Draymon Green: surcoté ou sous-coté?

Quel est le véritable Draymond Green: le pilier des triples champions ou le joueur fantomatique de la lanterne rouge de cette saison.

Draymond Green est un joueur clivant. Certains l’estiment surcoté, d’autres sous-coté, certains l’adorent, d’autre le détestent, mais il ne laisse personne indifférent. Avec ses qualités défensives et son côté all around, Green est le parfait complément de Curry et Thompson. Des spécialistes affirment ainsi que l’energizer des Warriors ne serait qu’un joueur lambda au sein d’une autre franchise. Une opinion renforcée les performances de Green lors de cette saison catastrophique des Warriors.

« Je pense que la saison a été frustrante pour lui, sur le plan offensif » analyse Steve Kerr sur les ondes du podcast Tolbert, Kreuger and Brooks. « En tant que compétiteur également, en perdant des matches soir après soir. C’est trop difficile dans cette ligue de gagner des rencontres quand on est diminué par les blessures. Il a dû gérer une frustration, il a craqué à plusieurs reprises, a été expulsé. Mais globalement, il a bien géré. »

La saison prochaine, les « Splash Brothers » seront de retour. De quoi permettre à Draymon Green de retrouver ses standards? « Je pense qu’on va voir la meilleure version de Draymond la saison prochaine, peu importe la date de reprise. Je suis confiant pour lui, mentalement et physiquement » annonce son entraineur.

Tim Duncan, le leadership et le trashtalking

Quel genre de leader et de trashtalker était Tim Duncan?

Duncan était-il un adepte du trashtalking? A sa manière selon Kevin Garnett. « Les gens ne le voyaient pas parler parce qu’il ne faisait pas de phrase. Tim te balançait des ‘je t’ai eu’ des ‘ouh’, ‘bien essayé’. Que des trucs subtils. Pas de truc hardcore ou de gangstas. Que des merdes subtiles qui te remettaient à ta place. Mais ce qui m’énervait le plus c’est le fait que le trashtalk ne l’atteignait pas. Et c’est là où j’ai abandonné le trashtalking avec Timmy. Parce qu’il ne répondait pas » explique « Da Kid ».

Souvent salué pour son leadership, Duncan ne fait pourtant pas l’unanimité. Interrogé sur quoi choisir entre Bryant et Duncan, Stephen Jackson a livré son analyse.

« Personnellement, je choisirais Kobe, pas Tim Duncan. Je dis ça à cause de l’attitude de Kobe. Je veux quelqu’un avec cette approche du jeu pour mener mon équipe. Tim n’était pas vraiment bavard. C’est Pop qui devait parler la plupart du temps. Moi-même j’ai dû beaucoup parler quand j’y étais. J’ai dû être le protecteur, le mec qui rentrait un peu dans la tronche des gars » a développé Jackson. Chez Kobe, il y avait tout ce dont tu as besoin pour aller gagner le titre, mais chez une seule personne. Pop a dû mettre certaines personnalités avec différents aspects autour de Tim Duncan pour que cette franchise devienne ce qu’elle est. La fois où Pop m’a demandé de revenir aux Spurs, c’est parce qu’il avait besoin d’un peu de méchanceté. Tim s’est retrouvé dans la bonne situation. Je pense qu’on aurait pu mettre Kobe dans n’importe quelle situation, il aurait réussi à rassembler les mecs en leur transmettant son attitude et sa confiance en lui. Tim le faisait aussi un peu, mais personnellement je choisirais Kobe »

« Un bon feeling avec notre coach »

Avant de rejoindre Spa, Gilles Wilkin revient sur la saison de Verviers en TDM2.

