« Les Pyrénées vont décanter la situation »

Alors que les coureurs abordent les Pyrénées, Arnaud Pinte débriefe ces dix premiers jours de course.

« Cette moitié de tour me laissent de bonnes impressions. Il y a du mouvement, beaucoup d’attaques et des jeunes qui se mettent en évidence » souligne Arnaud Pinte. « Pogacar confirme tout le bien qu’on pensait de lui, Guillaume Martin est très intéressant et confirme son potentiel, Van Aert revient de loin et est éblouissant, Hirschi épate. »

Au général, tout reste encore possible. « Ce n’est pas encore très dessiné mais Roglic est bien là, tout comme les Colombiens. Il ne faut pas oublier Quintana qui est bien présent. Il faut encore un peu attendre avant de voir la situation se décanter même si un écrémage a déjà eu lieu. Après les Pyrénées, nous y verront déjà plus clair » conclut le coach des Hutoises.

« Pas encore complètement assimilé les systèmes »

Après avoir affronté Bellaire pour la reprise, Stavelot s’apprête à faire ses début en Coupe AWBB ce samedi en recevant la R2 de Loyers.

Sacré défi pour les Blancs-Moussis ! Les nouveaux pensionnaires de P2 feront leurs grands débuts en Coupe AWBB en recevant la R2 de Loyers. « La reprise se passe gentiment, nous n’avons été qu’une seule fois dix à l’entrainement donc nous n’avons pas encore complètement assimilé les systèmes mais il nous reste quatre semaines pour y arriver » nous résume Damien Kessel. « L’objectif pour ce samedi est de faire une bonne prestation tout en évitant les blessures. »

Pour créer l’exploit contre Loyers, les Stavelotains devront mieux contrôler leurs nerfs que dimanche dernier à Bellaire où les détenteurs de la Coupe de la Province ont terminé à six.

Kevin Durant, un drôle de coco

Kevin Durant est décidément un drôle de coco ! Faux comptes sur les réseaux sociaux, trolls divers, critiques envers les médias, jalousie envers ses partenaires, égo surdimensionné et perpétuelle impression d’être maltraité par ses pairs et les journalistes, la vie ne semble pas être un long fleuve tranquille pour le joueur des Nets.

Nous pourrions penser qu’avec un salaire mirobolant, deux titres NBA et autant de MVP des Finals, une médaille olympique, de juteux contrat publicitaire et des paniers en pagaille, Kevin Durant pourrait savourer son existence. Pourtant, entre le scandale de ses faux comptes sur les réseaux sociaux, ses brouilles avec Russel Westbrook et Draymond Green, sa propension à fustiger le soi-disant comportement des médias à son égard, « KD » démontre qu’il est un drôle de coco.

Lorsqu’il est arrivé à Golden State, les Warriors sortaient de la meilleure saison de l’Histoire et venaient de disputer deux finales consécutives – pour un titre. Stephen Curry venait d’obtenir – à l’unanimité ! – son second trophée de MVP et, pourtant, n’a pas hésité à s’effacer pour laisser Durant briller. Klay Thompson a accepté sans réchigner de passer de seconde à troisième option offensive et le front office n’a eu de cesse de chanter les louanges de leur nouvelle recrue. Pourtant, Kevin Durant a régulièrement critiqué les fans des Warriors – parce que ceux-ci, selon lui, aimait trop Curry plutôt que lui – et de fustiger les médias parce que ceux-ci ne le considéraient pas suffisamment bien et rappelait trop souvent à son goût qu’il avait rejoint une franchise d’élite plutôt que d’essayer de la renverser.

Même vis-à-vis de ses partenaires, « KD » nourrissait de la rancoeur et de la jalousie. Ainsi, après une rencontre lors de laquelle il avait cartonné, Klay Thompson avait zappé le passage devant la presse. Durant n’avait pu manquer d’en profiter pour ce victimiser. « Les gars, vous n’allez pas écrire là-dessus ? Vous n’allez pas le faire, c’est ça ? Vu que quoi que fasse Klay ça ne pose pas de problème puisque c’est Klay. Par contre, quoi que je fasse, ça ne va pas, parce que je suis Kevin Durant » avait-il balancé.

