« Nos standards d’excellence »

Indispensables au bon fonctionnement de la ligue, les arbitres aussi se préparent à cette fin de saison particulière.

Souvent décriés, les arbitres n’en restent pas moins indispensables au bon déroulement des rencontres. Et comme les joueurs, ils se préparent à reprendre la saison après cette longue interruption. « Nos arbitres sont des professionnels et ils vont venir à Orlando en étant prêts à travailler », explique Monty McCutchen à l’Associated Press. « En toute franchise, d’un point de vue mental, nous n’avons jamais pris de repos. »

Les conditions de jeu de cette fin de saison seront inédites et auront sans doute un impact sur la manière dont les hommes en gris dirigeront les débats. « Nous chercherons à collaborer avec les joueurs et les entraîneurs et je pense qu’ils comprendront comment communiquer. Sans public, je m’attends à ce que les joueurs et les entraîneurs se disputent de temps en temps mais, étant donné qu’ils peuvent être entendus différemment, ils communiqueront différemment aussi » continue celui qui a la charge de la formation des arbitres. « Nous dépendons vraiment de nos yeux, de ces mouvements permanents, pour les déplacer où ils doivent l’être. Vous ne voyez pas ce niveau de jeu tous les jours donc nous devons rattraper ce retard. Même courir, effectuer des sprints en match, s’arrêter et repartir, c’est très différent d’un simple jogging sur tapis roulant ou dans la rue.« 

Comme les joueurs, les « refs » ont besoin de retrouver leurs repères et cela passe par des scrimmages. « Nous en avons vraiment besoinIl va y avoir une période de montée en puissance pour tout le mondeMais cela n’excusera pas le mauvais travail. Nous allons évaluer nos arbitres en fonction des standards de la NBA et en fonction de nos standards d’excellence » conclut McCutchen.

« Voilà plus de vingt jours que je suis à la montagne »

Depuis les cîmes ensoleillées de la montagne où il enchaine les randonnées en compagnie, notamment, de son beau-frère Matthieu Dallenogare, Thibaut Marien déplore le report de la reprise du basket. Entretien.

Thibaut, la déception de ne pouvoir retrouver tes coéquipiers doit être bien réelle pour toi.

Oui, bien évidemment, je suis déçu de l’annulation des matchs du mois d’août. J’attendais cette reprise avec impatience pour retrouver mes coéquipiers. Il faudrait ne pas aimer le basket pour se réjouir du report de la reprise de la saison.

Comment vas-tu peaufiner ta condition physique avant de pouvoir remonter sur les terrains ?

Je me suis déjà bien préparé pendant le confinement et, de plus, voilà vingt jours que je suis dans les montagnes où j’ai pu allier des randonnées et de la préparation physique avec mon beau-frère Matthieu Dallenogare.

« Pourtant, que la montagne est belle… »

Qu’est-ce qui te manque le plus dans ces longs mois sans basket ?

La balle orange me manque. Je n’ai pas pu réellement rejouer depuis le mois de juin à cause de la pression des examens par internet et puis de mon départ en vacances en juillet.

Avec tes coéquipiers de Comblain, allez-vous tout de même tenter de vous entrainer durant le mois d’août ?

Nous attendons les directives à ce sujet mais, entre-temps, nous allons continuer de bosser.

LeBron clutch, les Lakers verrouillent la 1ère place

Enfin ! Enfin, la saison NBA reprenait cette nuit avec deux superbes affiches – dont un derby californien – pleine de suspens.

Pour lancer les hostilités et cette mini fin de saison dans la « bulle d’Orlando », la NBA avait bien fait les choses en nous proposant un derby californien – qui pourrait être la probable finale de conférence Ouest – entre les Lakers et les Clippers. Le suspens fut au rendez-vous mais ce sont les « Purple and Gold » qui se sont imposés 103-101 grâce à un panier de LeBron James (16 points, 11 rebonds et 7 passes mais 6 sur 19 aux tirs et 5 balles perdues) à douze secondes du terme. Le « King » a reçu le soutien de Davis (34 points, 8 rebonds et 4 passes) et de Kuzma (16 points et 7 rebonds) tandis qu’en face PG (30 points) et Kawhi (28 points) furent un peu trop seuls. Cette victoire permet aux Lakers de verrouiller la première place de la Conférence Ouest et d’ainsi profiter de l’avantage du terrain – enfin, dans la « bulle » c’est anecdotique) – pour tous les Playoffs.

https://www.youtube.com/watch?v=KC9mMRVjUc4&feature=emb_title

Suspens aussi entre le Jazz et les Pelicans. La franchise de Salt Lake City s’est imposée 106-104 grâce à deux lancers-francs de Rudy Gobert (14 points, 12 rebonds et 3 contres) à moins de sept secondes du terme. Un revers que Williamson (13 points) – dont le temps de jeu est fortement limité – et ses partenaires peuvent regretter après avoir compté plus de quinze points d’avance. Chez le Jazz, Mike Conley (20 points et 4 passes), Jordan Clarkson (23 points et 5 rebonds) et Donovan Mitchell (20 points et 5 passes) ont fait le taf. Chez les « Pels », ce sont Ingram (23 points), Holiday (20 unités) et Reddick (21 pions) qui ont alimenté le marquoir.

