« Rejouer pour le coach avec qui j’avais gagné des titres en jeunes »

Valentin Leduc revient sur les prouesses réalisées par les P1 et P2 d’Alleur.

« Avec les deux équipes, nous avons réalisé un premier tour irréprochable auquel personne ne s’attendait. Malheureusement, en P1, nous avons perdu Adrien Lozina dès le début du second tour. Or, c’était un élément majeur de notre équipe. Avec la P2, nous avons connu une période moins faste durant laquelle les victoires n’arrivaient plus. Mais, globalement, je suis assez fier des deux équipes » nous résume Valentin Leduc. « En P1, l’objectif était de nous sauver aussi vite que possible. Notre effectif était très jeune et nous étions beaucoup de nouveaux. Toutefois, a posteriori, je crois que nous aurions pu terminer plus haut dans le classement. En P2, après notre premier tour bouclé dans le Top 4, nous voulions y conserver notre place. Mais c’était notre première saison dans la division.« 

Les troupes de Vincent Aldenhoff n’ont pas à rougir de leur bilan pour une première à cet échelon. « La compétition en P2 est vraiment intéressante, les équipes se valent et de grosses surprises ne manquent pas de survenir » souligne le jeune pivot qui a rejoint ses coéquipiers assez tard. « A cause de ma blessure, ma saison n’a vraiment commencé qu’au mois de décembre. Il m’a fallu m’adapter à mes nouvelles équipes et retrouver mes sensations. J’ai sorti deux ou trois belles prestations mais je ne m’estime pas encore prêt comme je voudrais l’être. »

Alors que la prochaine saison devrait se dérouler normalement ou presque, Valentin jette un œil dans le rétro. « Notre super parcours en Coupe contre différentes R2 a marqué cette saison, tout comme la perte de Lozina que j’aurais voulu éviter » continue-t-il. « Mes matchs en équipe première me resteront en mémoire car je me rappelle que tout petit, j’allais tous les samedi voir la R1/D4 coaché par mon beau-père (ndlr: Vincent Trinon) et depuis lors, mon objectif était de jouer en équipe première. »

Comme tout bon rookie, Valentin a découvert l’envers du décor. « Les après-entrainements et après-matchs étaient bien arrosés » rigole-t-il. « C’était chouette aussi – même si pas facile tous les jours (rires) – de rejouer pour mon « vieux » coach que j’avais eu à Liège en jeunes et avec qui j’avais remporté différents titres. J’espère en gagner un autre avec lui et pour mon club de coeur la saison prochaine. »

« Des cheveux blancs supplémentaires pour « Herbi » »

Greg Hubert revient sur la première saison de l’US Awans en deuxième provinciale.

La saison:

« Nous avons pris un super départ et cela nous a peut-être trop mis en confiance. Par la suite, nous avons enchainé les défaites avec une équipe rarement au complet. Les absences, notamment en dessous, furent assez handicapantes et cela nous a empêché de continuer sur notre lancée. Nous ne pouvons donc pas être satisfaits de cette campagne, surtout au vu de notre départ en boulet de canon. »

La position d’Awans au classement:

« Nous terminons dans le bas de classement avec le maintien en poche. Dans une série très compacte, je pense que nous aurions pu mieux faire en jouant mieux ensemble et en étant plus souvent au complet.« 

La P2B:

« Le niveau de cette série était assez élevé avec des équipes très complètes et des joueurs de renom. Toutes les équipes étaient susceptibles de l’emporter à chaque match ce qui a valu quelques changements considérables dans le classement au cours de la saison.« 

Ses prestations:

« J’ai plutôt bien démarré la saison avant de me casser le doigt. Je suis plutôt bien revenu dans le coup par la suite, notamment lors de notre visite à Jupille – sur et en dehors du terrain où seul Kéké Lesoinne a tenu le coup – avant que le Covid ne mette fin à la saison. »

Les éléments marquants:

« Notre très bon départ, la blessure de notre Président du syndicat Jonathan Bourgeois qui nous a énormément posé problème et la fin de saison plus stressante dans la course au maintien. »

Ses coups de cœur:

