« La NBA est le rêve ultime »

Ajay Mitchell, Niels Marnegrave, Wen Mukubu et Sacha Massot – les Liégeois du Hubo Limburg – se sont inclinés par deux fois contre le Spirou où Marlon Makwa figurait dans la sélection.

Trois jours après avoir dominé Limburg 71-62, le Spirou a récidivé avec un score plus offensif: 88-79. Le jeune Marlon Makwa figurait dans la sélection carolo. Bel athlète évoluant sur les postes extérieurs et membre de l’équipe nationale U16 et U18, Marlon a débuté le basket dès l’âge de trois ans avant de passer par Courcelles et Mons-Hainaut avant d’atterir à Charleroi. « J’ai rejoint le Spirou pour ma formation, tout simplement. Je sentais que c’était là-bas que je pourrai le mieux progresser et me former. A Charleroi, j’ai quatre entrainements par semaine avec de la préparation physique, de la musculation, de la tactique et du jeu en situation » nous confiait en mai 2019 ce jeune talent capable de noircir la feuille de stats. « J’ai envie de passer pro, peut-être de disputer l’Euroligue ou, rêve ultime, de rejoindre la NBA. »

Un jeune talent, il y en un aussi à Limburg: Ajay Mitchell ! « Je sais que les Limbourgeois veulent former des jeunes. Avoir une chance comme celle-là, c’est rare ! », nous assurait le fiston de Barry après s’être engagé avec le Hubo en février dernier. Dans la province limitrophe à notre Principauté, Ajay n’est guère dépaysé puisque Niels Marnegrave, Sacha Massot et Wen Mukubu apporte une touche liégeoise à un effectif qui, historiquement, a souvent su faire des merveilles en attaque.

Face au Spirou, les Limbourgeois débutaient d’ailleurs parfaitement la partie pour mener 2-11. Libert (18 pions) et Lambrecht (17 unités) sonnaient la révolte et les Carolos passaient devant et se confectionnaient un petit avantage, 46-41 à la pause. Au retour des vestiaires, Charleroi creusait encore un peu l’écart (68-57) à la demi-heure mais Mukubu et ses partenaires n’abandonnaient pas et recollaient à 72-69. Les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les locaux finissaient par émerger, 88-79.

Travis, le pote de Lynch

On a retrouvé la trace de l’ancien distributeur du Country Hall qui n’a pas oublié son séjour d’un lustre dans notre pays. Echec interdit, samedi soir, pour la « bande à Goethals » contre le BBC Nyon (avec un ex-Pepin) car on continue de jouer en Suisse. Quant à Ostende, il aurait joué contre un « positif ». Ce sont les infos d’EMCE.

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui : Conlan, ancien meneur liégeois

Déjà à l’époque, Travis Conlan (1,94 m, 44 ans aujourd’hui) était un peu dégarni du caillou et déclinait un look d’intellectuel des parquets. Après une saison à Bree, il débarquait au Country Hall pour l’exercice 2006/2007. Il faisait notamment équipe avec Karim Souchu, Xavier Collette, Roger Huggins, Ron Ellis, Jean-Pierre Darmont et (déjà) François Lhoest. Le tout sous la direction de Gio Bozzi. Ensuite, il évoluait à Mons de 07 à 10. « Je suis quand même resté cinq ans en Belgique où j’ai appris à me débrouiller en français et où je suis surtout devenu un homme », déclarait récemment celui qui est, pour l’heure, le directeur des opérations « basket » de l’université du Michigan (photo). Ce qu’on ignore davantage c’est que, lors de son séjour chez nous, il avait formé un groupe avec Brian Lynch appelé « The Garbage Men » ayant enregistré un single à Anvers. Comme quoi, il connaissait la musique !