« C’est peut-être triste à dire, mais ce n’est pas plus mal pour le moral de l’équipe que la saison se soit terminée plus tôt que prévu. Cela devenait long. Nous savions très bien que nous allions avoir difficile. En revanche, l’ambiance au sein du groupe est restée très bonne » nous confie Gilles Wilkin. « Ce fut une année compliquée pour tout l’équipe mais nous avons tous évolué et nous sommes restés soudés dans la difficulté. »

Pour leurs premiers pas en TDM2, les Collégiens se sont farcis de solides adversaires. « Vu la compétitivité du championnat dans lequel nous avons évolué, il aurait été difficile de faire mieux. Même si nous n’étions pas loin de gagner certains matchs, il nous manquait toujours quelque chose » continue le futur Bobelin. « Les derbies contre Spa et Pepinster resteront dans nos mémoires. »

Le meneur a pu engranger de l’expérience qui lui servira dans les années à venir. « Je suis assez satisfait de ma saison, elle fut bonne et très instructive pour le futur. J’ai apprécié notre coach, j’ai eu un très bon feeling avec lui et il m’a donné beaucoup de confiance » conclut Gilles.

« Avec Pincemail, passés de la P4 à la R1 en sept ans »

Mathieu Balbourg fut prépondérant dans les excellents résultats enregistré par Tilff en R2. Ce scoreur plus que dangereux au rebond offensif analyse la saison des Porais.

La saison:

« Une saison forcément assez spéciale vu la situation actuelle mais je suis très satisfait de la partie de championnat que nous avons pu disputer. »

La deuxième place de Tilff:

« Elle est clairement méritée, nous n’avons rien volé. Nous nous sommes battus à chaque match pendant quarante minutes pour en arriver là. Mais c’est vrai que le petit brin de chance de fin de saison nous permettant d’accéder à l’échelon supérieur n’est pas pour me déplaire.« 

La deuxième régionale:

« Par rapport aux autres années, j’ai trouvé les séries plus homogènes avec pas mal d’équipe pouvant revendiquer une place en Playoffs. Cela a permis de faire durer le suspens. »

La montée en R1:

« Cette montée représente beaucoup pour les joueurs car cela allait faire la seconde année que nous allions disputer les Playoffs et sans récompense à la clé, cela devient frustrant. Plusieurs d’entre nous voulaient aussi évoluer plus haut tout en restant à Tilff, voilà qui est fait. Pour le club, c’est très bien aussi. Pouvoir aligner une équipe en première régionale montre nos ambitions et offre une belle visibilité au matricule 97. Même si l’équipe compte quelque bras cassés, nous arrivons à faire de belles choses (rires). »

Ses prestations:

« Je suis assez satisfait de mes prestations de manière générale même si, au deuxième tour, j’étais clairement à la rue pendant certains matchs. La faute à l’intensité exigée aux entrainements, mon corps blessé n’arrivait plus à suivre. »

Les faits marquants:

« Forcément la montée, même si nous n’avons pas pu jouer le championnat jusqu’à la fin. Cela fait sept ans que je suis à Tilff avec Quentin Pincemail et c’est fou de voir que nous sommes passés de la P4 à la R1. D’ailleurs, si nous en sommes arrivés là, c’est aussi grâce à Polska qui a malheureusement préféré poursuivre sa carrière dans un autre club. J’aurais aussi pu évoquer la crise sanitaire mais vu les débats sur les réseaux sociaux, je préfère laisser ce sujet aux spécialistes (rires). »

Ses coups de cœur:

« Encore une fois, la bonne ambiance, l’entente au sein de l’équipe et la cohésion du groupe. C’est maintenant une routine pour la plupart. Nous jouons ensemble depuis cinq ans. Je sais donc que lorsque je vais passer la porte de la salle, je vais passer un bon moment. »

Son regret:

« Une montée, c’est beau mais j’aurais bien voulu voir si nous aurions été capables d’assumer en Playoffs jusqu’au bout. Ceci dit, je ne me plains évidemment pas.« 

« Pas un long fleuve tranquille »

Matthias Scholze fait le bilan de sa première année au coaching à Ninane. Entretien.

Matthias, comment juges-tu votre saison?

