire, je n’abandonne jamais. J’aime jouer en équipe et je pense avoir une bonne mentalité sur le terrain et envers mes coéquipiers. Je n’ai pas la grosse tête et je prends beaucoup de plaisir à jouer.

Quels sont tes points forts et ceux sur lesquels tu dois encore progresser?

Mes points forts sont le post-up ainsi qu’une bonne vision du jeu. Je dois par contre améliorer mon shoot et mes lancers-francs. Et aussi devenir un peu plus hargneux, un peu moins gentil.

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu taquines la balle orange?

Le premier demeure la demi-finale de Coupe remportée en benjamins avec Visé. Le second est d’avoir gagné la Coupe avec la sélection régionale en France. Ce furent des matchs fantastiques avec des supporters incroyables et une ambiance du tonnerre.

« Promesse sur promesse »

Comment juges-tu la saison que toi et tes coéquipiers de Visé avez livrée cette année en R2?

Ce fut une saison d’apprentissage, c’était une première pour moi à cet échelon. Ce fut une bonne saison même si j’ai reçu trop peu de temps de jeu à mon goût. Mais je suis conscient que j’ai encore du boulot à abattre. Il faut toujours se remettre en question, je suis encore jeune et j’ai beaucoup à apprendre. Avec l’équipe que nous avions, nous aurions dû terminer bien plus haut dans le classement. Notre team était composée de jeunes et moins jeunes très talentueux et avec une très bonne mentalité.

Quels furent les moments marquants de votre saison?

Le match à Flenu où nous avons bien tenu tête au deuxième du général et où, malgré la défaite, l’ambiance d’après-match fût mémorable. Je retiens aussi la victoire contre Aubel, qui était en tête du championnat à l’époque. Et malgré l’annonce de scratcher notre équipe la saison suivante, nous avions tout donné.

Tu le dis, Visé a décidé de scratcher sa R2 et de se concentrer sur sa P2. Et tu as décidé de continuer dans ce club. Pourquoi?

Malgré une proposition alléchante pour jouer en P1 et faire des entrainements avec la D3, j’ai en effet décidé de rester à Visé. Le challenge proposé par les résidents de la Cité de l’Oie m’a directement intéressé. Nous viserons la montée avec une équipe de jeunes et deux de mes coéquipiers de valeur de R2 – les frères Brajkovic – qui ont accepté de relever ce défi.

Décrocher la montée en P1 sera donc votre objectif collectif. A titre individuel, quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Me donner à fond avec toujours cette même envie et ce plaisir de jouer au basket. Et ainsi faire tout mon possible pour réussir ce challenge pas facile du tout de monter.

Que penses-tu du basket liégeois?

Au niveau des jeunes, il est, selon moi, décevant et n’est plus ce qu’il était. C’est promesse sur promesse aux jeunes. De par mon expérience personnelle, il ne faut vraiment sauter aucune étape et ne pas attraper la grosse tête malgré ce que peuvent faire miroiter les clubs. On privilégie la gagne au lieu d’une bonne qualité de basket. Or, c’est ce plaisir de jouer – que je n’ai jamais perdu – qu’il faut absolument conserver. J’ai appris dans chacun des clubs par lesquels je suis passé, je me suis toujours adapté et je ne regrette absolument rien.

« A mon époque, les Warriors auraient été 6èmes ou 7èmes à l’Ouest »

Après s’être fait remettre à sa place par Charles Barkley, Draymond Green s’est fait taclé par Shaquille O’neal.

Draymond Green n’a pas sa langue dans sa poche. Après s’être fait remettre en place par Charles Barkley, le Warrior a subi un nouveau tacle de la part de Shaquille O’Neal. Il faut dire que Green avait osé affirmé qu’il détruirait le Big Cactus sur pick-and-roll.

