Où a été prise cette photo ?

Après plusieurs années d’abstinence, Feyder, l’ex-Pepin, remord à l’hameçon « basket » tandis que le Namurois a mal à ses salles de TDM2. Nouvelle étape sur le parcours tortueux de Mulumba, l’ancien Liégeois alors que le cliché-mystère du jour évoque un site pour le moins atypique : ce sont les infos d’EMCE.

Mike Feyder : « Mon match avec Pepinster à Alost »

Aussi discret dans la vie que précis à l’anneau, Mike Feyder (44 a, 1,97 m) n’a laissé que de bons souvenirs dans un hall du Paire qu’il fréquenta en 1999/2000. « Aujourd’hui, je suis prof de déontologie dans un lycée », précise-t-il, « Mais, après avoir pris du recul avec le basket, je coache à nouveau des jeunes au Sparta Bertrange. » A l’évidence, le « Luxo » n’a pas oublié son séjour à Wegnez : « En tant que pro, mon meilleur souvenir est le match que je livre avec Pepinster au Forum d’Alost. Même si je n’avais que 23 ans à l’époque, j’aurais dû traverser la frontière plus tôt pour y parfaire ma formation. » Encore un qui viendrait bien donner le coup d’envoi d’un duel dans la « salle du bas »…

Après Gembloux, Belgrade a des problèmes de salle

La semaine dernière, j’évoquais les soucis actuels des Gembloutois dont les installations de la « Chapelle Dieu » ne répondent plus aux normes techniques. Toujours en province de Namur, c’est la salle de Belgrade (TDM2, aussi) qui interroge. Le hall José Tyssaen est en pleine rénovation (nouveaux accès et vestiaires) pour un coût estimé à 600.000€. Les travaux devaient être terminés pour début septembre. C’est alors que l’épidémie a fait son apparition entraînant pas mal de retard. Sans parler des prochains « congés du bâtiment » de juillet…

L’ancien Liégeois, Geordy Mulumba, ne tient pas en place…

Faut bien reconnaitre que son passage à Liège Basket (16/17) ne restera pas gravé dans les mémoires. C’est ainsi qu’après un séjour aux USA, Geordy Mulumba (27 a, 2,02 m) arrivait de la capitale, ne s’éternisait guère en Cité ardente et repartait aussitôt dans le Brabant Wallon. La saison passée, il louait ses services et ses centimètres à Nivelles. Pas pour longtemps car le gaillard met désormais le cap sur Woluwe (TDM2). « Il faut savoir que j’habite Bruxelles et que je veux réduire mes déplacements. » Pour combien de temps ?

Terrains extérieurs : le creuset d’une future star du foot

Cette aire de jeu n’existe plus. Et c’est tant mieux. Elle se situait dans un des quartiers les plus populaires de la Cité ardente. Jouer là-bas constituait un véritable cauchemar pour les équipes adverses vu l’état (lamentable) du terrain. L’indice : c’est pourtant ici qu’une future star du foot a appris à shooter dans le ballon…

Michel CHRISTIANE

« Jamais côtoyé quelqu’un qui pensait autant à la camaraderie »

Kevin Love brosse le portrait de leader de LeBron James.

Kevin Love a disputé quatre saison avec Lebron James pour un titre et quatre Finals. Il connait bien le King et brosse son portrait de leader.

« Il est exigeant dans tous les domaines et pour de bonnes raisons. Il a ce désir d’atteindre les sommets et il vit pour ça, donc il n’accepte rien d’autre. Jordan était… Ils sont différents. Je pense que Kobe Bryant était un peu le même, en essayant de tirer le meilleur de ses gars. Je pense que Bron était vraiment très, très exigeant, mais il a toujours veillé sur ses gars. Il va toujours t’aider à te développer. Il voulait toujours te préparer au succès » a expliqué Kevin Love.

« Si tu ne jouais pas dur ou si tu ne donnais pas tout ce que tu devais en match, alors il allait s’en prendre à toi. Dans la plupart des cas, c’était à juste titre. Il essayait juste de tirer le meilleur de chacun. Et je pense que ça se voit. Mais je n’ai jamais côtoyé quelqu’un qui pensait autant à la camaraderie » ajoute l’intérieur de Cleveland.

« On s’est soûlés au beau milieu de la journée »

Après un trade avorté aux Lakers, Charles Barkley a disputé sérieusement éméché un match avec les Sixers.

