« Les gens disaient qu’il était cramé »

Les Lakers sont en campagne et plaident à l’unisson pour que le MVP soit attribué à LeBron James.

La campagne pour le MVP s’intensifie et le lobbying s’accélére. Aux Lakers, on veut que LeBron James soit récompensé. « Il y a probablement quelques trophées de MVP qu’il aurait mérité. Il est sans doute le meilleur joueur du monde lors des 15-17 dernières années. Cette année nous sommes la meilleure équipe à l’Ouest, grâce à lui et AD. Beaucoup de personnes l’ont mis de côté et ont dit, pas qu’il était cramé, mais qu’il n’était plus au niveau qu’il était. On dirait qu’il n’a pas du tout ralenti, il semble même que c’est le contraire. Evidemment il n’est plus cet athlète fou qu’il était, mais il faire encore beaucoup de choses qu’il faisait dans sa 5ème, 6ème année en NBA, ce qui est incroyable. Son niveau de concentration, sa capacité à relever la franchise alors que l’an passé elle n’était pas en playoffs. En un an elle est devenue prétendante, et bien sûr AD est venu aider, mais il a eu de l’influence pour mettre en place ce roster, cela vous montre l’impact qu’il a sur une franchise » avance Danny Green.

L’ancien Raptor et Spur est rejoint par Anthony Davis. « Les choses qu’il fait à son âge, il fait une de ses meilleures années. Dans la meilleure équipe à l’Ouest. Les choses qu’il fait sur le terrain, surtout que les gens disaient qu’il était cramé, qu’il ne pouvait pas tenir, il est revenu en faisait des performances dominantes. Et à son âge le simple fait d’être dans la course, à ce stade de sa carrière, d’être performant chaque soir, pas seulement sur des séries de matchs, comme depuis le début de sa carrière, je pense que c’est un bon argument pour qu’il soit le MVP » ajoute l’ancien des Pelicans.

Enfin, le coach des Angelinos y va aussi de son couplet. « Il a plus d’impact sur les victoires que quiconque dans la ligue. Avec son QI, il est le quarterback de notre attaque et de notre défense. Si vous voulez un argument… Quand vous avez Tom Brady qui dirige l’attaque et Mike Singletary qui nous dirige en défense, vous êtes une équipe dominante. Puis il y a tous les autres facteurs, le scoring, sa capacité à passer, il est numéro 1 de la ligue aux passes décisives. Mais le simple fait d’avoir le meilleur leader offensif et le meilleur leader défensif qui est le même joueur, c’est probablement le meilleur argument » conclut Franck Vogel.

Leader offensif des Lakers, LeBron ne semble pas contre pas être -contrairement à ce qu’affirme Vogel – le pilier défensif de la franchise. Les votes se termineront le 28 juillet, le lobbying devrait encore s’intensifier dans les prochains jours.