« J’aime Draymond, j’aime les gars qui ont des opinions. Donc je ne veux pas entrer sur un terrain personnel avec ces gars-là. Je l’aime bien, j’aime la façon dont il joue. Il faut écouter ses arguments. Il a souligné certains bons points. Car il a dit ‘à notre époque’. Il n’a pas dit à mon époque… A mon époque, les Warriors auraient été 6èmes ou 7èmes à l’Ouest. Il y avait nous, San Antonio, Utah, Portland, le White Chocolate et C-Webb à Sacramento. Mais encore une fois, il s’agit de son avis. Je ne veux pas rendre cela personnel. Mais peu importe, Monsieur Draymond, comme tu l’as dit, je t’aurais détruit le … sur ce parquet », a lancé Shaquille O’Neal sur son podcast.

Le point sur les transferts en Belgique

Alors que les dirigeants des clubs se réunissent pour évoquer le futur championnat, des mouvements au sein des effectifs ont déjà eu lieu.

Ce weekend, les dirigeants des clubs et la ligue se réunissent pour envisager la prochaine saison. Une future campagne entourée d’incertitudes – à cause du Covid – mais pour laquelle chaque club a obtenu sa licence.

Malgré l’arrêt du championnat, les cercles de D1 ne sont pas restés les bras croisés et ont déjà attiré de nouveaux éléments et prolongé certains membres de leur effectif.

Ainsi, Liège a prolongé Lemaire, Kohajda, Iarochevitch, Lambermont, Pottier et Lhoest et attiré les jeunes Malempré, Bruwier, Stilmant, Dupperroy, Moons ainsi que Romain Boxus en droite ligne des States. Les Liégeois seront coachés par Lionel Bosco, Sacha Massot prenant la direction de Limburg. Les Limbourgeois ont prolongé Lesuisse, Mitchell, Dammen et Vanderhoydonck tout en attirant Knapke ainsi que Desiron et Hurman en provenance d’Ostende.

Les Ostendais ont prolongé leurs deux meneurs et ont rapatrié le grand espoir belge Bratanovic. Les Montois ont, eux, prolongé Mortant tandis qu’Anvers a prolongé Braunch et engagé Kenneth Smith.

Davantage de mouvements aux Brussels qui a prolongé Robeyns et Niels Foerts et engagé Darius Washington, Louis Hazard, BJ Raymond et le jeune Djurisic. Les Bruxellois – qui seront coachés par Ian Hanavan – ont par contre perdu Loubry et Jonas Foerts qui prennent la direction de Malines. Les Kangourous ont, en outre, prolongé Deroover, Clarck, Kok, Lasisi et Bogaerts.

A Louvain, bonne surprise de la saison, ce sont Heat, Stith, Robertson, d’Espallier, Fauconnier et Kotrulja qui ont prolongé et qui seront toujours dirigés par Eddy Casteels.

Source: www.euromillionsbasketball.be

Rejouera-t-on au Parc ?

Chose promise, chose due : vous saurez tout concernant l’éventuelle réhabilitation du « playground » bobelin tandis que notre dernière photo-mystère en date avait trait au Mosa Angleur cher à la famille Esposito. Je prends les paris : si Ninane a sa licence, les Liègeois de TDM2 seront à nouveau scindés en deux séries. Ce sont les infos d’EMCE.

Vers une seconde jeunesse pour l’écrin spadois

Il a longtemps été un des plus beaux terrains extérieurs de la province. Ne serait-ce que grâce à son cadre majestueux. Dans un véritable écrin de verdure. Au fil du temps, il perdit de sa splendeur et les Francofolies finirent par – quasiment – l’achever (photo). Voici peu, les frères Bloemers ont eu un éclair de génie : « Suite aux nouvelles normes émises par le gouvernement, il serait sans doute opportun de songer à le réhabiliter », expliquent-ils, « Ce qui permettrait, entre autres, à nos équipes de s’y entraîner à nouveau. » Espérons que les échevins Mathy (ex-joueur du cru ayant les travaux dans ses attributions) et Kuo (grand supporter possédant le sport en charge) y prêteront une oreille plus qu’attentive. Pour info : le club de Spa y disputa ses premiers matches dès 1942. Au même emplacement, on y trouvait trois courts de tennis en… gazon. Une rareté.