Dans les années ’80, Charles Barkley faisait les beaux jours de la ville de l’amour éternel. Le MVP ’93 est passé tout près toutefois de se faire envoyer aux Lakers. Ce qui eu une incidence sur le match qui suivi l’abandon du trade. « C’était un matin, à la fin des années 80. Mon agent m’a passé un coup de fil pour me dire qu’il y avait un accord et que j’allais rejoindre les Lakers. Il était peut-être 11h30, un truc comme ça. J’étais tellement heureux de me barrer de Philadelphie que mes potes et moi on s’est soûlés au beau milieu de la journée. Trois heures plus tard, mon agent m’a rappelé. ‘Les Sixers se retirent de la transaction’. On avait un match ce soir-là… Je ne me rappelle absolument rien de ce match. J’étais hyper énervé, mais tellement bourré en même temps ! Je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé sur le terrain pendant le match. Aucun souvenir. On avait enchaîné les shots et tout… Est-ce que c’est la seule fois où j’ai joué bourré ? Non. Enfin, si ! En fait, j’ai déjà joué avec la gueule de bois, mais c’est très différent » raconte « Sir Charles ».

« Je choisissais d’incarner des gars crédibles »

Pour se motiver et tenter d’être performant lorsqu’il était encore joueur, Steve Kerr adoptait une technique assez étonnante.

« Dans son livre, Timothy Gallwey parlait d’un joueur de tennis qui avait des problèmes de confiance en lui. Il lui avait conseillé d’imaginer que pour une journée il était le meilleur joueur du monde. Quand tu entres sur le court, tu n’es plus toi. Tu es Björn Borg. Il racontait que ce gars était devenu incroyablement plus fort grâce à ça » a raconté Steve Kerr lors d’un passage chez The Ringer. « Je me suis dit que c’est ce que je devais faire. A l’entraînement, je galérais un peu. J’étais un peu trop cérébral, je réfléchissais trop. Donc je choisissais d’incarner des gars crédibles. Je n’allais pas choisir de devenir Michael Jordan. J’en étais incapable. Par contre, j’aimais bien prendre des mecs dont je me disais que j’aurais pu être eux. J’aimais beaucoup Jeff Hornacek. Il faisait à peu près la même taille que moi, mais c’était un bien meilleur joueur que moi. Il était All-Star, c’était un grand shooteur et il avait plus de flair et de choses dans son jeu que moi. Plus d’imagination aussi.« 

Et cela semblait fonctionner. « Rien ne semblait l’atteindre alors que moi j’étais mon propre obstacle. Donc un jour je suis arrivé à la salle en me disant : OK, aujourd’hui je vais être Jeff Hornacek. Je ne lui ai jamais raconté cette histoire (rires). Et là, je réussis le meilleur entraînement de ma saison. J’étais en feu, agressif et je rentrais tous mes shoots » a ajouté le coach des Warriors. « Tout le monde est venu me voir à la fin pour me féliciter. Et moi je me disais que j’étais pathétique ! Je devais prétendre être quelqu’un d’autre pour donner le meilleur de moi-même. Ça n’a aucun sens ! Mais j’ai continué à le faire. Je me trimbalais toujours avec le bouquin de Gallwey. Dès que ça n’allait plus, que j’étais dans une mauvaise passe, je ressortais ce livre ».

« Il n’y avait plus de joie »

Les langues continuent de se délier à Golden State.

La dernière saison de Kevin Durant aux Warriors a fait couler beaucoup d’encre et, au fil des mois, les langues se délient. « La deuxième année avec Kevin, c’était comme si on avait juste fait le boulot. On a fait ce que l’on était censé faire. Il n’y avait plus de joie. Ce n’était pas de la faute de quelqu’un en particulier. Il y avait juste un poids » a assuré le GM des triples champions.

« Très motivé pour jouer en Belgique »

Aux Etats-Unis où il réside encore jusqu’à début juin, Romain Boxus vient d’être diplômé et continue de s’entretenir physiquement en attendant impatiemment de relever le nouveau défi qui l’attend avec Liège Basket.

Forcément, la cérémonie de remise des diplômes fut un peu différente pour Romain Boxus, Covid-19. Mais le Hesbignon peut être fier de cet accomplissement, point final d’une aventure outre-Atlantique couronnée de succès. Alors que la date du retour (9 juin) approche, Romain a déjà le regard tourné vers l’avenir. « Je suis déjà concentré sur la saison prochaine. Je suis très motivé pour jouer en Belgique » nous confie-t-il. « Evidemment, les USA vont me manquer. Mais je n’y pense pas trop car je sais que, tôt ou tard, j’y retournerai, en vacances ou pour y vivre. Je pense donc surtout à ce qui va arriver la saison prochaine.« 

Et pour ce nouveau défi avec les Principautaires qui ont acté le retour de Bojovic, Romain se prépare comme il peut. « Je bosse mon physique, nous avons tout ce qu’il faut à la maison: poids, bandes, etc. La piste d’athlétisme est à trois rues d’ici et nous avons un parc immense de l’autre côté. J’ai un ballon et il y a pas mal de terrains extérieurs. Vu les circonstances, c’est déjà pas mal » sourit le renfort de Liège Basket.

