« Le sifflet électronique ne va pas assez fort du tout »

Avec deux victoires, l’Union Liège commence cette nouvelle saison comme elle avait terminée la précédente. Analyse.

Pour ce weekend de reprise, la nouvelle P1 de l’Union Liège recevait la P2 du 4A Aywaille. « Ce fut un vrai match de reprise » reconnait Timothée Lekeu. « Les deux équipes ont débuté avec beaucoup d’envie. Il y avait énormément de rythme en début de rencontre et une grosse intensité défensive. Mais les pourcentages étaient tout simplement catastrophiques comme en témoigne le score: 52-42. Nous avons atteint un horrible 17 sur 70 aux shoots de plein jeu malgré des tirs ouverts qui sont censés faire mouche. »

Néanmoins, les nouveaux pensionnaires de l’élite provinciale peuvent déjà tirer quelques enseignements. « Nous avons encore beaucoup de travail pour revenir à notre niveau » assure l’intérieur des Liégeois. « J’étais surtout très content de pouvoir jouer un match après ces quelques mois sans basket. Certes, l’ambiance générale est toujours particulière mais je pense que chacun fait des efforts pour respecter les mesures et permettre ainsi à tous les acteurs d’un match de profiter de ces moments. »

Parmi ceux-ci, les arbitres sont aussi impactés par les nouvelles mesures sanitaires. « La petite nouveauté sur le terrain, c’est le sifflet électronique… qui ne va pas assez fort du tout » rigole Tim. « Quelques coups de sifflets involontaires sont sortis mais chacun fut compréhensif. Le petit sifflement d’oiseau est clairement moins savoureux qu’un coup de sifflet puissant lors d’une grosse faute anti-sportive en contre-attaque (rires). »

Pour la P3 locale qui jouera assurément les premiers rôles à nouveau cette année, la victoire fut aisée contre Pepinster, 79-40.

Une D1 dames d’exception

En dépit de l’arrivée d’une ancienne championne WNBA, Braine devra s’accrocher pour reconduire son titre dans un championnat qui s’annonce hors norme. Du moins en Belgique. On regrettera cependant la disparition de ce grand Monsieur qu’était Léon Schins et applaudira l’initiative de la fédé flamande. Ce sont les infos d’EMCE.

Léon Schins, ancien arbitre verviétois de D1, est décédé

Le « P’tit Léon » (87 ans), comme l’appelait affectueusement ses amis, n’était donc pas très grand, mais se révélait un géant sifflet en bouche. Pour preuve, il presta de nombreuses années au plus haut niveau belge. Sous des dehors sérieux, voire sévères, il cachait un humour tout en finesse et une vraie gentillesse. Il a également été longtemps le trésorier du CP dont il était un des derniers « sages ». Cette anecdote : à l’époque, les billets de 20 francs arborait l’effigie du roi Baudouin qui avait une (relative) ressemblance avec Léon. Et quand Bob Brown, l’Américain de Spa, voyait arriver le Pollinois sur le terrain, il y allait d’un tonitruant « Hey, King Baudouin ! » Fou rire garanti. Liège and Basketball présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.

Coup de pouce de Basketbal Vlaanderen à ses clubs : 400.000 €

Consciente des difficultés financières actuelles de la plupart de ses clubs, l’aile néerlandophone de la fédération a décidé de délier les cordons de sa bourse. Jugez-plutôt : Basketbal Vlaanderen a dégagé pas moins de 400.000 euros de subventions exceptionnelles. Cette somme se répartira de la manière suivante avec 350.000 € directement versés à tous les clubs du nord du pays alors que les 50.000 € restants seront consacrés à d’autres mesures de soutien tout au long de la saison. On ne peut qu’applaudir cette initiative exclusivement flamande. Jusqu’à présent ?

Transferts : une ex-championne WNBA à Braine et Résimont à SKW

Je ne cesse de le répéter, mais jamais le championnat de D1 féminine n’atteindra un tel niveau. Et deux apports supplémentaires ne font que souligner le trait. Pour preuve, les Brainoises ont remplacé la jeune Croate Tikvic par l’expérimentée Erika de Souza (38 a, 1,97 m) qui a quand même été championne WNBA. Quant à Wavre Ste-Catherine, il pourra compter sur le retour de Tarbes de cette « Belgian Cat » qu’est Laure Résimont (22 a, 1,85 m, photo). Pendant ce temps, Vevey Riviera (Bavcevic) vient d’enrôler Antonio Williams (23 a, 1,82 m). Soit, son 4e renfort étranger alors que, pour rappel, le club n’a toujours pas sa licence…