Begic : de Huy à Primorska

Grâce surtout à sa taille hors norme, Mirza Begic s’est forgé une intéressante carrière européenne… quasiment au départ de l’Union Hutoise. Deux autres anciens renforts étrangers de notre championnat poursuivent leur périple sur le Vieux Continent : au Portugal et en Allemagne pour Mann et Walker. Ce sont les infos d’EMCE.

La Slovénie, nouvelle destination d’un ancien géant hutois

On aurait tendance à déjà l’oublier, mais Huy a bel et bien évolué au plus haut niveau belge. C’était lors de l’exercice 2004/2005. Pour l’occasion, les Mosans avaient notamment enrôlé le géant (un peu pataud) Mirza Begic (34 a, 2,16 m, photo). Une quinzaine d’années plus tard, il fait ses valises à Mornar Bar (Monténégro) pour les poser au Primorska Koper, une D1 slovène. Quant à ce roc de Caleb Walker (30 a, 1,94 m, Brussels 18/19), il débarque à Benfica (D1 por) en provenance de Fos-sur-Mer (Pro B).

Destinées opposées pour deux anciens Montois

JJ Mann (29 a, 1,98 m) est déjà un vieil habitué de nos salles. Il connut d’abord celle de Mons (16/17) puis le chaudron du Forum de l’Okapi Alost lors du dernier exercice en date. Entre les deux, il avait foulé le parquet d’Imortal (D1 por). Cette fois, il rejoint les imposantes infrastructures du Bayer Giants Leverkusen, en D2 allemande (Pro B et ex-Euroligue). En revanche, l’infortuné AJ Slaughter (32 a, 1,91 m, Mons 11/12) se voir contraint de résilier son récent contrat avec Gran Canaria (D1 esp). En cause, des ennuis de santé qui l’écarteront, en principe, des terrains jusqu’en octobre prochain.

La télé crève l’écran

Impossible d’ignorer que c’est la reprise en NBA. Voilà pourquoi on se réjouit de suivre, cette nuit (3 heures), le prometteur derby de LA opposant les Clippers aux Lakers. Le tout sur Eleven Sports 2. Comme de bien entendu…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Baskonia

« La NBA a vraiment fait du bon boulot »

Les premiers matchs NBA viennent d’être disputés dans la « bulle » d’Orlando. Comment les coachs et les joueurs les ont-ils vécus ?

Sans public, les joueurs NBA sont également obligés de respecter la distanciation sociale sur les bancs. « C’est évidemment différent suivant où vous êtes assis. C’est assez compliqué d’être impliqué dans tout ce qui se passe comme d’habitude quand vous êtes au bord du terrain. Donc c’est différent, mais avec tout ce qui se passe la NBA veut s’assurer de prendre toutes les précautions et de donner l’exemple au reste du monde que si nous pouvons le faire ici, nous pouvons le faire partout » analyse Vucevic qui a perdu son premier match contre les Clippers. « Nous aimerions être plus proches sur le banc, mais je comprends les protocoles de la NBA et ce qu’ils dont. Ils s’assurent du respect des règles de distanciation sociale. Donc je respecte ça. Je trouve que la NBA a fait du très bon boulot pour organiser tout ça, mettre en place ce qu’il y a autour du terrain. Visuellement c’est super. Il y a une mise en scène et quand on entre on est là : ‘Yo, c’est vraiment une installation sympa.’ On dirait un tournoi FIBA. Puis le logo ‘Black Lives Latter’ sur le parquet c’était génial, tout comme les écrans. Je pense que la NBA a vraiment fait du bon boulot » ajoute Buddy Hield.