Suisse : Neuchâtel et Goethals sous pression face au BBC Nyon

Hier, la Ligue helvétique a décidé que le championnat pro se poursuivrait à huis clos. Raison pour laquelle, la rencontre opposant Neuchâtel au BBC Nyon devrait pouvoir se tenir, samedi, à 18 heures. Victoire indispensable pour les ouailles de Big Dan demeurant sur un piètre 1 sur 3. « Il nous a manqué de constance, d’expérience et, surtout, d’un cerveau sur le terrain », confiait notre compatriote à la presse locale. Dans les rangs adverses, on retrouvera Nolan Berry (26 a, 2,09 m) en provenance de Limburg United ainsi que Stefan Ivanovic (34 a, 2,00 m) ayant squatté le Paire en 12/13. Le duel sera retransmis en direct sur la page Youtube de « Swiss Basketball ». Toujours bon à prendre par ces temps de disette…

Darüssafaka : un positif au Covid après le match contre Ostende

Jeudi, le club istanbuliote a annoncé qu’un de ses joueurs avait été testé positif au coronavirus au lendemain de la rencontre de Ligue des Champions face aux Ostendais. Il a été mis immédiatement en quarantaine. En espérant qu’il n’y aura pas de conséquences fâcheuses pour les troupes de Dario Gjergja.

La télé crève l’écran

Après plusieurs soirées « foot » à la télé, le basket refera surface, ce soir, via l’Euroligue. Pour l’occasion (20 h 30), VOOsport World 2 vous proposera le derby ibérique entre Vitoria et Barcelone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : University of Michigan

« Le meilleur coach que j’ai connu en NBA »

Chez les New Orleans Pelicans, Stan Van Gundy retrouvera J.J. Reddick, son sérial shooteur de la belle époque du Magic.

Stan Van Gundy est le nouvel entraineur des Pelicans. Après quatre saisons très moyennes à Détroit, le frère de Jeff était resté sur la touche un moment mais a finalement retrouvé de l’embauche. Dans la ville du Jazz et du Mardi Gras, l’ancien coach du Magic aura à sa disposition une escouade jeune et à fort potentiel. Il y a retrouvera aussi J.J. Reddick qui fut son serial shooteur lors des dernières belles années d’Orlando.

« Je pense que Stan est l’entraîneur qui a eu le plus gros impact sur ma carrière. Doc aussi évidemment, parce que c’est le premier qui m’a vu comme un titulaire et m’a donné plus de responsabilités en attaque. Mais Stan est probablement le meilleur que j’ai connu en NBA » confiait Reddick dans le podcast All The Smoke. « J’ai toujours eu le sentiment que sur les séries de playoffs, il allait nous offrir la victoire. Il faisait l’ajustement, trouvait le plan de jeu, en volait un pendant le match du genre ‘je vais faire ça et ils ne s’y attendront pas’, et ça marchait souvent. Il nous permettait de gagner des matchs parce qu’il était tellement préparé, qu’il travaillait tellement dur, et prenait tellement ses responsabilités sur ce qu’il pouvait contrôler. »

Les Lions à l’assaut du berceau du basket

La présélection des Belgian Lions pour le futur déplacement à Vilnius est connue.

Du vingt-trois novembre au premier décembre, les Belgian Lions seront à Vilnius pour la fenêtre internationale. Deux matchs attendent les troupes de Dario Gjergja, d’abord contre la Lituanie le vingt-sept novembre et puis contre la République Tchèque le surlendemain. Ces deux rencontres ont lieu dans le cadre des qualifications pour le prochain Eurobasket. Notre équipe nationale avait commencé sa campagne de qualification par un excellent deux sur deux ((86-65 contre la Lituanie et 72-88 au Danemark) rappelle basketballbelgium.be. Les Lions visent une cinquième participation consécutive à l’Euro.

Les joueurs qui figurent dans la présélection: Thomas Akyazili (Bahçesehir Koleji), Ismael Bako (Villeurbanne), Vrenz Bleijenbergh (Telenet Giants Antwerp), Khalid Boukichou (no club), Haris Bratanovic (Filou Oostende), Seppe D’Espalier (Leuven Bears), Maxime De Zeeuw (no club), Leander Dedroog (HUBO Limburg United), Pierre-Antoine Gillet (Filou Oostende), Michael Gilmore (no club), Vincent Kesteloot (Telenet Giants Antwerp), Elias Lasisi (Bamberg), Emmanuel Lecomte (Fraport Skyliners), Alexandre Libert (Spirou Charleroi), Jean-Marc Mwema (Filou Oostende), Retin Obasohan (Nymburk), Jean Salumu (Rasta Vechta), Loïc Schwartz (Filou Oostende), Quentin Serron (Bilbao), Jonathan Tabu (Manresa), Kevin Tumba (Kolosso Rodou), Sander Van Caeneghem (Belfius Mons-Hainaut), Andy Van Vliet (BC Siauliai), Hans Vanwijn (JDA Dijon).