A qui le Tour ? De La Rochelle à Saint-Clément-des-Baleines

La journée de repos se passait donc hier à La Rochelle. Si la splendide cité de Charente Maritime est surtout réputée pour ses Francofolies (elle aussi) et son club de rugby, elle possède aussi un cercle de basket : le Stade Rochelais. Celui-ci est sociétaire de la Nationale 1 (3e degré français) et après avoir squatté la Pro B (D2) pendant huit saisons. Après le départ, les coureurs sillonneront alors en long et en large les îles d’Oléron et de Ré qui, malgré son exiguïté, décline pas mal d’équipes. Dont celle de Saint-Clément-des-Baleines. Avec un zeste d’imagination, on se croirait presque sur les bords du Saint-Laurent…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Tarbes Bigorre

« De ‘grands’ champions aux performances de ‘mutants' »

La polémique autour de l’objet retiré de la poche de Remco Evenepoel et l’enquête diligentée par l’UCI font couler beaucoup d’encre et font grimper la grogne chez les amateurs de la Petite Reine.

Cela a fait couler beaucoup d’encre mais aussi les larmes de Remco Evenepoel. En effet, ces derniers jours est née une polémique stérile liée à la chute du prodige du Wolf Pack. Sur une vidéo, on peut voir David Bramati, le directeur sportif de Deceuninck-Quick-Step, sortir un objet de la poche de Remco Evenepoel alors que ce dernier est au sol. L’UCI a annoncé vouloir diligenter une enquête pour savoir le contenu de l’objet. L’équipe belge a assuré sa pleine collaboration afin de mettre fin aux spéculations et a précisé que « l’objet qui a été récupéré dans la poche de Remco était une petite bouteille contenant des produits de nutrition » et que celui-ci avait été enlevé pour placer Remco le plus confortablement possible sur la civière.

Néanmoins, l’action de l’UCI et les spéculations hasardeuses ont profondément touché le prodige belge. « Je vais être sincère. Toute la matinée, j’en ai pleuré dans les bras de mon père, couché dans ma chambre d’hôpital. C’est à quel point je me sentais mal. Au moment de ma chute, je me battais pour ma vie. Et mon équipe faisait tout simplement du mieux qu’elle pouvait pour m’aider » a écrit le « Petit Cannibale » sur twitter.

Chez les amateurs de cyclisme aussi, la grogne se fait entendre. « Je pense que l’UCI ferait mieux de s’occuper d’autres « grands » champions aux performances de « mutants » qui ont été clairement établies par plusieurs chercheurs, notamment en comparant les watts développés dans les longs cols » assène Arnaud Pinte. « Remco interpelle tellement il est facile mais il roule ainsi depuis qu’il a commencé en juniors. »

« Une équipe bien plus jeune et affûtée »

Carton plein pour Ninane dimanche avec la victoire de la TDM2 en Coupe de Belgique et le succès de la R2 contre la P1 de Tilff en amical.

Dimanche, la TDM2 de Ninane a réussi son entrée en matière en Coupe de Belgique en venant à bout d’Ostende, 66-60.

La R2 a elle pris le dessus sur la P1 de Tilff. « Nous avons pris trente points dans la vue » assume Jonas Degée. « La première période était plus serrée mais nous avons craqué complètement – et nous savions que cela allait se produire – ensuite contre une équipe beaucoup plus jeune et affûtée que nous. »

Les Porais disposent de circonstances atténuantes. « Les Ninanais étaient venus à dix alors que nous n’étions que sept dont seulement deux pivots. Toutefois, après seulement deux entrainements, et vu les circonstances, il y a du positif à ressortir de ce match. Celui contre Bilzen la semaine prochaine nous permettra sans doute de tirer davantage de leçons » conclut le roi de l’interception.

« Il faudra compter sur nous cette saison »

Pour le premier match du nouveau chapitre de son équipe fanion, Belleflamme a rassuré contre la TDM2 de Sprimont. Maxime Clavier débriefe cette rencontre. Interview.

Max, comment s’est passé votre premier match contre la TDM2 de Sprimont ?

C’était notre premier match, sans système de jeu, et franchement c’était bon. Nous avons appris à connaître nos nouveaux coéquipiers qui se sentent déjà à l’aise dans l’équipe et dans le club.

Quels enseignements pouvez-vous déjà tirer de ce premier court revers, 72-79 ?

Ceux que nous devons travailler nos systèmes et que nous allons peut-être souffrir au rebond et que nous devons être plus solides à cinq. Mais sincèrement, pour un premier match, ce fut top ! Il faudra compter sur nous cette année. C’est terminé les défaites, je suis un gagnant. Et je me réjouis de regoûter à la victoire.

« Christophe Henri ne reprendra pas la saison »

Au tournoi de l’Etoile Jupille, la Vaillante n’a finalement pas affronté le Mosa Angleur mais un mix de joueurs de l’Etoile et de l’Avenir. Reportage.