« Malgré les résultats plus compliqués après quelques matchs, l’ambiance dans le groupe est resté bonne et nous avons encore partagé d’excellents moments cette saison. Croiser de nouveau beaucoup de tête connues – elles se reconnaitront (rires) – dans les équipes adverses fut également un vrai plaisir.« 

Ses regrets:

« Notre classement final reste un échec pour l’équipe. Malgré les blessures, nous aurions dû gagner plus de matchs et nous rassurer bien plus tôt en mettant en place les directives du coach. J’ai une petite pensé pour « Herbi » (ndlr: Eric Herben) qui a dû avoir quelques cheveux blancs supplémentaires cette saison. »

« La branlée à Sprimont: comme si nous avions perdu un pari »

Thomas Broset revient sur la première saison disputée sous les couleurs de Prayon en deuxième provinciale.

Thomas es-tu satisfait de ta première saison à Prayon?

Globalement, nous pouvons être contents même si je pense que nous aurions pu mieux faire. Avec plus de jugeote lors des deux ou trois matchs perdus d’un ou deux points, nous aurions pu finir plus haut. Même si certains avaient déjà évolué dans cette division, il ne faut pas oublier que l’équipe était montante et démarrait avec un nouvel entraineur.

Terminez-vous à votre place?

Oui au moment où la saison s’est arrêté mais nous aurions sans doute pu grimper dans la hierarchie, surtout qu’hormis pour le Top 3 et le dernier, tout le monde tenait dans un mouchoir de poche. De plus, suite au changement de coach au début du deuxième tour, notre jeu avait changé et plusieurs joueurs – dont moi – avions de moins en moins de cours du soir et d’horaires de travail compliqués, ce qui nous permettait d’être plus réguliers aux entrainements et donc plus performants. Je pense que nous serions remontés au classement même si l’objectif était surtout d’être tranquilles.

Qu’as-tu pensé de ce championnat de deuxième provinciale?

La P2A était assez homogène, tout le monde pouvait rivaliser avec tout le monde. Il fallait faire preuve de régularité pour espérer quelque chose et ce sont les Porais qui le furent le plus. Félicitations à eux.

Comment juges-tu tes prestations?

Ma saison fut moyenne. J’ai réussi certaines bonnes prestations mais je n’ai pas assez apporté à mes nouveaux coéquipiers en tant que distributeur. Je retiens surtout le match à Ensival où j’ai perdu deux ballons dans les derniers instants alors que nous étions plus ou moins à égalité. Cela, mes coéquipiers vont me le rappeler (rires).

Quels furent les moments marquants de ce championnat?

Les deux victoires face à Comblain et celle contre Visé sont un peu nos matchs références. Il faudra s’en servir pour l’année prochaine. Nous avons su aussi rivaliser avec Pepinster et Tilff, c’est positif.

Qu’as-tu particulièrement apprécié pour cette première saison à Prayon?

J’ai vraiment apprécié la manière dont j’ai été accueilli et la combativité de l’équipe. Même si nous sommes un peu « fous fous », personne ne lâche jamais rien dans cette équipe et cela nous a aidé à réaliser quelques « remontadas ». L’ambiance et la solidarité du groupe sur le terrain et en dehors étaient chouettes.

Nourris-tu certains regrets?

Surtout celui de n’avoir pas été présent suffisamment aux entrainement lors du premier tour et de, peut-être, n’avoir pas assez rendu la confiance à mes coéquipiers qui sont vraiment géniaux. Et je regrette aussi la branlée prise à Sprimont. Nous aurions dit que nous avions perdu un pari et que nous devions montrer que nous ne savions pas jouer au basket.

Où a été prise cette photo ?

Une reprise de compétition sous forme de retrouvailles expresses pour les locataires du Country Hall alors qu’on aura droit à un « jeudi des Belges » à l’Audi-Dôme de Munich. Deux autres de nos compatriotes seront aussi sur le gril à Valence tandis que la photo-mystère évoque un endroit sentant bon le terroir. Ce sont les infos d’EMCE.