« On mord sur sa chique »

Une des principales raisons qui a conduit Thibaut Boxus à Cointe était l’envie de retrouver du challenge et des objectifs sportifs trop souvent absents en TDM2. Malheureusement, ce satané virus a mis à mal les projections de la nouvelle Grenouille. Interview.

Thibaut, comment as-tu accueilli les nouvelles mesures liées à la situation sanitaire en Belgique ?

Cela fait ch*** mais comme c’est pour le bien commun, on mord sur sa chique. Et puis on s’occupe de sa petite famille.

Qu’est-ce qui va le plus te manquer dans les prochaines semaines ?

La compétition tout court.. Le goût de trop peu concernant le championnat.

Quel scénario a ta préférence pour une éventuelle reprise de la saison quand la situation se sera stabilisée ?

Etant donné les circonstances, je crois que la saison blanche serait le meilleur scénario tant il est difficile de voir sur le long terme. Si on trouve le moyen de faire une compétition condensée, je suis preneur… Mais je doute qu’on y parvienne.

Vas-tu entretenir ta condition physique en vue d’une éventuelle reprise ?

Je vais me motiver pour aller courir mais rien n’est acquis (rires).

Ostende frôle l’exploit à Istanbul

Troisfontaines, Gillet et Ostende proches de l’exploit dans la cité stambouliote.

En Coupe d’Europe, Ostende se rendait sur les rives du Bosphore pour y défier Darussafaka, un ténor de la compétition. Malgré une préparation rendue compliquée par la pandémie, les troupes de Dario Gjergja ont affiché un beau visage et une franche détermination.

Bien que moins adroits de loin que leurs hôtes, les Ostendais rivalisaient pour faire 20-18 après dix minutes. Le second quart était également disputé et c’est sur le score de 39-33 que les deux équipes rentraient au vestiaire.

La reprise était en faveur de Mwema (20 points, 5 rebonds et 3 passes), Gillet (5 points), Troisfontaines (7 points, 2 rebonds et 1 passe) et de leurs coéquipiers. Très présents au rebond, affichant une belle cohésion offensive (22 passes décisives) à l’image du « Général » Djordjevic (9 assists en dix-huit minutes !), les Côtiers effaçaient une partie de leur retard. C’était 56-53 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Ostende recollait même à deux longueurs des Stambouliotes mais trois erreurs successives privaient nos représentants d’un exploit retentissant. Vu le spectacle proposé à Istanbul, nul doute que les Ostendais feront vivre à leurs supporters d’autres belles soirées européennes et qu’ils demeurent – comme chaque année ! – les favoris à leur propre succession pour le titre national.

Crédit photo: Basketbalclub Oostende

« Des idées, il y en a « 

Cette saison s’annonçait particulièrement excitante pour Peter Delrez avec un statut d’outsider pour l’arrivée en P2 de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur et un premier défi au coaching avec la P2 de Tilff.

Malheureusement, le Covid en a décidé autrement et chamboulé tous les plans. Le sympathique shooteur se retrouve à l’arrêt comme tous ses collègues. « Cette situation me déprime un peu. Comme tous les amoureux du basket, je suis déçu. Mais il n’y avait pas d’autre solution ! », nous confie-t-il. « Notre préparation s’était pourtant bien passée et je pense que nous étions prêts pour démarrer la saison. »

Une saison qui s’écrit désormais en pointillés. « J’estime qu’il y a encore moyen d’organiser une compétition. Les propositions de l’AWBB sont crédibles ou bien peut-on imaginer créer des demi-séries suivies de Playoffs croisés. Des idées, il y en a » assure Peter. « Même si, comme beaucoup, je crois qu’il sera malheureusement compliquer de mener à leurs termes ces compétitions. Je pense toutefois qu’il faut essayer, il sera encore temps de déclarer la saison blanche en cas de coup dur. Par contre, quid des clubs si les buvettes doivent restées fermées ? »

« Laisser une trace de notre passage »

Les derbies de D3, le projet de reconstruction à Pepinster, la relative courte durée d’une carrière de basketteur et les choix qui en découlent, son alimentation, l’importance de l’aspect compétition en cas de reprise en janvier, sa bougie d’anniversaire « d’un an sans blessure »: autant de sujets que Thibaut Julémont, le swingman de 27 ans de Pepinster, aborde pour Liège & Basketball.