Avec Durant et Irving, les dirigeants des Nets doivent parfois avoir de sacrées migraines…

« C’est très prometteur »

Damien Grzesinski, blessé, analyse la reprise des Porais et évoque les deux matchs – en Coupe AWBB contre l’Union Liège et contre Saint-Hubert en amical – qui attendent sa formation ce week-end. Interview.

Damien, comment se déroule votre reprise ?

Pour le groupe, la reprise est plutôt bonne. Les nouveaux sont plus que bien intégrés dans le groupe et l’ambiance est au top. Désormais, il faut que la sauce prenne sur le terrain mais au vu des entrainements et du premier match, c’est très prometteur. Pour ma part, ma reprise devra attendre janvier à cause d’une blessure.

Quels seront les objectifs de ta team pour le match de Coupe AWBB de vendredi à l’Union Liège et de dimanche en amical contre la R2 de Saint-Hubert ?

Nos objectifs seront simples: décrocher deux victoires, continuer de prendre du plaisir sur le terrain et continuer à travailler notre jeu.

Chapel Hill, le début de la légende

Chapel Hill, l’endroit où Michael Jordan a commencé a façonner sa légende.

North Carolina, là où tout a débuté ou presque pour Michael Jordan. Avec son tir décisif en finale NCAA contre le Georgetown de Patrick Ewing et un jeu en constante progression, MJ commença à façonner sa légende avant de littéralement exploser à son arrivée en NBA.

Dans son parcours, « His Hairness » a toujours loué l’importance de son coach de l’époque, le mythique Dean Smith. Il y a trente-cinq ans, le gourou de North Carolina envoyait sa lettre de recutement à la famille Jordan. L’aventure pouvait commencer…

Sprimont, la bonne surprise de la saison ?

Le Sprimont new look a fière allure.

Nouveau chapitre pour les Carriers. Après un exode massif des cadres et l’arrivée d’un nouveau coach – Jérôme Jacquemin – et d’une kyrielle de nouveaux joueurs, Sprimont s’apprête à entamer avec ambition la nouvelle ère du club.

Avec un raquette impressionnante – Skrelja, Meunier et Habsch notamment – pour rivaliser face aux « babars » flamands, une distribution percutante – Perrier a prolongé – et du shoot et l’explosivité à l’aile – Wuidar, Titeca, Nzisabira -, Sprimont affiche un effectif taillé pour créer des surprises. Faisant la part belle à la jeunesse, les Carriers pourront compter sur Steve Lenglois comme capitaine de route. « Nos buts sont de créer un groupe soudé et de terminer le plus haut possible. Chaque année, les Liégeois visent la plus haute place et la première place liégeoise » nous précisait Steve le mois dernier.

Jérome Wuidar, pur Sprimontois, est resté au bercail et y retrouvera Jérôme Jacquemin. « Je le connais bien, je l’ai eu à Pepinster et à Liège. C’est un coach exigeant mais juste. Même si notre équipe sera plus jeune et moins expérimentée que les années précédentes, je sais qu’il fera du bon boulot » nous confiat-il.

Pour le Namurois Louis Titeca, le challenge est beau après une année à Liège entre D1 et R1. « Nos ambitions sont claires: gagner un maximum de matchs et être dans le haut du tableau. Avec une nouvelle équipe comme la nôtre, c’est un beau challenge » nous avouait-il en juin dernier. L’ailier arrive à Sprimont avec d’autres coéquipiers de Liège: Skrelja, Nzisabira et Meunier. « Le projet que propose Sprimont est vraiment attirant. Je connais quasiment tous les joueurs ainsi que le coach. Je sais à quoi m’attendre en allant là-bas, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Je suis convaincu que le groupe sera compétitif et que l’entente sera au rendez-vous » nous expliquait ce dernier.

Avec un roster compétitif et profond, des jeunes qui en veulent et une petite dose d’expérience, Sprimont pourrait bien être la belle surprise de la saison en TDM2.

Quand Faby reçoit…

Après avoir affronté la R1 de Herve/Battice, ce soir (19 h 15), la D1 de Pepinster prendra part à un tournoi luxembourgeois dans l’antre de Fabienne Fuger. Haut-Pré, un rendez-vous à ne pas manquer pour nos coaches tandis que l’US Chauvinoise tient une buvette près la ligne de départ du Tour de France. Ce sont les infos d’EMCE.