Massot déjà de retour à Liège pour la 1ère journée

Le hasard ( ?) fait parfois bien les choses. La Ligue a révélé le calendrier 20/21 d’un championnat redémarrant le vendredi 2 octobre. Et, surprise, les Liégeois entameront les débats face aux Limbourgeois d’un certain Sacha Massot. Dès le 6, les Mosans prendront la direction de Mons avant de rendre visite, le samedi 6, aux Louvanistes. A la télé, vous pourrez d’abord suivre Charleroi – Anvers (02/10) puis Limburg – Mons (09/10). Ca sent la reprise à plein nez…

Que se passe-t-il outre-Rhin…

On l’avait un peu perdu de vue, mais on débutait mercredi les quarts de finale de la compétition allemande. Invaincu jusque-là, Ulm partait favori face à Francfort (Rahon 8) et confirmait la tendance à 101-68. Dans la soirée, nouveau couac du Bayern qui mordait la poussière (83-87) des œuvres de Ludwigsburg. Aujourd’hui, on aura droit à la « journée des Belges », via Göttingen – Alba Berlin (16 h 30) et Bamberg – Oldenburg. « Après un départ compliqué, nous montons en puissance mais devons gagner en constance », dixit Roel Moors. Important : ces ¼ de finales se disputent en deux manches, le vainqueur l’emportant à la différence de points. Autrement dit, Munich est obligé de l’emporter, demain, avec 5 unités d’avance. Suspense garanti !

… et de l’autre côté des Pyrénées ?

En Espagne, Barcelone n’a jamais pu baisser sa garde (96-92) face à un surprenant Badalone. Peu après, Malaga survolait les débats (83-70) aux dépens de Ténériffe alors que Bilbao (Serron 4, légèrement blessé) tombait trop court (87-64) face à Vitoria (Shengelia 7). Jeudi, entrée en lice de deux Belges : Van Rossom avec Valence contre Andorre (15 h 30) et Lecomte avec Gran Canaria contre le Real (18 h 30). Saragosse et Burgos clôtureront la 2e journée sur le coup de 21 h 30. On retiendra encore l’observation de Jaume Ponsaruau, le coach andalou : « Avec Van Rossom, je peux compter sur un joueur possédant un des plus gros QI de l’Endesa Liga. » Explicite.

Terrains extérieurs : même passion du basket qu’à Awans

Vous avez sous les yeux un véritable document. Seuls quelques rares (anciens) habitants du quartier doivent être à même d’identifier un endroit champêtre en bordure de cité Ardente. Dans ces conditions, l’inévitable indice a plus que jamais sa raison d’être : à l’instar d’Awans, cette entité possédait, elle aussi, une kyrielle de clubs de basket…

La télé crève l’écran

Tout comme pour la journée inaugurale, VOOsport World 3 vous permettra de suivre deux des trois rencontres de ce jeudi. A savoir, Andorre – Valence, à 15 h 30 (Stéphane Druart au micro et seconde partie de l’interview de Sam Van Rossom) ainsi que Real Madrid – Gran Canaria, à 18 h 30 (Pierre Vandersmissen au micro, seconde partie de l’interview de Manu Lecomte).

Michel Christiane

Le Big Cactus roi des Finals

N’en déplaise à Kobe, le roi des Lakers au début des années 200 était bien Shaquille O’Neal.

En quinze matchs de Finals lors du three-peat des Lakers, le pivot n’est descendu que deux fois sous la barre des 30 points comme le signale basketsession pour des moyennes de 35,9 points, 15,2 rebonds, 3,5 passes et 2,9 blocks à 60% de réussite aux tirs. Hallucinant!

« Ca va être une épopée brutale »

Le champion NBA de cette saison tronquée sera-t-il un vainqueur au rabais?