TDM2 : la réclamation de Neufchâteau rejetée, mais…

Une fois n’est pas coutume, nos sphères dirigeantes n’auront pas trainé pour trancher en ce qui concerne la plainte de Neufchâteau. Pour rappel, les Luxembourgeois la trouvaient saumâtre après avoir été versés dans une série exempte de clubs liégeois. « Ce qui nous amènera à parcourir plus de 4600 km sur la saison, soit 1000 de plus que la précédente », souligne le président Golinvaux. La fédération s’est fendue d’une fin de non-recevoir quant à la réclamation chestrolaise. Ceci dit, les cartes pourraient être rebattues si Ninane obtenait finalement sa licence. L’an passé à même époque, une tête pensante et agissante de l’AWBB me confiait quand nos Liégeois avaient été répartis en deux séries : « Ne perdez pas de vue qu’il s’agit d’une division nationale et pas d’une super provinciale. » Si les Calidifontains rejoignaient les autres Principautaires, ils seraient alors six au total. Très peu probable de les voir réunis. Avec, pour conséquence, une kyrielle de derbies qui risquent de s’envoler…

Dames : les Malinoises s’appuieront sur… huit étrangères !

Alors que certains clubs de D1 dames éprouvent les pire difficultés (financières) à pouvoir aligner un seul renfort étranger, les Malinoises en compteront… huit ! Sans doute un record du genre en Belgique. Gerrit Driessens, le mentor des Kangoeroes, tente un semblant d’explication : « Nous compterons néanmoins quatre Belges au sein de l’effectif. Mais, il faut savoir que la concurrence est énorme dans notre région avec Boom et Wavre Ste-Catherine. En outre, nous désirons rejoindre le top national et devenir européen le plus vite possible. Nous nous en donnons donc les moyens. » Brainoises et Namuroises n’ont qu’à bien se tenir…

Terrains extérieurs : la seconde résidence des Esposito

Les « anciens combattants » (dont je fais partie) n’ont pas tardé à reconnaitre certaines binettes bien connues du… Mosa. Un club intimement lié à la famille Esposito. D’Italo à Vincent en passant par Martine et Pascal. Entre autres. Les vestiaires du cru se nichaient dans les caves voûtées du château Nagelmackers dominant le square de la Paix d’Angleur. Beaucoup l’ignorent, mais Patrick Garcia, l’actuel secrétaire général de la fédération belge de handball, a d’abord été basketteur pour le compte d’un cercle local comptant quand même… 79 saisons d’existence.

Michel CHRISTIANE

« On ne voit pas ça tous les jours ! »

Doncic a de nombreux fans parmi les basketteurs liégeois. Mais même ses pairs et ses anciens coéquipiers sont admiratifs du prodige slovène.

Parmi les basketteurs liégeois, Luka Doncic fait l’unanimité. « J’aime beaucoup Luka Doncic » nous confiait Elsa Lejoncq. « Pour moi, il est déjà dans le top 10 des meilleurs joueurs NBA » avançait Elias Bonni. « Celui que j’adore et qui m’impressionne pour le moment – et même depuis ses débuts au Real Madrid – c’est Doncic. Il est complet et a une aisance de fou » ajoutait Julien Van Roy. « Quelle maturité, audace et lecture de jeu à seulement vingt ans. Il est incroyable » surenchérissait Xavier Hubert. Des éloges à la hauteur du bonhomme.