Certains joueurs semblaient déjà plus en forme que d’autres mais les conditions restent particulières. « J’ai entendu les chants ‘Defense’, mais une fois sur le parquet, je ne les ai pas entendus, je ne les ai pas ressentis, je n’ai pas vu. J’étais concentré sur le match. Je ne sais pas pour qui cette expérience est, car il n’y a pas de fans dans la salle, mais cela s’est vraiment bien passé » explique Lou Williams, auteur de 22 points. « C’était vraiment calme, donc il faut vraiment créer vous même de l’énergie. Vous pouvez entendre tout ce qui est dit sur le terrain… C’est un peu la même sensation qu’en summer league, et il faut vraiment créer vous même de l’énergie » embraie Aaron Gordon.

Le mot de la fin revient à Steve Clifford. « J’ai trouvé que c’était bien plus confortable que je ne l’aurais pensé. Je pense que les équipes qui peuvent s’adapter à cet environnement unique, sans les fans, avoir le bon état d’esprit et se concentrent uniquement sur le jeu auront un gros avantage. Mais la NBA a fait un incroyable boulot pour tout organiser de façon à ce que les joueurs soient le plus à l’aise possible » conclut le coach du Magic.

« On se prend vite au jeu quand on joue la tête »

Après trois belles saison avec Grâce-Hollogne, Hervé Odeurs quitte les Buffalos pour reprendre la P3 de Blegny. Avant de se mettre à la tâche avec les Miniers, le sympathique coach fait le bilan de sa dernière campagne avec le matricule 2701.

Dans la compétitive P3C, Grâce-Hollogne a joué les premiers rôles. « Nous avons livré, encore une fois, une belle saison. Finir dans les deux premiers est synonyme de réussite. Pourtant, nous ne visions aucune place en particulier mais il est vrai qu’au fil de la saison, nous nous sommes pris au jeu et espérions un classement élevé » débriefe le coach au beau bilan.

En P3C, seule une équipe, Sprimont, est parvenue à vaincre à deux reprises les Buffalos. « Ces deux revers me restent en travers de la gorge. Je connaissais l’équipe de Sprimont mais je n’ai jamais réussi à trouver la clé pour la battre » regrette Hervé. « Nous étions dans une série très relevée et devions nous battre chaque weekend pour empocher les trois points. Il n’y avait pas de petites équipes. La preuve est que malgré un nombre important de victoires, seules deux le furent avec plus de vingt points d’écart. »

Les Buffalos ont vécu quelques grands moments malgré un exercice tronqué par le Covid-19. « Le match retour contre l’Union Liège me reste en mémoire. Nous avions les cartes en main pour repousser notre adversaire du jour à trois défaites derrière. Malheureusement, nous fûmes battus et cela a relancer les Unionistes dans la course au titre » nous confie le futur coach des Miniers. « La victoire à domicile contre notre bête noire – la « Bien Belle Equipe » d’Alleur – fut terrible. Je regrette d’ailleurs de n’avoir pas eu la possibilité de disputer le match retour pour voir si nous aurions été capables de rééditer pareil exploit.« 

En trois saisons avec les Buffalos, le bilan d’Hervé est remarquable. « Nous avons fini à chaque fois dans les premiers monter mais sans jamais monter. Ce n’était pas réellement notre objectif mais on se prend quand même vite au jeu lorsqu’on joue la tête » glisse-t-il avant d’évoquer son nouveau défi avec les Miniers. « J’ai accepté de reprendre cette équipe car c’est un groupe assez jeune qui a envie de progresser après une première saison difficile en P3 à cause du nombre important de blessures qui ont parasité cette campagneDe plus, pour une fois, c’est tout près de chez moi.« 

« Ca fait longtemps que je ne suis plus rentré en râlant »

Comme tant d’autres basketteuses et basketteurs, Arthur Stassen fait contre mauvaise fortune bon coeur en attendant de pouvoir repratiquer son sport préféré. Interview.

Arthur, n’es-tu pas trop déçu que tous les matchs prévus au mois d’août soient annulés ?

Si, je suis hyper déçu car j’étais pressé de recommencer et je n’attendais que ça. De plus, un match amical contre l’équipe de mon frère devait avoir lieu et je me réjouissais forcément de jouer contre lui.

Comment vas-tu bosser ta condition durant le mois d’août ?

J’ai un programme de prise de masse qui va être mis en place à la salle de fitness pour cette période. Quand mes coéquipiers vont apprendre cela, je sais déjà que je vais me faire chambrer (rires).

As-tu bon espoir que le championnat démarre début octobre ?

Au début de la crise sanitaire, j’avais appris que le volley n’allait pas reprendre avant 2021. Je m’étais dit que le basket allait faire de même et j’ai bien peur des conséquences des retours de vacances. Si la saison ne doit reprendre qu’en octobre et que mes coéquipiers et le petit monde du basket se portent bien, c’est le principal.