En 1999, année du premier lock-out, Phil Jackson avait assuré que le champion NBA devait être crédité d’une astérisque, le titre n’ayant pas la même valeur que lors d’une saison traditionnelle. Une opinion que partage Shaq concernant cette saison tronquée mais contre laquelle Steve Kerr s’insurge. « 

« La chose à laquelle je crois vraiment fort, c’est qu’un titre dans ces conditions va compter réellement » a-t-il expliqué à DRK957. « Les gens vont vouloir mettre un astérisque à côté de ce titre. Il n’y a pas d’astérisque. Dans mon esprit, ça va être une épopée brutale et difficile pour gagner ce titre.« 

« Rarement vu une équipe se reprendre comme Cointe l’a fait »

Arnaud Warnimont revient sur la première saison disputée avec Neuville en première régionale.

« Notre saison fut assez difficile mais pas tellement dans le sens que nous attendions. Nous nous attendions à devoir nous battre pour le maintien mais parce que le niveau de la R1 allait être tout autre que celui de la R2. Or, cette saison, c’est plutôt des difficultés internes qui nous ont impactés » nous précise Arnaud Warnimont. « Dès le début de saison, nous avons eu des blessés et de nombreuses absences aux entrainements. Durant la première partie de saison, les résultats étaient néanmoins plus positifs mais c’est devenu plus ardu à la reprise.« 

De quoi douter légitimement de la survie des Neuvillois au sein de l’élite régionale. « Ce qui est décevant avec l’arrêt du championnat – d’ailleurs, je trouve que les instances du basket ont très bien réagi à la situation de crise sanitaire et ce, avec rapidité, déclarant l’arrêt des compétitions avant les décisions de confinement du gouvernement fédéral -, c’est que nous n’avons pu montrer un autre visage pour nos derniers matchs et aller chercher par nous-mêmes notre maintien – chose qui ne s’avérait pas facile » poursuit le meneur du Rebond. « Nous avons toutefois la chance de reconduire notre bail en R1 pour une saison supplémentaire dans une ambiance qui s’annonce meilleure.« 

Comme de nombreuses équipes, la régularité ne fut pas vraiment au rendez-vous pour les troupes de Kevin Reyserhove. « Tout le monde pouvait battre tout le monde et beaucoup de formations ont eu des hauts et des bas. Ce fut le cas de Cointe, par exemple, qui n’a pas eu de chance en début d’exercice et qui s’est repris comme je l’ai rarement vu en remportant une multitude de victoires d’affilée » poursuit Arnaud. « L’un des moments marquants de notre saison et probablement notre meilleur match eut lieu le weekend où l’AWBB a décidé de remettre les matchs à cause de la tempête. Nous nous sommes retrouvés en équipes pour manger des pizzas. Les pivots ont adoré (rires). »

La saison prochaine, Arnaud sera toujours avec ses coéquipiers mais portera le maillot de Huy. « J’apprécie toujours autant retrouver mes coéquipiers/amis sur le terrain, cela m’a manqué de ne pas voir leurs têtes durant le confinement » nous confie-t-il. « Cette année, je pense avoir réalisé une belle première partie de saison en prenant beaucoup de plaisir sur et en dehors du terrain. A partir du mois de janvier, j’ai eu pas mal de soucis avec mes tendons et c’est devenu plus compliqué. J’ai raté pas mal d’entrainements pour les reposer en plus d’un projet à l’étranger avec le boulot qui m’en a fait rater d’autres. Je soigne mes tendons pour revenir en forme quand nous pourrons retrouver les terrains. »

« Pourvu que ça dure! »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Franck revient sur la saison réussie des Bobelins. Interview.

Nicolas, que retenir de cette dernière saison?

C’était une chouette saison à disputer, vraiment. Comme à notre habitude, nous avons réalisé l’un ou l’autre exploit. Mais nous avons aussi parfois rendu les armes trop vite lors de certaines rencontres abordables. Ce qui prédomine toutefois vraiment, c’est un sentiment d’inachevé et un petit goût de trop peu. Nous nous sommes arrêtés sur cinq victoires consécutives… Peut-être aurions-nous pu poursuivre cette belle série encore quelques matchs?

Avez-vous atteint vos objectif?

Nous terminons quatrièmes, une place au-delà de nos attentes en début de saison. Bien au-delà aussi des attentes de certains pseudos connaisseurs qui nous voient descendants pratiquement chaque saison. Nous abordons chaque saison avec humilité, nous voulons simplement rester au sein de cette TDM2. Une fois le maintien acquis, ce n’est que du bonus. Et cette année, cette quatrième place est un sacré bonus!

Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?

C’était une série compétitive avec malgré tout de gros écarts. Courtrai était au-dessus du lot. Louvain, Anvers, Oostkamp et Nivelles étaient vraiment très solides. A l’invers, SFX était un cran en-dessous. Pour le reste, la série était assez homogène et le classement changeait pratiquement chaque semaine, rendant le championnat excitant et agréable.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Ce fut sans doute ma meilleure saison en TDM2. J’étais en réussite offensivement et j’ai bénéficié de la confiance du coach et de mes coéquipiers. Pourvu que cela dure!

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Positivement, notre victoire à Belgrade et contre Oostkamp resteront deux moments marquant. Nous nous étions vraiment sortis les tripes. Négativement, ce furent nos déroutes à Anvers et à Gand. Nous avons pris quarante points lors de ces deux sorties sans réagir durant la rencontre. Heureusement, nous avons ensuite à chaque fois relevé la tête pour ne pas sombrer dans une spirale négative.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’osmose, l’ambiance et l’état d’esprit de notre groupe, avec aussi les jeudis « tapas » de Dan qui récompense les victoires du weekend précédent. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à Spa, c’est difficile d’isoler l’un ou l’autre moment.

Nourris-tu certains regrets?

J’en ai deux vrais. Le premier est de n’avoir pu aller jusqu’au terme de la saison et éventuellement poursuivre notre série de victoires. D’autant plus que Martin Wintgens aurait dû se résoudre à nous laisser lui faire une coupe de cheveux mystère si nous avions atteint quatorze victoires! Mais il faut savoir raison garder et ce n’est qu’un moindre mal par rapport à la situation actuelle. Le second est notre match à domicile face à Louvain. Nous avons fait une vaillante prestation, en étant devant pendant trente-neuf minutes. Et nous sommes battus au buzzer. Au décompte final cela peut paraître anecdotique mais quand on est des compétiteurs, cela reste en travers de la gorge!

« L’engouement autour du club est revenu »

Avec un seul revers, le gain de la Coupe provinciale et une montée en deuxième provinciale, Stavelot fut incontestablement l’équipe de l’année. Maxence Bonaventure revient sur la saison faste des Blancs-Moussis.

Maxence, que retenir de cette saison?

Malgré tout ce qui s’est passé, notre saison, notamment grâce à notre victoire en finale de la Coupe, a été exceptionnelle. Il nous restait un match pour devenir champions, la saison était pratiquement finie pour nous au moment où elle fut stoppée. Cela nous a évité une fin de championnat en roue libre avec moins de présences aux entrainements et un relâchement certain. Petit bémol toutefois, nous aurions pu profiter des derniers matchs pour intégrer nos jeunes sans leur mettre de pression.

Vous bouclez la saison à la première place de la P3A avec un seul revers. Le contrat est rempli?

Oui, nous terminons à la place visée. C’était l’objectif de début de saison: finir en tête de la série pour accéder à la P2.

D’ailleurs, qu’as-tu pensé de cette P3A?

Le championnat était globalement serré, tout le monde pouvait battre tout tout le monde avec une mention pour La Spéciale qui, en plus d’être redoutable au bar, s’est avérée surprenante un dimanche matin de lendemain de veille!

Comment juges-tu tes prestations?

Ma saison s’est montrée correcte. J’essayais de me mettre au service de l’équipe, d’essayer d’organiser l’attaque, de trouver l’homme en forme et de gérer les fins de matchs. Et lorsque Quentin Désert ratait quatre tentatives d’affilée, je devais prendre le relais au scoring (rires).

Quels furent les moments forts vécus cette année?