Je pense que notre bilan est mitigé. Nous avons connu des hauts et des bas. Parmi ceux-ci, il me faut citer l’évolution d’un groupe remanié qui a compté trois arrêts – dont deux définitifs – de joueurs mais cela a poussé les jeunes de mon noyau U18 à s’imposer dans ce groupe P3. Il y a la déception de certaines défaites évitables et d’autres surprenantes. Je pense notamment à la défaite de cinq points à Villers alors que nous menions de quatorze unités à l’entame du quatrième quart et aux deux défaites contre Blegny, indéniablement notre bête noire cette saison. Par contre, je dois relever la force mentale de ce groupe qui a tenu tête au ténor incontestable de la série lors du match retour où cela ne s’est pas joué à grand chose. Et puis, comment ne pas évoquer nos quatre victoires d’affilée sur le fil, que cela soit « on the buzzer » grâce au shoot de Jordan Vermierdt pour arracher la prolongation à Harimalia ou grâce au tir victorieux de Cyril Michel à Wanze. Il y eut aussi cette remontada victorieuse contre Villers alors que nous étions distancés de vingt longueurs à cinq minutes du terme.

Es-tu satisfait de votre classement final?

Notre place est encourageante pour l’évolution de ce jeune groupe talentueux mais nous espérions mieux car nous étions sur une lancée de six victoires consécutives et qu’il nous restait cinq matchs abordables à disputer, dont ceux contre Bellaire et Flémalle qui se trouvaient dans le Top 3. Cela nous aurait permis de rêver de la deuxième ou de la troisième place, significatives de tour final et d’une possible montée. Il faut rappeler que notre objectif de début de saison était le maintien car le noyau avait été profondément remanié.

Qu’as-tu pensé de la P3B?

Notre série était très homogène. Verlaine était (quasi) imbattable et seuls Haneffe et Pepinster étaient un cran en-dessous du niveau général. Chaque match était un combat et c’est un vrai plus pour mes jeunes joueurs – majoritairement des 2000, 2001 et 2002 – que d’avoir pu engranger une telle expérience.

A titre personnel, comment as-tu vécu cette première saison à Ninane?

Ce ne fut pas un long fleuve tranquille. J’ai entamé ma première saison à Ninane avec un groupe qui venait de terminer vice-champion de Belgique en U18 régionaux et qui n’avait connu que quatre défaites au second tour la saison précédente. De plus, le groupe a connu beaucoup de changements – dont le départ en R2-D3 de Maxime Bodson, un joueur qui apportait beaucoup au groupe. Je savais que cela allait être compliqué au début, d’abord par l’adaptation de mon coaching, ensuite parce que ce noyau recèle des caractères forts et, enfin, car j’étais un coach inconnu sur le marché qui passait après un entraineur réputé comme Nicolas André. Au final, le déclic eut lieu après notre première victoire à Harimalia où j’avais proposé un briefing d’avant-match en forme de « brainstorming » sur le thème « équipe ». De là, les leaders se sont montrés et la spirale positive a fait son apparition. Pour ce qui est du reste de la saison, j’ai pu goûter à une quatrième année comme assistant régional – c’était d’ailleurs la troisième avec Nicolas André après les deux passées avec lui à Ans.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai vu mon groupe U18 évoluer de manière fulgurante au point de finir invaincu de son championnat, échouer en quarts de finale contre une bonne équipe de Herve et voir chacun des joueurs de cette équipe sélectionné au moins une fois pour la P3. Cerise sur le gâteau: ce noyau qui est quasi identique depuis que ces jeunes gars ont commencé à pratiquer ce sport, va devenir le futur noyau U21 régional de Ninane.

Nourris-tu certains regrets?