« Jeudi, nous avions travaillé trois systèmes contre « hommes » pour intégrer Jona Hertay, Thomas, Régis et Frans Lhote en pensant affronter le MOSA. Mais nous avons appris samedi, juste avant la rencontre, qu’Angleur ne venait pas pour cause de Covid et qu’un mix de joueurs de l’Etoile et de l’Avenir remplacait les troupes de Vincent Esposito » nous explique Xavier Hubert. « Nous n’avions eu qu’un entrainement à dix avant ce premier match et nous venions également d’apprendre que Christophe Henri ne reprendrait finalement pas la saison car il est trop occupé avec son travail, Comblain et sa famille. »

Face aux Jupillois, la Vaillante a souffert et s’est inclinée 90-66. « Nous n’avons pas eu de fixation(s) à l’intérieur ni de jeu dos à l’anneau alors que De Liamchine était très en verve dès le début de la partie et que Corentin était performant inside » poursuit Xa. « Nous étions à moins dix à la mi-temps et puis Yoann Meyers a enfilé quatre paniers d’affilée à la reprise. Face à une zone pendant quarante minutes, nous étions vite seuls mais l’absence de mouvement(s) a souvent conduit à des shoots à distance trop rapides. De plus, notre défense fut catastrophique. » Et de conclure: « Nous tenons notre match référence – celui à ne pas repoduire – mais mieux vaut maintenant qu’en championnat. Vivement les retours de Cédric et Séba pour travailler au complet et avec intensité. »

« On retrouve déjà la griffe de mon frère à Oupeye »

Samedi, la rencontre entre la P2 de Verviers de Fred Carton et la P3 d’Oupeye de Thierry Carton a tourné à l’avantage du premier.

Ce samedi, l’ambitieuse P2 de Verviers recevait la tout autant ambitieuse P3 d’Oupeye. Une première rencontre qui permet aux frères Carton de se défier. « Cela reste un plaisir de coacher contre mon frère, cela nous donne l’occasion de nous voir et de partager. Il y a beaucoup de respect entre nous » nous confie Thierry Carton.

Logiquement, les locaux se sont imposés. « La victoire (de 16 points) est au rendez-vous et j’apprécie l’alchimie entre mes jeunes joueurs et ceux disposant de davantage d’expérience. Il nous reste pas mal de boulot à abattre mais cela reste un plaisir de driver cette équipe » continue Fred. « Malgré l’excellent travail de mes joueurs depuis le début de la préparation, nous n’avons pas réussi à mettre en place notre jeu comme nous l’aurions souhaité. C’est certainement lié à un six long arrêt et aussi aux qualités de notre adversaire. On retrouve déjà la griffe de mon frère à Oupeye. »

Il faudra compter sur ces deux équipes cette saison !

Duo liégeois en vedette

Ostende était, lui, présent au rendez-vous du Portel où nos Olivier et Pierre-Antoine régionaux se sont mis en évidence. Bonne première, aussi, pour les Pepines sur le parquet de Namur alors que le Tour a fait escale au pays Comminges où le basket concurrence le rugby. Et vivement les week-ends sur « Live Arena » ! Ce sont les infos d’EMCE.

Ibis Cup : première pour Gillet et Troisfontaines « MVP »

On peut dire que l’IBIS Cup 2020 au Portel a été sauvée par Ostende qui a accepté de remplacer au pied levé trois équipes ayant dû déclarer forfait. Dont le Brussels. Dans un premier temps, les Côtiers saluaient le grand retour de Pierre-Antoine Gillet et en profitaient pour prendre la mesure (76-64) de Lille (Pro B). Samedi, la phalange du littoral se faisait peur face à St-Quentin (Pro B) en étant menée 31-41, à mi-parcours. Emmené par Troisfontaines, élu MVP de la partie (photo), les multiples champions de Belgique inversaient la tendance, via un 48-36 leur permettant de l’emporter sur le score de 79 à 77.

Jan Callewaert (Namur) : « Pepinster plus fort que l’an passé ! »

C’est sans trois de ses renforts étrangers – qui arriveront en début de semaine – que Namur (Soriano 20) a donné la réplique aux Pepines. Celles-ci ont d’emblée répondu à l’attente en s’inclinant plus qu’honorablement sur le score de 72 à 59. Commentaire de Jan Callewaert, le nouveau coach local : « Il est clair que Pepinster sera plus fort que la saison dernière. » Toujours à propos des St-Servaitoises, elles n’affronteront Gréngewald, en EuroCup, que les 9 et 17 décembre prochains. Match aller sur le terrain des Luxembourgeoises qui ont signé leurs deux Etatsuniennes : Alex Louin (24 a, 1,83 m) et Reili Richardson (22 a, 1,80 m). A noter que celle-ci a quand même a été reprise au sein de la sélection américaine U19.