Thibaut, comment as-tu accueilli la succession de nouvelles mesures concernant, notamment, le sport amateur ?

Elles ont été accueillies sans grande surprise. Nous nous doutions que le sport allait être un jour ou l’autre à l’arrêt et nous profitions de chaque match et de chaque entrainement en espérant que cela ne soit pas le dernier. Au final, sans vouloir rentrer dans des débats sans fin, c’est un choix logique selon moi. A titre personnel, avec tous ces arrêts (trêve comprise), je vais bientôt pouvoir souffler une bougie d’anniversaire « d’un an sans blessure » ! Cela faisait longtemps que cela ne m’était plus arrivé (rires).

Qu’est-ce qui te manque depuis l’arrêt de la compétition ?

Ce n’est pas vraiment un sentiment de manque qui m’atteint, plutôt de la tristesse de stopper la dynamique de reconstruction dans laquelle nous étions. Nous avions fait du bon travail ces dernières semaines pour bâtir certaines fondations afin d’entrevoir une belle saison, autant sur le terrain qu’en dehors. Désormais, nous sommes dans le flou total concernant une éventuelle reprise. A part ça, je dois quand même avouer que mes équipiers commencent – presque – à me manquer (rires).

Selon toi, quelle option faudrait-il privilégier lors de l’éventuelle reprise ?

Concernant l’option de la saison blanche, je rejoins vivement l’avis de « Coucoubous » (ndlr: Alexandre Bousmanne): des matchs sans enjeu n’auraient aucune saveur et la motivation des joueurs ne serait pas au beau fixe. J’espère clairement une reprise de la compétition. La carrière d’un basketteur est déjà bien trop courte que pour zapper une année entière. Mais cela ne doit évidemment pas se faire à n’importe quel prix, le facteur santé doit être une priorité. Sans connaître l’évolution des choses, je suis partisan de l’organisation d’une compétition début 2021, si tout va bien. De plus, la D3 actuelle nous promettait de nombreux beaux derbies, ce serait dommage de ne pas en profiter.

Tu évoquais la relative courte durée d’une carrière de basketteur. Est-ce un paramètre qui rentre plus globalement dans tes choix ?

C’est certain que cela trotte en tête. Pour la majorité des joueurs, le basket est une passion depuis qu’ils sont tout petits. Je crois que nous redoutons tous le jour où nous serons contraints d’arrêter car le corps ne suivra plus. Cette idée peut influencer certaines choses durant notre « carrière ». Nous avons envie de faire les bons choix d’année en année et de réaliser les meilleures performances possibles pour ne rien regretter plus tard et laisser une trace de notre passage dans le petit monde de la balle orange.

En vue d’une éventuelle reprise, vas-tu entretenir ta condition physique ?

Pour le moment, j’essaie simplement de ne pas prendre de poids via mon alimentation. On verra si une force divine se présentera à moi très prochainement pour faire autre chose.

Cache-cache pour Cats

Surréalisme à la belge quand la sélection des 14 Belgian Cats dévoilée par le coach fédéral dans la matinée se muait en pré-sélection de 24 dans la soirée. Pendant ce temps, les Ostendais régalaient leurs supporters malgré une défaite forcée à Istanbul. Sans oublier Bernard Heens qui fait des miracles à Wiltz. Ce sont les infos d’EMCE.