« J’ai retrouvé la saveur de la victoire »

Avec Visé, Kieran Permanne a terminé avec un ratio victoires/défaites positif en P3C. Interview.

Kieran, que retiendras-tu de la saison écoulée?

Nous avons vraiment connu une saison particulière avec un dénouement logique. Nous avons vécu un très bon début de saison grâce à une série de victoires avant de connaître un petit creux. Avec deux retours à la mi-saison, je pense que nous aurions pu surprendre en deuxième partie de championnat mais celui-ci s’est arrêté… Nos résultats dépendaient de nos prestations: nous avons accroché une ou deux équipes bien classées tout comme nous sommes passés à côté de matchs où nous comptions pourtant vingt points d’avance à la mi-temps…

Vous terminez toutefois avec une balance victoires/défaites positive.

Nous terminons dans le milieu de classement avec de belles victoires de quelques points et de défaites parfois de peu.

Qu’as-tu pensé de cette P3C?

La série me semblait assez forte. Cependant, il m’est difficile de juger car je n’avais plus joué dans cette division depuis quelques années. Je n’ai plus de points de repères récents. Quand j’ai regardé les équipes de la série par rapport à leur classement de l’année précédente, je m’étais déjà fait une idées des équipes dangereuses et, à l’arrêt de la saison, mes suppositions se sont avérées plus ou moins correctes (rires). Je pense que nous avions la chance d’avoir davantage dans notre série que dans celle de Stavelot.

Es-tu satisfait de ta production?

J’ai d’abord dû retrouver la confiance que j’avais un peu perdue en fin de saison dernière et puis je pense avoir livré de meilleures prestations au fil des semaines avant de me blesser. Je n’ai pas non plus surpassé la division, n’exagérons rien (rires). Au niveau ambiance, je pense avoir joué mon rôle habituel que je continuera à remplir la saison prochaine.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Notre match à Modave où nous fûmes ridicules et menés toute la partie avant de finalement nous imposer dans la dernière minute ainsi que notre belle prestation chez nous contre Alleur et, évidemment, l’arrêt précipité de la saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Mon intégration dans ma nouvelle équipe et de pouvoir découvrir de nouvelles têtes. Surtout, j’ai retrouvé la saveur de la victoire que j’avais un peu oubliée la saison passée (rires).

As-tu des regrets?

Non, pas vraiment si ce n’est de n’avoir pu créer quelques surprises en fin de saison car je sentais que nous commencions à mieux jouer.

Boris Diaw, nostalgique, a des fourmis dans les jambes

C’est peu dire que Boris Diaw a adoré « The Last Dance ». Au point d’en avoir des fourmis dans les jambes!

« Dans ma jeunesse, les documentaires sur Michael Jordan, Magic Johnson et Larry Bird me passionnaient déjà, mais là, c’est un cran au-dessus » confie-t-il au magazine Le Point. « The Last Dance rendrait n’importe qui nostalgique de ces années-là. C’est d’autant plus intéressant de le diffuser aujourd’hui, en 2020, car beaucoup commençaient à oublier qui étaient Michael Jordan et les Chicago Bulls des années 1990 et ce qu’ils ont fait pour le basket, bien sûr, mais aussi pour le monde du sport en général. »

Un documentaire qui a ravivé des souvenirs chez Babac. « Quand je regardais, gamin, les émissions de basket sur Canal+, on ne voyait que les meilleures actions, les paniers à 3-points, les dunks, les équipes qui gagnent, les joueurs et les fans en liesse, etc. L’objectif, c’était de transmettre du bonheur, du spectacle, mais derrière les portes fermées des vestiaires, il y a d’autres histoires. C’est vrai dans tous les sports. C’est aussi parce qu’il montre cela que « The Last Dance » est un documentaire exceptionnel » ajoute celui qui est confiné dans l’Utah. « Les jeunes aujourd’hui pensent que Jordan, c’est une marque de chaussure et que le GOAT, c’est LeBron James. Ça remet quelques vérités en place. En voyant ces images, c’est la seule fois depuis ma retraite où le basket m’a vraiment manqué. Je dois l’admettre : « The Last Dance » m’a donné envie de rejouer au basket !« 

Allez oui Boris, revient! « J’ai un gros faible pour Boris Diaw (ndlr: à L&B, on valide complètement). La capacité qu’il avait à jouer en NBA en ayant la même hygiène que nous était impressionnante. Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA » nous avait confié Alexandre Bousmanne qui serait bien évidemment heureux d’un come-back de la légende tricolore.