Un tournoi très « pepin », ce week-end, à Contern (G-D)

A l’évidence, la préparation s’intensifie dans tous les clubs principautaires. Ce week-end, on aura ainsi droit à un double tournoi (dames et hommes) à Contern, au Grand-Duché. Et la compétition féminine déclinera un fort accent pepin : samedi, les protégées de Bozzi en découdront (14 h) avec la N1 de Furdenheim (près de Strasbourg) alors que les Luxembourgeoises de Fabienne Fuger (photo) seront opposées (18 h) à la D2 allemande de Grunberg (avec l’US Deijah Blanks). Consolation et finale, le lendemain, à 12 et 16 heures. Quant au rendez-vous masculin, il aura le duo allemand Trèves-Saarlouis et le trio grand-ducal Esch-Contern-Walferdange à l’affiche. A noter encore que Neufchâteau et Marc Hawley se rendront, vendredi (20 h), à Soleuvre (promu en D1).

Une « journée BBCA » et trois « clinics » à Haut-Pré Ougrée

Les installations ougréennes du Haut-Pré serviront de cadre à la prochaine « Journée BBCA ». Le samedi 26 septembre, à partir de 11 heures, l’association belge des coaches chère à Jacques Delcominette proposera ainsi trois clinics dont les orateurs seront Yvan de Vreught, Dominic Rossi et Kingsley Hayford (l’agent de voyage ghanéen de Maastricht passé par Visé). Ce rendez-vous fera partie de la formation continuée des coaches avec obtention de 30 points pour chaque exposé. Ou comment joindre l’utile et l’agréable pour nos entraîneurs régionaux. Et autres, d’ailleurs.

A qui le Tour ? Le charme du basket de terroir à l’US Chauvinoise

Aujourd’hui, les rescapés de la Grande Boucle se farciront la plus longue étape de l’édition 2020. Et quelques chose me dit qu’un certain Peter Sagan rêve de s’y mettre en évidence. Allez savoir pourquoi… D’ici là, les coureurs se seront élancés de Chauvigny, paisible bourg du Poitou comptant 7000 âmes. Celles-ci ont l’occasion de pratiquer notre sport de prédilection au sein de l’US Chauvinoise ayant son siège à la salle Darieutort. Fondé en 1993, ce cercle sentant bon le terroir aligne notamment une Prérégionale dames et une Régionale 2 hommes sous la direction de Patrick Jouhalet. Pour mettre un peu de beurre dans les épinards, l’US Chauvinoise tient une buvette à proximité immédiate de la ligne de départ.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : basketféminin

« Une petit mois de basket en un an et demi »

La saison 2019-2020 fut réduite à la portion congrue pour Denis Plomteux qui abordera le prochain championnat avec enthousiasme au sein d’une ambitieuse équipe d’Hannut. Interview.

Denis, quel bilan peux-tu faire de cette saison 2019-2020 ?

C’est une saison qui restera dans les têtes de pas mal de monde pour les raisons que nous connaissons. Sur le plan sportif, ce fut une saison pleine de rebondissements, cela a pimenté l’année. Notre objectif était de faire mieux que la saison précédente et nous l’avons atteint sans trop de problèmes.

Discrètement, vous avez su intégrer le Top 5 de votre série.

Vu l’effectif que nous avions sur papier, nous aurions même pu figurer un peu plus haut. Mais un Top 5 pour une deuxième saison dans la division, ce n’est pas si mal. Comme le désir de notre P1 n’était pas de rejoindre la régionale, nous n’avions pas la pression de devoir arracher une montée. Notre but était simplement de finir le mieux classé possible tout en conservant le plaisir de nous amuser entre potes.

Qu’as-tu pensé de cette P2B ?

Notre série était encore une fois – et cela fait plusieurs années que cela dure – complètement folle. Il y avait du suspens à chaque début de rencontre et ça, c’est vraiment cool.

Comment juges-tu tes performances ?

Je ressens une certaine frustration car lorsque la saison s’est arrêtée, je n’avais encore eu l’occasion de ne disputer que trois matchs (suite à mon opération du genou). Sur ces trois rencontres, je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de reprendre confiance au niveau offensif mais, défensivement et collectivement, mes sensations n’étaient pas trop mauvaises.

