« Il n’y a aucune rancune »

Adrien Lozina revient sur sa dernière saison avec Alleur en P1, une campagne qu’il avait déjà écourtée quatre matchs avant que le coronavirus ne stoppe définitivement les activités. Entretien.

Adrien, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Dans l’ensemble, je pense qu’elle fut plutôt bonne. Comme j’ai arrêté début février, avant les quatre derniers matchs, le bilan à ce moment était de dix victoires, ce qui est positif vu la jeunesse de l’effectif et le fait que nous étions un tout nouveau groupe. L’objectif de début de saison étant de nous mettre à l’abri le plus tôt possible, je pense que le contrat est rempli.

Comment juges-tu le championnat de première provinciale?

La P1 reste un championnat assez attractif avec de bonnes équipes et le niveau y est assez homogène. Tout le monde ou presque peut battre tout le monde, cela oblige à aborder tous les matchs sérieusement.

Tu as à nouveau fait des dégâts dans les raquettes.

A titre personnel, je pense avoir réalisé l’une de mes meilleures saisons individuelles, notamment au niveau du scoring. J’ai apprécié avoir, pour une fois, un rôle « d’ancien » (rires).

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Le moment le plus marquant restera, pour moi, notre victoire du début de saison à Bellaire. C’est ce jour-là, je pense, que le groupe a compris son réel potentiel. Je retiens aussi notre parcours en Coupe AWBB où nous avons sorti deux grosses cylindrées de R2: Morlanwelz et Aubel.

Outre ton rôle d’ancien, qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

C’est d’avoir déjoué les pronostics et d’avoir prouvé – avec un effectif qu’on attendait pas forcément – que nous étions capables de faire de belles choses. Et je suis aussi obligé de parler des after-entrainements du jeudi avec Serge Di Prospero qui furent plusieurs fois mémorables.

Quels regrets t’habitent?

Mon regret est, évidemment, que cela se soit « mal » fini et de ne pas avoir participé aux quatre derniers matchs, surtout pour le club d’Alleur que j’aurais aimé quitter autrement. Mais bon, c’est ainsi, il n’y a aucune rancune et je souhaite aux Alleurois une belle saison couronnée de succès l’an prochain! Ce dont je ne doute pas avec l’arrivée des mes amis, les « Galactiques » Malpas, Notelaers et Forthomme (rires).