Qu’est-ce qui te manque le plus dans cette longue interruption sans basket ?

Tout me manque, j’adore le basket. Mais bon, il faut reconnaitre que cela fait longtemps que je ne suis plus rentré à la maison en râlant (rires).

Première victoire pour Julie Allemand

La meneuse liégeoise a mené ses troupes vers la victoire contre le Phoenix Mercury des impressionnantes Brittney Griner et Bria Hartley.

Après avoir rendu une belle copie – mais avec un revers à la clé – face aux Mystics d’Emma Meesseman lors de son premier match WNBA, Julie Allemand a décroché sa première victoire contre le Phoenix Mercury. Disposant encore une fois d’un temps de jeu important (30 minutes), la Liégeoise n’a pas affolé le box-score (2 points, 3 rebonds et 2 passes) mais a su guider ses troupes – dont la paire Mitchell/Dupree (57 points au total) – vers le succès. Bravo !

Crédit photo: Indiana Fever

Troisfontaines toujours « côtier »

Excellente nouvelle pour l’ancien Porai qui poursuivra sa carrière dans la « Reine des Plages ». Et, à la fin, c’est toujours le Maccabi Tel-Aviv qui devient champion d’Israël avec un scénario qui répète donc en 2020. Pour terminer, je vous emmène à la découverte du plus vieux club de Belgique. Ce sont les infos d’EMCE.

Oli et Mwema, « beach boys » une saison encore

A l’évidence, le cercle du littoral a accordé, cet été, la priorité à la reconduction de ses principaux cadres. Hier, il a ainsi resigné pour une saison supplémentaire Jean-Marc Mwema (30 a, 1,95 m) et, surtout, « notre » Olivier Troisfontaines (30 a, 1,96 m, Liège Basket 13 à 15, photo) principautaire. « Il a le potentiel pour devenir un de nos leaders en attaque tout en étant un très bon défenseur », commentent les responsables d’Ostende. Et ce n’est pas moi qui dirais le contraire…

Maccabi Tel-Aviv, champion d’Israël pour la… 54e fois

Même s’il s’est offert de solides chaleurs tout au long de la phase finale du championnat, le Maccabi est devenu, mardi soir, champion d’Israël pour la… 54e fois de son histoire. Sans oublier la bagatelle de 44 coupes. Pour ce faire, il est venu à bout non sans mal (86-81) de l’autre Maccabi, celui de Rishon Le-Zion. Outre l’apport de Hunter (16 pts), c’est le collectif qui a permis à Tel-Aviv de faire la différence. En face, son adversaire pouvait compter sur un Harrison d’exception (38 pts), mais trop esseulé dans l’ultime ligne droite.

Connaissez-vous le plus ancien club de Belgique ?

Il faut d’abord savoir que les quatre premiers d’entre eux ont disparu. Celui qui détient la palme de l’ancienneté est donc le matricule 5 qui a été attribué aux Runners St-Gilles, en 1929. Il y a… 91 ans. Mais, pourquoi « Runners » ? A l’époque, les coureurs de la section « athlétisme » de l’Union St-Gilloise désiraient enchaîner avec une activité hivernale et se tournèrent vers le basket. Un peu plus tard, on y retrouvait Gaston Reiff, médaille d’or aux Jeux de Londres de 1948 sur le 5000 m. Ce cercle a toujours eu son siège et ses terrains dans la même commune bruxelloise. Pour l’heure, l’école Pierre Paulus. Les Runners viennent, en outre, de s’ouvrir les portes de la P1 du BW (2 montées en 3 saisons) alors que Patrick Dumon est seulement le 5e président depuis la fondation du club. Quant au n°1 liégeois en ce domaine, il s’agit d’Esneux, matricule 44.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Filou Ostende

Harden s’enflamme

Le résumé de la nuit en NBA.

Dallas a joué les prolongations pour se débarrasser de Sixers accrocheurs, 118-115. Doncic (23 points) et Porzingins (17 points et 12 rebonds) ont mené les Mavs vers la victoire alors que Ben Simmons se trouait (2 sur 10 aux tirs).

https://www.youtube.com/watch?v=Wk8kX4Wid40&feature=emb_title

Harden, lui, était dans un grand soir. Le barbu a trouvé la bonne carburation pour planter 35 points – dont 8 triples – à des Celtics complètement largués, 137-112. Tacko Fall a aligné 6 points et 6 rebonds.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=9&v=RRZzksGYVDM&feature=emb_title

Sans leurs vedettes, OKC et Portland ont livré une rencontre anecdotique remportée par le Thunder, 131-120.