L’intégralité de l’interview sur Le Point.

« Il n’y a aucune rancune »

Adrien Lozina revient sur sa dernière saison avec Alleur en P1, une campagne qu’il avait déjà écourtée quatre matchs avant que le coronavirus ne stoppe définitivement les activités. Entretien.

Adrien, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Dans l’ensemble, je pense qu’elle fut plutôt bonne. Comme j’ai arrêté début février, avant les quatre derniers matchs, le bilan à ce moment était de dix victoires, ce qui est positif vu la jeunesse de l’effectif et le fait que nous étions un tout nouveau groupe. L’objectif de début de saison étant de nous mettre à l’abri le plus tôt possible, je pense que le contrat est rempli.

Comment juges-tu le championnat de première provinciale?

La P1 reste un championnat assez attractif avec de bonnes équipes et le niveau y est assez homogène. Tout le monde ou presque peut battre tout le monde, cela oblige à aborder tous les matchs sérieusement.

Tu as à nouveau fait des dégâts dans les raquettes.

A titre personnel, je pense avoir réalisé l’une de mes meilleures saisons individuelles, notamment au niveau du scoring. J’ai apprécié avoir, pour une fois, un rôle « d’ancien » (rires).

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Le moment le plus marquant restera, pour moi, notre victoire du début de saison à Bellaire. C’est ce jour-là, je pense, que le groupe a compris son réel potentiel. Je retiens aussi notre parcours en Coupe AWBB où nous avons sorti deux grosses cylindrées de R2: Morlanwelz et Aubel.

Outre ton rôle d’ancien, qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

C’est d’avoir déjoué les pronostics et d’avoir prouvé – avec un effectif qu’on attendait pas forcément – que nous étions capables de faire de belles choses. Et je suis aussi obligé de parler des after-entrainements du jeudi avec Serge Di Prospero qui furent plusieurs fois mémorables.

Quels regrets t’habitent?

Mon regret est, évidemment, que cela se soit « mal » fini et de ne pas avoir participé aux quatre derniers matchs, surtout pour le club d’Alleur que j’aurais aimé quitter autrement. Mais bon, c’est ainsi, il n’y a aucune rancune et je souhaite aux Alleurois une belle saison couronnée de succès l’an prochain! Ce dont je ne doute pas avec l’arrivée des mes amis, les « Galactiques » Malpas, Notelaers et Forthomme (rires).

« Faire notre trou dans la division »

La saison prochaine, Belleflamme alignera non pas une mais bien deux équipes en deuxième régionale.

En effet, outre une belle équipe Hommes dirigée par Jordan Bawin et qui comptera notamment dans ses rangs les frères Piron, Jérémy Bartelet, Jean-Luc Mathy, Sacha De Liamchine, Thomas Antoine, Trussardi Ferreira et Benjamin Jamar, le matricule 1058 alignera une… R2 Dames. Un tour de « passe-passe » rendu possible par l’arrêt de Tilff dans la division. Les Porais étaient disposés à céder leur place et ce sont les Haricots qui en ont hérité.

D’ailleurs, cette toute nouvelle formation aura à sa tête Terence Gabriel – qui devait être le nouvel entraineur de Tilff – et quatre anciennes du matricule 97: Lhonneux, Laloux, Schroyen et Vieillevoye. « Belleflamme s’est porté candidat pour reprendre la place de Tilff en R2 dans l’optique de redynamiser sa section féminine et ainsi pouvoir sans doute attirer à l’avenir davantage de jeunes filles » explique Terence en rappelant que son nouveau club possède aussi une P2 et une P3 Dames.

Avec douze joueuses provenant d’horizons différents – Cointe, Pepinster – mais possédant talent et expérience, les Liégeoises pourraient bien devenir la bonne surprise de la saison. « Notre ambition première sera d’abord de créer un groupe. Je pense que cela pourrait se faire rapidement et facilement. L’air de rien, les péripéties avec Tilff ont déjà rapproché les joueuses et soudé l’équipe » nous confie celui qui officie aussi chez les White Tigers. « Ensuite, si la sauce prend, j’espère que nous pourrons faire notre trou dans la division, engranger de bons résultats et ennuyer nos adversaires. Notre série ne sera pas facile et avec peu de Liégeoises – notamment Alleur qui s’est renforcé, Hannut et Haneffe – mais c’est aussi cela le charme de la R2. »

La composition de l’effectif: Vjosa Ajruli, Catherine Chuffart, Catherine Schroyen, Caroline Laloux, Bénédicte Lhonneux, Olivia Vieilvoye, Marie Piret, Daphné Piret, Sarah Makwaya, Marjorie Mauhin, Letizia Vanni, Emilie Houssonloge.