Je ne suis pas du genre à nourrir des regrets. Le travail et le projet proposés par le club sont les meilleurs dont un coach orienté formation puisse rêver. Mélanger formation et compétition tout en collaborant avec des coachs expérimentés est tout ce que je souhaitais. Cela me pousse à être ambitieux et à vouloir rehausser mes objectifs personnels. Et, en toute transparence, sans la confiance et le soutien de Nicolas André, je ne pense que pas je serais à ce niveau à l’heure actuelle.

Nouveau forfait pour les Nets

Alors que DeAndre Jordan et Spencer Dinwiddie ont contracté le Covid-19, Wilson Chandler manquera aussi aux Nets.

Jordan et Dinwiddie testés positifs au Covid, leurs présences à Orlando pour la reprise semble plus qu’incertaine. Une certitude est l’absence de Wilson Chandler qui a préféré déclaré forfait que faire courir des risques à sa famille.

« Personnellement, je pense comme tout le monde à l’inconnu lié au Covid. Et le fait d’avoir une grand-mère de 87 ans, qui se bat contre différents types de maladies, et d’avoir de jeunes enfants, ça me fait penser qu’il est plus important pour moi d’être à la maison avec ma famille pour prendre soin d’elle. Donc c’est ma principale préoccupation de rester à la maison. Et puis, si vous ajoutez les injustices sociales et tout ce qui se rapporte aux violences policières, ça rend les choses encore un peu plus compliquées » a expliqué Wilson Chandler. « Je m’entraînais avec l’équipe et je respectais le protocole ordonné par la NBA, en étant testé tous les deux jours et en effectuant des sessions d’entraînement individuellement. Mais depuis que j’ai annoncé que je n’irais pas à Orlando, je suis sur le point de rester à la maison pour être avec ma famille. »

Où a été prise cette photo ?

Pour la dernière d’une chronique de longue haleine, on se met à l’ombre dans une salle de gala. Plein feu, comme de bien entendu, sur le duel au sommet entre Vitoria et Barcelone devant déterminer le successeur du Real. J’en profite pour vous révéler les coulisses de mes déplacements en Catalogne et au Pays basque. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

La finale espagnole oppose donc Barcelone à Vitoria (lire-ci-dessous). Voici les souvenirs que je garde de ces deux villes visitées à l’occasion de déplacements européens pour la DH et la Libre. J’ai été à trois reprises à Vitoria dont deux fois avec Pepinster. Avec systématiquement des atterrissages à Bilbao sous la pluie. Est-ce une des raisons pour laquelle, le Basque n’est guère souriant de prime abord ? Ceci dit, Vitoria est une très jolie ville ornée de splendides loggias et déclinant une véritable « culture basket ». Lors du premier voyage, j’avais été jusqu’à Guernica qui ne manqua pas d’inspirer Picasso. Toujours en ’92, René Collard, le délégué d’équipe, s’était rendu compte qu’il avait oublié les licences FIBA à l’hôtel peu avant le coup d’envoi. Quatre ans plus tard, je n’étais pas présent à la « salle du bas » pour le match aller car j’accompagnais Braine à Pistoia, en Toscane. En ’95, cap sur Barcelone toujours avec les Pepins. En fait, ils allaient donner la réplique à Manresa, mais nous logions dans la capitale catalane, à une soixantaine de bornes. Lors d’une des navettes, nous avions effectué un crochet par l’impressionnant monastère de Montserrat tout en visitant bien entendu le site olympique (hanté par la Dream Team) et le Camp Nou. Via une porte dérobée, nous avions pénétré dans le « Palau Blaugrana » interdit d’accès. La salle du Barça dont nous nous étions vite faits jeter par un concierge furibard. L’unique cafétéria ouverte se trouvait à la patinoire voisine. Beaucoup plus hot était le « Bagdad », un cabaret du centre-ville présentant des shows à peine imaginables. Mais, mon éducation judéo-chrétienne m’interdit de vous en dire davantage…

Titre espagnol : « La clé du match, le duel Shengelia-Mirotic »