Avant le Portugal, la sélection des Belges redevient pré-sélection

Drôle de saga hier tout au long de la journée concernant la composition des Belgian Cats en vue du tournoi au Portugal. Pour rappel, nos internationales y disputeront bientôt leur qualification au prochain Euro. On y reviendra… D’ici là, le site néerlandophone « Basket 360 » dévoilait mercredi matin, sur base des indications de Philip Mestdagh, une sélection paraissant définitive. A savoir : Allemand, Carpréaux, Delaere, Geldhof, Massey, Meesseman, Raman, Nauwelaers, Ramette, Resimont, Van Loo, Wauters et les sœurs Mestdagh. Quelques minutes à peine plus tard, le même site effaçait cette sélection ( ?) à la demande expresse de « Basket Vlaanderen ». Et, dans la soirée, la sélection de 14 redevenait pré-sélection de 24. Il convient donc d’y ajouter : Descamps, Devos, Joris, Leblon, Lisowa, Van Buggenhout, Nawezhi, Claessens, Vervaet et la petit sœur Massey. Soit, quatre francophones supplémentaires et toujours pas de Laura Henket (2e marqueuse du défunt championnat). Quelle qu’en soit la raison, on ne peut que la regretter. Reste maintenant à savoir qui s’envolera vraiment pour Lisbonne ?

Ligue des Champions : cet Ostende-là fait plaisir à voir… même battu

Hier, les Côtiers entamaient leur nouvelle campagne en Ligue des Champions par un difficile déplacement en Turquie. Pléonasme. Pourquoi le cacher ? Cet Ostende-là fait plaisir à voir avec ses éléments expérimentés encadrant à la perfection ces vraies promesses que sont les Nakic, Sylla, van der Vuurst et autre Buysschaert. Sans parler de cette véritable trouvaille qu’est l’Américain Welsh. Sous l’impulsion de Mwema (20 pts), « Filou » revenait ainsi à 70-68 (38e), via un « 3 » de Troisfontaines. S’ensuivaient une faute stupide de Schwartz et deux pertes de balle consécutives permettant à Darüssafaka Istanbul de l’emporter 79-74. « Quand nous revenons à -2 au moment crucial de la rencontre, nous commettons trois erreurs successives qui nous coûtent la victoire. Ceci dit, je suis fier de mes hommes car ils n’ont plus disputé de match officiel depuis bien longtemps. Mais, c’est dommage car nous pouvions signer un grand résultat », commente Dario Gjergja qui coachait son… 60e duel en Ligue des Champions.

L’ex-basketteur, B. Heens, fait le bonheur des footeux de Wiltz (D1)

Voici peu, un des principaux quotidiens luxembourgeois extirpait une explication majeure à l’excellent démarrage de compétition des promus en D1 de Wiltz : la quasi absence de blessés depuis la reprise de la saison. Et ce, grâce à l’excellence des soins apportés aux footballeurs ardennais par un staff (para)médical ayant son siège sur le site du club. Un staff dont la tête pensante et agissante n’est autre que Bernard Heens. Un citoyen de Wihogne qui s’est d’abord distingué comme joueur de basket à Ste-Walburge, Ninane, Oupeye puis au Mosa. « Et les enfants ont repris le flambeau », conclut avec le sourire le « mage de Weidingen ».

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FC Wiltz 71

Compromis à la belge

Nouveaux aménagements mais début de la compétition maintenu au week-end du 06 novembre pour l’EuroMillions Basketball League.

En début de semaine, Christophe Muytjens se montrait alarmiste. « A huis clos, nous perdons des milliers d’euros » nous confiait le DG de Liège Basket avant d’aller plus loin  dans La Meuse en demandant une annulation de la compétition si le huis clos devait se prolonger.

D’autres clubs ont ajouté de l’eau au moulin, reconnaissant que sans public, leurs finances risquaient d’être trop fortement impactées. A l’inverse, certains clubs reposant sur d’autres modèles économiques confirmaient leur volonté de démarrer le championnat comme prévu.

Finalement, une solution intermédiaire a été choisie, comme le rapporte la DH. Le championnat débutera bien le vendredi 06 novembre par une confrontation entre Bruxelles et Anvers. Le lendemain, Ostende devrait recevoir le Spirou. Les autres rencontres seront vraisemblablement reportées et les clubs pourront d’ailleurs reporter leurs rencontres à domicile jusqu’à la fin du mois de décembre. Un bel exemple de compromis à la belge.