Le moment le plus marquant fut notre victoire contre Welkenraedt en quart de finale de la Coupe de la Province. Le public était venu en nombre pour un mercredi. Cette victoire fut le déclic qui nous a permis de croire qu’il était possible de remporter la Coupe. Avant ce duel, nous n’avions pas vraiment eu un match référence pour nous situer. La demi-finale avec le déplacement en car et l’énorme fête fut mémorable tout comme la finale gagnée au Hall du Paire devant une foule incroyable et le weekend qui s’en est suivi.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Deux choses: l’ambiance dans l’équipe car malgré de gros caractères, nous arrivions pratiquement à chaque fois à faire abstraction une fois le match ou l’entrainement passé pour rester un groupe de potes qui s’amusent sans se prendre au sérieux; et l’engouement revenu autour du club avec des supporters de folies et les habitués vraiment du tonnerre. Le groupe de supporters qui s’est créé en est le parfait témoin.

Nourris-tu certains regrets?

Celui de ne pas avoir pu fêter la Coupe et la montée comme il se doit. Nous avions quelques évènements festifs de prévu qui n’ont malheureusement pas pu avoir lieu et cela me laisse un petit goût de trop peu.

« Un gros challenge à relever »

Cinquièmes de P4A après une championnat réussi, les troupes de Thibault Herpin-Akkermans se sont renforcées pour relever le défi de découvrir la troisième provinciale. Le coach de Pepinster fait le bilan de la saison écoulée et évoque l’avenir.

La saison:

« Pour une nouvelle équipe avec des joueurs ne se connaissant pas, la première partie de la saison fut intéressante. L’osmose fut présente dès le début et nous avions bouclé le premier tour à la quatrième place avec seulement trois défaites infligées uniquement par les équipes figurant sur le podium. Le deuxième tour fut plus difficile, notamment à cause de l’accumulation de blessures. Cela nous a par exemple obligé à déclarer forfait à Welkenraedt juste avant le confinement. Mais l’objectif premier de la saison – bien s’amuser ensemble – a largement été atteint. Niveau ambiance du groupe, il n’y a rien à redire (rires).« 

La cinquième place:

« Nous aurions pu conserver notre quatrième place mais les aléas de la saison en ont décidé autrement. Dans l’ensemble, les résultats sont toutefois plutôt satisfaisants. »

La P4A:

« Nous sommes tombés dans une série de quatrième provinciale très relevée avec trois grosse équipes – Welkenraedt, Eupen et Saint-Michel – qui étaient clairement au dessus du lot et trois ou quatre outsiders – Aubel, Ensival, Belleflamme – où l’expérience était bien présente. La hiérarchie était bien établie. Pour avoir vu et joué pas mal de matchs dans d’autres séries de P4, je peux affirmer que le niveau moyen de la P4A était très élevé. »

 Son expérience:

« Je pars du principe que l’on peut, et doit, toujours faire mieux. Tirer des leçons de ce qui fut positif et négatif et tenter de faire mieux la saison suivante.« 

Les moments forts:

« En premier lieu, c’est l’ambiance qui régnait dans l’équipe avant, pendant et après les entrainements et les matchs. C’est un vrai plaisir de travailler avec ce groupe. Certains matchs du premier tour lors desquels nous avions affiché un niveau de jeu très élevé m’ont ravi tout comme de voir, un dimanche matin, tous les joueurs blessés – six joueurs valides et six en civil sur le banc – présents. C’était très gratifiant. »

Ses coups de cœur:

« Avoir un groupe qui n’a rien lâché et est resté soudé malgré les difficultés. A tel point que l’entièreté du groupe repart pour une nouvelle saison.« 

Ses regrets:

« Comme tout le monde, que la saison se soit arrêté prématurément et de façon si brutale même si, évidemment, c’était totalement justifié et logique. Sur le plan purement sportif, je regrette de n’avoir pu accrocher à notre tableau de chasse une équipe du trio de tête. Nous ne sommes pas passés loin à Welkenraedt mes l’expérience des locaux avait fait la différence dans le quatrième quart. Dans les autres confrontations face aux équipes du top, nous n’avions pas eu droit au chapitre. »

Le futur:

« Pour être plus compétitifs, nous avons décidé d’étoffer le groupe, tant en quantité qu’en qualité. D’autant plus que nous aurons un autre gros challenge à relever la saison prochaine: la découverte de la troisième provinciale. »