Quels moments ont marqué cette campagne ?

Cette saison s’est déroulée comme d’habitude: en nous amusant et avec des hauts et des bas, comme dans toutes les équipes. Sur un plan plus général, l’arrêt de la saison et toute la polémique qui en a découlé suite aux décisions du CP fut sans nul doute l’évènement de l’année.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

Voir que notre groupe peut se serrer les coudes même dans les moments les plus difficiles. Nous ne fûmes pas épargnés par les blessures et les différents absences, nous avons dû jouer pas mal de match à six ou sept lors du premier tour et nous complétions notre effectif avec des jeunes de P4. Merci à eux.

Nourris-tu certains regrets ?

Au niveau personnel, celui de n’avoir pas eu l’occasion de rejouer plus longtemps avec mes coéquipiers. Au final, je n’ai joué qu’un petit mois depuis un an et demi, ça commence à faire long. Au niveau collectif, je regrette que le Covid nous ait empêché pendant de longues semaines de passer une bonne soirée entre potes. Mais il y a plus important dans la vie et le plus important est que tout le monde soit en bonne santé et de retour en forme pour cette nouvelle saison.

« Pas les aptitudes minimales pour être opérationnel »

Que certains joueurs comme Kwame Brown ou Michael Beasley se soient plantés en NBA était finalement assez prévisible.

Au travers deux anecdotes, le journaliste Amin Elhassan démontre pourquoi les échecs de Kwame Brown et Michael Beasley étaient prévisibles.

« C’était quelques semaines avant le début de la saison. Kwame Brown ne s’est pas pointé à l’entraînement pendant quelques jours et personne ne savait où il était. Alors les Wizards ont appelé son agent, qui a tenté de l’appeler mais s’est finalement rendu chez lui » racontre Amin Elhassan au sujet de l’ancien premier choix de draft. « Brown lui a expliqué qu’il ne venait pas parce qu’il n’avait plus rien à se mettre. Il lui a montré le placard avec tout son linge sale. L’agent lui a alors demandé pourquoi il n’allait pas les déposer à la laverie. ‘Parce que je ne sais pas comment on fait’, lui a répondu Brown. Il aurait pu en parler à quelqu’un ou donner un billet à quelqu’un pour qu’il récupère son linge et s’en occupe, mais non. Il n’avait pas les aptitudes minimales pour être opérationnel et fonctionner dans la vie. »

Pour Easy-B aussi, l’anecdote est cocasse.

« En 2008, Michael Beasley était l’un des meilleurs prospects du pays. Il était grand, imposant, savait dribbler, etc… C’était le mec à suivre. Sauf qu’en réalité il y avait plein de signaux d’alerte. En 2009, lors du week-end du All-Star Game, il était à Phoenix pour le Rookie Game. On a alors vu un membre du personnel du Heat l’accompagner. On s’est dit sur le coup : c’est fort, ils envoient quelqu’un avec lui pour qu’il puisse continuer de travailler en dehors des festivités, c’est vraiment la culture instaurée par Pat Riley » continue le journaliste US. « Sauf qu’on a parlé au mec et qu’il nous a dit que ça n’avait rien à voir avec ça. Il nous a dit : ‘Si je ne reste pas avec lui, il ne sera même pas capable de se souvenir dans quel hôtel se trouve sa chambre. Il lui fait un chaperon constamment. Il est littéralement aussi dégourdi qu’un enfant’. »

« Pas des copains en face mais des adversaires »

Avec ses nouvelles couleurs de Comblain, Clément Matisse a remporté une belle première victoire en Coupe de Belgique et se prépare à défier Cointe ce vendredi en amical.

Clément Matisse est sans doute la recrue phare du Mailleux. Son passage d’Esneux à Comblain a fait de facto des Comblinois des candidats au titre. Au sein du très bel effectif mis à la disposition de Ludo Humblet, l’ancien Collégien se sent comme un poisson dans l’eau. « La reprise se passe super bien. Je me sens très bien dans ce groupe où l’entente et le travail sont au rendez-vous » nous confie-t-il avant d’évoquer l’amical contre les Grenouilles. « Nous allons l’aborder comme un match normal. Ce ne seront pas des copains en face mais des adversaires. »