Aux environs de 21 h 45, on connaîtra l’identité du champion d’Espagne 2020 : Barcelone ou Vitoria. Doté d’un banc d’exception, les Catalans partiront favoris. De quoi titiller les Basques d’Ivanovic : « Sur une seule rencontre, tout est possible. C’est l’équipe qui commettra le moins d’erreurs en défense qui brandira le trophée. » Et d’ajouter : « La clé du match se situera au niveau du duel opposant Shengelia à Mirotic, deux des meilleurs basketteurs européens du moment. » S’il l’emportait, l’ancien Pepin offrirait ainsi un fabuleux cadeau d’adieu à Vitoria avant de rejoindre le CSKA Moscou. Chandelle à 20 heures.

Terrain (pas) extérieur : faites vos jeux, rien ne va plus !

Afin de clôturer une rubrique exclusivement consacrée aux terrains extérieurs de notre province, je vous propose donc, pour cette der de der, une… salle. Et quelle salle car est généralement dédiée à d’autres activités nettement plus musicales et culturelles. Je peux vous assurer que l’équipe visiteuse en prit plein les mirettes en découvrant les lieux. Faites vos jeux, rien ne va plus… constituera l’ultime indice.

La télé crève l’écran

C’est sur VOOsport World 3 qu’il faudra vous brancher pour ne rien perdre du sommet ibérique. Un choc qui vous sera commenté par Pierre Vandersmissen en compagnie d’Axel Hervelle, grand spécialiste (et habitué) de l’Endesa Liga.

Michel CHRISTIANE

« Les Knicks n’ont rien »

LaVar Ball est toujours aussi farfelu.

« Les Knicks n’ont rien. La dernière fois qu’ils ont gagné un titre, c’était dans les années 70. La lumière doit briller à nouveau là-bas et il faut un changement complet. Je veux LaMelo aille là-bas, mais s’ils le prennent, je veux qu’ils prennent LiAngelo aussi » a déclaté le patriarche de la famille Ball. « Après ça, ils auront une chance d’avoir Lonzo. Ce n’est pas une seule personne qui peut changer une franchise. Il faut une nouvelle culture. Et donc il faut recruter mes trois fils. Avec ça, les Knicks seraient le plus grand show de tous les temps en NBA. »

« Ils regardent juste le nombre de bagues que tu as aux doigts »

Pour Mark Cuban, un titre cette année serait tout autant appréciable que lors d’une saison classique.

Cette saison NBA restera particulière et certains estiment que le champion NBA sera un champion au rabais. Un avis que ne partage par Mark Cuban.

« Les gens ne regardent pas comment s’est déroulée la saison, ils regardent juste le nombre de bagues que tu as aux doigts. Donc non, il n’y aura pas plus d’astérisque qu’en 1999. En 1999 tout le monde a dit qu’il y aurait un astérisque et personne ne s’en souvient. Ou même 2012, quand il y avait eu 66 matchs après le lockout. Personne n’a parlé de ça parce qu’il y avait des matchs en back-to-back-to-back pour arriver à caler les 66 matchs, donc c’était encore plus difficile » a déclaré le proprio des Mavs, rejoignant ainsi Steve Kerr.

« C’est du mauvais jeu »

Avant de diriger les Warriors, Steve Kerr n’était pas un fana de l’usage du tir longue distance.

Avant de devenir le coach des Warriors, Steve Kerr ne semblait pas spécialement attiré par les équipes qui allumaient régulièrement derrière l’arc. « La NBA manque de joueurs capables de jouer au poste bas. C’est tellement différent de l’époque où la ligue était dominée par les big men… Aujourd’hui, il n’y en a quasiment plus » confiait-il sur le plateau de la TNT. « On voit trop d’équipes balancer des tirs à 3 points de partout. Je trouve que c’est mauvais pour le jeu. »

Une opinion paradoxale pour l’ancien tireur d’élite des Bulls qui a notamment forgé ses succès comme coach grâce à l’adresse longue distance des « Splash Brothers ».