Même parmi ses pairs, Doncic a des fans. Je pense qu’il est peut-être le meilleur joueur de 20 ans que la NBA ait connu. Le jeu est différent de quand LeBron est arrivé dans la ligue et les stats sont un peu gonflées en raison du pace (nombre de possessions par rencontre) et du hand check (possibilité pour les défenseurs de mettre les mains et l’avant-bras en contact avec l’attaquant pour défendre). Mais je ne pense pas que LeBron était aussi doué et poli que Luka à 20 ans. Maintenant Luka ne sera jamais l’athlète qu’est LeBron, mais il reste un super athlète. C’est un athlète sous-estimé. Il sera un Hall of Famer s’il reste en bonne santé » développe Steve Nash avant de faire le rapprochement avec son ancien coéquipier, Dirk Nowitzki. « Dirk était énorme à 20 ans, mais comparé à Luka ? Parce que physiquement il rattrapait son retard, Luka est déjà au point physiquement. Je crois que Dirk jouait en seconde division en Allemagne. Luka jouait lui pour le Real Madrid en Europe. C’est une époque différente. Dirk était une chose très très rare à l’époque. Maintenant c’est normal pour un gars qui arrive d’Europe d’être bon de suite. Mais Luka n’est en aucune manière normal. Il a une chance d’être meilleur que Dirk et Dirk est un des meilleurs joueurs de l’histoire. Cela en dit long à quel point Luka est un joueur incroyable et talentueux. »

Ancien coéquipier du Slovène au Real Madrid, Nocioni est également admiratif. « Ce qu’a réalisé Luka ces cinq dernières années est quelque chose d’historique, quelque chose qui restera dans les mémoires pour de nombreuses années parce qu’il a été MVP d’Euroleague et du Final Four (de l’Euroleague) et il est maintenant une superstar NBA encore à un jeune âge », souligne-t-il pour Basquet Plus« À 21 ans, il semble déjà très mûr, et il donne l’impression de dominer la NBA, de la même manière qu’il dominait l’Europe quand il a quitté le Real. On ne voit pas ça tous les jours !« 

L’Argentin ne s’arrête pas là. « Ce qu’il a fait de plus impressionnant ces cinq dernières années, c’est de passer d’un potentiel à une réalité. Très rapidement. Ce qu’il a fait en cinq ans, c’est complètement fou. Il a commencé en passant du temps avec les vétérans et maintenant, il domine la NBA avec ses statistiques. Ça ne se traduit pas encore en résultats mais en statistiques. Je pense qu’il est l’un des joueurs les plus explosifs et extraordinaires à sortir du basket FIBA » ajoute-t-il. Décidément, Doncic fait l’unanimité.

« Nous faisons partie de ces équipes dont on ne peut prévoir le niveau »

Maxime Gaudoux fait le point sur le futur de Waremme en première régionale. Interview.

Maxime, les futures poules de R1 sont désormais connues. Que t’inspirent-elles?

Je n’ai aucune idée des favoris et je ne suis pas partisan de pointer l’une ou l’autre équipe à « l’aveugle ». Je pense que la composition de la R1, dans sa globalité, laissera son petit lot de surprises de par le nombre important d’équipes qui la compose et le déroulement novateur de ce futur championnat.

Quelles seront vos ambitions?

Nous faisons partie de ces équipes dont on ne peut prévoir le niveau. Je ne connais pas mes nouveaux coéquipiers, nous aurons un nouveau coach et donc pas mal de choses à mettre en place. Mais, et c’est une certitude, Stefan Germay et moi – ne connaissant pas les autres, je ne peux parler en leur nom – ferons en sorte que notre groupe soit le plus haut possible.

« On the road to D3, coach? »

Germain Claeys analyse la poule de Cointe en première régionale et les ambitions des Grenouilles.

Le futur championnat de R1 sera assez particulier avec un premier tour avec trois poules de six et un second avec deux poules de neuf. Cointe disputera le premier tour en compagnie de Tilff, Verviers, Liège, Andenne et Ciney. « C’est une super poule! Nous aurons droit à de chouettes derbies et de belles fêtes s’annoncent!« , s’exclame Germain Claeys. « Je n’ai aucune idée de qui seront les favoris mais nous jouerons pour gagner. »

Avec dix-huit équipes (si Ninane obtient sa licence TDM2), ce championnat s’annonce particulièrement disputé. « Il y aura plusieurs grosses écuries mais il est difficile de désigner un favori comme l’a été Gembloux cette année » ajoute l’ailier des Grenouilles. « Le maintien sera toujours notre principal objectif et advienne que pourra par la suite. » Et de conclure: « On the road to D3, coach?«