A qui le Tour ? Cazères ou le basket au pays Comminges

En espérant que le jour de repos de ce lundi ne marquera pas la fin de l’épreuve, le Tour faisait escale ce week-end à Cazères-sur-Garonne. L’ASC du cru évolue en 3e Départementale tant en hommes qu’en dames. Cette localité de 5000 habitants se trouve au pays Comminges, région située entre Toulouse et les Pyrénées et où le basket est un sévère concurrent au rugby. J’ai pu m’en rendre compte au printemps ’94 quand j’accompagnais l’équipe nationale féminine managée par le duo namurois Groignet-Weck (ex-Standard). Les Belges avaient notamment joué contre les Françaises et les Tchèques. Avec matches retransmis en direct et en intégralité sur Radio Comminges. Le dernier samedi d’avril, j’apprenais le décès, à Imola, de l’Autrichien Ratzenberger. Nous étions à St-Gaudens, soit à 8 bornes de Cazères et, le lendemain, s’était Ayrton Senna qui trouvait la mort sur le même circuit. A ce dimanche-là, nous étions à Toulouse.

La pépite du week-end

Elle nous vient sans conteste du Grand-Duché. C’est ainsi que les responsables de RTL Luxembourg ont annoncé, en collaboration avec plusieurs fédérations, la mise sur antenne très prochaine de « Live Arena ». Tenez-vous bien : bientôt sur internet et gratuitement vous pourrez suivre en direct l’ensemble des matches luxembourgeois de D1 et D2 de football ainsi que de D1 de volley, de handball et, bien entendu, de basket. Pour ne rien louper de toutes ces rencontres, une grosse soixantaine de caméras automatiques seront installées dans les différents stades et salles. Je sens que je vais passer mes week-ends sur mon écran d’ordinateur…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ESSM Le Portel

« Beaucoup de choses ont changé, dans la NBA et le jeu »

La vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain. Nate McMillan vient d’en faire la douloureuse découverte.

Il y a trois semaines, alors qu’il lui restait encore une année de contrat, Nate McMillan avait été prolongé d’une année supplémentaire par le front office des Pacers. Suite à l’élimination des Pacers par le Heat, la franchise de l’Indiana a opéré un sacré rétro-pédalage en décidant finalement de licencier son entraineur.

Nate McMillant revient sur cet enchainement pour le moins surprenant. « Il y avait une raison de signer cette prolongation de contrat, c’était d’avoir cette opportunité. Je pensais au moment de signer qu’on passerait le premier tour car on avait un effectif en meilleure santé, à l’exception de Jeremy Lamb. J’étais confiant sur le fait qu’on puisse battre ces équipes… Si nous avions eu un effectif au complet et que nous avions perdu, alors j’aurais pris la décision à leur place. Mais j’ai conscience que parfois, on n’a pas de chance » explique-t-il à The Athletic. « Mon contrat se terminait le 30 juin, et il fallait discuter contrat. (…) J’avais tous mes joueurs, sauf Lamb. Domas était là, et j’ai toujours pensé que Victor allait jouer. Donc, j’ai signé cette prolongation en me disant : « L’an prochain, on aura tout le monde, et j’aurai une chance de plus ». Et puis, on est arrivé dans la bulle et Domas s’est blessé… Et je sais que j’avais dit à la direction qu’il fallait passer le premier tour. Donc, lorsqu’ils ont pris leur décision, je l’ai comprise. »

Le sweep infligé à Indiana par le Heat aura provoqué le licenciement de celui qui a toujours amené les Pacers en Playoffs. Une éviction surprise que McMillan doit encore digérer. « Je vais prendre cette année, et simplement observer. Beaucoup de choses ont changé, dans la NBA et le jeu. Je vais prendre une année sabbatique, et voir ce qu’il se passe, mais je ne reprendrai pas. » a conclut l »entraineur de cinquante-six ans envers qui plusieurs cadres de l’équipe se sont montrés critiques pour sa gestion tactique de la série face à Miami.

 « Parfois, il y a des styles de jeu que des franchises veulent jouer, mais j’ai toujours eu le sentiment que votre effectif dicte votre style de jeuBeaucoup de gens, pendant des années, ont essayé de devenir les Spurs ou les Warriors, et Coach Pop a lancé le mouvement avec des shooteurs qui s’écartent, qui tirent beaucoup à 3-points, surtout dans le corner » se défend McMillan. « Les gens parlaient de ce style de jeu, et soudain Pop a récupéré deux intérieurs, LaMarcus Aldridge et Pau Gasol, et aujourd’hui les gens disent qu’il a toujours joué en fonction de ses joueurs. J’ai regardé mon effectif, et j’ai essayé de mettre mes joueurs dans les meilleures dispositions possibles pour qu’on gagne. J’aurais aimé courir, et lorsque j’étais joueur, c’est comme ça que je jouais. Mais l’effectif dicte votre style de jeu.«